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Psychiatriser la vie?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 
 Psychiatrie de nouveau en question
_______________________________Une tristesse indéterminée,  une mélancolie après un deuil, une nervosité soudaine sous l'effet d'une contrariété, une morosité tenace suite à un temps qui reste obstinément excécrable...Tous les bleus de l'âme.
Petits maux de la vie, sur lesquels parfois les mots n'existent pas...Aléas psychiques de l'existence, qui ne peut jamais être un long fleuve tranquille...Petits maux d'une civilisation qui supporte de moins en moins bien les frustrations inévitables, obsédée par une image du bonheur (impossible) qui hante notre environnement médiatique et nos désirs profonds.
Faut-il en faire faire l'objet de traitements médicamenteux? Psychiatriser, en plus des désordres psychiques majeurs, les mille et un problèmes existentiels? Et pourquoi pas les problèmes sociaux?...
__DSM, nouveau guide des maladies mentales, veut s'y employer, au grand dam de certains psychiatres à qui il reste encore un peu de bon sens et d'éthique professionnelle. L'existence tend à êtremédicalisée..dans ses dysfonctionnements normaux. Heureusement, des réactions se manifestent. 
 "Aux Etats-Unis et dans de nombreux autres pays dont la France, la tension monte dans les milieux psy, à quelques jours de la présentation officielle de la nouvelle édition du DSM (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), prévue au congrès annuel de l'Association de psychiatrie américaine (APA) qui se tient du 18 au 22 mai à San Francisco."
Le débat est vif entre spécialistes.  
_____Patrick Landman crie Stop DSMla bible de la psychiatrie, déclarant: "La lutte  contre ce détestable et dangereux  DSM V est un long combat, mené dans le monde entier contre l'hégémonie imbécile d'une vision scientiste et d'une conception profondément réactionnaire de l'humanité et de l'esprit humain en général, de la folie et de la psychiatrie  en particulier.
La politique scélérate de Sarkozy qui visait à criminaliser la folie cf (En France, les Innocents vont en prison ), et dont il faut souligner que pour l'heure Hollande n'y a rien changé, s'accomode parfaitement de ce DSM V, manuel de pilotage automatique dicté par une industrie pharmaceutique toute-puissante à une psychiatrie qu'elle espère réduire à un statut subalterne.
Une récente et très remarquable intervention sur France Info du psychiatre et psychanalyste Patrick Landman qui est à la pointe de ce combat en France mérite d'être écoutée attentivement ( ici)..."
_____Silvagni dénonce , " la situation désastreuse des malades mentaux, qu'ils soient hospitalisés, en obligation de soins, ou encore comme c'est de plus en plus le cas après les lois scélérates votées sous Sarkozy: en prison. 
Quant à la psychiatrie, qui n'a plus d'internat, dont les infirmiers ne sont plus reconnus comme les vrais professionnels qualifiés qu'ils sont, et dont le budget est misérable: elle est à l'agonie, depuis que les DSM III et IV sont devenus, erreur fatale, la référence en matière de diagnostic et de prescription.
Avec le DSM V dont on annonce la prochaine entrée en vigueur,  désormais il y a le feu.
Voici le texte intégral d'une pétition. C'est un texte long, détaillé, qui ne peut se permettre de simplifier mais qui est accessible aux non-spécialistes au prix d'un effort pourtant nécessaire.
De plus, ce texte révèle une situation sinistrée et peu connue de l'opinion publique: il mérite d'être lu attentivement par toutes celles et ceux qui savent à quel point ce qui se joue dans le domaine de la santé mentale, et ce qui s'ourdit contre les plus vulnérables d'entre nous, est annonciateur des pires dérives en matière de libertés individuelles..."
____La psychiatrie va malElle est soumise à des dérives, à des pressions, perméable à trop d'intérêts..PV signale que de récents rapports parlementaires font état de son coût  (selon le dernier rapport du Sénat concernant la prise en charge psychiatrique des personnes atteintes de troubles mentaux, le coût social de la négligence de cette problématique coûterait 107 milliards d’euros par an à la France (une synthèseici, et le document de 60 pages ). 
Cette nouvelle édition, qui a coûté à l'Association américaine de psychiatrie 25 millions de dollars (19 millions d'euros), laisse... beaucoup à désirer sur le plan de la qualité scientifique, accusent les détracteurs du DSM-5. L'une des principales critiques, déjà ancienne, concerne la mainmise de l'industrie pharmaceutique sur les experts participant à l'élaboration du DSM. Ces collusions ont été notamment décortiquées par l'historien américain Christopher Lane, dans son ouvrage Comment la psychiatrie et l'industrie pharmaceutique ont médicalisé nos émotions (Flammarion, 2009), et plus récemment par le philosophe québécois Jean-Claude St-Onge, dans Tous fous ? (Ecosociété, 236 p., 19 euros).
Allen Frances, professeur émérite à l'université de Duke (Caroline du Nord), qui avait coordonné le DSM-IV, note plutôt "les conflits d'intérêts intellectuels" des spécialistes des groupes de travail, "qui leur font voir les bénéfices possibles mais ignorer certains risques". Surtout, déplore-t-il, "le processus a été secret, fermé et incapable de s'autocorriger ou d'incorporer des réponses provenant de l'extérieur. Ainsi, les experts ont rejeté l'appel de 57 associations de santé mentale qui proposaient un examen scientifique indépendant".
Ce qui est rassurant, c’est que le DSM commence à être remis en cause aux USA.
____________Le normal et le  pathologique restent des concepts flous et relatifs, qu'il faut sans cesseredéfinir, dans le cadre d'une société donnée, à une époque donnée.
Il reste à repenser une psychiatrie plus libérée des impératifs des laboratoires et d'une vision étroitement positiviste et organiciste , une véritable anthropologie politique de la santé au sens global.
________________________
DSM : quand la psychiatrie fabrique des individus performants et dociles 
Deuil, caprices, chagrin : l'invention de nouvelles "maladies"
-Classification très controversée 
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Confitures pré-électorale

Publié le par Jean-Etienne ZEN


Le doigt dans la confirure

                                   C'est prouvé.
               Pénélope fait des confitures.
          Contrairement à ce que dit François, pourtantirréprochable.
                                         La preuve!    ►
    Si elle fut souvent très discrète, c'est qu'elle a aussi beaucoup à faire, notamment à garder le château..
  Notre dame de Sarthe ne peut tout faire et être partout.
     Les Sarthois n'en reviennent pas.
          D'autres aussi.
    Y'a pas de quoi fouetter un présidentiable.
Il y a vraiment de mauvaises langues.
       Les canards de la mare ne sont vraiment pas très propres.
                  Peut-être un coup à Macron ou à Marine..?....
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L'anglais pour tous?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Un problème mal posé 
____________________Les députés ont voté,  dans la plus grande confusion, jusqu'à en perdre leur latin.
 Il y a sans doute de bonnes raisons, par commodité, à maintenir l'anglais comme langue de publication à un niveau de recherche élevé dans les sciences dures, étant donné la nécessité de fait de lire et de transmettre des données à une échelle internationale.
Comme dit un chercheur,"...L’anglais est, de fait, la lingua franca des sciences et techniques, comme l’a été le latin par le passé. C’est parce que nos collègues coréens, japonais, italiens, allemands, espagnols, hongrois, etc. écrivent leurs articles scientifiques en anglais que nous, scientifiques français, pouvons les lire : un chercheur dont le métier serait, par exemple, les mathématiques, ne pourrait se permettre d’apprendre toutes ces langues. Cet anglais est, certes, limité - ce n’est ni la langue de Shakespeare ni celle de Nabokov ; mais, si ces articles, ces monographies et ces thèses étaient écrits en français, ils ne seraient ni dans la langue de Montaigne ni dans celle de Proust.
Le langage scientifique se veut précis et univoque, son vocabulaire est codifié : il s’agit de transmettre des faits, des concepts, des idées, des démonstrations, sans se préoccuper de style. Il porte sur des phénomènes indépendants des cultures..."
___Certes, mais hors  ce domaine très spécialisé, c'est une aberration de vouloir enseigner en anglais systématiquement, hors des cours spécifiques à cette langue naturellement.
Ce sont des universitaires étrangers eux-mêmes qui nous incitent à ne pas renoncer à notre capital linguistique, surtout parce que: "Les langues ne sont pas interchangeables, on ne dit pas la même chose dans une langue et dans une autre. Vous avez la chance de disposer en français d’un formidable capital d’intelligence lié à une tradition plusieurs fois séculaire : ne le dilapidez pas en renonçant à la langue qui le constitue. Il est absurde de considérer le français comme un obstacle à l’attractivité de votre pays : dans la concurrence mondiale, il représente votre avantage comparatif, votre valeur différentielle..."
****___________________Ce n’est pas l’anglais qui nous menace, belle langue au demeurant, c’est l’anglomanie généralisée, le globish imposé, dont se moquent nos amis anglophones.
Même les Québecois déplorent un de nos travers qui s’aggrave et s’élargit : la fatigue linguistique de la France.
Allons-nous un jour devenir étranger à notre propre langue ?
"Quand la France s’anglicise avec enthousiasme et désinvolture, bien au-delà de ce qu’exigent ses intérêts, quand elle donne l’exemple du zèle dans la soumission au nouvel empire, elle trahit ceux et celles qui depuis Léopold Senghor ont cru à une universalité de la culture française qui survivrait au déclin du pouvoir politique de la France. Le prestige de la culture grecque n’avait-il pas survécu à l’affaiblissement de la Grèce ? «
____________Un article du New-York Times soulignait  "ce phénomène d’anglomanie qui semble se généraliser dans toute la France et dont les illustrations ne laissent pas d’étonner. La langue de tous les jours en est affectée ; dans les commerces, les médias, les publicités, en politique, on emprunte directement à l’anglais pour faire moderne, tendance, à la page, pour se distinguer de la « plèbe » restée franchouillarde, pour marquer son appartenance à un monde unifié, globalisé, interconnecté, électrostatique, sans frontières. Les emprunts à l’anglais sont de plus en plus délibérés, choisis à la manière d’une signature, d’un logo, d’une image de marketique qu’on lance à la volée pour épater le Gaulois ; plus l’emprunt est fracassant, grossier, tonitruant, meilleure est la réclame. Ainsi à la télévision française organise-t-on des « Talk », comme si la langue française était sans ressource pour nommer une émission de variété. Même le monde de la littérature se place sous le patronage de l’anglo-américain.Ainsi, s’inspirant du Courrier International, pourtant fondé comme une entreprise d’ouverture à la diversité linguistique, un magazine de recensions de livres a pris le nom de Books , façon désinvolte d’annexer une publication française au modèle anglo-saxon de revue littéraire (comme le New York Review of Books). Sur la scène parisienne, se faire jouer les trésors de la littérature française en anglais semble être du plus grand chic : ainsi le renommé théâtre du Châtelet a-t-il mis à l’affiche du 28 mai au 4 juillet 2010 une production anglaise de la comédie musicale Les Misérables d’Alain Boublil et de Claude-Michel Schönberg originalement conçue en français d’après le célèbre roman de Victor Hugo. (Quand verra-t-on sur les scènes londoniennes une comédie musicale Hamlet ou King Lear en français ?)
Dans les grandes entreprises françaises, l’anglais a supplanté le français dans les rouages névralgiques ; mêmes les entreprises à vocation strictement nationale voient arriver à leur tête des armées de jeunes managers formés à l’anglo-saxonne, pressés d’appliquer les recettes apprises en anglais à la lecture de manuels américains. Les universitaires français se convertissent aussi frénétiquement à l’anglais. Le prestige des publications dans les grandes revues et maisons d’éditions françaises a faibli ; les embauches dans les universités, les promotions, les honneurs se jouent de plus en plus sur la capacité à publier en anglais dans les forums mondialement cotés, à s’insérer dans les réseaux de recherche « européens » où tout se décline en anglais. Les grandes écoles et les universités françaises, au nom d’une autonomie fraîchement accrue, multiplient les programmes et les formations bilingues ou donnés strictement en anglais, dans l’espoir de toucher une part du marché lucratif des étudiants étrangers qui rêvent de vivre « a french experience » sans dépaysement linguistique. Il n’est pas rare que des professeurs français se vantent de donner leur cours en anglais, sans protestation des bacheliers français, au grand dam des étudiants…. étrangers que la France séduit encore par la langue et la culture
x. Même le vocabulaire de la politique française se ressent de cette anglomanie. Le secrétaire du Parti socialiste, Martine Aubry, a proposé en avril 2010 de renouveler les politiques sociales françaises en s’inspirant du « care » britannique v. La diplomatie française s’est mise aussi à l’english, en publiant, sous l’impulsion de Bernard Kouchner, ses cahiers (Mondes) en version bilingue. On applaudit même en France à« l’impérialisme cool de l’anglais », ainsi que l’a fait le thuriféraire de la culture américaine Frédéric Martel, dans un texte publié dans Le Point du 28 juillet 2010, « Français, pour exister, parlez English  », où il clame sans ambages sa conviction que le français est incapable d’être autre chose qu’une langue de Gaulois rétifs à la modernité, sans dimension internationale ni même européenne.
Si le français fut l’une des langues fondatrices de la construction européenne, il se recroqueville aujourd’hui dans l’arrière-cour de l’Union européenne, détrôné par un « euroglish » triomphant. ..
."

__Même Alain Touraine se croit obligé d’utiliser l’anglais pour faire une communication à Montréal , dans le cadre d’une réunion sur la francophonie !
Nos politiques pourraient montrer l'exemple, ainsi que Bruxelles, qui en rajoute.... 
Stop à l'anglomania
****________________________La fuite en avant vers le tout-anglais correspond à des rapports de forces politiques clairement explicités:
 A  l'heure ou le libre-échange euro-américain va se mettre en place, il faut se remettre en mémoire quelques affirmations non dépourvues d'ambiguïtés:
-"L'Anglais est la langue du vainqueur", disait le général Jean Béca
-« L’anglais est l’avenir de la francophonie », osait B.Kouchner
-Dans son rapport de 1987/88, le directeur du British Council écrit «  Le véritable or noir de la Grande-Bretagne n’est pas le pétrole de la Mer du Nord mais la langue anglaise . Le défi que nous affrontons est de l’exploiter à fond.  »
  Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le Monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais et que, s’il s’oriente vers des normes communes en matière de communication, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines et que, si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains ; et que, si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les américains se reconnaissent...Les Américains ne doivent pas nier le fait que, de toutes les nations dans l’histoire du monde, c’est la leur qui est la plus juste, la plus tolérante, la plus désireuse de se remettre en question et de s’améliorer en permanence, et le meilleur modèle pour l’avenir ...affirmait David Rothkopf dansPraise of Cultural Imperialism, 1997)
_________
Universités en anglais : les déboires européens
Avenir de la Langue Française 
Les mythes du tout-anglais
L’enseignement supérieur en anglais véhiculaire : la qualité en question
Le déshonneur linguistique Ma langue

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Pas vu ç la rélé

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Pas vu à la télé
 
__ Des millions d’euros ont été siphonnés par des sénateurs UMP 
                         En toute illégalité.

__ Les chimères du Président Trump sur le « Buy American ! Hire American ! 


__ Quand le pape n'était qu'évëque.


__ L'effet Macron en séduit plus d'un
    : S’il y a quelqu’un qui fait naître l’espoir, c’est bien lui », s’est enthousiasmé Bernard Kouchner, dans un entretien publié mardi 24 janvier par Le Parisien, provoquant l’embarras dans l’entourage d’Emmanuel Macron. Une gêne d’autant plus grande que l’ex-« French doctor » n’y va pas avec le dos de la brosse à reluire pour qualifier le benjamin des candidats, « un homme qui ouvre le jeu, qui ne dit pas du mal des gens par goût électoral (…), qui ne s’arrête pas au clivage droite-gauche, et il reste humaniste ».
     Deux jours plus tôt, c’est Alain Minc qui déclarait sa flamme. « Je vais voter Emmanuel Macron », a lancé l’essayiste dans Le JDD du 22 janvier, estimant que l’ancien banquier est « le seul candidat authentiquement européen ». « Si le pays grincheux qu’est la France élit un roi de 39 ans, l’image de notre pays changera soudainement », a même osé le conseiller du CAC 40, oubliant un peu vite qu’il soutenait Alain Juppé, 71 ans, avant que le maire de Bordeaux ne soit défait par François Fillon à la primaire de la droite.
                                                                    La macronite gagne.....
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Libre échange transatlantique

Publié le par Jean-Etienne ZEN

(C'était "avant Trump".)

 
La ligne Maginot tiendra-t-elle?
_______________________________"Je défendrai un accord respectueux de nos valeurs, de la vision européenne de la culture, de notre modèle agricole et favorisant la transition écologique et énergétique. Je veillerai à ce que la France fasse entendre ses intérêts(Nicole Bricq, 13 février 2013)
__  "Nous allons lancer des discussions sur un accord transatlantique global sur le commerce et l'investissement avec l'Union européenne parce qu'un commerce libre et équitable de part et d'autre de l'Atlantique soutiendra des millions d'emplois américains bien payés(ObamaDiscours sur l'état de l'Union) 
_____ Les tractations continuent, les criques aussi...
Plus on se rapproche de l'échéance officielle (en fait, des avancées ont déjà eu lieu, les orientations sont déjà bien explicitées, les bases de travail sont déjà connues et le processus s'accélère), plus le débat se fait vif.
Angela Merkel est enthousiaste:  "I find the idea fascinating"
Pierre Hilard y voit un projet de décomposition des nations européennes, obstacles aux intérêts des firmes multinationales cherchant à élargir leur influence. 
Mélenchon y détecte le risque d'une fatale homogénéisation des normes de toutes sortes et surtout des normes sociales.(1)
__Outre une possibilité de manoeuvre totale des multinationales,
les dispositions de ce libre-échange ne comportent pas que des aspects économiques, mais touchent aussi nécessairement des aspects culturels essentiels, en introduisant une concurrence inéquitable.
Même si la ministre Filippetti voit dans l'exception cuturelle "une ligne rouge" à ne pas franchir, on peut douter que cette nouvelle ligne Maginot puisse tenir longtemps... 
Bertrand Tavernier pense que La culture deviendrait ainsi une marchandise".
Mais il n'y a pas que l'exception culturelle... 

___Bref, les dangers du traité sont réels, comme le souligne même un européiste convaincu commeQuatremer, en parlant de l'UE à la rame :
" La grande majorité des États européens, contrairement à une idée reçue, ont toujours été demandeurs d’un accord de libre-échange transatlantique, à la différence des États-Unis, beaucoup plus protectionnistes. Mais depuis les années 90, les droits de douane ont considérablement diminué des deux côtés de l’Atlantique (4 % en moyenne, avec des pics dans le textile ou certains produits agricoles) et l’unilatéralisme américain en matière de rétorsions commerciales (ils décidaient seuls des bonnes pratiques commerciales) n’est plus qu’un souvenir avec la mise en place de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). La crise économique aidant, les réticences américaines se sont envolées. « Rien qu’en éliminant les tarifs, les exportations américaines vers l’UE pourraient s’accroître de 17% », calcule le sénateur démocrate Max Baucus, président de la commission des finances (qui supervise le commerce). Côté européen, on est tout aussi optimiste : la Commission estime qu’une libéralisation totale des échanges permettra de dégager un surplus de croissance pour l’Union de 0,5% du PIB.
 
Vu la faiblesse des droits de douane, le cœur de la négociation portera en réalité sur l’harmonisation des réglementations. Ce sont leurs différences qui s’opposent, à l’heure actuelle, à une libre circulation totale (ce qu’on appelle obstacles non quantitatifs). L’idée américaine va bien au-delà d’une harmonisation transatlantique : il s’agit d’élaborer des normes à vocation mondiale qui s’imposeront aux nouveaux acteurs économiques, la Chine au premier chef. Comme le dit Bruce Stokes, du German Marshall Fund, il s’agit de « s’assurer que le capitalisme version occidentale reste la norme mondiale et pas le capitalisme d’État chinois ».
 
Ainsi, parallèlement à l’accord de libre-échange avec l’Union, les États-Unis négocient avec leurs partenaires du Pacifique (Trans-Pacific Partnership). Mais, bien entendu, dans l’idée américaine, il s’agit d’adopter leurs normes, pas celle des Européens jugées trop contraignantes. « L’Europe est un créateur de normes très puissant, beaucoup plus que les Américains », souligne-t-on à l’Élysée. « Si on fait un compromis, et il y a un compromis, c’est celui qui a les normes les plus ambitieuses qui sera perdant », ajoute un haut fonctionnaire communautaire.
 
  • Quels sont les pays européens qui sont opposés à cet accord ?
 
 Officiellement, aucun. Chacun a trop peur d’être désigné comme un « ennemi » des États-Unis avec les risques de rétorsions commerciales que cela comporte. En clair, en proposant directement un accord de libre-échange aux États-Unis, sans consulter préalablement les États, la Commission savait qu’ensuite plus personne ne pourrait s’y opposer. La France, le pays qui a traditionnellement le plus de réserves, s’est donc retrouvée pris au piège : « nous ne sommes pas en position de bloquer quoi que ce soit », reconnaît-on au sein du gouvernement français : « la négociation est déjà lancée puisqu’Obama a donné son feu vert dans son discours de février sur l’État de l’Union ». « De plus, nous avons consulté nos entreprises et elles sont très demandeuses », ajoute-t-on à Paris.
 
Néanmoins, la France a des « lignes rouges » : elle refuse que l’exception culturelle soit dans le mandat de négociation qui va encadrer la Commission, tout comme les marchés publics dans le domaine de la défense ou encore les normes sanitaires et environnementales les plus importantes. D’autres pays, comme l’Italie, s’inquiètent aussi du sort des appellations d’origine géographique (style un « parmesan » américain).
 
Pour la Commission, « si on commence à exclure tel ou tel domaine, les Américains vont faire de même. Si on la joue défensive, on n’en sortira pas. On ne peut pas nous demander de conduire une formule 1 en nous coupant un bras » ! La Commission réclame un minimum de « confiance » des États membres :« on ne bradera pas l’exception culturelle ou nos normes ». Mais voilà, la France, et elle n’est pas la seule, a quelques doutes : « la Commission est d’une rare naïveté si elle croit que les Américains sont prêts à tout négocier », dit-on à l’Élysée. Même si l’administration Obama fait des concessions, le Congrès, qui doit donner son accord quasiment à chaque étape, veillera au respect de ses propres« lignes rouges ». « Ainsi, jamais ils n’accepteront d’ouvrir les services financiers ou le transport maritime et, surtout, ils ne pourront pas s’engager pour leurs États fédérés, seuls compétents pour les marchés publics ou les services, ou pour leurs agences indépendantes », souligne-t-on à l’Élysée.« Alors que nous, si on ouvre, ça s’appliquera effectivement dans l’ensemble des États membres, la Commission y veillera… » La bataille du mandat s’annonce chaude, mais brève : la Commission compte bien le faire adopter par les États membres (à l’unanimité ou à la majorité qualifiée, juridiquement ça n’est pas clair) d’ici le mois de juillet.
 
  • Que veulent les Américains ?
 
Les Etats-Unis espèrent bien se « payer les Européens ». A Washington, on estime que l’Union, affaiblie par sa crise de l’euro et ses crises d’austérité, aurait grand besoin de cet accord pour se relancer et serait donc prête au compromis. Barack Obama lui-même a repris l’argument : « Je pense (que les Européens) ont plus faim d’un accord qu’ils ne l’ont été par le passé » a-t-il plaidé le 12 mars.« Ce qui a changé, je pense, est la reconnaissance à travers toute l’Europe qu’ils ont du mal à trouver une recette de croissance pour le moment ». Le président américain s’attend aussi à une « pression de plus de pays de l’autre côté de l’Atlantique » pour parvenir à un accord. L’idée, à Washington, est que les Américains vont négocier avec les libres échangistes convaincus de la Commission, soutenus par les Allemands ou les Britanniques, et qu’ensuite ils feront pression sur leurs amis français pour qu’ils acceptent le compromis. Karel De Gucht, le commissaire au commerce, clame d’ores et déjà que « la France est isolée ».
 
Les Américains sont, en tout cas, décidés à obtenir le maximum y compris dans le domaine des normes sanitaires et phytosanitaires. Ils veulent ainsi ouvrir tout grand le marché intérieur européen à leurs produits actuellement interdits de séjour, des OGM au bœuf aux hormones en passant par la viande à la ractopamine ou le poulet à la chlorine. Pour le sénateur démocrate Max Baucus «les produits des ranchers et fermiers américains sont les meilleurs au monde ». Demetrios Marantis, le responsable américain du commerce, réclame donc des « standards internationaux scientifiques », par opposition à ceux de l’Union jugés « non scientifiques » par le Congrès, et s’engage à« permettre plus d’exportations des produits cultivés et élevés en Amérique ».
 
Si la Commission jure ses grands Dieux qu’elle ne cèdera rien, elle est en réalité prête à céder beaucoup. Un responsable de l’exécutif européen s’interroge ainsi devant Libération : « on peut se demander si le délai d’usage de 3 ans avant d’autoriser l’importation d’un OGM, ça n’est pas trop long »... De même, la Commission vient d’autoriser la pratique américaine consistant à nettoyer les carcasses de porc à l’acide lactique, avant même le début des négociations : « comme ça, on se met en position de rouvrir le marché américain à notre viande bovine toujours interdite pour cause de vache folle », poursuit cette même source. La Commission sait parfaitement qu’il sera très difficile à un État de s’opposer à ces reculs puisque l’accord final sera global. Qui osera alors le faire capoter pour sauver quelques normes sanitaires ou environnementales ?
 
  • Barroso joue-t-il une carte personnelle ?
Que veut donc Barroso ? À Lisbonne, on estime qu’il vise soit le secrétariat général de l’ONU, soit celui de l’OTAN. Il a ainsi mis en place un dispositif diplomatique aux États-Unis pour assurer sa promotion : son chef de cabinet, José Vale de Almeida, a été nommé ambassadeur de l’UE à Washington et le gouvernement portugais, de sa couleur politique, a envoyé deux de ses très proches aux États-Unis, Nuno Brito, ambassadeur du Portugal à Washington, et Alvaro Mendonça e Moura à l’ONU.
Cela étant, le succès est loin d’être assuré. Si les États n’ont pas le courage de s’opposer à un accord qui bradera une partie de l’acquis européen, les opinions publiques pourraient le faire à leur place, comme l’a montré le rejet par le Parlement européen, le 4 juillet 2012, de l’Accord commercial anti-contrefaçon (ACTA) parce qu’il ne respectait pas les droits fondamentaux. « La Commission a tort de sous-estimer le rejet que pourrait susciter un accord qui ferait la part belle aux intérêts américains », prévient-on à Paris. « En voulant passer en force, elle prend le risque de gâcher ce qui pourrait être une bonne idée à condition de ne pas ignorer la société civile et le Parlement européen ». À Washington, on reconnaît que le chemin pourrait être long. Obama l’optimiste l’a rappelé: « Ce sera un gros boulot ».

___________________________Des eurodéputés socialistes, parfois très divisés,  affichent aussi leurdésaccord
".. Certains socialistes se montrent plus sceptiques quant aux supposées vertus de ce futur accord de libre-échange. La focalisation du débat sur l'audiovisuel ne doit pas occulter, à leurs yeux, l'immensité des secteurs, de l'agriculture au secteur financier, qui risquent d'être impactés. « C'est une très mauvaise idée d'entamer ces négociations, à l'heure où l'euro-scepticisme gagne du terrain, estime Liêm Hoang-Ngoc, un autre élu socialiste français à Strasbourg. La France doit s'opposer à cet accord, qui s'annonce très aventureux. Ses conséquences risquent d'être bien plus favorables aux Américains. » « L'exclusion du secteur audiovisuel ne suffit pas, poursuit-il. Prenons un autre exemple, les services financiers. On a déjà du mal à avoir une réglementation digne de ce nom pour les banques en Europe, et maintenant, on risque de s'aligner sur les standards américains, qui n'appliquent même pas les règles de “Bâle 3.."
 ___La  servitude volontaire est-elle le destin de l'Europe? 
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-Refusons d’engager les négociations pour un projet d’accord transatlantique
Accord transatlantique : « Le pouvoir sera alors à Washington pour la grande politique et à Berlin pour l’économie » 
- Le partenariat de tous les dangers
L'agroalimentaire, champ de batailles commerciales entre les Etats-Unis et l'Union européenne

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Débat crucial Outre-Manche

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Brexit ou pas
                                C'est shocking.
      Inacceptable!
         Oui, aux « roast potatoes »! Le plat dominical incontournable.
      Contre les oukazes de la Food Standards Agency. Non à la police des assiettes!
              Comme disent des sujets de la majesté, 
« Bien sûr, nous pourrions prendre mieux soin de nous-mêmes, concède Suzanne Moore. On peut chercher à augmenter l’espérance de vie, mais on peut également discuter  de nos raisons de vivre . Si les patates rôties n’en font pas partie, je ne vois pas ce qu’il nous reste. »

          Dans le même journal, le chroniqueur culinaire Tony Naylor dénonce une campagne qui balaie des années d’expérimentation culinaire à la recherche de la « patate rôtie parfaite ». En l’absence de preuves satisfaisantes, sa conclusion épicurienne est sans appel : « Nous allons tous mourir.. La vie est courte. Donald Trump est à la Maison Blanche. Passez-moi le fromage et les oignons frits. »

         C'est comme si on voulait réglementer les frites en Belgique et en Hauts-de-France.
                        Comment pourraient-ils encore avoir la patate?...
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Impression 3D: une révolution?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

(C'était -seulement- il y a trois ans)

 
L'usine 2.0
 De la science-fiction à la réalité
___________________________Une  révolution  est nos portes. 
On ne les avait pas vu venir, ces drôles de machines, car elles n'étaient réservées jusqu'ici qu'à des usages industriels très réduits et spécialisés, notamment dans le domaine des prototypes ou des maquettes.. 
Elles arrivent pour le grand public.
Leur coût ne va pas cesser de baisser. 
 Les imprimantes 3D font rêver, malgré leurs applications encore limitées. Mais on pressent qu'elles ne vont pas tarder à gagner rapidement du terrain et parvenir jusqu'à la portée des enfants, qui pourront, par exemple, fabriquer leurs propres legos.
 L’impression 3D est une technologie qui relevait de la science-fiction il y a quelques années encore et qui s’est progressivement rendue disponible au grand public. Pourtant, la plupart des imprimantes n’étaient pas directement proposées dans de grandes chaines de distribution, c’est désormais le cas.
___Certains parlent de révolution industrielle. 
Déjà, on peut fabriquer des armes, malheureusement, mais aussi des pizzas (!), des  prothèses médicales de toutes sortes, etc...
Et ça marche, même si les  possibilités sont encore réduites pour les machines grand public et si les prix des produits de base, des matières premières, sont encore élevés.  
__Il en est qui voient déjà la possibilité de régler la faim dans le monde. C'est sans doute aller un peu vite en besogne... Comme pour toute technologie nouvelle, les espoirs s'emballent. La nouveauté première est d'abord dans la révolution numérique, qui a rendu possible ce type de produit.
Pour la médecine  en tous cas, ces imprimantes permettent des merveilles, et on soupçonne à peine toutes les futures applications possibles.
Nous ne sommes qu'à l'aube d'une mutation. Tout reste encore à faire, notamment dans le domaine de la production créative, qui va modifier en profondeur les normes et les pratiques industrielles, comme l'entrevoit Chris Anderson. (1)
Mais la généralisation de cette technologie ne sera pas sans poser des problèmes, juridiques surtout, notamment en matière de propriété intellectuelle. 
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Israël: effet Trump

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 
Détricotage en cours
                       Une aubaine.Le feu vert est donné aux faucons de Tel-Aviv.
        Implicitement ou explicitement.
    Les (timides) résistances de l'administration Obama et de l'ONU n'ont plus lieu d'être.
            Trump s'est déclaré à 100% avec Israëlen faisant les pires amalgames dont il est coutumier.
    Netanyahu et Liberman ont compris le message:
           Israël annonce un plan massif de nouveaux logements dans les colonies
      Mais pas seulement:
         Tel Aviv approuve la construction de 560 logements à Jérusalem-Est 
 "Dans les dernières semaines de son mandat, Barack Obama a provoqué la colère du gouvernement israélien en n'opposant pas son veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies réclamant l'arrêt de la colonisation israélienne des territoires palestiniens.
   Désignée par Donald Trump pour devenir la nouvelle représentante permanente des États-Unis auprès de l'ONU, Nikki Haley a dénoncé, comme l'homme d'affaires, l'attitude des Nations unies vis-à-vis d'Israël lors de son audience de confirmation la semaine dernière.
    Donald Trump a également promis de transférer l'ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, une initiative qui nuirait à la paix selon Mahmoud Abbas. Selon la Maison-Blanche, les discussions sur ce sujet n'en sont qu'à leurs débuts.
  Un transfert de l'ambassade des États-Unis à Jérusalem marquerait, s'il est mené à bien, une rupture dans la diplomatie proche-orientale américaine, les administrations successives ayant estimé qu'il importait de mener des négociations sur le statut de Jérusalem, qu'Israël et les Palestiniens revendiquent comme capitale.
       Netanyahu remet en question la contribution d’Israël à l'ONU..
    Et Trump envoie à Jérusalem (oui!) un ambassadeur chaud partisan de la colonisation.
         Sa forte relation avec Isroël, dit Trump, sera le fondement de sa mission diplomatique et un atout de poids pour notre pays, alors que nous renforçons nos liens avec nos alliés et que nous nous battons pour la paix au Moyen-Orient..
      Voilà qui est clair et prépare sûrement une avenir de conflit avec l'ONU et surtout de graves troubles prévisibles en Palestine.
   Les perspectives de paix s'éloignent encore un peu plus....
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Modèle suédois?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 
 Le modèle suédois a pris du plomb dans l'aile.
________________________________________Malgré une prospérité industrielle retrouvée après une crise sévère, la Suède connaît, sous la houlette d'un gouvernement libéral, une croissance des inégalités parmi les plus fortes des pays européens.
Même si la pauvreté en Suède reste encore mesurée, par rapport à d'autres pays comparables, un masse importante de la population surtout immigrée hétérogène connaît un sort peu enviable du fait d'un chômage qui l'affecte particulièrement et aux réductions, voire aux suppressions des aides sociales et des projets d'intégration. 
 La Suède n'est pas le paradis que certains imaginent encore, même si le pays semble se porter mieux que le nôtre dans le secteur manufacturier. Le pays de Volvo, Ikea, Saab, Electrolux, Ericsson a encore de beaux restes...
___En 2010 dèjà, la crise dans ce pays annonçait des tensions nouvelles qui ont surpris. __[Précisons de Lord sur les particularités de l'immigration en Suède]__
Aujourd'hui, certaines banlieues craquent.
A l'occasion des émeutes récentes,  les faiblesses de ce modèle apparaissent mieux.
Une vitrine se brise:
 "... Le 14 mai, un rapport de l'OCDE constatait que les écarts des revenus augmentent davantage en Suède que dans l'ensemble des autres pays européens. Et une semaine plus tard, de violentes émeutes ont éclatés à Husby, dans la banlieue de Stockholm, où des jeunes masqués ont incendiés des voitures et attaqué les forces de l'ordre avec des jets de pierre. Plusieurs commentateurs de la presse suédoise lient justement ces évènements à l'inégalité croissante du pays. 
"Un échec gigantesque" écrit Lena Mellin, chroniqueuse du quotidien social-démocrate Aftonbladet, estimant que les autorités ont trop longtemps fermé les yeux sur les problèmes liés à la ségrégation des banlieues comme Husby où 85 % des 12 000 habitants sont nés en Suède mais ont deux parents nés à l'étranger.
 De son côté, Aftonbladet estime dans son éditorial que les émeutes à Husby reflètent l'essentiel de la politique conduite par la coalition gouvernementale de droite, une politique que la phrase emblématique "Il doit être rentable de travailler" illustre le mieux. "Lorsqu'on baisse les impôts, ce sont les parties les plus faibles de la société, des endroits comme Husby, qui en paient le prix", poursuit le journal..."
La presse conservatrice renvoie les émeutiers à leur seule responsabilité, faisant silence sur les défaillances des efforts d'intégration. 
Pour les politiques de nos pays, toujours à la recherche d'une référence, il est clair que le modèle scandinave ne peut pas s'exporter.
Il a en fait toujours été un mythe.
Sur certains points même, il pourrait servir de contre-exemple.
_______Pourquoi les banlieues de Stockholm se sont-elles enflammées?
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Silence!

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Tais-toi quand tu parles!

   Il est bon de la fermer, et d'écouter, de s'écouter.

  Ecouter pour mieux comprendre

   Pour faire place au silence, parfois éloquent...

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