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Avenir en XXL

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Avenir en XXL

Un problème sanitaire majeur à l'échelle de la planète

____-"Globésité" et espérance de vie en question-

Un phénomène dangereusement croissant , mais inégalement réparti

___________________

-"Chaque année, les contribuables américains paient 147 milliards de dollars (103 milliards d’euros) pour le traitement des maladies liées à l’obésité. Soit deux fois plus qu’il y a dix ans. Et deux fois plus que pour la lutte contre le cancer."

-"Alors que 800 millions de personnes souffrent de la faim, 300 millions sont reconnues obèses, dont près de la moitié dans les pays dits “en développement”. En vingt ans, le nombre des obèses a doublé dans le monde. Et le chiffre de cette suralimentation contagieuse ne cesse de grossir."

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-L'épidémie suralimentaire:

"Le modèle alimentaire occidental constitue un problème de santé publique croissant, au point d’inverser la progression de l’espérance de vie. Et l’exportation de ce modèle dans les pays en développement laisse craindre une généralisation du phénomène.

Les habitudes alimentaires ont considérablement évolué depuis le milieu du XXe siècle. Comme cela est observé dans le rapport commun de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) de 2002 intitulé « Alimentation, nutrition et prévention des maladies chroniques », une alimentation riche en graisses et en aliments à forte densité énergétique, centrée autour d’aliments d’origine animale, a remplacé l’alimentation traditionnelle principalement basée sur des aliments d’origine végétale. Cela a joué un rôle clé dans l’augmentation de la prévalence des maladies chroniques évitables d’origine nutritionnelle : obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, cancers et ostéoporose principalement. Ces maladies ne sont plus limitées aux « pays riches », et constituent désormais un problème de santé publique croissant dans les pays en développement, où le modèle alimentaire « occidental » se propage et remplace souvent les alimentations traditionnelles.
Entre 1950 et aujourd’hui, soit en à peine deux générations, l’alimentation des pays occidentaux s’est complètement transformée. Ce phénomène peut s’expliquer par les profondes mutations économiques et sociales ayant conduit à un bouleversement des modes de vie au cours de cette même période.
Cette modification des modes alimentaires s’est traduite par une forte augmentation de la consommation de viande, produits laitiers (yaourts, fromages), produits à index glycémique élevé (boissons sucrées, desserts lactés sucrés et glaces notamment), produits gras (dont fromage et charcuterie) ainsi que par une forte diminution de la consommation de pain, céréales, pommes de terre, légumes secs.
Ces évolutions ont conduit à une alimentation trop riche en lipides, trop riche en sucres rapides et trop pauvre en fibres. L’effet néfaste de l’excès quantitatif de graisses est renforcé par le déséquilibre qualitatif des graisses consommées (excès d’acides gras saturés du fait de la consommation excessive de produits animaux, déséquilibre entre oméga6 et oméga3). Concernant les protéines, la tendance est également à l’excès et au déséquilibre qualitatif : près de 80% des protéines consommées sont désormais d’origine animale, quand elles étaient à 80% d’origine végétale il y a un siècle.
Alors que la sous-alimentation et les carences en vitamines et minéraux, répandus dans les pays pauvres, affectent la santé générale dès l’enfance, la suralimentation a une incidence à long terme sur la santé, engendrant des maladies cardiaques, des cancers ou d’autres maladies chroniques qui apparaissent généralement à partir de la quarantaine et au-delà.
Des chercheurs de l’université de Harvard ont montré que la suralimentation était responsable d’au moins autant de cas de maladies de par le monde que la sous-alimentation, et que plus de la moitié du fardeau mondial des maladies résultait d’une mauvaise alimentation – par manque, par excès ou par déséquilibre.
Une alimentation pléthorique et trop riche en graisses favorise l’obésité, laquelle augmente considérablement le risque de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, de diabète, et de divers cancers. Ces quatre pathologies sont responsables de plus de la moitié de l’ensemble des décès dans les pays riches. En outre, avec l’augmentation de l’obésité juvénile, il est à prévoir que ces « maladies d’adultes » toucheront à l’avenir de plus en plus de jeunes.
L’incidence des cancers a augmenté de 63% en France entre 1980 et 2000. C’est aujourd’hui la première cause de mortalité en Europe. D’après le Fonds mondial de recherche contre le cancer, un simple changement d’habitudes alimentaires permettrait de prévenir 30 à 40% des cas de cancers dans le monde, soit autant, voire plus que l’arrêt du tabac.
Le nombre de diabétiques dans le monde a quintuplé entre 1985 et 1998, passant de 30 millions à 143 millions. Le diabète est désormais la troisième cause de mortalité en Europe. Sans compter qu’il est également indirectement responsable de nombreux autres décès. La Fédération internationale du diabète estime que le nombre de diabétiques doublera d’ici 2025 pour atteindre les 300 millions. D’autre part, le diabète de type 2 touche de plus en plus de jeunes adultes et d’enfants (20% en 1998 contre seulement 4% au début des années 1990).
Les maladies cardio-vasculaires restent la deuxième cause de décès en Europe, bien que les progrès de la médecine aient permis de diminuer la mortalité liée à ces maladies au cours des dernières décennies. Cependant, du fait de l’augmentation de la prévalence de quatre facteurs de risque de ces maladies (obésité, tabagisme féminin, sédentarité et pollution de l’air), on peut craindre un retournement de cette tendance et une évolution à la hausse de la mortalité par maladies cardio-vasculaires dans les années à venir.
Des chercheurs des universités de Harvard et de Washington ont conduit en 2008 une étude qui a mis en évidence une baisse de l’espérance de vie des femmes dans certains comtés défavorisés des Etats-Unis, ceux où l’on trouve le plus de décès entraînés par des maladies chroniques liées au tabac, à l’obésité, au surpoids et à l’hypertension artérielle. Le docteur Murray qui a mené cette étude a déclaré : « Dans la mesure où les modes de vie malsains mis en cause dans cette étude se répandent partout, on peut craindre que la baisse de la longévité ne se généralise. Je pense que c’est un signe avant-coureur. Cette situation ne restera pas un cas isolé limité à ces comtés. Les coûts de santé publique ne cessent d’augmenter, de même que la prévalence de l’obésité et de l’obésité infantile. »
Une autre étude menée par des chercheurs américains en 2005 avait déjà conclu que l’augmentation continuelle de l’espérance de vie observée depuis deux siècles aux Etats-Unis allait prochainement se renverser à cause de l’épidémie d’obésité. Etant donnée la diffusion du mode d’alimentation américain à l’ensemble de la planète, on peut craindre que ce phénomène ne se généralise. En effet, la « Framingham heart study » a montré qu’un simple surpoids faisait perdre en moyenne trois ans de vie, alors que l’obésité faisait perdre en moyenne entre sept ans de vie pour un non-fumeur et quatorze ans pour un fumeur.
Dans son livre paru en 2006 intitulé Espérance de vie, la fin des illusions, le scientifique CLAUDE AUBERT prédit lui aussi une baisse de l’espérance de vie dans les décennies à venir du fait d’une convergence de facteurs dont les principaux seraient l’obésité et la pollution. Selon lui, « si nos habitudes alimentaires n’ont pas empêché l’espérance de vie d’augmenter, c’est parce qu’elles sont trop récentes pour avoir déjà un impact notable [...] la première génération à n’avoir connu depuis l’enfance qu’une alimentation proche de celle d’aujourd’hui, trop riche en viande, en matières grasses et en glucides rapides, est née à la fin des années 1960. Elle a aujourd’hui moins de cinquante ans et est donc trop jeune pour que les principaux effets de ces déséquilibres se traduisent déjà par une augmentation sensible de la mortalité. »
Une étude a montré que la viande, les produits laitiers, les oeufs et les graisses animales représentaient 77% des apports en acides gras saturés et 100% des apports en cholestérol dans les pays développés.
Afin d’évaluer le coût des soins médicaux directement imputables à la consommation de viande, le Physicians Committee for Responsible Medicine (comité de médecins pour une médecine responsable) a comparé la prévalence de l’hypertension, des maladies cardiaques, des cancers, du diabète, des calculs biliaires, et de l’obésité chez les végétariens et chez les non-végétariens aux Etats-Unis. Il ressort de cette étude qu’entre 29 et 61 milliards de dollars annuels sont directement attribuables à la consommation de viande.
Il est donc possible de prévenir ou de guérir les maladies liées à la suralimentation par un changement d’habitudes alimentaires et de mode de vie. Ainsi, 30 à 40% des cancers, 17 à 22% des maladies cardio-vasculaires et 24 à 66% des cas de diabète pourraient être évités par une forte réduction de la consommation d’acides gras saturés – présents principalement dans la viande, les oeufs et les produits laitiers – et par une augmentation de l’activité physique.
Une recherche menée par l’école de santé publique de Harvard a montré que les alimentations traditionnelles ayant été associées à une meilleure espérance de vie et à un taux réduit de maladies d’origine nutritionnelle étaient des alimentations basées principalement sur des aliments végétaux (riches en céréales complètes, légumes, fruits et noix), et de très faibles quantités – voire un
e absence – de produits animaux.

L’exemple de la Corée du Sud corrobore ce constat. La population de ce pays a conservé son alimentation traditionnelle largement végétale, en dépit des évolutions socio-économiques de ces dernières années. Des études ont montré que les maladies chroniques et l’obésité étaient moins fréquents en Corée du Sud que dans les autres pays industrialisés ayant un développement économique comparable.
La suralimentation est donc une forme de malnutrition dont les conséquences en termes de santé publique sont aussi lourdes qu’une autre forme de malnutrition, la sous-alimentation. Si près de 900 millions de personnes dans le monde souffrent encore de la faim, le nombre de personnes en surpoids dépasse désormais 1 milliard de personnes et ne cesse de s’accroître, y compris dans les pays en développement.
Si rien n’est fait pour enrayer cette véritable épidémie et son cortège de maladies chroniques, un renversement à la baisse des tendances de longévité est à prévoir, sans parler de l’accroissement de la morbidité liée à ces maladies.
Les professionnels de santé peuvent et doivent agir au quotidien contre ce phénomène, en divulguant le plus largement possible des conseils hygiéno-diététiques adaptés : promotion d’une alimentation principalement végétale, augmentation de l’activité physique, arrêt du tabac, etc. "(Le Courri
er.CH)

-Obama engage la «révolution des assiettes» contre l'obésité:

"...Selon une étude publiée par l'institut RTI International, le coût des maladies liées à l'obésité a doublé en dix ans, pour atteindre aujourd'hui le chiffre astronomique de 147 milliards de dollars par an, loin devant les 93 milliards de dépenses liées au cancer. Dans le même temps, le taux d'obésité a augmenté de 37 %, représentant 9,1 % des dépenses de santé. «L'obésité est l'unique vraie raison de l'augmentation des dépenses, explique Eric Finkelstein, le principal responsable de l'étude. Si on veut vraiment réduire les dollars de la santé, il faut mettre les gens au régime et au sport, les amener à mener une vie plus saine. Sinon, quelqu'un va bien devoir payer pour toutes ces maladies liées à l'excès de poids.»

L'ancien président Bill Clinton, dont la fondation est très engagée sur ce dossier, tire lui aussi la sonnette d'alarme, insistant sur la menace qui pèse sur les enfants gavés de boissons sucrées et de glaces Xtralarges : l'obésité infantile est «le problème de santé publique numéro un et fait courir le risque à la plus jeune génération d'être la première de l'histoire à avoir une plus faible espérance de vie que ses parents». Un diagnostic que partage la ministre de la Santé : «Si, dans le pays, il y avait une épidémie d'enfants attrapant le cancer au taux où ils contractent le diabète actuellement, je crois que les gens se mobiliseraient pour exiger une solution d'ordre national.»

-L’obésité, un poids lourd pour la nation

-Mortelle obésité aux Etats-Unis

-Obésité : vers une épidémie mondiale ?

-Espérance de vie: la fin des illusions?

-L'obésité en France : les écarts entre catégories sociales s'accroissent

-L'Angleterre, le corps obèse de l'Europe | Mediapart

-La nourriture, entre nécessité et excès

Avenir en XXL
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Rire ou ne pas rire?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Rire ou ne pas rire?

* Rire: le propre de l'homme?

Et la liberté de caricaturer?

Rire ou ne pas rire?
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Un ventre qui panse

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Un ventre qui panse

Révolution intestinale

Voilà qui aurait laissé Descartes pensif...

Si le cortex, le cerveau supérieur, conditionne notre pensée rationnelle, la réflexion consciente, qui est au commande dans notre vie physiologico-émotive et même tout simplement organique?

Certes le système nerveux central est essentiel pour le fonctionnement du tout, mais de manière partielle et modulée.

"Le système nerveux central n’aurait pas pu tout gérer, il aurait fallu mobiliser des millions de neurones

L’évolution a choisi une méthode plus efficace, des neurones dans l’intestin !

C'est le 2eme cerveau : le SNE, le système nerveux entérique.

Ce 2eme cerveau dénombre près de 100 à 200 millions de neurones. Le système digestif communique avec l’encéphale grâce au nerf vague qui renseigne le cerveau sur ce qui se passe dans l’intestin et qui donne des ordres aux muscles intestinaux ..."

Sur cette question complexe et passionnante, la recherche avance.

Sur cette partie du corps oubliée ou méprisée, l'intérêt se polarise de plus en plus.

L'intestin est plus qu'un simple tuyau musculaire et de son fonctionnement, vital, dépendent d'autres fonctions, psycho-physiologiques notamment.

Parler de deuxième cerveau à propos du ventre n'est certes pas à prendre à la lettre, mais

suggère une réalité que l'on ne soupçonnait pas il n'y a pas si longtemps.

"...L’intestin n’a pas comme seul rôle la digestion des aliments, comme il l’a été reconnu pendant longtemps._Les travaux de M.D. Gershon, chercheur américain, présentent l’intestin comme un véritable deuxième cerveau : il contient plus de 100 millions de neurones, sécrète au moins 20 neurotransmetteurs identiques à ceux produits par le cerveau (sérotonine, noradrénaline, dopamine…), produit 70 à 85 % des cellules immunitaires de l’organisme, héberge 100 000 milliards de bactéries. Tous ces composés, présents localement, sont en étroite relation avec l’ensemble de l’organisme. _Au cours du siècle dernier, il était admis que le cerveau commandait l’intestin. Aujourd’hui, il apparaît que l’intestin fonctionne, en partie, indépendamment du cerveau, sécrétant ses propres neurohormones, en fonction de son environnement local : alimentation, stress, infections… _Ainsi est né le concept d’intestin intelligent, organe doué de multiples fonctions, parmi lesquelles la protection de l’organisme.__L’intestin représente une véritable frontière entre le milieu extérieur et l’organisme proprement dit sur une longueur de plus de 7 m et une surface avoisinant celle d’un cours de tennis (soit environ 200 m2 ). Il assure ainsi une protection efficace vis-à-vis des bactéries, virus, toxiques et allergènes présents dans la lumière intestinale grâce à trois lignes de défense en étroite relation : la flore intestinale, l’épithélium intestinal et le système immunitaire intestinal..(."www.caducee.net/.../Dossier%20de%20presse%20MED%20final.doc)

Cette complexité inouïe ne manque pas de troubler et de remettre en question l'image que nous avons de nous-mêmes et de nos rapports avec la nature et l'évolution toute entière.

Qui suis-je finalement? se demande un internaute curieux, dans une synthèse originale mettant l'accent sur l'écosystème global et chaotique qu' est notre corps, malgré la prééminence du cortex., qui nous différencie nettement du monde animal.

Ce qui paraît nous nuire est pour nous vital, comme les microbes, le monde immense des bactéries, qui peuplent nos intestins et soutient la vie.

La flore intestinale joue aussi avec notre mental

Le cerveau du bas n'a pas qu'une fonction physiologique. Les émotions en dépendent.

Notre muraille de Chine interne mérite mieux que le mépris habituellement adressé à nos entrailles, devenus maintenant l'objet d'études intenses:

L’intestin fait partie de ces organes peu nobles, «tripes» cantonnées, imagine-t-on, aux basses besognes. Mais à Toulouse, dans le laboratoire de toxicologie alimentaire (Toxalim) de l’Inra, il est au contraire l’objet de toutes les attentions. Une star scrutée avec une insatiable curiosité, et délivrant peu à peu les secrets de son fonctionnement, de ses liens avec le cerveau et avec notre santé. «L’intestin a le même nombre de neurones que le cerveau. Il est le seul organe à avoir son propre système nerveux et il regroupe 80% des cellules immunitaires de l’organisme..

«La durée de vie des cellules du tube digestif, c’est quatre jours. Tous les quatre jours vous avez un intestin neuf !», s’enthousiasme Jean Fioramonti. A ses côtés, avec la même conviction, son collègue Eric Houdeau, responsable de l’équipe «développement intestinal, xénobiotiques et immunotoxicologie», renchérit : «L’intestin, ce n’est pas qu’un tube avec une entrée et une sortie !» Il se plaît au contraire à réhabiliter l’intestin, à le décrire comme «une muraille de Chine, avec une armée sur les créneaux, et une autre derrière les murs pour défendre notre organisme. Des armées qui laissent passer les amis et bloquent les ennemis. Avec de bons soldats : les bactéries qui vivent dans l’intestin, notre microbiote (qu’on appelait autrefois la flore intestinale), mais il peut y avoir un problème de vigilance des autres armées !» Un filtre sélectif donc, composé de milliers de cavités microscopiques, les villosités, et de millions de cellules épithéliales. Mission : acheminer le bol alimentaire en analysant les aliments, en les triant, pour laisser passer dans le sang les nutriments et les sels minéraux dont l’organisme a besoin, mais rejeter les bactéries pathogènes ou les aliments non assimilables qui seront éliminés par le côlon.

L’intestin est donc en première ligne face à tout ce qui peut être toxique dans l’alimentation. Or c’est justement à la sécurité sanitaire de l’alimentation que s’intéressent les chercheurs de Toxalim . Ils étudient l’impact des contaminants chimiques de plus en plus nombreux dans une nourriture industrialisée et dans les emballages de celle-ci, ainsi que leurs liens potentiels avec le développement de pathologies comme le diabète, l’obésité, le cancer…"

La bricoleuse évolution ne cessera jamais de nous étonner...

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Généalogies

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Généalogies

Ah! les généalogies...
________________Elles réservent souvent des surprises...

On en apprend parfois de belles!
Tout baigne entre les cousins, dans les cousinades, parfois trop conventionnelles.
___Pour Jésus, c'est plus problématique et ça divise encore les théologiens.
_La querelle des interprétations nous amène loin du travail de bénédictin des généalogistes contemporains et de leurs outils parfois sophistiqués.
___Certains sont gagnés par la généalogite, un mal incurable, attrapé souvent sur le tard, à force de hanter les salles d'archives, les cimetières et surtout les fichiers internet.
__Mais pourquoi cette recherche parfois débridée?
Nostalgie d'un passé révolu et parfois idéalisé dans un présent incertain et un avenir sans perspectives claires? Familles éclatées?
Identités brisées?
Quête de racines stables dans un monde en perpétuelle mutation?
____Il arrive que la traque presque policière mène au coeur de secrets de famille, là ou parfois gît un mort dans le placard? (1)
Il est parfois des secrets lourds à porter, qui peuvent peser sur plusieurs générations.

__Pour ma modeste part, faisant confiance aux spécialistes, je sais aujourd'hui un peu mieux de qui je descends ...de loin, et même de très loin!

Généalogies
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Grèce au tournant?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Grèce au tournant?

Des choix cruciaux approchent pour la Grèce, réduite à l'état de fantôme, comme pour toute l’Europe.

Mais dans une ambiance très particulière:

- La pression sur les électeurs grecs se fait insidieusement.

- Les banques entretiennent la stratégie de la tension.

- Le monde de la finance montre son véritable visage.

- Le FMI ajoute sa petite note.

- Les créanciers de la Grèce font le dos rond ou dramatisent.

L'incertitude est grande: La montée en puissance du parti Podemos en Espagne et des partis antieuropéens dans le reste de la zone peut jouer en faveur de la Grèce. Jésus Castillo, économiste chez Natixis, souligne que « plusieurs voix s'élèvent pour un changement de politique économique en Europe ». D'autres analystes sont moins optimistes, comme le politologue George Séfertzis : « Certains dirigeants européens peuvent vouloir pousser la Grèce de nouveau vers la faillite afin que d'autres pays ne remettent pas en cause les mesures d'austérité. »

______ "Les taux d’intérêt sur la dette grecque grimpent à nouveau, manifestant la défiance des banquiers face au programme anti-austérité de Syriza. Jean-Claude Juncker, président de la Commission, a déclaré sa « préférence de voir des visages familiers » après les élections, soutenant ouvertement Antonis Samaras, actuel premier ministre, co-auteur avec la Troïka d’une politique de dévastation de la Grèce. Le commissaire européen Pierre Moscovici a lui aussi été dépêché à Athènes pour soutenir les « réformes structurelles » qui ont appauvri le peuple et détruit ses droits sociaux fondamentaux. Il s’est permis d’intervenir dans le débat électoral grec en avertissant que « l’idée d’envisager de ne pas rembourser une dette énorme est suicidaire ». Déjà lors des élections législatives grecques en 2012, François Hollande avait pesé en faveur de la droite par une intervention très remarquée à la télévision grecque.

Depuis 2010, le peuple grec a résisté aux cruelles politiques d’austérité en organisant des mobilisations sociales de très grande ampleur et en s’engageant dans des pratiques démocratiques nouvelles face à la crise d’un système politique corrompu. « Ne laisser personne seul face à la crise ! », tel est le slogan des mouvements de solidarité en Grèce..

.Des journaux conservateurs français, comme le Monde, rejoignent les plaintes de la finance.

Rien n'est joué dans ce pays, plus victime que fautif, mais un cas à part en Europe (*)

Il y a 2600 ans, la réforme de Solon interdisait l’esclavage pour dette...

____

(*)" ..Ce fut à l’évidence une erreur grossière, induite par une fraude qui ne l’était pas moins, d’admettre la Grèce dans la zone euro (lire ici). Ce fut très probablement une faute de l’y maintenir en 2010, la facture sociale à payer étant disproportionnée. Mais il ne s’agissait évidemment pas de « sauver la Grèce » et son peuple mais avant tout les banques européennes, notamment allemandes et françaises. Le temps, ce puissant analgésique, a-t-il changé les données du problème ? Autrement dit, la mauvaise décision d’hier peut-elle être la bonne réponse aujourd’hui et à quelles conditions ? ___Paradoxalement, compte tenu des sacrifices supportés depuis quatre ans et des maigres résultats économiques engrangés, le niveau d’adhésion à la monnaie unique dans la population de la République hellénique (73 %) est un des plus élevés en Europe. Syriza, le parti de la « gauche radicale », dont le chef Alexis Tsipras pourrait conduire un gouvernement de coalition après les élections anticipées du 25 janvier prochain, vient de réaffirmer sa volonté de maintenir le pays dans la zone euro. Est-ce bien raisonnable ?_______ D’abord, un constat. Alors que l’Irlande et le Portugal, les deux autres pays de la « périphérie de la zone euro » placés sous « intervention » au début de la crise des dettes souveraines (Chypre y tombera plus tard), ont retrouvé leur « autonomie » (avec l’appui de la BCE et sous surveillance des marchés financiers), la Grèce reste sous le régime de la Troïka UE-FMI-BCE et la levée d’écrou a été différée au-delà des prochaines élections.___ Ensuite, un rappel. Si la dette souveraine domine le débat, elle n’était pas et n’est toujours pas (nous y reviendrons) au centre de la problématique des pays « périphériques ». Leur crise était avant tout un problème de balance des comptes courants, masqué par le filet de protection étendu par l’appartenance à la monnaie unique. Sans l’euro, qui avait plongé dans une douce somnolence les « vigiles » du marché obligataire, ces pays n’auraient pas pu accumuler, dix années durant, des déficits commerciaux de l’ordre de 10 % de leur PIB, alimentés par des niveaux de consommation et d’investissements financés à bon compte en vertu du « jeu de la convergence », vers le bas, des taux d’intérêt. Accessoirement, des classes politiques irresponsables, clientélistes et corrompues n’auraient pas pu gaspiller l’argent public comme s’il n’y avait pas de lendemain.

L’existence de la monnaie unique interdisant le recours à la dévaluation externe pour régler un problème qualifié grossièrement de « compétitivité », il fallait donc conduire une « dévaluation interne », provoquée par une baisse du coût des facteurs de production, et notamment du coût du travail. Élémentaire, mon cher Watson ! Élémentaire mais faux. Dans le cas de la Grèce, cette « stratégie » a été poussée à l’extrême sous la houlette de la Troïka. Sans produire les résultats escomptés, c’est-à-dire une amélioration visible de la performance du pays à l’export.____« Réduire les salaires dans le secteur privé a très peu contribué à améliorer la compétitivité de l’économie grecque parce que cela n’a jamais été le vrai problème », analysait récemment l’économiste Theodore Pelagidis. « Le facteur principal qui a bridé la compétitivité de l’économie privée se trouvait plutôt dans l’existence de règles dictées par la rente au service de structures d’oligopole sur les marchés de produit, de rentes étouffant la création concurrentielle et augmentant le coût de l’introduction d’innovations dans la production et les chaînes d’approvisionnement, toutes choses qui favoriseraient l’évolution d’écosystèmes productifs et le progrès de l’innovation fondée sur la recherche. »___Et d’ajouter : « En dernière analyse, l’échec de la dévaluation interne dans l’amélioration de la performance de la Grèce à l’export résulte de l’accroissement des coûts et de l’imposition de nouveaux risques et de charges nouvelles sur l’économie productive qui ont annulé les éventuels gains de compétitivité provoqués par la baisse des coûts salariaux... »

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Afrique: terre sans histoire?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Afrique: terre sans histoire?

Un continent oublié

_____Un passé occulté

_________-Le conditionnement des esprits dans la période coloniale , dont il reste des traces aujourd'hui, a abouti à l'idée que , avant l'arrivée de la "civilisation blanche", l'Afrique n'était qu'un continent immobile depuis l'origine, "sauvage", sans histoire, qui aurait caractérisé la seule Europe, hautement consciente de sa suprématie, lui donnant le droit d'exploiter des "peuples inférieurs"...
Il a fallu atteindre la fin de la décolonisation, pour que l'on s'intéresse enfin à l'histoire d'un continent au passé riche, diversifié, étonnant parfois de raffinement, qui contraste avec son aspect actuel souvent ravagé

-“L’Afrique noire est mal partie”, c'est le constat amer de René Dumont, il y a une trentaine d'années, au vu d'une Afrique artificiellement démantelée par les politiques conflictuelles de colonisation des grandes puissances,dont le développement, agricole a surtout stagné ou régressé
___Depuis, la politique désastreuse du FMI, le poids de la dette (l'Afrique est devenue une vache à lait), la corruption,l'explosion démographique, l'urbanisation sauvage(conséquence de la fuite des campagnes, du fait de l'ouverture des frontières due à la politique de l'OMC, qui fait chuter les prix agricoles),les conflits internes, le néo-colonialisme et le pilllage des ressources , etc...ont compromis la mise en valeur de nombreux pays de ce continent.
Il lui reste encore à trouver ses propres voies de développement (les ressources ne manquent pas: le développement agricole est un atout pour l’Afrique , le sous-sol est riche en produits miniers) et certainement pas à imiter l'Europe...

Elle a souvent perdu le souvenir de son passé, elle qui fut le berceau de l'humanité.
Car comme l’écrit Fernand Braudel dans la préface de l’Histoire de l’Afrique noire, "pour espérer, pour aller de l’avant, il faut savoir aussi d’où l’on vient".

_________________________

-L'histoire de l'Afrique.

-Quelle histoire pour l'Afrique ?

-Joseph Ki-Zerbo : parcours d'un historien engagé

-Carte des royaumes et empires d'Afrique avant la colonisation

-Les premiers royaumes africains, de 700 à 1520

-L'Afrique d'avant la colonisation, d'avant la traite négrière:

" ...Bien avant l’esclavage et la colonisation qui l’ont affaiblie, « l’Afrique de l’ouest travaillait le fer et l’acier comme l’Europe au 13ème siècle avant l’utilisation de la force hydraulique », et que « la plupart des foyers africains avaient des couteaux, des épées, des haches et des houes de ce métal ». L’évidence même !
Ils auraient pu se procurer, également, les fameuses Descriptions de l'Afrique, du voyageur andalou Léon l’Africain, qui visita Tombouctou, en 1526, et s’enthousiasma pour cette cité florissante et moderne, traversée « par des canaux », servant à recevoir l’eau du fleuve Niger en cas de crue. Un tiers des 70 à 80.000 habitants de la ville était des étudiants « pleins d’ardeur pour la science et pour la vertu ».
Ils fréquentaient l’université de Sankoré, dont le niveau des enseignements n’avait rien à envier aux facultés de Cordoue, Damas, Grenade, ou du Caire, comme en témoigne la surprise d’un lettré arabe, arrivé de la Mecque pour occuper une chaire de droit. « Il se fixa à Tombouctou et trouva cette ville remplie d’une foule de jurisconsultes soudanais. Aussitôt qu’il s’aperçut que ceux-ci en savaient plus que lui en matière de droit, il partit pour Fez, s’y adonna à l’étude du droit, puis il revint se fixer de nouveau à Tombouctou ».
Faut-il, par ailleurs, rappeler, que L’Afrique noire connaissait, à cette époque, pas moins de… sept systèmes d’écritures qui, pour des raisons historiques, n’ont pas eu le développement de ceux des peuples asiatiques et européens : les écritures arako et nsibidi du Nigéria, giscandi du Kenya, ou encore mende de Sierra-Leone, pour ne citer qu’elles.
Faut-il, également, souligner, que c’est au Congo, que l’archéologue belge, Jean de Heinzelin de Braucourt, a découvert, en 1950, la plus ancienne calculette préhistorique, connue, aujourd’hui, sous le nom de bâton d’Ishango ? Il s’agit d’un petit os, datant de 20.000 ans av J.C., sur lequel figure une série de nombres, et qui prouve que les Africains maitrisaient les mathématiques bien avant tout le monde.

S’ils s’étaient dispensés de ce débat, ces parlementaires auraient pu, aussi, acheter et lire Voyages dans l’intérieur de l’Afrique de Mungo Park, cet aventurier écossais, qui sillonna le continent noir au XVIIIe siècle. Il a fourni de précieuses indications sur les connaissances médicales des « Nègres » qu’il rencontra, et qui se révélèrent « meilleurs chirurgiens que médecins », tant ils excellaient « dans le traitement des fractures et des dislocations », savaient guérir les fièvres, par des bains de vapeur, et soigner la cataracte.
La lecture de ces livres, et de quelques autres, montre bien que la période précoloniale fut, pour le continent noir, une période faste, marquée par un bouillonnement culturel, un développement économique et une stabilité politique, incarnés, notamment en Afrique de l’ouest, par trois grands empires, celui de Ghana, de Mali, et du Songhaï, qui égalaient, en puissance, leurs lointains voisins arabes et européens, avec lesquels ils entretenaient des relations suivies. Leurs monarques étaient, d’ailleurs, sur bien des plans, en avance sur leur temps :
- Soundiata Kéita fit adopter, au 13ème siècle, une charte des droits de l’homme et du citoyen, la fameuse charte de Kouroukan Fouga, dont l’article 16 stipulait, déjà, que « les femmes, en plus de leurs occupations quotidiennes, doivent être associées à tous nos gouvernements ».
- Aboubekr II entreprit de traverser l’Atlantique et de rallier l’Amérique, bien avant Christophe Colomb, comme le rapporte l’auteur égyptien du 13ème siècle Al-Omary.
- Mohamed Aboubakr créa, dès le 16ème siècle, une armée de métier et un ministère de...l’intégration pour les étrangers, arabes et européens, qui venaient dans le pays.

Il y eut, justement, parmi ces étrangers, un voyageur français, du nom de René Caillié. En route pour Tombouctou, il fit une halte à Djenné, le 11 mars 1828, et découvrit, en même temps que l’hospitalité du lieu, l’histoire de cette île, dont le fondateur, le sultan Konboro, s’était converti à l’islam, au douzième siècle. Il avait, à cette occasion, demandé, expressément, aux oulémas, les docteurs de la loi, de prier Dieu d’accorder au moins deux choses à sa ville.
La première : « Que, celui qui, chassé de son pays par l’indigence et la misère, viendrait habiter cette ville, y trouvât en échange, grâce à Dieu, abondance et richesse, de façon qu’il oubliât son ancienne ». Et la seconde, encore plus étonnante : « Que la ville fut peuplée d’un nombre d’étrangers supérieur à celui de ses nationaux »...

- Wiki: Traite arabe

-Histoire de l'expansion de l'islam

-Colonisation Afrique et Asie, empire colonial français, empire britannique

-MEMO - Le site de l'Histoire: colonisation

-Décolonisation de l'Afrique

-La colonisation, responsable du sous-développement de l'Afrique?

-L'Afrique, un continent noir?: perspectives géopolitiques

-La Chine en Afrique : une réalité à nuancer

Afrique: terre sans histoire?
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Nouveau voyage en Amazonie

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Nouveau voyage en Amazonie

Un explorateur très (trop?)curieux
________________________Le regretté C.Levi-Strauss fut un des premiers ethnologues à entrer et à séjourner dans le bassin amazonien, alors très redouté, pour y découvrir les moeurs d'ethnies méconnues: les Bororos, notamment...
__Il fut fasciné par un monde humain aussi varié que culturellement riche, qu'il s'efforça de comprendre de son mieux en recueillant une abondante moisson d'observations et de réflexions relatées dans des études restées célèbres.
_________L'explorateur-journaliste JB Malet a osé pénétrer lui aussi dans l'univers amazonien jugé géant, obscur et impitoyable...
_Il fut d'abord heureusement frappé par une apparence très engageante des lieux, puis surpris par des moeurs assez sauvages sous un vernis de civilisation.
___Il croyait être entré dans le meilleur des mondes, tel un conquistador cherchant l'eldorado, une sorte de famille....
___Mais la vie amazonienne s'est finalement révélée pleine de périls et de pièges dissimulés.
__Il y a découvert un monde étrange, qui, malgré ses dangers, se révèle très favorisé et surprotégé, un univers à part.
___________Il ne faut pas toujours se laisser séduire par l'Amazonie...

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L'humour de Dieu

Publié le par Jean-Etienne ZEN

L'humour de Dieu

"Je ne sais pas si Dieu existe. Mais s'il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse" ____(Woody Allen)
_________________ Bon Dieu!

La réalité est si affligeante ces temps-ci que l'on a envie de se tourner vers le Grand Ordonnateur et de lui demander: c'est quoi c' bordel?
_____Heureusement, Il a de l'humour...
Il s'est même arrangé, le facétieux, pour laisser les hommes se mettre tout seuls dans le caca, en laissant les saigneurs de la finance se prendre pour des dieux...
Pas sympa, mais c'est son côté joueur...
___On en a un autre exemple : comment a-t-il pu créer une bestiole pareille, presque inclassable, qui a donné des cauchemars à Kant?
__Et pourquoi, au lieu de faire un boulot correct et achevé du premier coup, a-t-il tant bricolé et mis à la poubelle tant d'espèces loupées, sans avenir, non abouties?
Trop d'improvisations...
Un grand amateur, je vous dis...
___On va dire que c'est le jeu du hasard et de la nécessité.
Mais non! Dieu s'est amusé, comme l'enfant qui fait des dessins au brouillon et les jette avec jubilation...
__Il n'est pas le calculateur qu'avait imaginé Leibniz, ni ne s'identifie à l'ordre impersonnel de la nature vue par Spinoza.
__Contrairement à ce qu'affirme Einstein, il joue aux dés.
Il est plus proche de l'ivresse, de la démesure dionysiaque que de la rigueur appollinienne. D'ailleurs dans son éternelle oisiveté, l'ennui le pousse souvent vers le bar à vin divin.
C'est un dieu enfantin qui n'en fait qu'à sa tête...en toute innocence.
______On peut dire qu' il n'est ni distant ni bégueule, il répond même si on l'interroge, et pas forcément en termes choisis et sentencieux.
Il ne se froisse même pas si on blague sur son compte
__Les athées s'y mettent... . Il faut dire qu'ils n'ont pas de mérite. Ils le cherchent...
C'est plus dur pour les croyants. Mais ils font des efforts. Ou va-t-on?
Des hommes plus ou moins célèbres font aussi leur intéressants en jouant aux esprits forts...
____Mais Dieu reste cool. Il en a vu d'autres...
En parcourant le net dans de ses nombreux loisirs (il faut bien tuer le temps!), Il rigole bien des conneries le concernant.

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Le marché de l'émotion

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Le marché de l'émotion

En colère,

________ Il est très en colère, Bruno Masure, dénonçant des dérapages médiatiques qu'il connaît bien, pour y avoir lui-même autrefois participé.

__ Au nom du devoir d'informer, les chaînes de télévision, publiques comme privées, en ont fait des tonnes, de manière redondante et larmoyante, rivalisant dans le tragique et le voyeurisme. Des déluges d'images, des commentaires le plus souvent aussi vides, répétitifs que douteux.

__ L'ancien présentateur est remonté contre la manière dont la télévision en premier lieu a rendu compte des événements qui ont suivi le massacre à Charlie Hebdo, dénonçant la concurrence absurde entre les chaînes cherchant à se disputer les scoops et les images, la logique de la recherche de l'émotionnel sur la base de données pas ou mal étayées pour...conserver des parts de marché.

Pour se défendre, les responsables ( !) des médias invoquent, sans rire, le « devoir d’informer ». Devoir ? Mon cul ! En réalité, une volonté délibérée de gonfler ses parts de marché en scotchant la ménagère devant son téléviseur des heures entières, en agitant, à grands renforts de pseudo « experts », supputations, peurs et fantasmes. Une télé dont bavardage et remplissage sont les deux mamelles…

____ D'énormes erreurs et dérapages ont eu lieu. Par leurs commentaires, les chaînes de télé ont parfois mis en danger la vie des otages et ont compliqué le travail de la police, sans doute elle aussi trop bavarde et imprudente dans la diffusion de communiqués. (*)

________Bruno Masure semble s'étonner d'un phénomène qui depuis longtemps gagne le monde médiatique, où la passivité/fascination prime sur l'analyse.

__Telle est la télé devenue, quand le professionnalisme et la déontologie semblent avoir déserté les plateaux, au profit de robinets à images participant au formatage des esprits.

__ L'emballement médiatique a, une fois de plus, manifesté ses effets pervers, cédant aux passions de manière panurgique et parfois irresponsable.

De l'info? oui, mais sans info

_____ Mais à quoi sert le CSA, qui s'était contentée "d'avoir appelé les médias au "plus grand discernement". Au lendemain de ces évènements, les voix s'élèvent pour dénoncer "la traque médiatique" de certains... "Cette couverture de l'actualité a par moments donné à l'événement les allures d'un film d'action ou d'un jeu vidéo, créant une fascination malsaine", écrit Dominique Quinio dans 'La Croix'. ?

_____

(*) Réactions d'un lecteur de Sud-Ouest:

"Honte aux journaleux avides de sensationnalisme qui non seulement inventent des faits, donnent des noms d'innocent en direct, chient sur la présomption d'innocence (il faut dire "présumé" c'est la loi) mais renseignent directement les preneurs d'otages en filmant l’assaut sous presque toutes les coutures, donnent des détails précis sur les opérations en cours. Surtout ceux de bfmtv qui, bizarrement ont toujours une longueur d'avance en ce qui concerne la police (il y ont des taupes haut placé ils l'ont avoué eux même). Et maintenant ils osent entraver l'enquète en parlant directement a des agresseurs pendant une opération ou la vie de personnes est en danger? Il faut les trainer au tribunal pour complicité d'acte de terrorrisme et mise en danger d'autrui.
Et ils ont osé répondre "c'est notre métier" en direct lorsque des anciens du raid et MAM ont éssayé de les recadrer en leur disant d'y aller molo avec leurs "infos d'une source proche de l'enquète". INCROYABLE! Et aprés ils osent crier "nous sommes charlie". DÉGUEULASSE! (Sic
)

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Cher Président

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Cher Président

Donate! Please!
______ Certes, ce n'est pas encore la misère, ni les restaurants du coeur.
Certes, il a un métier, mais la trappe à pauvreté guette aujourd'hui certains travailleurs.
___ Nicolas survit, mais, malgré un peu d'argent de poche, quelques minimes augmentations, et quelques broutilles, il aurait bien besoin d'aide. Pour rebondir.
___ Il n'a plus de moyen de transport (aérien)
Il lui reste juste un vélo pour aller au turbin ou pointer à Pôle emploi.
____ On est donc prié de faire un geste...C'est normal. Il a tant donné!
"Il mène une vie très simple", assure Franck Louvrier, son ­ancien communicant à l’Elysée. Assez chic quand même. Vérification faite, ­Nicolas Sar­kozy continue de fréquenter les palaces, comme le Royal Monceau, pour sa somptueuse piscine dessinée par Philippe Starck (190 euros l’entrée), ou la table trois étoiles du Bristol. Et s’il a rangé sa Rolex trop voyante, c’est pour la remplacer par une Patek Philippe, à 43.000 euros, offerte par son épouse. La collection de ce grand fan de montres compterait deux Rolex, une ­Girard-Perregaux, deux Breitling et une Breguet. «Il vient de loin, vous savez, explique son ami Laurent Dassault. Quand je l’ai connu il y a trente ans, il prenait le métro et il n’avait pas honte.» Vu comme ça… Côté logement, ce n’est pas mal non plus. Grâce à Carla Bruni, il occupe un hôtel particulier – l’ancien domicile d’Hubert Boukobza, le roi des Bains Douches – pour un loyer très modeste vu le lieu. Près de 6.000 euros par mois selon nos informations...
_____ Une petite fortune personnelle, juste pour le mauvais jours.
Après un job de cinq ans seulement comme DRH.
Il a dû emprunter de l'argent à des copains, parfois, comme on lit, assez loin...
____ La précarité le guette: quelques petites conférences par ci par là, pour joindre les deux bouts. Et il a beaucoup de frais.
___ Heureusement, son épouse l'aide un peu et le soutient moralement, lui poussant le soir la chansonnette.
__ Dans leur cité de Montmorency, ils s'en tirent, mais ce n'est pas facile tous les jours...
_______ Faites un geste! Donate!

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