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Le clan

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Le clan

Auchan en emporte l'argent....

Le petit épicier de Roubaix a fait des petits.

La galaxie Mulliez est un univers unique .

Des coulisses très secrètes...

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2012: année faste pour les banques

Publié le par Jean-Etienne ZEN

2012: année faste pour les banques

2012: un grand cru._ Cest encore d'actualité


__Petit papa Noël a gâté nos amis banquiers

Une très bonne année vient de se terminer pour les plus grands.

Félicitations!

____________Dans un premier temps, "pas un seul membre de la grande famille du crime financier international – exception faite de Madoff - ne passera le réveillon en prison"…C'est déjà ça!

"Du jamais vu depuis la Grande Dépression des années 30. Les organes de contrôle et de sanction de la criminalité financière jettent l’éponge les uns après les autres. De manière plus ou moins subtile, partout la puissance publique renonce à appliquer la loi dès lors qu’il s’agit des méfaits commis par ceux qui exercent les métiers supérieurs de l’argent. Mieux, les transactions destinées à éviter que des poursuites pénales soient engagées contre les auteurs de prétendus « crimes sans victime » poussent comme des champignons.

Le phénomène, qui prend des proportions obscènes aux USA, s’observe également en Europe, à commencer par la Grande Bretagne où l’industrie financière a remplacé depuis longtemps l’industrie tout court. Les cols bleus ont été sacrifiés – mondialisation oblige – au profit des cols blancs ; lesquels, notamment au sommet de la pyramide de la profession bancaire, ont progressivement réécrit les règles du jeu.

Devenus plus puissants que les Etats dont il ont financé les déficits en masquant la lâcheté politique de leurs élites, les banquiers ont exigé que ces derniers passent l’éponge et les absolvent de leur cupidité sans borne et de ses conséquences criminelles...."

_ Franklin Delano Roosevelt aurait-il eu la même mansuétude vis à vis du gouvernement des banques, dont le pouvoir a été à peine écorné? Roosevelt qui disait publiquement: "...Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix – le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre. Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice à leurs affaires privées. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par l’argent organisé que par le crime organisé. Jamais dans toute notre histoire ces forces n’ont été aussi unies contre un candidat qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elles sont unanimes dans leur haine pour moi – et leur haine me fait plaisir. Je peux dire que lors de mon premier mandat ces forces menées par l’égoïsme et la soif du pouvoir ont trouvé un adversaire à leur hauteur. J’aimerais pouvoir dire à l’issue de mon deuxième mandat qu’ils ont trouvé leur maître..."

__Les banques, ayant tant reçu des Etats, ne disent même pas merci, les ingrates!

Elles continuent même à continuent à spéculer en douce, comme la plus importante de toutes, qui donne l'exemple, en toute légalité, Goldman Sachs. Elles ne risquent pas trop d'être inquiétées: on a tant besoin d'elles...Elles ne souhaitent qu'une chose: qu'on continue à les laisser faire.

Le Trading haute-fréquence continue à produire des profits juteux, sur le dos des investisseurs.

Le pillage financier peut continuer. Gageons que 2013 sera aussi bonne...

La remise en ordre de la finance n'est encore qu'un objectif lointain, toujours repoussé.

Michel Rocard, peut-être par étourderie, signalait il y a peu que « De 1801 à 1973 la Banque de France a financé l’État sans intérêt. Si c’était encore le cas notre dette serait 17% du PIB »

__C'est le moment de relire Jean de Maillard.______________

- Profits astronomiques pour les banques américaines en 2012 : symptôme d'un effondrement à venir ?

- Les banques continuent à se goinfrer…

- L’Europe aussi soutient ses banksters

- L'industrie de la finance est-elle devenue totalement incontrôlable ?

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Athènes: alea jacta est

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Athènes: alea jacta est

_Vers une catastrophe?

Points de vue:

"L'europe a gagné" (F.Hollande)

Vraiment? Plutôt un pas vers la dislocation.

Nous avons aujourd'hui l'image d’une zone euro totalement dysfonctionnelle, incapable de régler la question de la dette d’un pays qui pèse moins de 2 % de la richesse du club. Faute de budget propre, faute de mécanisme rodé de règlement des conflits, elle ne consent à des transferts au profit de certains de ses membres que dans l’amertume, le psychodrame et la division. Il fut un temps où l’esprit européen rimait avec intelligence − c’était il y a longtemps....

Paul Krugman estime qu'il s'agit là d'une «trahison grotesque de tout ce que porte le projet européen».

___La Grèce a été dévastée entend-on et maintenant elle va être pillée a dit hier Romano Prodi l’ancien premier Ministre Italien, ses propos ont fait le tour des blogs et des réseaux sociaux. De fait, un fonds étranger va prendre le contrôle des actifs encore possédés par l’état Grec pour empêcher Syriza de se soustraire au pseudo-accord qui a été signé. Pour Prodi, "on ne gouverne pas avec l'arithmétique".

C'est le même homme qui, tout en étant un "père de l'euro", avait trouvé "stupide" le pacte de stabilité européen en 2002.

Delors ne dit plus rien....

L'Allemagne a contribué a compromettre un projet qui pouvait être viable au nom d' un juridisme et d'un esprit technocratique étroits. Une certaine presse allemande devient plus critique, comme le Süddeutsche Zeitung: " ... «Merkel a réussi à raviver l'image d'une Allemagne laide, avare et au cœur sec, qui commençait seulement à s'estomper». Süddeutsche Zeitung parle des «exigences difficiles» auxquelles doivent répondre les Grecs. «Chaque centime d'aide à la Grèce que les Allemands ont tenté d'épargner devra être dépensé deux ou trois fois dans les prochaines années pour redorer cette image», s'inquiète le quotidien.

«En un week-end, le gouvernement allemand a détruit plusieurs décennies de diplomatie», accuse l'hebdomadaire Der Spiegel sur son site internet, déplorant un «catalogue des horreurs» destiné à «humilier la Grèce».

_____________ Le point de vue d'un économiste américain, comme d'autres, mérite d'être reproduit, car il signale bien les erreurs commises (comme le reconnaissaient certains au FMI) et les risques encourus:

La perte de confiance dont parlaient les dirigeants de la zone euro envers la Grèce était-elle justifiée ? La confiance doit aller dans les deux sens; elle doit être réciproque. Où est la confiance quand l’Allemagne interdit toute discussion honnête sur la faisabilité et la viabilité d’un tel plan ? Où est la confiance quand, à l’issue de l’accord, Wolfgang Schäuble, le ministre des Finances, reconnaît que la dette est insurmontable mais que c’est contraire aux règles d’y remédier ? La perte de confiance, au fond, se pose surtout sur la faiblesse des institutions européennes. La Commission européenne a complètement été mise sur la touche, à l’image de son commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici, systématiquement renvoyé dans les cordes. Si on continue comme cela, sans solidarité, sans compromis, le rêve européen est condamné. L’Europe s’est construite sur les cendres de la Seconde Guerre mondiale grâce à la vision de chefs d’Etat. Elle est sur le point de s’effondrer à cause des vanités et du cynisme d’une poignée de banquiers et de politiciens.

Que peut-il se passer en Grèce ? Une catastrophe. Fermer un secteur bancaire pendant des semaines ne s’est pas produit depuis la Grande Dépression des années 30. Le pays est déjà au bord de l’effondrement depuis quelques semaines. Il fait des pas de plus vers la falaise. La Banque centrale européenne n’a pas voulu jouer le rôle de prêteur en dernier ressort, parce que Jens Weidmann, président de la Bundesbank, faisait partie des faucons. C’est très choquant. Cela fait quarante ans que je m’investis dans l’économie internationale et je n’ai jamais vu ça; voir cela en 2015, dans une des deux plus grandes économies du monde, tient du cauchemar. C’est la faillite, en soi, d’un système financier et économique sans réelle gouvernance politique.

Tsípras va-t-il réussir à survivre à une telle humiliation après avoir plaidé à juste titre pour qu’un référendum refuse un tel plan ? C’est peu probable. En réalité, depuis l’arrivée au pouvoir de Syriza en janvier, les responsables allemands ont à peine contenu leur fureur de voir un gouvernement de gauche radicale d’un petit pays en faillite oser défier l’une des plus puissantes économies de la planète. Ils vont gagner. Comme les mouvements de la droite radicale et de l’extrême droite, qui vont capitaliser sur la tragicomédie de ce dernier Conseil européen, qui traduit un échec absolu de la prise en compte des intérêts d’un pays vulnérable. A la façon de l’Allemagne avec la zone euro, les Etats-Unis ont tenté d’imposer, pendant des décennies, leur politique économique expansionniste dans leur zone dollar d’Amérique latine. On a vu le résultat : l’échec absolu et la déstabilisation politique

Vous faites un parallèle entre les négociations climatiques et les négociations européennes avec la Grèce… Oui, parce qu’elles sont marquées par la politique de courte vue, une sorte de cécité dramatique. Face au plus grand enjeu que la planète ait jamais eu à affronter, le changement climatique, les Etats campent encore sur le mode de «qui paiera moins et gagnera plus». Mais tout le monde va perdre; et tous les Etats vont être submergés par la multiplication des catastrophes qui se précisent, même avec une hausse de 1°C des températures.

Les politiques n’aiment pas le bruit, les difficultés, et font semblant de ne pas comprendre les enjeux. Surtout les Etats-Unis, dont le Congrès est totalement verrouillé par les lobbies pétroliers et gaziers. Leur responsabilité historique dans l’inaction coupable sera terrible. Idem pour la Grèce.

Plutôt que de trouver un compromis ambitieux, de chercher les moyens financiers, économiques et humains pour qu’Athènes s’en sorte et que la misère actuelle ne précipite pas un peu plus le pays vers le chaos, l’Allemagne (et accessoirement, la France) a pressé, imposé une solution, sans rien négocier.

Que ce soit sur le climat ou sur la Grèce, les Etats puissants ne veulent pas entendre ce qui est douloureux pour les plus faibles. Mais à la fin, ils seront rattrapés par les souffrances qu’ils infligent. Sauf réveil essentiel, le parallèle se terminera ainsi : une série de chocs dramatiques vont se produire et nos systèmes politiques, dominés par des élites sans vision, seront incapables d’y faire face."


_____ Timothy Geithner, ancien secrétaire américain au Trésor sous Obama, explique une même stratégie allemande dans son dernier livre, Stress Test. Il y raconte une rencontre et une discussion informelle avec Wolfang Schäuble, dans la maison de vacances de ce dernier, en juillet 2012. Schäuble, écrit-il, lui explique les nombreuses vertus d'un plan organisant la sortie de la Grèce de la zone euro : d'abord, satisfaire l'électorat allemand, excédé de payer ; surtout, « terrifier » les autres pays membres de la zone euro pour les contraindre à une plus grande intégration et à un renforcement de la zone euro. Geithner dit avoir trouvé l'idée « glaçante », lui qui, tout comme l'administration Obama, jugeait parfaitement contreproductive et vouée à l'échec l'austérité de choc imposée à la Grèce (lire ici le compte-rendu de cette rencontre)....

.....Ce projet politique allemand, Philippe Riès l'exposait déjà en 2010, au tout début de la crise grecque, quand se discutait le premier plan d'aide : « En poussant Athènes éventuellement hors de la zone euro, Berlin cherche la “crise salutaire” qui permettrait de remettre une Union économique et monétaire épurée sur les rails de la vertu budgétaire. La France est prévenue » (lire l'article Grèce : pourquoi l'Allemagne a décidé de faire un exemple).

(Wolfgang Schaüble, a publié le 11 mars dans le Financial Times. : «Il doit, en principe, rester possible pour un Etat de faire faillite. Affronter une réalité déplaisante peut être la meilleure option dans certaines conditions. L'union monétaire et l'euro sont mieux défendus si la zone euro reste crédible et capable d'agir, même dans des situations difficiles. Cela signifie nécessairement la suspension des droits de vote au sein de l'eurogroupe d'un Etat membre non coopératif (...) Dans le cas où un membre de l'eurozone se trouverait en fin de compte dans l'incapacité de consolider son budget ou de restaurer sa compétitivité, il devrait, en dernier ressort, sortir de l'union monétaire tout en pouvant rester membre de l'UE».)

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Big bazar

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Big bazar

___________Bazar papal.

Gonflé! François.

Même si l'espace du Vatican respire ordre, silence et volupté sainteté...

Hors les murs, l'homme en blanc n'hésite pas à faire l' ELOGE DU BAZAR.

Est-ce bien sérieux?

______________Se prendrait-il pour le divin chasseur du Temple?

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Mail de Jésus

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Mail de Jésus

C'était il y a deux ans...déjà!

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______J'ai reçu ce matin un mail de Jésus, avec lequel j'entretiens, en toute modestie, quelques échanges distants mais néanmoins amicaux.

Je l'ai senti assez en colère.
[Faute d'en donner toute la teneur, par discrétion et parce qu'il me reproche aussi mon manque de foi, ce dont je ne disconviens pas, je me contente d'un petit résumé.]
_____En gros, il se demande si la plupart de ceux qui ont défilé dimanche à Paris en son nom sont encore chrétiens...
Seul point positif: les petites boutineries l'ont bien amusé. La vulgarité de certains slogans l'a laissé de marbre. Il en a vu d'autres...
_Mais, faute de pouvoir se faire entendre de ceux qui prétendent parler en son nom à Paris, à Lyon ou à Rome, il me dit sa tristesse de voir son Eglise, ou plutôt celle de Constantin, sonner ainsi le tocsin, se perdre dans des combats d'arrière-garde à prétention morale et religieuse, mais à visée purement institutionnelle, humaine, trop humaine.
_Il a aimé que les clercs ne soient pas tous en phase avec les voix officielles, mais a condamné l'hypocrisie globale de ce bal des dévots ...ou des barjots parfois déjantés.. (vus à la télé!), se sont montrés plus papolâtres que chrétiens.
__Il se demande si les intégristes, ces usurpateurs, ne sont pas les plus mauvais représentants de la foi, étant donné les énormités qu'ils profèrent, en association avec des organisations franchement païennes, parfois haineuses: "...Ils ont patienté des heures dans le froid en chantant des « Alléluia » et des « Je vous salue Marie ». « La force du chapelet fait s’élancer notre cortège ! » s’enthousiasme un homme au micro. Face au défilé, une image géante de la Vierge. « La famille c’est sacré », « Tu honoreras ton père et ta mère ! » « L’homosexualité est un péché », scandent les slogans. « Le mariage homosexuel est contre nature. (…) C'est la boîte de Pandore, l'ouverture au mariage homosexuel, c'est la transformation radicale de l'institution du mariage, qui ouvre demain la voie directe au mariage polygame et au mariage incestueux », lance Alain Escada, le président de Civitas. Yvan Benedetti, ancien bras droit de Bruno Gollnisch et président du mouvement antisémite et pétainiste de l’Œuvre française, explique qu’il milite « pour la repénalisation de l'homosexualité », car « ça ne peut pas engendrer la vie, c'est contre la vie ». « Sodome doit être détruite », a-t-il écrit plusieurs fois sur son compte Twitter. Conseiller régional exclu du FN pour un salut nazi, Alexandre Gabriac est présent aux côtés de ses Jeunesses nationalistes, « en marche contre l'accouplement et l'adoption sodomite ! » comme il l’écrit sur Twitter..."
"Mon dieu, mon dieu!" dit Jésus (texto!)
__Il déplore ces grandes manoeuvres qui ne sont qu'alibis, où la peur et les fantasmes jouent un si grand rôle, ainsi que les manipulations de ceux qui se prétendent ses soldats!..(comme s'il avait besoin de mercenaires!), au service d'un pouvoir qu'il condamnait tant (Rendez à César...)
Bref, toute cette agitation, qui sera oubliée dans quelques semaines, lui apparaît cousue de fil blanc...
__Il regrette que les hommes aient la mémoire si courte, depuis la loi Weil notamment, car "les catholiques objectaient déjà que la liberté d’avorter allait conduire à une prolifération infinie du massacre des fœtus ; que la famille allait disparaître avec l’instauration du pacs ! À force de crier « au loup ! » sans que personne ne voie de loup surgir, les catholiques ont convaincu la majorité des français qu’ils étaient de piètres prédicateurs d’avenir. N’ayons donc pas peur de l’avenir de la famille, et laissons les homosexuels qui le désirent se marier et élever des enfants : la société en sera plus humaine et plus riche dans sa diversité !" (Y.Ferroul)
__Il dénonce le fait que le code civil soit brandi comme une Bible et se dit ahuri que l'on utilise la notion étrange d' écologie chrétienne pour défendre des valeurs culturelles, relatives à l'histoire. Et quand on voit ce que le mariage (ou l'union civile) est devenu...La famille traditionnelle mérite-t-elle d'être autant sacralisée?
__Il rappelle qu'il ne vient pas lui-même d'une famille dite classique
"...Depuis le Ier siècle après Jésus-Christ, le modèle familial, c'est celui de l'Eglise, c'est la Sainte Famille. Mais, examinons la Sainte Famille. Dans la Sainte Famille, le père n'est pas le père : Joseph n'est pas le père de Jésus, le fils n'est pas le fils : Jésus est le fils de Dieu, pas de Joseph. Joseph, lui, n'a jamais fait l'amour avec sa femme. Quant à la mère, elle est bien la mère mais elle est vierge. La Sainte Famille, c'est ce que Lévis-Strauss appellerait la structure élémentaire de la parenté. Une structure qui rompt complètement avec la généalogie antique, basée jusque-là sur la filiation : la filiation naturelle, la reconnaissance de paternité et l'adoption. Dans la Sainte Famille, on fait l'impasse tout à la fois sur la filiation naturelle et sur la reconnaissance pour ne garder que l'adoption. L'Eglise, donc, depuis l'Evangile selon saint Luc, pose comme modèle de la famille une structure élémentaire fondée sur l'adoption : il ne s'agit plus d'enfanter mais de se choisir...", comme le remarque M.Serres
Jésus est donc amer au vu de toutes les confusions entretenues, qui détournent les esprits des vrais problèmes...
__Il se dit désolé qu'un vrai débat, dépassionné, légitime, n'ait pas vraiment eu lieu, pour éclairer les esprits, les sortir des amalgames, et apaiser les passions et les peurs.
Bref, ses propos sont plutôt sévères et il n'est pas loin de pleurer sur les hommes.
___Je suis en train de préparer une réponse pour lui confirmer mon accord...

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Points d'histoire

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Points d'histoire

Points d'histoire
Notre roman national est jalonné de dates clés.
Des symboles majeurs depuis le début de l'enseignement de l'histoire.
Des mythes ou des quasi-mythes dans l'aventure nationale.
Comme d'autres figures...
___Charles Martel:
732: l'événement, assez mineur en lui-même, a été longtemps célébré comme un haut fait et reste dans certains esprits et dans certains milieux, le symbole d'une victoire décisive, un tournant de civilisation.
À la tête de ses troupes, composées d'Arabes et surtout de Berbères fraîchement convertis à l'islam, Abd er-Rahman marche vers Tours. Il n'a aucune intention de conquête mais veut simplement mettre la main sur les richesses du sanctuaire de Saint-Martin, essentiellement de belles étoffes et des pièces d'orfèvrerie offertes par les pèlerins.
Le duc d'Aquitaine, pendant ce temps, est occupé à contenir les Francs. Ces guerriers, qu'il regarde comme des «barbares», viennent de franchir la Loire et menacent ses possessions.
Leur chef Charles est issu d'une puissante famille franque d'Austrasie (l'Est de la France), les Pippinides. Il exerce les fonctions de maire du palais (ou «majordome») à la cour du roi mérovingien, un lointain descendant de Clovis. Quelques années plus tôt, il a refait l'unité des Francs en battant ses rivaux de Neustrie à Néry.
Eudes craint avec raison que Charles ne tourne désormais ses ambitions vers le sud de la Loire et l'Aquitaine. Mais face à l'avancée des musulmans, qui ont pris Bordeaux et Agen, traversé la Dordogne et pris Périgueux, il n'a plus guère le choix.
Dans l'urgence, il appelle Charles à son secours. L'autre accepte sans se faire prier, après que le duc lui eut juré fidélité. L'armée aquitaine fait sa jonction avec les contingents francs d'Austrasie et de Neustrie. On suppose que l'effectif total est d'environ 30.000 guerriers.
Une bataille indécise.
Confronté à l'approche des Francs et des Aquitains, Abd er-Rahman, qui vient de piller l'abbaye de Saint-Hilaire, près de Poitiers, doit interrompre sa marche. Les ennemis se font face à Moussais, sur la commune de Vouneuil-sur-Vienne, entre Poitiers et Tours. Pendant six jours, les cavaliers musulmans et les fantassins chrétiens s'observent et se livrent à quelques escarmouch
es.
Le 25 octobre 732, qui est aussi le premier jour du mois de Ramadan, les musulmans se décident à engager la bataille. Mais leur cavalerie légère et désordonnée se heurte au «mur infranchissable» que forment les guerriers francs, disciplinés et bardés de fer. Abd er-Rahman meurt au combat et la nuit suivante, découragés, ses hommes plient bagage et se retirent.
Un retentissement européen.
Simple coup d'arrêt à une razzia, l'affrontement de Poitiers n'est pas moins évoqué par les chroniqueurs de l'époque, tant chrétiens que musulmans. Il sera plus tard magnifié par les premiers, désireux de plaire au vainqueur et à ses descendants, les rois et empereurs carolingiens...(
Hérrodote.net)
Dans un certain courant historique et dans l'imagination populaire, l'événement pris un sens et une ampleur qu'il n'avait pas vraiment.
Quand il ne fut pas tout simplement instrumentalisé à des fins partisanes.
____14 Juillet! Prise de la Bastille:
Un événement hautement fédérateur, certes, mais qui n'a pas eu, en lui-même l'importance qu'on lui accorda après-coup.
Une conséquence et le début d'un long enchaînement...
Une célébration longtemps discutée.

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Quand les nerfs lâchent

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Quand les nerfs lâchent

La réserve princière et la dignité royale ne supportent aucun écart.

Cependant des surprises sont toujours possibles:

"Just take the fucking picture !"

Mais tout le monde n'a pas une meute de paparazzi à ses basques...

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Devenir arriviste pour les nuls

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Devenir arriviste pour les nuls

...Quelques modestes pistes
___________________________Il n'y a pas d'âge pour devenir arriviste, mais il y a une méthode.
Pour gravir plus efficacement et rapidement les marches de la reconnaissance sociale, de l'influence et des hiérarchies, quelles qu'elles soient...
Surtout dans le cadre du management d'aujourd'hui, nouveau mode de gestion des hommes et des luttes ouvertes ou feutrées pour le pouvoir, quel qu'il soit.
La méthode Rastignac est toujours bonne, pour l'ascension sociale. Les exemples ne manquent pas. Même les plus improbables. Dans tous les domaines.
Mais il ne suffit pas seulement de vouloir. L'obstination aveugle et stupide peut être contre-productive..
Il y a des trucs à savoir, des stratégies à adopter, un langage à apprendre pour être conforme, mais pas trop, et avec originalité.

_____Les coachs en tous genres ne manquent pas, mais promettent plus qu'ils ne peuvent.
__Pas besoin de petit manuel, quoique ça puisse toujours être utile.
On peut en méditer quelques extraits, notamment les considérations sur le Ouiouiland, pays du consensus mou et obligé, qu'on pourra trouver soit comme un peu cynique soit comme un bon révélateur des pratique actuelles dans l'entreprise et surtout le monde des affaires, où le savoir paraître, donc le savoir parler, prend une place prédominante,voire quasi exclusive.
L'apprentissage de la xyloglossie est indispensable pour coller à la réalité des affaires et être admis dans la communauté des happy few sans choquer.
Orwell est un maître en la matière, lui qui a montré les secrets de la novlangue, où le sens des mots est parfois inversé, subordonné aux rapports de force.
La novlangue libérale est tout à fait révélatrice des nouvelles formes de hiérarchies, de fonctionnement et de masquage d'une réalité sociale et économique souvent déniée, en vue d'une soumission plus efficace et moins douloureuse.
"...Les mots tendent à perdre leur sens. Déjà, on parlait de « plans sociaux » pour dire licenciements ; désormais, « sécurisation de l’emploi » désigne la flexibilité. Si sécurisation il y a, c’est bien celle des profits — expression totalement bannie du texte. Qu’on en juge à l’aune des principales dispositions de l’accord.. Le maintien dans l’emploi. Dans la novlangue patronale, cela s’appelle : « trouver un nouvel équilibre dans l’arbitrage global temps de travail/ salaire/ emploi ». Traduit dans la vraie vie, cela devient : quand l’activité baisse, le temps de travail baisse et les salaires suivent. C’est le chômage partiel généralisé... sans indemnités chômage. Ainsi, le travailleur peut voir son temps de travail diminuer d’un quart ou de moitié et son salaire se réduire d’autant, quand le patron le décide..."
Il est important de maîtriser le vocabulaire politiquement correct de notre temps et d'avoir par devers soi un petit dictionnaire de certains termes d'usage courant.
_____On peut aussi se référer à un dictionnaire plus élaboré ou s'inspirer de cette instructive conférence.
Il ne reste plus qu'à mettre en pratique...
Bonne réussite!..☺

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Vagues Outre-Rhin...et au-delà

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Vagues Outre-Rhin...et au-delà

Vers une dislocation?

_____La crise grecque continue à être un révélateur

La défiance et les crispations ne se cachent même plus.

____ On reparle pour la Nième fois de compromis, pour donner le change, mais la ligne dure du Berlin continue à créer des remous.

___ La Chancelière louvoie entre deux lignes pour finalement se ranger du côté de l'intransigeance du grand argentier. Les clivages apparaissent et évoluent au sein de la classe politique allemande.

__Les faiblesses structurelles de l'Europe s'étalent au grand jour.

_________ Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, le SPD Michael Roth, et le «spécialiste Finances» du SPD, Carsten Schneider, déclarent : «Les propositions de Wolfgang Schäuble ne sont pas sérieuses, et présentent un danger pour la zone euro.» Au sein du SPD, certains sont toujours sur la ligne dure, comme le chef du groupe parlementaire Thomas Oppermann, estimant qu’un troisième paquet d’aide à la Grèce n’est possible «qu’avec de plus stricts engagements de la part d’Athènes et davantage de contrôles de la part des créanciers.» Les Verts allemands, longtemps étonnamment silencieux, sont montés au créneau. «Schäuble sabote un compromis avec la Grèce, et cela visiblement avec l’approbation de la chancelière et du vice-chancelier

_ Les désaccords règnent au coeur même du FMI.

L'Europe est secouée par des remous, dont on soupçonne qu'ils laisseront des traces profondes. Il n'est pas seulement question de la Grèce, qui vit une véritable tragédie.

_________ Malgré les concessions faites par Tsipras, au risque de révoltes et de réactions dangereuses à Athènes, Angela est toujours aussi obstinée, suivant sans doute une grande partie de l'opinion conditionnée pas une presse déchainée (Bild, die Welt). Les risques pour les contribuables sont surévalués..

_____ Wolfgang Schäuble reste psychorigide. La finance, au sens le plus étroit, le plus comptable et libéro-technocratique donne le ton.

On pouvait penser que le SPD allemand allait jouer un rôle modérateur, mais il est pris lui aussi dans la tourmente.

________ Le leadership de Berlin, qui se substitue à Bruxelles, dans cette Europe sous influence, semble sur la voie d'une nouvel empire, une domination de fait.

"....Un empire soft, évidemment. Ou un «empire non impérial» selon la formule un jour employée par l'ancien Président de la commission européenne José Manuel Barroso. Car les arts marchands ont remplacé l'art martial et le rang hiérarchique ne se conquiert plus par les armes. Il est directement indexé sur les succès - ou les infortunes - économiques....

... En dépit des faiblesses qu'on commence à lui reconnaitre et qui ne peuvent manquer d'inquiéter (1) (extrême dépendance d'une économie exportatrice aux variations de la demande mondiale, insuffisance des investissements publics qui augurent mal de l'avenir), l'économie allemande, avec l'aide d'un euro taillé tout spécialement selon ses besoins, est devenue si supérieure qu'elle exerce sur ses voisins une authentique fascination. Dès lors, le modèle austéritaire allemand s'impose partout. Et l'on ne jure, pour tenter de faire repartir l'économie européenne, que sur une sorte de «malthusianisme comptable» qui consiste à ambitionner la baisse continue d'à peu près tout (le taux d'endettement, les déficits, les salaires…). Or, si la recette est adaptée à une nation de vieux épargnants soucieuse de consolider ses excédents de maintenir une inflation faible, elle s'avère mortifère pour la plupart des «partenaires» européens de l'Allemagne..."

___ Sur les tensions suscitées par la question grecque se greffent des tensions Berlin-Paris.

Les divisions se font sentir dans toute l'Europe.

__ L'ordre ordolibéral s'impose comme la norme.

Selon, Jean-Pierre Le Goff, la façon dont on traite la crise grecque me paraît symptomatique de la façon de faire de la politique au coup par coup, en parant tant bien que mal au plus pressé, dans une optique étroitement économiste, avec une inflation de communication et de commentaires qui tournent en boucle et finissent par décourager l'envie même d'y voir clair et de penser qu'il pourrait en être autrement. Il s'agit de comprendre, par-delà la crise grecque actuelle et l'urgence, pourquoi et comment on en est arrivé là, pour en tirer des leçons qui ne soient pas seulement de circonstances....

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Vagues Outre-Rhin...et au-delà
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Autour du tour

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Autour du tour

Ce qu'il y a de bien dans le tour, c'est ce qui se passe autour...

Le spectacle est dans la rue.

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