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G.Sachs: une banque au dessus de tous soupçons

Publié le par Jean-Etienne ZEN

G.Sachs: une banque au dessus de tous soupçons

Ou comment la virginité revient aux banques

Non, on n'avait pas tout vu...

__________________________La plus grande banque de Wall Street, Goldman Sachs, l'autre façon d'être une banque , cheville ouvrière de la crise des subprimes, celle qui s'était aussi distinguée à masquer la dette grecque, en jouant un double jeu ("l'ogre bancaire Goldman Sachs a fait beaucoup d'argent en aidant les dirigeants grecs à maquiller les comptes, tout en spéculant à la baisse dans leur dos sur leur dette et gagnant sur les deux tableaux, spécialité maison de cette banque sans foi ni loi."), se félicite d'être finalement quasi innocentée, l'enquête menée à son sujet étant abandonnée, faute de preuves.

__Quand on ne cherche pas, on ne trouve pas...

Pourquoi pas une crise sans causes pendant qu'on y est?

___Finalement rien de bien grave et on n'est même pas sûr que les faits reprochés soit avérés. De deux choses l'une: soit la justice est corrompue, soit le secteur financier est devenu intouchable...

Goldman Sachs reste donc au-dessus des lois.

_Les règles de Wall Street continuent à s'imposer aux politiques, malgré quelques menaces symboliques et des réformettes sans grandes conséquences.

_Pourquoi la Maison Blanche continue-t-elle à accueillir de gentils conseillers de GS? Bonne question...

__Le capitalisme financier toxique continue donc son bonhomme de chemin, contournant ou détournant les règles, quand elles existent . Jean de Maillard avait bien noté que "la fraude est un rouage essentiel de ce type d'économie".

_______________"Goldman Sachs, la banque qui symbolise toutes les déviances de Wall Street et du monde financier, ne sera pas inquiétée par la justice. Les autorités fédérales américaines ont annoncé, jeudi 9 août, qu’elles avaient clos les enquêtes menées sur le géant bancaire. « Il n’y a pas de base solide pour engager une procédure criminelle contre la banque ou ses employés », a expliqué le ministère de la justice...."

__Un long rapport senatorial avait pourtant fait un constat accablant :

« La crise n'a pas été le résultat d'une catastrophe naturelle, mais celui de produits financiers complexes et à haut risque ; de conflits d'intérêts tenus secrets et de l'échec des régulateurs, des agences de notation et du marché lui-même à brider les excès de Wall Street. »

__Goldman Sachs tenait dans ce rapport une place de choix. Les sénateurs y confirmaient les révélations de la presse, notamment celles de Michael Lewis dans son ouvrage The Big short (Le casse de siècle, éditions Sonatine), sur le rôle de la banque dans le marché hypothécaire immobilier. Avec la Deutsche Bank, dont le poids a été aussi prépondérant dans cette affaire, Goldman Sachs a été l’acteur principal de toute l’invention financière – CDO, RMBS, CDS – dont on découvrira la toxicité par la suite. Durant ces belles années, la banque a émis pour plus de 100 milliards de dollars de produits titrisés sur l’immobilier.

__Les commentaires ont été nombreux sur les sites de presse américains à la suite de la publication de cette information. Certains rappellent avec insistance que Goldman Sachs est un grand donateur des campagnes présidentielles. Comme le reconnaissait avec cynisme un trader de la banque, interrogé par la BBC, à l’automne dernier : « Ce ne sont pas les gouvernements qui dirigent le monde. C’est Goldman Sachs qui dirige le monde », avant d’ajouter qu’il espérait une récession, « car il y avait beaucoup d’argent à se faire en cas de crise ».

__La décision du ministère de la justice, en tout cas, paraît lourde de conséquences. Wall Street va continuer à jouir d’une totale immunité. « Ces annonces sont aussi les dernières indications que les enquêtes fédérales sur la crise financière faiblissent, alors que le temps de la prescription approche », note le New York Times. « Depuis le début de la crise, personne n'est en prison », n’a cessé de s’affliger Charles Ferguson, réalisateur du documentaire Inside Job, dévoilant toutes les turpitudes de Wall Street. Les derniers événements lui donnent malheureusement encore raison... (Martine Orange)

___La banque a bien tiré parti de la crise. Bénéficiant des largesses de l'Etat, elle a mis à terre ses concurrents. Too big...The winner is... Goldman Sachs

---------Les critiques de Stiglitz, malgré leurs limites, restent plus que jamais d'actualité____________
-Goldman Sachs – Les nouveaux maîtres du monde_- -Aux Etats-Unis, l'abandon d'une enquête sur Goldman Sachs suscite peu de réactions_- Goldman Sachs : le putsch du désespoir
- Arte, radioscopie de Goldman Sachs_- L’AFFAIRE GOLDMAN SACHS : UNE JUSTICE CORROMPUE OU UN SECTEUR FINANCIER DEVENU INTOUCHABLE ?
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L'aplomb est un art...

Publié le par Jean-Etienne ZEN

L'aplomb est un art...
Qui se travaille...

____De l'audace, toujours de l'audace!...
Dans l'arène politique, surtout en périodes sensibles, le verbe tend à prendre le haut de la tribune, la politique étant souvent un sport de combat, comme le reconnaissaient déjà Machiavel et Swift à sa manière.
___ Comme à la guerre, la vérité est la première victime d'affrontements parfois sans nuances et sans fleurs, surtout quand les enjeux de personnes supplantent les débats d'idées.
___Il y a ceux qui disent toujours jamais.
En s'aventurant sur des terrains mouvants.
En renvoyant la balle...
___ Ceux qui oublient vite qu'ils ont ouvert la bouche trop vite.
_ Outre la langue de bois et la rhétorique de circonstance annonçant ce qui ne se fera pas, il y a un pari sur l'effet du moment et l'oubli progressif de paroles lancées.
__ Certes, la politique est l'art du possible, mais devrait être aussi l'art du courage et de la vérité, d'une certains exigence modeste de vérité, quoi qu'il en coûte.(*)
__ Des paradoxes vivants hantent notre politique spectacle, notre hyperprésidence en déclin, nos institutions dévoyées, qui fragilisent la démocratie, faisant oublier le goût du vrai (parfois seulement du mentir vrai).
Epiménide s'y retrouverait-il?
________
(*) ... Quarante-cinq ans plus tard, l'admonestation de Mendès n'a rien perdu de son éclat : nous vivons dans un système qui ne veut voir qu'une seule tête, étouffe le débat public, méprise le citoyen, dégrade la politique ; aujourd'hui comme hier...

_ Venu à l'action publique dès la fin des années 1920 par admiration pour la rigueur efficace d'un homme de droite intègre, Raymond Poincaré (qu'il jugeait néanmoins trop éloigné des réalités sociales), Pierre Mendès France allait évoluer jusqu'à déclarer, en 1959, devant le nouveau parti socialiste autonome (PSA), auquel il devait adhérer après son exclusion du parti radical : « Le socialisme est le prolongement normal de la démocratie parce qu'il fait entrer dans le domaine des décisions politiques la vie économique et sociale qui s'en trouvait exclue dans le cadre libéral. »

_ Mendès, alors moderne dans son type d'intervention, n'annonçait pas la société du spectacle. Il croyait le pays majeur et les électeurs respectables. Il refusait le pouvoir à n'importe quel prix. Il affirmait : « L'intégrité dans la vie publique est au moins aussi nécessaire que dans la vie privée. » Persuadé, après Gambetta (discours au Théâtre du Château d'Eau le 20 octobre 1878), que « la République, c'est la forme qui emporte le fond », Pierre Mendès France causait parce qu'il avait quelque chose à dire....

_ Il ajoutait: « L'usage de la télévision a entraîné une dégradation civique supplémentaire. Elle devait populariser, démocratiser la politique ; elle a, au contraire, reproduit sur une échelle plus vaste encore les défauts de l'ancien système. Le théâtre politique est plus ouvert mais plus faussé, plus falsifié, plus censuré que jamais. Il est plus que jamais un théâtre de vedettes. »...

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Les banques, encore...

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Les banques, encore...

Banques bancales
____Non, tout ne va pas pour le mieux dans le système bancaire, que les Etats avaient, dit-on, assaini. Les banques étaient, nous disait-on, de nouveau en état de marche, après avoir été sauvées par les Etats, l'argent public, après leurs dérapages encouragés par des politiques irresponsables.
___ On reparle du secteur bancaire italien, qui serait actuellement plombé par 360 milliards d’euros de créances douteuses, des crédits que les banques ont peu de chances de recouvrer ; en somme, des dettes irrécupérables, en partie ou en totalité. C’est l’équivalent de 22 % de la richesse produite par le pays l’an dernier...

____¨Pire, en Europe, la chute des valeurs bancaires est plus rapide que pendant la crise des subprimes:
_ Les banques européennes ont perdu près d'un quart de leur valeur en Bourse depuis le début de l'année, soit plus de 240 milliards de dollars. En France, les actions Société générale, Crédit Agricole et BNP Paribas ont perdu près de 30%. Les actions des grandes banques européennes sont au coeur des préoccupations des investisseurs et dégringolent plus brutalement qu'elles ne l'avaient fait en 2008, au début de la crise financière. L'indice bancaire du STOXX Europe 600 a perdu 24% depuis le début de l'année, contre 17% sur la même période il y a huit ans. L'accumulation des inquiétudes macro-économiques menace ainsi de défaire ce qui avait été construit en huit ans pour réduire les coûts, équilibrer les bilans et se protéger contre le risque. La chute des cours du pétrole, l'explosion des coûts technologiques et la volatilité des marchés ne sont que quelques-uns des facteurs qui placent les banques au centre des préoccupations des investisseurs. Il faut y ajouter le poids des créances douteuses et les taux d'intérêt négatifs qui menacent les marges nettes d'intérêt et pourraient conduire les banques à facturer les comptes courants. Dans ce contexte, Deutsche Bank, UniCredit et Credit Suisse ont vu leurs actions chuter deux fois plus qu'elles ne l'avaient fait sur la même période au début de 2008...
__ Si le diagnostic est bon, il y a du souci à se faire sur le redressement réclamé par Juncker à Bratislava, qui regarde ailleurs....
___ Depuis longtemps, on sait que la Deutsche Bank donne des cheveux blancs à plus d'un politique, jusqu'à New York. Elle n'est pas la seule à s'être faite remarquer par ses malversations, mais son cas est hautement symbolique et problématique.
_ Le géant allemand est d’abord considéré comme l’une des banques les plus systémiques au monde, c’est-à-dire dont un éventuel défaut pourrait provoquer un effet de dominos sur le système financier mondial.
_ Surtout, la banque allemande, qui a démontré une culture de risque excessive par le passé, n’inspire pas confiance. Au point que les marchés aiment se faire peur en lançant, tous les deux mois environ, une rumeur de faillite de l’institution.
___ Sans parler du coûteux sauvetage du système financier d'Outre Pyrénées.
__On n'est pas sorti de l'auberge (espagnole), qui ne se porte mieux qu'en apparence:
Le « coût pour le contribuable » ne s'est pas uniquement traduit par des hausses d'impôts, c'est un coût pour la société espagnole dans son ensemble. D'autant que, en s'endettant pour sauver ses banques, l'Espagne, comme les autres pays, a dû se soumettre à un programme « d'ajustement » défini par l'UE qui a accéléré la récession causée par l'éclatement de la bulle immobilière. Les coupes claires dans les dépenses publiques ont ainsi touché des secteurs essentiels pour l'avenir du pays comme la santé, l'éducation ou la recherche. Elles ont aussi conduit à une déstabilisation politique en contribuant à détruire le bipartisme traditionnel. Depuis le 20 décembre dernier et malgré deux élections, le pays - par ailleurs touché par un réveil du sécessionnisme en Catalogne à laquelle la crise a pris sa part - est sans majorité. Les conséquences de cette lourde facture sont donc importantes : elles se font, du reste, encore sentir économiquement. Pour ménager son électorat, le gouvernement Rajoy a stoppé la consolidation budgétaire en 2015, alors que, en raison de ces pertes, le déficit est demeuré élevé. La Commission européenne lui demande désormais de nouvelles coupes budgétaires pour 2017 et 2018.
__ On
peut se demander si les banques changeront un jour...telles qu'elles fonctionnent depuis qu'on leur a donné tout pouvoir sur les réglementations d'Etats défaillants.
__L'horizon économique du coup n'est pas à l'abri d'une nouvelle tempête financière:
« Nous sommes six ans après la crise financière et la confiance dans les banques n’est toujours pas revenue », dit un ancien chef analyste de Lehman Brothers cité par le Wall Street Journal. Et c’est bien l’un des problèmes. Depuis la crise financière de 2008, aucune action décisive n’a été menée pour en finir avec l’opacité, la complexité, mais aussi la vulnérabilité du système bancaire international, en dépit des déclarations des responsables politiques et des régulateurs. Résultat : tout le secteur bancaire est de nouveau sous tension.
__Aux U
SA, le retour des mauvaises habitudes se manifeste et, avec le retour de nouvelles bulles, on peut à nouveau craindre le p
ire.
___ ...Comme pour les prêts hypothécaires douteux d’il y a dix ans, ces « subprime auto loan » ou « prêts automobiles à risque » ont été titrisés par les banques et redistribués aux investisseurs via divers produits financiers. Lorsque le taux de défaillance deviendra intenable et que les pertes s’accumuleront, à plus forte raison lorsque les premiers véhicules achetés arriveront en fin de vie et devront être remplacés (dans un an ? deux ans ?), comment pourra-t-on récupérer la valeur des millions de prêts en défaut ? Car, puisque les clients ne seront plus solvables et qu’il ne sera plus possible de tirer quoi que ce soit d’une éventuelle vente des véhicules (trop vieux, plus cotés…), alors tous ces prêts ne vaudront réellement plus rien, eux non plus, et on assistera de nouveau à des faillites bancaires retentissantes...
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Bien souvent climat varie...

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Bien souvent climat varie...
Sarkocaméléon aussi

___A moins que ce ne soit les autres...
__ L'homme n'est pas le seul responsable du changement climatique, vient-il d'affirmer devant des représentants d' entreprise.
__ C'est vrai, il ne faut pas oublier la femme...
Trêve de (mauvaise) plaisanterie, il s'adressait à un certain public. Demain, il dira le contraire devant un parterre écolo, c'est sûr.
____ Notre grand dialecticien n'a pas froid aux yeux dans la gestion des contradictions.
__ A sa décharge, on peut dire que l'évolution de la démographie mondiale pose de redoutables problèmes, mais il faut nuancer.
__ De même le climat a ses propres évolutions dans ses grandes tendances, indépendantes de l'activité humaine.
__ Ces questions sont très complexes et nécessite une extrême prudence.
___ Mais notre prétendant aux primaires y va de ses gros sabots primaires et son aplomb habituel, avec lequel il pourrait vendre une épave à un ignorant en la faisant passer pour une voiture neuve. On se souvient de sa tonitruante annonce: les paradis fiscaux, c'est fini!!...
_ Le souci est de faire oublier certaines affaires....(*)
__ ...Et certaines déclarations, notamment celle-ci, qui restera historique: Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d’environnement. Parce que là aussi, ça commence à bien faire....
____________
______(*) ...Au terme de son investigation, la commission des affaires étrangères (de l'UK) est ainsi arrivée à la conclusion que la coalition à l’origine de la guerre n’a pas « vérifié la menace réelle pour les civils ».
Elle souligne aussi l’incapacité des mêmes pays, au premier rang desquels la France, à « identifier les éléments extrémistes dans la rébellion ». Plus de cinq ans après la guerre, le résultat est, de fait, consternant : la Libye n’a plus d’État digne de ce nom, le pays est en miettes et, dans certaines de ses régions, il est devenu pour l’organisation de l’État islamique un repaire de djihadistes, dont certains figuraient dans les rangs des rebelles anti-Kadhafi. Un fiasco.
Inévitablement, le rapport britannique cite à de nombreuses reprises le nom de Nicolas Sarkozy, dont la précipitation guerrière à faire tomber Kadhafi fut d’abord regardée comme une marque d’énergie contre la dictature libyenne. Elle pose aujourd’hui, pourtant, de lourdes questions. Reprenant des informations confidentielles livrées par un conseiller d'Hillary Clinton, alors secrétaire d’État américaine, le rapport du parlement britannique égrène la liste des vraies raisons qui auraient poussé Sarkozy à faire la guer
re :

  • « Le souhait d’obtenir une plus grande part de la production de pétrole libyenne »
  • « Accroître l’influence française en Afrique du Nord »
  • « Permettre aux armées françaises de réaffirmer leur position dans le monde »
  • « Répondre aux projets de Kadhafi de supplanter la France en Afrique francophone »
  • « Améliorer sa situation politique en France » _______« Quatre de ces cinq facteurs correspondaient à l’intérêt de la France. Le cinquième représentait l’intérêt politique personnel du président Sarkozy », notent, amers, les députés anglais.... (Mediapart)
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Cents et quelques jours.

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Cents et quelques jours.

(C'était hier...)

Cent jours...

__ Non pas ceux qui font référence à l'ultime et fatal épisode napoléonien, mais ceux qui inaugurent un début de mandat censé être novateur.

Les mythiques cent jours sont passés.

Et après?

___Tout se joue dans les premiers mois, disait le Président, qui a paraît-il ajouté: "Les difficultés commencent"

On ne peut évidemment pas juger globalement un gouvernement à peine installé sur sa rampe de lancement, qui pour l'instant n'a pas entamé de réformes majeures, revenant seulement sur quelques mesures du précédent (retraites, enseignement, heures supplémentaires...)

Juste l'annonce de grandes orientations.

___Mais...

Le pouvoir est-il évanescent?

__E. Plenel souligne "... cette impression estivale bizarre d’un pays en attente ou en absence, retenant son souffle ou faisant une pause, alors même que les nuages s’amoncellent, que la crise s’approfondit et que les difficultés s’accumulent..."

__On attend les réformes de fond annoncées, urgentes, notamment la réforme fiscale. Celle que Piketty avait élaborée. En voie de disparition? Va-t-elle accoucher d'une souris?

___ Le président "normal" se trouve au seuil d'une rentrée hors normes.

Vu la gravité des problèmes et le climat d'urgence..."La posture du "président normal" ne suffira pas pour gouverner "_ "Pour l'instant, on ne voit pas de chemin vers un horizon prometteur."

______Pendant la campagne électorale, on se posait la question des marges de manoeuvres étroites du futur Président

De ce point de vue, il y a plus que du retard. De l'inertie. Tactique ou embarras? Le Le chemin de crête n'est pas aisé à suivre.

___ Le pacte de croissance de Hollande ne serait, pour certains, qu'un habillage. Il y a loin du mot à la réalité dans le contexte actuel.

__Au sujet du Traité européen, il semble que le débat soit esquivé, " François Hollande fera tout pour enterrer une polémique sur la “règle d’or” qui divise profondément sa majorité."

___L'OFCE est assez critique à ce sujet, "l’indignation des économistes de l’OFCE se ressent à chaque mot. Car, s’il y a un choix qu’ils ne comprennent pas, c’est bien celui-là : pourquoi le gouvernement socialiste, tout juste élu, a-t-il décidé de reprendre, sans chercher même à en discuter certains termes, les choix européens, donc la fameuse "règle d’or" ? Pourquoi a-t-il accepté de cautionner des objectifs et un calendrier intenables ? Le gouvernement semble même en rajouter, soupçonnent les économistes de l’OFCE. Selon ses calculs, « dans le cadre d’une règle d’or budgétaire, les impulsions budgétaires devraient cesser d’être négatives à partir de 2014, ce qui veut dire que l’agenda actuel de réduction des déficits publics va au-delà des recommandations du pacte budgétaire».

La Gauche est divisée sur le sujet ou pose ses conditions . Pour Marie-Noëlle Lienemann, le traité budgétaire n'est pas acceptable !

Elle l'affiche clairement, comme d'autres, qui rejettent ce corset de fer.

Les débats risquent d'être vifs au sein même de la nouvelle majorité...
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- "Cent jours pour presque rien"?__-La mise en scène de la normailté __-Point de vue: Les socialistes à l’épreuve de la normalité_- Renégocier le TSCG, c'est indispensable pour l'Europe

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Nouvelles de l'hôpital

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Nouvelles de l'hôpital
Ça pourrait aller mieux...

____ Les infirmier(e)s sont à la peine et le font savoir.
Ce n'est pas nouveau, surtout depuis que le new management public à l'anglo-saxonne est arrivé.
__La gestion à flux tendu met à mal physiquement et moralement ceux et celles qui sont les chevilles-ouvrières du travail hospitalier, n'ayant plus guère de temps pour des échanges humains avec les malades ou même pour des oins bien menés et adaptés.
_ Ils ont du mal à faire leur métier comme ils l'aimeraient, toujours plus incapables de remplir les tâches complexes pour lesquelles ils ont été préparés.
_ Le désespoir n'est pas rare/
_ C’est au minimum un symptôme, lâche un ancien directeur des hôpitaux. Dans tous les établissements, le manque de personnel et la hausse de l’activité fragilisent les gens. Mais on n’a rien fait, on s’y est habitué. C’est un paradoxe, mais dans le monde hospitalier, il n’y a aucune sensibilité à la souffrance au travail....
__ Si notre système de santé n'est pas le plus mauvais, malgré des régressions récentes, l'höpital est lui aussi malade, malade de la rentibilité.
_ Un grand corps malade de plus en plus en danger.
__ La fatigue parfois extrême des personnels, souvent démoralisés, met les patients en danger. Le système ultra-complexe de la tarification à l'activité entraîne des surcoûts que l'on prétend vouloir éviter.
__La finalité de l'hôpital c'est la santé des gens, pas gagner de l'argent...
__ En 2009, la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST), concoctée par Roselyne Bachelot, apporte le coup de grâce : les mots mêmes de «service public hospitalier» disparaissent des textes, public et privé sont mis en concurrence. L'hôpital entreprise est né ! Des économies sont faites sur les personnels. Ceux qui restent sont priés d'être «efficients». Consigne est donnée d'«optimiser le codage» des actes. «Les hôpitaux ont tout intérêt à favoriser les activités qui rapportent. Quitte à tricher, en multipliant les actes ou en les surcotant», indique Bernard Granger.
_ Dans les services, il faut que ça dépote. Les ressources matérielles et humaines sont mutualisées - à moins que vous ne soyez un «mandarin» à fort pouvoir médiatico-politique, à qui on ne refuse rien, même pas ses exigences coûteuses et inutiles. Le moindre soin est soumis à toute une montagne de procédures. Des indicateurs de qualité mesurent l'efficacité des services. Aux urgences, les délais d'attente doivent être réduits. Tant pis si le taux de retour croît d'autant plus que le passage est rapide... Aux soins palliatifs, il faut mourir en vingt et un jours, sans quoi on vous envoie dans un autre service, dans un autre établissement. «Pour l'administration, le malade ne représente plus grand-chose», se désole un médecin hospitalier. Dans leur culte de l'indicateur, les «panseurs» autoproclamés de l'hôpital avaient même envisagé d'afficher le taux de mortalité de l'établissement dans le hall d'entrée !...
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Piège de la dette

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Piège de la dette

Comment en sortir?

__Le piège se referme sur les Etats et les citoyens. Pas tous les citoyens.

Le problème de la dette souveraine est plus que jamais au coeur de la crise qui secoue l'Europe

Ne parlons pas des USA, où elle atteint un niveau à peine imaginable.

Au coeur de l'Euroland, le débat se poursuit dans des termes souvent mal posés.

Tout le monde sait, sans trop le proclamer, que l'essentiel des dettes de beaucoup de pays ne pourra jamais être honoré, sauf à mettre l'économie à genoux.Trop anciennes, trop immenses.

C'est particulièrement le cas de la Grèce et de l'Espagne. Dans cedernier cas, on a pu voir la collusion entre les élites politiques et lesforces financières à l'oeuvre pour créer les conditions d'un endettement monstrueux notamment dans le domaine du béton à tout va....

______La question est lancinante: faut-il annuler les dettes?

L'exemple équatorien (ou argentin) est là pour rappeler que ce n'est pas une opération impossible, qui commencerait par un audit sérieux des finances publiques.

Pour sortir de la nasse néolibérale et annuler la dette illégitime...il faut se dégager du paradigme conservateur en économie, qui nous a amené là où nous en sommes depuis un bonne trentaine d'années.
["La dette repose sur un mensonge: elle ne vient pas d'une orgie de dépenses publiques, mais de l'érosion organisée des recettes fiscales. Les niches et les cadeaux consentis aux ménages les plus riches et aux grandes entreprises se sont multipliées à l'infini. En empruntant sur les marchés financiers pour financer ces déficits, les Etats se sont encore enfoncés davantage puis qu'ils ont dû payer des taux d'intérêts souvent excessifs. Cette dette est donc largement illégitime...."] __Le piège de la dette publique__

_____________Ce ne serait pas la première fois dans l’histoire de l’économie, fait remarquer Emmanuel Todd, dans une intervention un peu rapide et abrupte.

"...En 2010 puis en 2011, les Islandais affirmaient leur décision, par référendum, de ne pas payer une partie de leur dette publique accumulée suite à l’aide de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas dans le cadre de l’affaire Icesave.

Par le passé, les rois de France annulaient purement et simplement leurs dettes quand ils ne pouvaient plus la rembourser. Au pire ils tuaient ou emprisonnaient leurs créanciers, ou leur déclaraient la guerre. Emmanuel Todd considère qu’annuler la dette peut être la solution arguant que les riches ont intérêt à la dette car cela leur permet de devenir plus riche.

La solution vaut-elle pour les pays européens ? Outre le tsunami que cela engendrerait. Notamment l’impossibilité de recourir à de nouvelles dettes avant un certain délai face à la méfiance des prêteurs, cela ne résoudrait que partiellement le problème. La plupart des pays européens souffrent d’un problème plus grave encore. Ils sont structurellement en déficit..."

Mais, les marchés financiers ont poussé les Etats à emprunter, "ce sont leurs choix fiscaux qui les ont conduits à se mettre dans la main des plus riches. Dans Les dettes illégitimes, François Chesnais montre bien comment, en France, les ultrariches ont bénéficié d'une baisse de leurs impôts qui leur permet de prêter à l'État les ressources dont il s'est lui-même privé. Sans oublier l'auto-interdiction pour l'État de fabriquer de la monnaie, établie par la loi Pompidou dès 1973, mais rendue idéologiquement formidable par le mythe supplémentaire d'une Banque centrale européenne à Francfort, supposée être hors de portée de l'État français. Chaque année, les Français se voient ainsi ponctionner, à travers la TVA et les impôts directs, 250 milliards d'euros, dont près de 50 milliards d'intérêts, qui vont à des gens qui ont déjà trop d'argent. Les deux tiers sont d'ailleurs étrangers, parce que la fête est mondiale, les riches Français pouvant en contrepartie se gaver de la soumission des États et des peuples. Voilà ce que cache le discours alarmiste et moralisateur sur l'endettement abyssal, la faillite du pays et la nécessité de sauver le triple A. Derrière l'apparente logique libérale du système, l'État devient une machine à rançonner les populations au bénéfice des plus riches....

Le point de départ de la crise de 2008, c'est l'accaparement par la Chine et d'autres, grâce à leurs bas salaires, d'une part croissante de la production mondiale, qui entraîne, dans les pays riches, une compression des revenus, donc une insuffisance de la demande. Le résultat, c'est que les salaires évoluent à la baisse, alors que le volume de la production mondiale augmente. C'est dans ce contexte que les États-Unis, puissance monétairement dominante, découvrent le mécanisme fou du crédit hypothécaire. Les ménages américains ne s'endettent pas seulement pour acheter une plus grande maison, mais pour continuer à consommer des produits chinois. Et à la veille de la crise de 2008, le déficit commercial américain s'élève à 800 milliards de dollars. Le système est étonnant : les États-Unis, forts de leur statut impérial, font de ce déficit un régulateur keynésien à l'échelle mondiale. Ainsi, l'endettement est appelé à compenser l'insuffisance de la demande. Bien entendu, le mécanisme du crédit finit par imploser et les revenus comme les importations par s'effondrer. Dans ce contexte, les plans de relance concoctés par le G7, le G8 et le G20 sont une réaction rationnelle. On célèbre le triomphe de Keynes et le retour de l'État.

... La relance n'est pas financée par la création monétaire - la planche à billets -, qui ne coûterait rien à l'État, mais par l'endettement, qui permet de sécuriser l'argent des nantis sans apporter la moindre réponse de fond à l'insuffisance de la demande. Ce pseudo-keynésianisme encourage la croissance chinoise, booste le CAC 40 et accélère les délocalisations en Europe. À l'arrivée, le fameux "retour de l'État" n'est rien d'autre que l'instauration d'un socialisme des riches. L'État doit sauver les riches, nom de code : "les banques", parce que les banques, qui contrôlent aussi les moyens de paiement des citoyens, comme l'a très bien dit Frédéric Lordon, ont pris l'État en otage pour le compte de leurs riches actionnaires. Si on avait opté pour leur nationalisation, on aurait pu garantir les économies des gens ordinaires, indemniser les petits actionnaires et sanctionner les coupables. La vérité de cette période n'est pas que l'État est impuissant, mais qu'il est au service de l'oligarchie..."

Comment arrêter les métastases financières?

Certains disent qu'on n'a pas fini de rire...

Cela permet de conjurer le pire... en espérant qu'il ne soit pas sûr.
Si on reprend le contrôle de la finance, comme le suggère de manière inattendue... Baverez
_________________________
- La machine infernale de la dette
- Et si nous laissions les banques faire faillite ?

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Z...

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Z...

...Comme Zemmour
____ Il fut un temps où l'ancien chroniqueur du Figaro ne disait pas que des bêtises.
__ C'est un brave garçon, qui ne ferait pas de mal à une mouche, qui officiait naguère dans la grand' messe à Ruquier. __Un peu énervé, mais des propos souvent pas trop hétérodoxes. Ses critiques du systèmes ne tombaient pas toujours à côté.
____ Mais il vieillit, et la vieillesse est parfois un naufrage,, comme disait De Gaulle. De plus, les temps sont durs; il doit vendre des livres et manque de temps pour se relire et faire un peu d'histoire. De plus, sur les ondes de RTL, il faut faire vite et choc.
_ Faire du buzz à la télé, quoi, comme on l"aime sur certaines ondes, en prenant tous les risques, en surfant sur des vagues périlleuses, en osant des raccourcis aventureux, en faisant souvent fi de l'histoire sérieuse et de l'anthropologie.
_ Epée en main, il se lance dans des combats approximatifs, disons...osés et desgénéralisations plutôt aventureuses..
_ C'est tout l'art zemmourien, qu qui adore déraper allégrement, sur les ondes et la presse.
_ Un florilège.déjà impressionnant, même si tout ce que dit le (petit)maître à penser n'est pas dénué d'intérêt.
_ Masure casse la baraque, mais ça ne change rien à ses estocades..
__ Plus français que lui, tu meurs...
Le scandale, il aime.
_ Marine n'est pas loin, malgré les démentis.
Un naufrage médiatique. N'est pas polémiste de talent qui veut..
___ Dire qu'il aurait pu être intéressant...
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...Comme Zemmour
Il fut un temps où l'ancien chroniqueur du Figarone disait pas que des bêtises.
C'est un brave garçon, qui ne ferait pas de mal à une mouche, qui officiait naguère dans la grand' messe à Ruquier. Un peu énervé, mais des propos souvent pas trop hétérodoxes. Ses critiques du systèmes ne tombaient pas toujours à côté.
Mais il vieillit, et la vieillesse est parfois un naufrage,, comme disait De Gaulle. De plus, les temps sont durs; il doit vendre des livres et manque de temps pour se relire et faire un peu d'histoire. De plus, sur les ondes de RTL, il faut faire vite et choc.
Faire du buzz à la télé, quoi, comme on l"aime sur certaines ondes, en prenant tous les risques, en surfant sur des vagues périlleuses, en osant des raccourcis aventureux, en faisant souvent fi de l'histoire sérieuse et de l'anthropologie.
Epée en main, il se lance dans des combats approximatifs, disons...osés et desgénéralisations plutôt aventureuses..
C'est tout l'art zemmourien, qu qui adore déraper allégrement, sur les ondes et la presse.
Un florilège.déjà impressionnant, même si tout ce que dit le (petit)maître à penser n'est pas dénué d'intérêt.
Masure casse la baraque, mais ça ne change rien à ses estocades..
Plus français que lui, tu meurs...
Le scandale, il aime.
Marine n'est pas loin, malgré les démentis.
Un naufrage médiatique. N'est pas polémiste de talent qui veut..
Dire qu'il aurait pu être intéressant...
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Prix alimentaires: la faute à qui?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Prix alimentaires: la faute à qui?

La nature a bon dos...

___La sécheresse: phénomène récurrent, touche cette année sévérement les USA, le Canada, l'Australie, la Russie, le Nord du Brésil, ...

Conséquences: défaut de récoltes, flambée des prix, les pires difficultés alimentaires pour les pays pauvres, des menaces pour l'équilibre alimentaire mondial...

On a vite fait de faire cette déduction simpliste.

__Les phénomènes climatiques extrêmes ont évidemment leur place dans ces réactions en chaîne, comme causes premières, mais moins aujourd'hui qu'hier. Les époques de famines d'antan n'ont plus lieu d'être aujourd'hui. Le problème n'est plus simplement climatique, mais surtout économique et politique.

Déjà au Moyen-Age en France, les famines n'étaient pas toujours que la conséquence de mauvaises récoltes. ( Les famines au Moyen Âge interviennent lorsque les récoltes sont mauvaises, en particulier pendant la soudure. Le facteur météorologique est aggravé par la guerre et le passage dévastateur des soldats dans les champs (comme durant la guerre de Cent Ans). Les pauvres sont toujours les plus touchés. Les villes organisent le ravitaillement en blé, venu parfois de loin et à fort coût....)

Les nouvelles famines. ne sont pas des catastrophes seulement naturelles...Les prix ne s'embrasent pas mécaniquement.

Il n'y a pas de fatalité à la pénurie, à la hausse des prix agricoles.
___ La spéculation joue un rôle important, ce n'est pas seulement la conséquence d'un déséquilibre entre l'offre et la demande.. Déjà en 2008, le rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation disait:« Il n'y aurait pas eu de crise alimentaire sans spéculation Ce n'était pas la seule cause de la crise, mais elle l'a accélérée et aggravée. Les marchés agricoles sont naturellement instables, mais la spéculation amplifie les brutales augmentations, tout comme les chutes des prix, qui sont aussi très dommageables pour les pays producteurs. Cela rend difficile la planification de la production et peut brutalement augmenter la facture alimentaire des pays importateurs de denrées. »
L'agriculture a été sacrifiée sur l'autel du marché et les mêmes mêmes causes produisent les mêmes effets. La souveraineté alimentaire est le problème-clé.

La responsabilité humaine, le type d'agriculture, le mode de gestion de la planète sont largement en cause. Il est urgent de repenser l'agriculture et il y aurait beaucoup à dire sur la fragilisation et la dégradation des sols engendrée par l'agriculture intensive

La famine est un crime contre l’humanité, comme le souligne Jean Ziegler._(1)

__________________________Si la gabegie alimentaire ne cesse pas, le problème s'aggravera dans les années qui viennent:

"... La moitié du blé mondial et les trois quarts du maïs et du soja ne servent pas à faire du pain, des pâtes, du couscous, des tortillas ou du tofu, mais du poulet, des œufs, du porc, du lait et du bœuf ! Est-ce bien raisonnable à l'échelle mondiale ?

Ces crises à répétition ne vont-elles pas nous inciter à nous interroger sur la durabilité de notre système alimentaire, qui nous amène à manger en France chaque année 85 kg de viande et 90 kg de laitage ? Et que dire des Etats-Unis (125 kg de viande), sans compter la Chine qui rejoint notre gabegie alimentaire ? En tous les cas, à court terme, soit nous acceptons une forte hausse du prix de ces produits, soit les éleveurs seront dans la rue, avant de goûter aux charmes de Pôle emploi (ou du suicide malheureusement...). La saga du groupe volailler Doux qui nous a tenus en haleine risque de n'être que le premier chapitre d'une crise plus profonde.

Les politiques de soutien aux agrocarburants de première génération (éthanol à base de maïs aux Etats-Unis, biodiésel à base de colza en Europe ou d'huile de palme dans de nombreux pays du Sud) vont à nouveau être fortement questionnées. Est-il bien raisonnable de continuer à... brûler une ressource aussi essentielle et dorénavant rare que les grains de céréales ou d'oléagineux, et de défricher à grande échelle la forêt vierge pour pouvoir poursuivre ?..

"... Prendre conscience que l'agriculture représente dorénavant une question-clé pour la paix du monde, et qu'elle a besoin d'un effort collectif très important et d'investissements considérables pour être à la hauteur du défi.

Revoir nos habitudes alimentaires : moins d'obèses ici et moins de mal-nourris là-bas, tout le monde finirait par y gagner. Et promouvoir sur tous les continents une agriculture qui réconcilie écologie et agriculture (en particulier agroécologie ou agriculture écologiquement intensive), qui permette aux paysans du monde de produire eux-mêmes, suffisamment (c'est-à-dire beaucoup) et de façon plus durable, même en prenant en compte les effets délétères du réchauffement planétaire."
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- L’agriculture et l’alimentation ne peuvent être laissées aux rapaces de la finance
- « Après les subprimes, on spécule sur la nourriture »
- Quand le riz devient un produit financier
-Les banques et les bulles

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Point du jour

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Point du jour

__ C'est la faute à Napoléon..
Mais il n'y a pas que la Corse et il faut nuancer.

__ Une bulle de plus aux USA.

Quand une bulle éclate, c'est pas toujours joli, joli... Une histoire sans fin?

__ Des projets et du vent...
Un sujet sensible..

__ Pauvre Manuel!
Dur, dur de pantoufler...

__ Les aventures de Macron chez de Villiers.
L'homme aux dents longues.

__ USA: un échec du soft power.
Une vieille ambition.
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