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Urinothéraphie

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Urinothéraphie

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme

Le bon Lavoisier, qui avait lu Anaxagore, pouvait-il prévoir toutes les incidences futures de ce principe universel?
Le pipirecyclage semble devoir connaître un destin prometteur, énergétiquement utile.
Se soulager pour pouvoir se chauffer, se guérir...eh oui! C'est possible..
Il existe bien des caca-bus à Bristol
Elémentaire, mon cher Watson..
Voilà bien des raisons de faire tomber quelques tabous.
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Publié par Celmar Etienne à 09:57 Aucu

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Grèce: noeud coulant

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Grèce: noeud coulant

On en parle...
__ De temps en temps. De loin.Sans trop savoir...
__ En évoquant timidement les tiraillements entre le FMI et Bruxelles sur la question de la det

___ Dette largement illégitime, dont on sait qu'elle ne pourra jamais être remboursée et sur laquelle il faudra bien trouver une compromis sans tuer le pays sous tutelle financière et continuer à la livrer au pillage économique.
__ Pour les banques, pas de problèmes.
__ Pour le reste... le désastre continue. C'est l'enfer ordinaire.
___ Les choses semblent se détendre et l’étau se desserrer. Néanmoins, il faut tout de même y regarder de plus près en distinguant les indicateurs financiers – relatifs à la dette – des indicateurs économiques – relatifs à la situation réelle du pays – et en regardant le jeu des acteurs. L’enfer grec n’est pas pavé que des bonnes intentions de ses créanciers qui persistent à appliquer les mêmes recettes, soit des politiques d’austérité d’une rare rigueur ; il est noyé par la complexité de la situation qui en fait oublier sa tragédie...
_ Selon Eurostat, la dette publique représente encore 176,9 % du PIB grec et s’élève à 312 milliards d’euros (dernier trimestre 2015). En réalité, ces niveaux stagnent depuis le dernier trimestre 2013 et, malgré les efforts consentis, la dette reste à des niveaux élevés...
.
__ Est-ce que la Grèce peut rembourser sa dette ? Le PIB grec a connu un recul de 0,5 % au premier trimestre 2016. Recul encore plus fort que prévu, alors que le PIB de la Grèce a reculé de près de 26 % depuis le début de la crise de la dette. Derrière ces chiffres – rarement observés !–, des réalités tragiques. Les jeunes s’expatrient massivement, le taux de suicide et la pauvreté ont explosé… La baisse du PIB est bien une destruction de richesse économique, sociale et démographique. Alors qu’il est encore exigé une réforme des retraites et des privatisations et que le solde public primaire est positif, les politiques d’austérité ont déjà prouvé toute leur inefficacité après 6 ans de saignées dans l’économie grecque sans réussites ni améliorations.
_En dehors des différents dispositifs et acteurs de la dette, la crise grecque nous rappelle que la problématique économique fondamentale demeure la croissance et comment la générer. Et non le pilotage d’indicateurs financiers – qui n’en sont que les résultats. Or, la baisse des revenus de près de 30 %, des dépenses publiques, la destruction des infrastructures – entre privatisations et abandons –, les ressorts de la croissance ne sont pas en mesure d’être activés.
Qui pour investir, consommer ? Plus grave encore : les structures, nécessaires à la pérennité de la croissance, sont touchées. Entre les atteintes démographiques, l’instabilité politique, la montée de l’extrême droite, la crise des migrants et le rapprochement avec la Russie, la Grèce connaît des heures troublées qui, en dehors des inquiétudes qu’elles peuvent suscitées, ne peuvent favoriser un climat économique favorable
.
__À moins d’un nouvel allègement et d’un changement de politique, l’optimisme ne peut être de rigueur. La Grèce n’en a pas fini de traverser l’enfer. Souhaitons qu’elle n’atteigne pas les deux derniers cercles de l’enfer de Dante, celui des trompeurs et celui des traîtres. À moins que ce ne soit déjà fait…
___ La BEC, de son côté, a confirmé qu'elle n'hésite pas à être le bras armé des créanciers. Le 4 février 2015, la dérogation avait été levée sur la conviction de la BCE que la Grèce ne voulait plus suivre le programme de la troïka. Cette décision était hautement contestable. Certes, l'usage des bons d'Etat n'est permis que lorsque ces États sont notés en catégories d'investissement par les agences de notation reconnues par la BCE. Lorsqu'un pays est « sous programme », la BCE accorde une dérogation en considérant que le pays est sur le chemin du retour à une meilleure notation.
_ Mais le 4 février 2015, la Grèce n'était pas hors du programme. Le gouvernement grec avait indiqué vouloir renégocier les termes du programme, mais ce dernier a été renouvelé le 20 février jusqu'au 30 juin 2015. La suppression de la dérogation était une décision politique qui visait à provoquer une panique bancaire et à faire plier le gouvernement grec. La BCE jouait donc clairement dans le camp des créanciers en faisant dépendre le système bancaire grec de l'ELA, fil fragile et remis en question chaque semaine. Après l'annonce du référendum le 29 juin, le gel de l'ELA a provoqué la fermeture des banques et le menace explicite de la BCE d'exclure la Grèce de la zone euro. In fine, c'est bien cette action qui a fait céder Alexis Tsipras.
_ Après la décision de ce dernier le 13 juillet 2015 d'accepter les conditions des créanciers et la signature d'un troisième mémorandum en août, la BCE a décidé d'attendre pour rétablir cette dérogation, ce qui repoussait encore davantage l'inclusion de la Grèce dans le programme de rachat de titres. C'était évidemment s'appuyer sur une méfiance entretenue par l'Eurogroupe pour faire accepter toujours plus de mesures au gouvernement grec. La BCE, en ne bougeant pas, maintenait le « nœud coulant » en place depuis le 4 février 2015. Cette stratégie d'appui aux créanciers de la BCE vient d'être confirmée ce jeudi 2 juin par Mario Draghi.
__ L'attitude de l'institution de Francfort demeure cependant problématique. Au niveau de la zone euro, la BCE tente avec raison de dynamiser la croissance et de lutter contre la déflation. Or, la Grèce est un pays en récession et en déflation. L'exclure du QE et placer des conditions de politiques déflationnistes à l'accès des banques au taux normal de refinancement n'a économiquement aucun sens. C'est donc que la raison de ce comportement n'est pas économique, mais politique et qu'une telle attitude serait impensable avec un pays d'une plus grande taille de la zone euro. La BCE sanctionne donc, sous couvert d'un respect prétendu des règles, la Grèce pour l'exemple et établit, elle, si fière d'être la seule institution « fédérale » de la zone euro, un « deux poids, deux mesures » qui pose problème en terme d'égalité des États membres de l'Union monétaire.
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Catastrophe et catastrophisme

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Catastrophe et catastrophisme
(Orientations bibliographiques)


_____Le thème de la catastrophe semble traverser tous les temps et tous les pays, aussi loin que l'on remonte dans l'histoire connue.
__Elle est le signe de notre finitude, nous replace face à nos limites et nos imprévoyances, perturbant notre croyance au progrès indéfini et notre conscience prométhéenne née de la science moderne.
__Hiroshima en fut une expression majeure, d'une ampleur inédite dans l'histoire des hommes.
Elle transforme souvent le rapport de l'homme à lui-même et à son histoire et façonne inégalement nos mémoires.
__Effondrement financier, que personne ne disait avoir vu venir, effondrement naturel, écologique qui s'annonçait comme prévisible ou inéluctable...
Il est à la fois un événement et une construction imaginaire, amplifiée parfois de manière fantasmatique, qui peut avoir une valeur mythique fondamentale sur la plan religieux, comme le déluge, ou profane, comme l'Atlantide.
__Le catastrophisme sous toutes ses formes, peut finir, à certains époques troublées ou en crise, à investir les modes de pensée et marquer les manières de se situer dans le temps.
Comme Fukushima, la catastrophe peut être structurante et constituer le début d'un tournant énergétique hautement probable.
Elle peut être assimilée à un risque majeur, comme celle qui a frappé Haïti, menace toujours le Japon, nous interpelle forcément par ses conséquences possibles.
Mais elle est rarement seulement naturelle.
La littérature s'est emparée très tôt de la notion de catastrophe et de ses prolongements mythiques à des fins esthétiques, morales ou philosophiques, comme Voltaire, qui a thématisé le tremblement de terre de Lisbonne...
__La prise en compte scientifique du risque majeur, quand elle existe (on a vu ses limites incroyables à Fukushima) peut être tout à fait partielle et partiale, surtout quand priment les intérêts industriels et financiers à court terme, comme pour l'exploitation du gaz de schistes.
La préparation à la catastrophe possible est toujours défaillante, malgré les moyens et les scénarios envisagés. L'homme se laisse toujours surprendre par un ensemble de conditions qui n'avaient pas été programmées, par la désorganisation imprévue et une multitude de facteurs humains inenvisageables a priori.

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Mettez un tigre dans votre smartphone

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Mettez un tigre dans votre smartphone

A vos selfies!

____ Certains pourraient parler de pulsions pathologiques.

___Je me photographie dans ma baignoire, tu te photographies avec le Pape..
Elle se photographie au côté de Hollande ou de Ronaldo
__ Et le tout fissa sur les réseaux sociaux. Génial!

__ J'existe ici et maintenant, devant la Tour Eiffel, la reine d'Angleterre.
Je suis là, j'y étais...Autophoto, comme on dit au Québecq.

__L'abus de selfies peut être dangereux pour la santé..

___Pas toujours shaming, selon certains.Mais symptomatique quand même d'un narcissisme qui atteint des sommets.
___Attention , danger! Un selfie trop proche d'une crevasse spectaculaire ou d'un tigre inoffensif....
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Mettez un tigre dans votre smartphone
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Santé: chacun pour soi?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Santé: chacun pour soi?

Dépenses de santé: affaire privée ou problème de solidarité?

______La question se pose aujourd'hui plus qu'hier.
Il y a quelques années, la réponse semblait aller le soi...
__Vingt ans de pensée ultralibérale ont entamé chez certains des évidences pourtant bien établies depuis la Libération à l'initiative du CNR, reposant sur le bon sens et des valeurs civiques et humaines de base. La déconstruction est à l'oeuvre. Denis Kessler en est un artisan actif, sachant que la santé a un prix...
___La privatisation fait son chemin dans les faits et dans les esprits, insidieusement.
Et le tendance est européenne, inscrite dans les dogmes de Lisbonne.
__Le libéralisme économique et son lean management produisent déjà des effets bien visibles, creusant les inégalités an matière d'accès aux soins.
La santé sera-t-elle bientôt un luxe?
__L'hôpital public, sur le point d'être tué par les marchands, devient une entreprise de soins...
_____Et pourtant, du simple point de vue économique, la privatisation du système de santé est le plus coûteux;
"Aux Etats-Unis, où le système de santé est privatisé, les frais de gestion du système de soins sont de 20 % (assurances privées et système public pour les plus démunis). Alors qu’en France ils sont de 5,5 % (plusieurs régimes publics) et de 2 % au Canada (système unique nationalisé)."
La Banque mondiale, pourtant peu philanthrope, semble l'avoir enfin compris: elle cherche" elle aussi à promouvoir dans les pays du Sud des systèmes de sécurité sociale après l'échec retentissant des privatisations qu'elle a suggérées."_____________
-Quand le privé mine le public
-Politique de santé mise à mal

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Publié par Celmar Etienne à 08:36

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Brexit (suite)

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Brexit (suite)

Dernière ligne droite. Incertitudes. Points de vue

______ Le jour J approche.

Les contradictions s'exacerbent.

Les issues sont problématiques.

Dans un contexte de dramatisation à outrance.

___"....N’en déplaise au premier ministre britannique, un vote « Leave » lors du référendum risque d’entraîner en priorité la dislocation du Royaume-Uni avant celle de l’Union européenne. Elle pourrait être à la fois politique, mais également d’ordre territorial.

_________Sur le plan politique, il semble bien que, sous couvert d’Union européenne et d’immigration au Royaume-Uni, le référendum apparaisse comme un combat entre David Cameron et Boris Johnson, un duel fratricide entre un eurosceptique pur et dur et un eurosceptique modéré ou « contrarié ». Le référendum sur le « Brexit » dérive donc en un plébiscite portant sur le futur titulaire du poste de premier ministre, la crise politique en découlant ayant pour victime Cameron s’il perd cette élection.____Si le parti conservateur risque d’accentuer sa scission, le parti travailliste est déjà divisé, car il est également traversé par un clivage pro et anti-Brexit, le leader du Labour, Jeremy Corbin, qui a voté « non » lors du référendum du 5 juin 1975 alors que le « oui » l’a largement emporté, se retrouvant piégé face à ses propres contradictions._____________Sur le plan territorial, la question posée aux Britanniques soulève celle du devenir du Royaume-Uni dans l’hypothèse d’un « Brexit ». Le pays restera un territoire insulaire, mais le tropisme – pour ne pas dire le nationalisme – anglais incarné par le « Brexit » est susceptible de reposer avec davantage d’acuité la question de l’indépendance de l’Écosse. Les Écossais sont nettement favorables au maintien du Royaume-Uni dans l’UE ; ils avaient même demandé à ce que le résultat du référendum soit calculé en appliquant une double majorité, ce qui leur a été refusé par le gouvernement britannique....

___Comme promis le 13 mars 2016 par Nicola Sturgeon, chef du gouvernement écossais, un second référendum sur l’appartenance de l’Ecosse au Royaume-Uni n’est pas à exclure. Les institutions de l’Union seraient alors amenées à prendre position sur l’appartenance d’une région d’un État membre ou ancien État membre à l’Union… Ce qu’attend vraisemblablement la Catalogne !___Le « Brexit » aura également des répercussions en Irlande du Nord, qui ne serait alors plus membre de l’Union, ce qui n’irait pas sans rappeler les nombreuses années d’affrontements et de tensions en Ulster entre l’IRA et l’armée britannique. La réapparition d’une frontière extérieure de l’Union et d’une partition de l’Irlande ne seront pas sans conséquences, les Irlandais du Nord se demandant logiquement s’ils n’auraient pas alors intérêt à s’unir à l’Eire. Ainsi, non seulement le Royaume-Uni risque l’amputation de son territoire, mais également de contraindre l’Union à un saut dans l’inconnu.....« La réponse est non. Rappelez-moi la question ? »...

...L' élargissement, complété par le marché unique, répondait à une constante de la diplomatie britannique visant à substituer à l’union douanière originelle des Six une grande zone de libre-échange dont l’hétérogénéité économique en ferait un nain politique. On voit la contradiction entre la vision des promoteurs de la Communauté qui aspiraient à une « union toujours plus étroite » par approfondissement des liens politiques, avec en ligne de mire un certain degré de supranationalité, et celle de la Grande-Bretagne : liberté des échanges, élargissement, donc risque assumé de dilution politique. On pouvait ainsi considérer qu’après l’élargissement de 1986, la Communauté commençait à évoluer dans le sens voulu par les Britanniques...

____ L'Europe de J.Delors a-t-elle encore un avenir?

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Suisse: comme un gruyère?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Suisse: comme un gruyère?

Des trous très rentables

_____Il est des banques qui poussent la sollicitude jusqu'à venir vous contacter et proposer leurs services désintéressés jusqu'au coeur de votre vie privée.
A condition que vous ne soyez pas n'importe qui, le premier smicard venu...
___UBS par exemple, est toujours au service des Français bien argentés, soucieux de bonne gestion de leur fortune jusqu'à vouloir échapper à un fisc prédateur, pratiquant un sport assez répandu appelé exil fiscal, pour fuir d'horribles spoliations
C'est chez nos voisins helvètes que l'on trouve les meilleurs refuges, une Suisse au dessus de tout soupçon, ou qui lave plus blanc écrivait déjà J.Ziegler il y a bien des années, pays accueillant s'il en est.
Que des avantages à vivre au bord du Lac ou à y déposer quelques euros...
_________________Une enquête très sérieuse, exemplaire, menée patiemment par un journaliste d'un organe non réputé de gauche,vient de le montrer: UBS organise une fraude fiscale massive à partir de la France, détournant ainsi de notre pays, par des méthodes peu orthodoxes, des sommes considérables depuis des années.
Une fraude d'une ampleur exceptionnelle révélée au grand jour, un aspect majeur de la finance prédatrice, comme disait l'excellent J.de Maillard.
_On se frotte les yeux, on croit rêver, mais non, ce n'est pas une mauvaise fiction.
Un manque à gagner que l'on ne soupçonnait pas et qui ne concerne pas que la Suisse.
__On ne parlera pas de la City, plus connue, mais plus polyvalente et opaque.
Et l'on s'étonne que les caisses soient vides, que la sécu aille mal, que l'investissement productif soit défaillant, etc...
Faire payer les riches, vous n'y pensez pas, mon bon Monsieur...Leur fortune profite à tous, nous disait-on...
Cet organisme bancaire un peu particulier, déjà visé en France par plusieurs enquêtes, pratique des méthodes un peu particulières, engage des traders un peu spéciaux et ne plaisante pas avec la conduite de son personnel, poussant loin le détail de ses exigences...
_"...Cette banque a déjà fait l’objet d’enquêtes et decondamnations aux Etats-Unis pour ses pratiques. Mais l’on s’aperçoit que ce qui pouvait être vu comme des dérives particulières à Miami ou à New York est en fait un système généralisé. Les mêmes méthodes, les mêmes buts se retrouvent en France. L’évasion fiscale est au cœur de ses pratiques. Les autorités françaises sont au courant. Mais tout est enterré.
Ce livre part d’une révolte de personnes, ces « héros ordinaires » comme dit Eva Joly, qui sont totalement dégoûtées par ce silence. Je sens depuis deux ans un discours d’alerte chez les fonctionnaires de la DCRI. Ce sont des policiers républicains, qui ont une conception de la sûreté au nom du peuple français. Ils jugent qu’un seuil a été franchi, qu’on leur demande de faire des choses indignes de la République. Ce sont eux qui m’ont alerté en août 2011 du scandale UBS.
__Il existe une sous-direction à la DCRI chargée de toutes les affaires économiques et financières. C’est une sous-direction très importante : l’argent reste toujours le nerf de la guerre, que ce soit en matière criminelle ou pour le terrorisme. Les enquêteurs de ce département à la DCRI se sont vu interdire d’enquêter sur UBS, en dépit des multiples alertes et documents reçus. Le dossier est classé secret défense. Tout est soigneusement contrôlé, verrouillé au plus haut niveau, et remonte jusqu’à l’Elysée. Derrière l’évasion fiscale, le financement politique n’est jamais loin..." (A.Peillon)
___________Qui disait vouloir contrôler certaines pratiques bancaires et mettre fin aux paradis fiscaux, enfers de l'économie réelle?
____. Le 23 septembre 2009, Nicolas Sarkozy assurait aux Français qui l'interrogeaient sur TF1 et France 2 : "les paradis fiscaux, le secret bancaire, c'est terminé..."
-Hum...Pourquoi tu tousses?____
__Fraude fiscale : comment le pouvoir protège UBS
L'évasion fiscale, une cagnotte de 590 milliards !
La Suisse entre principes et réalité
Evasion fiscale : ouverture d'une information judiciaire sur UBS en France
Jusqu'où iront-ils pour sauver les paradis fiscaux ?
L’homme qui valait des milliards
Les banques suisses ont le blues_____________________
__La Suisse compte le plus d'expatriés français avec plus de 143 000 Français établis sur son territoire en 2010. La Suisse est principalement privilégiée par les retraités fortunés en raison d'une fiscalité avantageuse pour les rentiers et en matière de succession. La détention de biens immobiliers situés en France par l'intermédiaire d'une SCI suisse permet pour un Français résident fiscal suisse d'échapper à l'impôt de succession.
_-_UBS ou l'industrialisation de la fraude fiscale ____________________________

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Audaces rhétoriques

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Audaces rhétoriques

Petit florilège

* Laurence Parisot: «Un écrivain à succès [...] ne fait travailler personne»

* .Emmanuel Macron: en cas de « Brexit » : « On est dedans ou dehors »:
Bien vu, mais le Royaume peut avoir un pied dedans et un pied dehors..

* Erdogan condamne la répression policière en France

* M.Valls fait l' éloge du système grec

* Nadine Morano: la gare du Nord, c'est l'Afrique

* Antoie Boutonnet, responsable de la lutte-anti-hooligans,ne fait aucun constatd d'echec dans le domaine de la sécurité.

* Valaud-Belkacem: le "père de famille" Hollande a raison de nous parler comme à "ses enfants"

* Marion Maréchal Le Pen se dit soûlée des valeurs de la république

* Un député LR compare les casseurs à des ‪"Daech de l'intérieur"

* Christine Boutin a "honte" de ces femmes qui dénoncent le harcèlement sexuel

Les perles sont innombrables.
Toutes meilleures les une que les autres.
Il y en a pour tous les goûts.
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UK: privatisation tous azymuts

Publié le par Jean-Etienne ZEN

UK: privatisation tous azymuts

Laboratoire anglais

_____L'exemple vient souvent d'Outre-Ma
nche
Le meilleur comme le pire...
La révolution industrielle a fait là-bas ses premiers pas
__La désindustrialisation aussi, au profit de la financiarisation et la primauté accordée aux services, avec le virage hayekien et reaganien de Maggie, qui a fait école en matière de privatisation et d'austérité, au-delà de ses espérances...ce qui explique en partie l'état de l'économie aujourd'hui.
_______Le Royaume-Uni montre aujourd'hui la voie de la marchandisation généralisée des services, de l'edu-business notamment.
__Il est maintenant question de privatiser les routes... les plus rentables, bien sûr.
Tout en continuant à accorder des cadeaux aux plus favorisés, alors que la pauvreté s'installe dans le pays.
__Après le privatisation de British Rail ( que se révèla être une catastrophe), les prisons (en partie),l'éducation,les forêts ... la guerre même, l'opération va bon train, affectant les fonctions régaliennes, puisqu'on se met à privatiser la police. Le value for money va nécessairement primer en GB.
_Les "bobbies" privés sont en cours d'expérimentation...
___En ce qui concerne l'école, "L’Angleterre est depuis des années le laboratoire de la mise en œuvre du programme de marchandisation de l’école en Europe. Préparée par une réforme des modes de management du secteur public, la création d’une industrie de l’éducation à but lucratif, capable de lutter dans la « nouvelle économie globale », s’opère dans sept domaines majeurs : publicité, sponsoring, services gouvernementaux nationaux, initiative de financement privé, services des autorités éducatives locales, direction des écoles à but lucratif, technologies informatiques et zones d’action éducatives."
Pourquoi cette course à la privatisation, dont on sait qu'elle ne manque pas d'augmenter les coûts, pour l'énergie, pour la santé, comme pour le reste?
Parce que c'est bon pour les actionnaires...

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Le banquier et le couillon

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Le banquier et le couillon
David et Goliath ou Les bons et le "truand"...

Patatras!
Dur, d'être trader
--- Le film Margin Call (qu'il faut voir pour sa qualité) et son univers impitoyable en donne une petite idée...
--- Monsieur K, l'homme qui volait 5 milliards, sort de la relégation.et ne serait plus que le "couillon de service", selon l'avocat des petite actionnaires.
-- Mais encore plus dur d'être une banque aux pratiques orthodoxes et strictement professionnelles! La SG, elle, s'est permise quelques fantaisies, protégée par son statut de maison vénérable et too big to fall...Ce ne sont pas quelques petites sanctions financières qui vont modifier ses pratiques frauduleuses?
-- Il était difficile d'imaginer qu'un simple trader, peut-être un peu mythomane, fasse autant de sorties de route, et de cette ampleur, à l'insu de la direction ,et de ses plus hauts collaborateurs, dans les vastes transactions-casino, qui se faisaient pignon sur desk, même si les algorithmes sopistiqués dépassaient la compréhension d'une directeur lambda.
La version officielle s'effondre donc (*)
Manipulé, il fut forcément
La Société Générale : une banque au-dessus de tout soupçon?.Il y avait déjà.'affaire euribor.et le reste. On savait encore peu de choses sur la Société Génarale, qui se posait en victime..
- Aujourd'hui on en sait plus sur les pratiques peu orthodoxes de cette maison.
L'affaire de Panama est encore toute fraîche. On peut se forger un autre jugement sur ce qui restera l' affaire Kerviel
La folie banquière s'est sans doute ralentie, mais ne s'est pas évanouie . Rien n'est réglé

____Affaire Kerviel: la version officielle s'effondre à l'audience (*)

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