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Personne n'est parfait

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Zemmour encore moins
              Eric est un personnage indispensable dans le PAF français.
   Pourrait-on s'en passer?


   Ses zemmourades on l'art de distraire le public, comme cette dernière en date:

   Eric Zemmour « n’aime pas les descendants d’esclaves ».
      « Comment vous expliquer ? Ils ne lui reviennent pas. Les descendants d’esclaves, c’est pas son truc. Est-ce la couleur de leur peau qui le met mal à l’aise ? Leur histoire ? Leur culture ? Les trois ? On ne sait pas, mais c’est comme ça. Inutile d’épiloguer, il faut se faire une raison. On est comme on est. Zemmour n’aime pas les descendants d’esclave. Notre chroniqueur vedette est raciste. Personne n’est parfaitEt si c’était ce qui faisait précisément son charme ?..En revanche, nous certifions que Zemmour n’a rien contre les descendants d’esclavagistes. Nous pouvons jurer qu’il n’a jamais eu une parole déplacée à leur endroit. Mais, les descendants d’esclaves, comment vous dire ? Il ne les sent pas, ça le dérange, ça l’incommode, ça ne lui sied pas, ça l’offusque, ça lui gâche un peu le paysage. Ça vous pose un problème ? »    Les descendants d’esclaves pourraient-ils avoir la politesse de ne pas être des descendants d’esclaves. Ce serait la moindre des choses, non ? Leur existence répugne à Zemmour. Merci pour lui.
     Il a ses préférences, comme tout le monde.. Certains aiment mieux la fraise que la framboise, d'autres préfèrent le palestinien modéré au rabbin ultra-orthodoxe d'extrême droite, etc......
                   Le petit problème avec lui, c'est qu'il lui arrive de ne pas toujours apprécier l'Autre.
                                                ___________________
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Trouver son chemin

Publié le par Jean-Etienne ZEN

(C'était hier...)

 

Sans GPS

 

    Pas de chance!
                            Le château de Beaucé  mène à une impasse, Trop d'erreurs d'indications.
    Il ne fallait pas se fier au  propriétaire.
     
       Cette impasse pourrait bien nous mener à un boulevard où se trouve un café très connu, où les forts en gueule sont nombreux, amoureux de surenchères.
   La patronne voudrait agrandir les lieux, mais les moyens ne suivent pas et la maîtrise des travaux est compromise. Une trumpeuse, disent certains anciens consommateurs malveillants exigeants.
 
      A l'auberge (espagnole) d'à côté, les affaires tournent fort pour l'instant.
   Il faut dire que le jeune patron est séducteur et ouvert à un public divers et varié. C'est même un peu encombré. Mais la carte n'est pas encore éditée, les menus sont  loin d'être au point et les plats sont souvent réchauffés, pour ce jeune débutant en cuisine (électorale) assez inexpérimenté, mais résolument moderne..


  On peut frapper à la maisons Hamon, qui peut donner quelques pistes pour poursuivre son chemin ou à l'agence Mélanchon,  qui peut fournir un bon guide pour poursuivre un circuit semé d'embûches.
    A chacun de voir.

Le GPS n'est d'aucun secours dans ce parcours tourmenté et un peu  fou flou.

     Le chemin démocratique est en travaux, mais reste une voie ouverte.
       Mais il ne faut pas s'égarer. C'est assez mal balisé.
                  Pas facile de trouver le petit passage encombré qui y mène...
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Sous-traitance en question

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

     Faut-il s'en accommoder?
                                         Souvent utile, parfois nécessaire, voire indispensable, la sous-traitance, surtout à grande échelle, pose néanmoins problème.
   A certaines conditions, elle peut s'imposer économiquement, temporairement ou de manière durable et abusive.
  Le bilan est souvent plus que mitigé, surtout quand elle devient systématique, dans le public comme dans le privé, augmentant parfois les coûts de production ou de service.
   On connaît les problèmes de la centrale de Flamanville, entre autres. qui n'est pas seulement une question de gouvernance générale du projet. Qualité, sûreté et coûts sont en question plus d'une fois. Surtout dans le cas de cascades de sous-traitance. (*) Il y a bien d'autres secteurs concernés.
   Ne parlons pas des géants de la sous-traitance systémique et à grande échelle comme Apple , qui ne fonctionnent ainsi que pour réduire au maximum leurs coûts, pour le maximum de profits. parfois aux dépends de la santé des travailleurs, que ce soit en Chine ou, pour d'autres, au Bangladesh. On n'hésite pas à déplacer sa production si nécessaire.
               (*)    Il est révélateur de la gestion problématique actuelle de certaines centrales nucléaires en France, dont on veut prolonger l'existence, dans un contexte d'interrogations sur le coût du nucléaire, sa nécessité et la question épineuse des démantèlements annoncés et de la transition énergétique.
     Il semble bien que la sûreté nucléaire en France  ne soit pas toujours assurée aussi bien qu'on le prétend. (*)
    Une série de "dysfonctionnements" se sont étalés dans le temps, de niveaux de gravité différente.
     Des dysfonctionnements dont l'origine semblent largement due au recours massif à la sous-traitance et à la rapidité des délais imposés, au manque de coordination de  travaux à risques à exécuter.
   Et le métier se perd. Comme dans d'autres secteurs, notamment à l'usine du Creusot, chargée de la fabrication des calottes de cuve, notamment pour Areva.
   L'éclatement du système de maintenance pose aussi des problèmes qui ne sont pas seulement de conditions de travail.
 _ Derrière le fiasco de l’EPR, les errements du Creusot sous la responsabilité de M. Bolloré et d’Areva on été soulignés. Dans l’usine du Creusot,  la gestion est défaillante.
     Le feuilleton continue, ainsi que les mensonges et les manipulations.  La question de la sous-traitance, parfois nécessaire, mais souvent menée pour des raisons de pure économie, est depuis longtemps dénoncée, à commencer par Marcel Boiteux, ancien PDG d'EDF, estimant qu'à force de sous-traiter les fonctions stratégiques, « peut-être qu'un jour pourra s'introduire la petite faille qui pourra conduire à une erreur ».
        La question se pose aussi à la SNCF, à la suite d'accidents graves.
                        Une gestion de type néolibérale, où l'Etat se désengage de plus en plus...
____
   (*)    ...Pilotées par la Division de l’ingénierie du parc, de la déconstruction et de l’environnement d’EDF (DIPDE), les opérations de changement des générateurs de vapeur usagés sont entièrement réalisées par des prestataires extérieurs. Ceux-ci sont réunis et se coordonnent au sein d’un groupement d’entreprises. Celui qui opérait à Paluel était emmené par Areva Nuclear Power, avec Eiffage Construction Métallique (BTP), Kaefer Wanner (isolation industrielle) et Orys (sous-traitance). Les employés de Bouygues présents intervenaient comme sous-traitant d’Areva.
      Ces quatre entreprises ont elles-mêmes fait appel à environ 70 sous-traitants. Ajoutés aux entités EDF mobilisées, cela a rendu très complexe la circulation d’informations. Cette profusion d’acteurs, dont les rôles étaient parfois mal compris par les autres, aurait ainsi créé un climat de confusion, tout en diluant les responsabilités. « C’est tellement compliqué, que l’on ne sait plus qui fait quoi », illustre ainsi un salarié.      Comment peut-on se passer efficacement des informations dans ces conditions ? D’autant que tout le monde est prié d’aller vite pour respecter les délais irréalistes qui sont imposés. « Dans le nucléaire, pour calculer la durée des chantiers, la direction dit : sans aléas, on peut le faire en tant de jours, explique un agent EDF. Et c’est ce temps là qui est retenu, et que tout le monde s’efforce de respecter. Le problème, c’est que ces délais sont complètement en dehors de la réalité. Il y a toujours des aléas, surtout pour un chantier comme celui du remplacement du GV de Paluel qui constitue une tête de série. » Jamais, auparavant, un générateur d’un réacteur aussi puissant (1300 MW) n’avait été remplacé par EDF [5]. Pourtant le caractère inédit du chantier n’a, à aucun moment, été pris en compte. « Ces délais, reprend un salarié de Paluel, poussent les gens à faire des conneries, c’est évident. En plus, si on ne les respecte pas, on est montré du doigt comme celui qui a retardé le chantier. »...
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Nucléaire: l'impasse?
_ Sécurité nucléaire en péril?
De Maïak à Fukushima
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L'après-Fukushima: le déni?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Un problème sans fin?
           Six ans après, c'est le recueillement, mais sans perspectives
                   L'avenir est toujours sombre et les démentis sont de moins en moins nombreux avec le temps.
  Quelques années, plusieurs décennies, au moins plus de quarante ans...On ne sait plus.
     Les estimations n'ont cessé de varier selon Tepco, gestionnaire du site.
   Un site où l'on fait de l'improvisation permanente, du bricolage constant, faute de pouvoir avoir accès au coeur de la fusion,  Même les robots les plus sophistiqués montrent leurs limites techniques, là où la vie  d'un homme ne tiendrait pas quelques minutes.
  C'est l'incertitude totale concernant le degré d'enfoncement du corium, son évolution, ses effets sur les nappes phréatiques, l'océan proche, le devenir des immenses stocks d'eau et de terres radioactives entreposés sans perspectives d'avenir.
    Tous les mois ou presque, la centrale se rappelle à nous, du moins ce que l'on veut bien nous en dire.
    La pratique de la minimisation, de la dédramatisation, du déni se vérifie depuis le début, comme l'avait reconnu le Premier ministre de l'époque.
    La contamination des lieux et des alentours se vérifie de plus en plus, alors que l'on encourage les populations à revenir sur les lieux de leurs anciennes activités.
   Un phénomènes d'amnésie a frappé les responsables et par conséquent le public.
     L'incurie et la rétention d'informations ont été les caractéristiques de la gestion de ce drame, dont les conséquences ne concernent pas que le Japon.
   Pour le bon Mr Besson, ce n'est qu'un incident...
            Mais rien n'est réglé
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Vu de Stockholm

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Un modèle en trompe l'oeil.
                              On nous présentait la Suède comme un paradis pour retraités. Encore une référence qui a du plomb dans l'aile, même si ce n'est pas l'enfer et si c'est pire ailleurs.
   Nos chefs d' Etat ont parfois des lubies. Faute de solutions, ils se tournent souvent vers des modèles supposés: après le rêve américain de Giscard-JJSS, vint le modèle japonais, puis coréen, enfin allemand. On en revient.


     Notre Maître des horloges s'est tourné vers la Suède, son modèle, dans un projet trop vite ficelé. Après Hollande, qui regardait souvent au Nord, qui virait libéral.
   Sur le point des retraites, le paradis n'existe pas là-bas, malgré une dizaine d'années d'élaboration.
Résultats: -Les perdants du nouveau système sont nombreux.
                 -Les retraités pauvres ne sont pas une rareté.
                 -Le système par points n'est pas une garantie.
   C'est un goût amer pour beaucoup de scandinaves qui ne s'y retrouvent plus, dans un système à géométrie variable.
      Le modèle scandinave n'est pas si idéal que ça, si l'on veut bien y regarder de près. Il faut cesser de s'y référer de manière mythique ou naïve.
      Selon l'économiste Husson, les clauses cachées changent tout ...
         Comme il l'exprime ici
                      .... Les réformes des retraites contiennent souvent une clause cachée, à savoir que la part des retraites dans le revenu national ne doit plus augmenter. L’adoption de cette règle, souvent baptisée soutenabilité financière, entraîne – arithmétiquement – une baisse relative de la pension, dès lors que le nombre de retraités augmente plus vite que celui des actifs (voir annexe pour une démonstration). Dès lors, quel que soit le système de retraites, les réformes ne se distinguent que par le choix des dispositifs adoptés pour faire respecter cette règle générale qui implique un appauvrissement relatif (voire absolu) des retraité·e·s.
Plus fondamentalement, il s’agit d’une inversion totale de logique sociale. Un système par répartition pur obéit à une logique des besoins: à partir de normes sur l’âge de la retraite et le taux de remplacement (le rapport entre pension et revenu d’activité) on calcule le montant total des pensions et on en déduit rétroactivement le taux de cotisation. Un système pur de comptes notionnels ou par points fonctionne selon une logique comptable: on se fixe le montant total des pensions, et le taux de remplacement, ou l’âge de la retraite, compatibles avec cette contrainte en découlent. Une autre différence, sur laquelle on reviendra, est que l’on passe d’un système régi par des normes sociales à un autre où l’ajustement est en grande partie le fait de comportements individuels.

Dans le cas suédois, la réforme est assez radicale, puisqu’elle se fixe comme objectif une baisse de la part des retraites jusqu’à 7% en 2070. Le graphique ci-dessous illustre cette trajectoire: il fait apparaître un net décrochage avec la mise en oeuvre de la réforme à la fin des années 1990, puis un rebond avec la crise. Ensuite, la courbe devrait reprendre son mouvement à la baisse. Cette courbe est construite à partir de données officielles d’Eurostat et de la Commission européenne pour les prévisions [2]. Si ces dernières sont évidemment soumises à de fortes incertitudes, les projections démographiques à long terme sont en revanche plus fiables. C’est la seconde courbe du graphique qui décrit l’évolution passée et prévue du ratio de dépendance. Ce ratio qui rapporte la population de plus de 65 ans à la population en âge de travailler (20 à 64 ans) augmente à peu près régulièrement, passant de 29% en 1995 à 43% en 2070.
La stagnation, voire la baisse de la part des retraites, combinée avec une augmentation du ratio de dépendance conduit mécaniquement à un appauvrissement relatif des retraités. Le taux de remplacement, c’est-à-dire le rapport entre la pension moyenne et le revenu d’activité moyen est programmé pour passer de 50,5% en 2016 à 32,6% en 2070....
        _____Et si on changeait de logique?
                                                         __________________________

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Europe: année charnière?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

(La question se repose...)

 

Points de vue:
                            "L’année 2017 promet d’être une année électorale décisive pour la France mais aussi pour les Pays-Bas et pour l’Allemagne, autrement dit pour la moitié des membres fondateurs de la vieille «Europe des six». Une année charnière pour le projet européen. Mais 2017 est aussi l’année de tous les anniversaires.
                         On devrait les fêter dans la liesse. On n’a jamais été autant dans la nasse
    On se tait, donc, ou l’on se fait discret. Sans doute commémorera-t-on au moins, le 25 mars, les 60 ans du traité de Rome. Mais on ne sait pas encore dans quel état d’esprit. Dix jours plus tôt, le parti de droite radicale eurosceptique PVV (Parti pour la liberté) aura peut-être alors remporté les législatives néerlandaises, sans obtenir toutefois les 76 sièges nécessaires pour gouverner seul. Avec qui s’alliera-t-il pour former une coalition ? A la clé, combien de semaines d’instabilité pour le pays et d’incertitude pour l’Europe ?
           On n’a célébré qu’en pointillés, en tout cas, les 25 ans de la signature du traité de Maastricht. C’était le 7 février. La veille, la Grèce et ses créanciers s’étaient rencontrés autour d’un rapport du Fonds monétaire international (FM). Le FMI y éreintait ses partenaires européens de l’ex-Troïka. «La dette grecque est intenable. Même avec une application pleine et entière des réformes approuvées dans le cadre du programme d’aide, la dette publique et les besoins de financement vont devenir explosifs sur le long terme», affirmait-il. Il ne faisait que répéter ce qu’il avait déjà dit en 2013, 2015 et 2016 dans divers rapports.
         Car le Fonds plaide de très longue date pour que soit allégée la dette hellène. Dans les semaines à venir, il pourrait se retirer du plan «d’aide» à Athènes si ses préconisations n’étaient pas entendues, ce qui remettrait la crise grecque au premier plan de l’actualité européenne.
     Problème : l’Allemagne ne veut toujours pas entendre parler d’une restructuration de la dette grecque. A quelques mois du scrutin législatif de septembre 2017, il est peu probable qu’Angela Merkel ou son concurrent social-démocrate Martin Schulz souhaitent présenter aux contribuables allemands la perte financière qu’une telle restructuration imposerait.
       Dès lors, outre-Rhin, on parle à nouveau de «Grexit». Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances et inventeur, en 2015, des expressions «Grexit temporaire» (sortie temporaire de la Grèce de l’euro) et «Grexident» («sortie de la Grèce de l’euro par accident»), ne rêve en réalité que de «Grexpulsion» («expulsion de la Grèce»). Il a récemment été rejoint sur cette ligne par l’un de ses compatriotes, vice-président du Parlement européen. Alexander Graf Lambsdorff a ainsi affirmé dans une interview au journal Challenges : «Nous devons trouver rapidement un moyen de garder la Grèce dans l’UE et de continuer de la faire bénéficier de ses mécanismes de solidarité, mais tout en l’accompagnant hors de la zone euro. Nous devons ménager une transition, par étapes, vers le retour à une monnaie nationale.»
      On le voit, il y avait de bonnes raisons de ne pas fêter, le 1er janvier l’anniversaire de l’euro. Cela a fait quinze ans que la monnaie unique est entrée dans nos portefeuilles, mais sans faire le bonheur de tous. C’est de sortie qu’il est désormais question, en tout cas, pour la Grèce. Peut-être même pour d’autres.  (DC et CD)
                                           [Les liens sont de mon fait]
_________________
      L’«édifice branlant» de l’UE;
                                                             ...Sur le constat, brandi à maintes reprises tout au long des deux jours de discussion, tout le monde est d’accord : l’UE « ne tient plus debout » (Stefano Fassima) ; « il n’y a rien à célébrer en ce 60e anniversaire, il y a plutôt beaucoup de choses dont il faut s’excuser » (Zoi Konstantopoulou, ancienne présidente du Parlement grec, ex-membre de Syriza) ; « l’Europe des 28 est un édifice branlant et à moitié écroulé » (Jean-Luc Mélenchon)… Et le Brexit, dont les négociations doivent bientôt commencer – la première ministre britannique Theresa May a l’intention d’activer l’article 50 à la fin du mois – ne fait que renforcer le diagnostic. « Le Brexit et la campagne électorale nationaliste qui y a conduit ont mis en évidence la médiocrité des dirigeants européens actuels, avance le député suédois Jonas Sjöstedt. Cela a également révélé les erreurs dans le fonctionnement de l’Union, qui montent les travailleurs des différents pays les uns contre les autres. » Le secrétaire général de Sinistra Italiana (ex-SEL rebaptisé il y a quelques semaines, dans une tentative de reconstruction, « Gauche italienne »), Nicola Fratoianni, précise de son côté : « Le Brexit n’est pas, comme certains le croient, une cause profonde de l’éclatement de l’Union européenne. Il est au contraire un effet, une retombée de politiques très lourdes et d’une crise économique exacerbée par la structure de l’UE, où dominent logique mercantile et dévaluation de l’emploi. ...
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___Vers une deuxième bataille de l'euro ?_________________________________________________

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Fermer les bibliothèques?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

To read or not to read?
                                       Si, comme le disait Hugo, dans l'esprit du Siècle des Lumières, ouvrir une école c'est fermer une prison, alors il y a du travail en perspective pour les travaux publics anglais. Ecole et incitation à la lecture sont en connexion et quoi de mieux qu'une bibliothèque publique et vivante pour former l'esprit des jeunes et des moins jeunes? Il n'y a pas que la musique qui adoucit les moeurs.
   Au nom de sacro-saintes économies, on continue à fermer beaucoup de bibliothèques au pays de Sa Gracieuse  Majesté, depuis Gordon Brown, dans la droite ligne instaurée par la très libérale Maggie. Un sou est un sou et il n'y a pas lieu de le gaspiller, au nom d'un solide pragmatisme, qui fait la part plus belle aux produits financiers de la City où rien n'est trop beau.
   Depuis 2010, 773 bibliothèques ont fermé au Royaume-Uni. Ce nombre, révélé par l'Institut agréé des finances publiques et de la comptabilité (Cipfa) dans sa dernière étude annuelle et relayé par le Guardian, montre l'impact de la politique d'austérité mise en place par le gouvernement britannique. À l'exception de l'Irlande du Nord, il reste actuellement 3.583 bibliothèques outre-Manche, soit 35 de moins que l'an dernier.
Cette situation s'inscrit dans le contexte de baisse budgétaire voulue par le gouvernement conservateur précédent, dans le domaine des services au sein des collectivités locales (-29,6%). Des coupes budgétaires qui se ressentent aussi dans le nombre de salarié·es du secteur, passé de 24.000 en 2010 à 15.300 l'année dernière....
  Cela, au point d'inquiéter l'auguste Chambre des Lords et de révolter un certain public . Les conséquences se font sentir.
    Ce business ne fait pas recette pour les gestionnaires à courte vue, même si, alerté, l'humaniste Boris Johnson veut renverser le cours des choses. Mais il a tellement promis...

 


  Heureusement on ne brûle pas (plus) des livres, comme en Chine actuellement. C'est déjà ça.
    En France, commencerions-nous à prendre le même chemin, ça et là, par souci de bonne gestion municipale? Il est vrai que les bibliothèques ne sont pas très rentables...
 En tous cas, surtout en cette période charnière de déferlement du numérique, le débat se poursuit.
 La fuite en avant technologique fait se poser de nouvelles questions, mais le numérique ne prendra jamais toute le place, malgré le nombre toujours plus élevé de e-livres et l'accès plus facile à des archives de qualité comme Gallica. On le constate d'ailleurs. L'accès gratuit au livre traditionnel n'est pas près de s'éteindre.
  La bibliothèque n'est pas seulement le premier pays de l'écrivain, mais devrait l'être pour tous. C'est un lieu d'échanges vivant et un espace de convivialité souvent enrichissant.
     Pourquoi lire? Question en apparence simple, mais à laquelle chacun pourra répondre pour des raisons toujours intimes.
          Lire restera toujours une activité précieuse, dès qu'on y a goûté, et une façon de faire bien l'homme, comme disait Montaigne.
                                      _______________________

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Globalistan: quel avenir?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Points de vue
                      Le phénomène de la globalisation, sous sa formes actuelle,  semble arriver à un terme, ou du moins à une impasse.,
    Dire qu'elle est en crise est un euphémisme et pas seulement sous ses aspects économiques.
        On assiste même à des formes de déglobalisation, après un développement anarchique.des échanges et des délocalisations semblant sans fin.
         Un mouvement d'ampleur inédite qu'ont bien décrit, depuis une dizaine d'années déjà, deux journalistes du Spiegel, qui pointent l'autre face d'une globalisation sans frein, sous le signe du dogme ultralibéral, engendrant aussi déclassements, précarités, crises financières et autres désordres.
      Ils ne proposent pas un retour à un protectionnisme réducteur, mais lancent un appel pour une réglementation raisonnée des échanges, dans une autre logique que la loi de la jungle qu'engendrent finalement les principes de l'OMC, basés sur les vertus du marché tout puissant, qui serait à lui-même sa propre règle, contiendrait sa propre raison. Ce qui signifie en finir avec les abandons successifs des contrôles et arbitrages des Etats, réduits à leurs fonctions les plus basiques et gérant des moyens de plus en plus réduits.
     Tout se passe comme si une certaine déglobalisation commençait à se mettre en place. La notion naïve de mondialisation heureuse, prêchée par A. Minc,  prend du plomb dans l'aile. L'explosion des inégalités et le laminage des classes moyennes a été largement analysés par J. Stiglitz, l'ancien chercheur de la Banque Mondiale, Branco Milanovic, par Ricardo Petrella.ou Saskia Sassen.
   La question est de savoir jusqu'où ira ce phénomène et comment  sera conduite une autre forme de mondialisation...
    Ce qui suppose une redéfinition des règles et de l'esprit de l'OMC.
                __________  En crise, la globalisation l'est aussi par d'autres aspects, notamment géopolitiques, avec les tensions, les fractures, les affrontements, les dissolutions et les recompositions observées, pas seulement dans le sud-est asiatique.
    L'euroscepticisme galopant en est une des manifestations, sur fond de crise non résolue et de déni des principes qui ont fondé le projet européen, de luttes économiques qui le caractérisent, le libéralisme de fond prenant le pas sur le solidarité invoquée..
   De manière très caustique et parfois polémiquement simplifiée, l'auteur, qui ne cache pas ses prises de parti, vise quelques aspects de cette crise européenne à laquelle nous assistons,, dont les causes ne sont pas seulement internes: (A prendre cum grano salis) :            
      .....L'Europe américaine sera-t-elle mise à mort par ceux-là même qui étaient censés la régénérer ? L'on peut sérieusement se poser la question quand on voit le divorce grandissant entre l'UE et les pays d'Europe centrale et orientale, fers de lance de la "Nouvelle Europe" si chère aux néo-cons. Le pied droit de Washington donne des coups au pied gauche et c'est tout le système vassalique européen qui risque de tomber. On comprend qu'Obama préfère penser à autre chose en jouant au golf...

Rappelons d'abord que la construction européenne fut, dès le départ, un projet américain. Des archives déclassifiées montrent que les soi-disant "pères de l'Europe" - Schuman, Spaak ou le bien-nommé Monet - travaillaient en réalité pour les Etats-Unis. Pour Washington, il était en effet plus aisé de mettre la main sur le Vieux continent par le biais d'une structure globale noyautée de l'intérieur que de négocier pays par pays avec des dirigeants indépendants. ____La chute du Mur et l'intégration à l'UE des anciennes démocraties populaires n'étaient que le cache-sexe de l'avancée de l'OTAN vers la Russie. Mieux encore, ces pays nouvellement libérés de la tutelle soviétique et férocement anti-russes pour des raisons historiques compréhensibles étaient susceptibles d'établir un nouveau rapport de force très favorable aux Etats-Unis au sein de l'UE face à certaines poussées de fièvre frondeuse toujours possibles de la "vieille Europe" (De Gaulle, Chirac et Schroeder...)____Or, au moment où les institutions européennes sont noyautées et soumises comme jamais aux désidératas US, le château de cartes est en train de s'écrouler... Ce sont d'abord les sanctions anti-russes qui ont créé une brèche. Si elles furent accueillies avec des transports de joie par la Pologne et les pays Baltes, leur réception en Hongrie, en Slovaquie et même en République tchèque fut bien plus mesurée, c'est le moins qu'on puisse dire. Première cassure au sein de la "nouvelle Europe".____Et maintenant, la question des réfugiés pourrait bien sonner l'hallali. La Pologne, pays ô combien pro-US, refuse tout à fait d'obéir aux injonctions des institutions elles aussi ô combien pro-US de Bruxelles. Diantre, Brzezinski n'avait pas prévu ça...____Varsovie, ainsi que Budapest ou Bratislava, rejettent totalement ce qu'ils considèrent comme un diktat de Bruxelles et ses menaces d'amende (250 000 euros par réfugié refusé). Les mots sont intéressants :___Jaroslaw Kaczynski, chef du PiS au pouvoir : "Une telle décision abolirait la souveraineté des Etats membres de l'UE. Nous refusons cela car nous sommes et serons en charge de notre propre pays".___Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères : "La menace d'amende de la part de la Commission est du chantage pur et simple".____Notons en passant la naïveté confondante de ces dirigeants qui croyaient apparemment benoîtement que l'entrée dans l'UE allait préserver la souveraineté de leur pays...______Il n'en fallait en tout cas pas plus pour que le système se mette en branle. La mafia médiatique occidentale a glosé sur la "manifestation monstre" de... 240 000 Polonais (sur 40 millions !) contre le gouvernement et pour l'Europe. Toute ressemblance avec des événements (le Maïdan par exemple) ayant existé serait le fruit de la plus pure coïncidence.______Le fidèle lecteur de ce blog aura été prévenu avant tout le monde, dès le mois de janvier[2016, ndlr], sur la possibilité d'une révolution colorée en Pologne._______Depuis, s'il n'y a pas eu de Maidan polonais, la crise n'a fait que s'aggraver. Bruxelles a ouvert sans rire une enquête contre Varsovie sur "le respect de l'Etat de droit", ce qui a provoqué la colère de Budapest qui soutient sans trembler son allié historique. La réélection de l'autre Donald, GlobalTuskman, a provoqué une nouvelle passe d'armes, Varsovie dénonçant un "diktat" de Berlin. Avant-hier, une énième bisbille a vu la Premier ministre polonaise répliquer vertement au flamby élyséen : « Je suis supposée prendre au sérieux le chantage d'un président dont le taux de popularité est à 4% et qui ne sera bientôt plus président ? »....______________________________
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Collapsologie et éco-anxiété

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Eco-pessimisme? Un peu, mais pas trop...
              [Quelques notes à titre de petite piqûre de rappel.]
                                               Entre paralysie et action malgré tout.
         On le dit et le répète: les choses sont graves et il faut faire vite. Des hypothèses, on est passé aux quasi-certitudes. Trop d'indices convergent maintenant, même si tout ne fait pas système, même si une vision synoptique nous échappe vu la complexité et la diversité des facteurs en cause.
   Ce n'est pas la planète qu'il faut "sauver", mais les possibilités de vie humaine  future, au vu des mutations climatiques en cours.
  Mais comment gérer l'urgence étant donné le poids des habitudes et la puissance des intérêts en jeu, qui ne comprennent guère le long terme. ni même le moyen terme, qui instrumentalise l' ignorance et le scepticisme?


 C'est comme vouloir arrêter ou faire virer sur mer un super tanker sur une courte distance.
 Si la situation est si critique, si l'irréversible nous guette, que faire?
 Certains réfutent la notion  de collapsologie, qui, comme les termes au suffixe"logie", semble s'apparenter à une science. Ce qui n'est pas le cas, même si différentes sciences ont leur mot à dire sur cette dénomination vague et anxiogène, si un faisceau d'indices convergents ne permet plus le douter.
  L'urgence climatique n'est plus un mythe dénoncé naguère par Claude Allègre et quelques climato-sceptiques qu'on entend de moins en moins, elle est une exigence reposant sur des faits de mieux en mieux cernés, même si beaucoup de causes nous échappent.
  La question est de savoir si l'on n'en fait pas parfois un peu trop et trop mal, au risque de créer un effet de sidération paralysante, compromettant toute réflexion de fond, toute action et réaction. Comme les survivalistes et les autres, plus lucides..
  L'attentisme joue en notre défaveur et l'action individuelle paraît dérisoire. La panique crée la sidération forcément passive et outrancière, défavorisant toute réaction d'ampleur. Les COP se suivent et se ressemblent trop.
 Le climat a toujours été un agent historique majeur. Il l'est devenu avec plus d'évidence. Nous sommes, à n'en pas douter, dans une phase de mutations rapides et les incantations ne suffisent pas.
  Les économistes sont partagés pour l'instant. Les scientifiques ne parlent pas toujours unanimement. La jeunesse est plus sensibles et mobilisée.


   Mais la "fin du monde", vieille antienne, n'est pas un thème mobilisateur. La collapsologie est à la mode, mais source de fantasmes ambigüs. La peur peut être paralysante.
  Les fictions d'apocalypse ne font pas avancer la réflexion. C'est la croissance capitaliste  qui est en question et sa logique financière. Dans ce domaine, c'est souvent le double langage ou le déni.
   Une autre pensée politique est nécessaire. Les enjeux mobilisent trop peu.
  Le pire n'est jamais sûr, mais il faut changer de braquet.
    Hans Jonas nous avait naguère déjà préparé à la considération des risques majeur et, pour nous préparer, à donner un nouveau sens au monde qui s'annonce.

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Vérité alternative, ici ou là

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

__ Ah! que l'histoire est jolie!
                                             Quand elle est recomposée.
                             C'est au sein de la très singulière équipe Trump, d'une culture si particulière, que l'on s'est mis à évoquer l'idée de vérité alternative, pour contrer toute opposition d'où qu'elle vienne.
       Par exemple, les problèmes climatiques n'ont pas de réelle fondement anthropique, l'école entièrement privatisée sera d'une plus grande justice et efficacité, la suppression de l'Obama care permettra aux gens de se prendre en charge, la dévotion à Wall Street est une assurance de prospérité nationale, etc...
....Et les anciens esclaves noirs peuvent être comparés à des immigrés en quête du "rêve américain".
       Et c'est un noir qui vous le dit. C'est vrai, on n'y avait pas pensé...et l'Etat est le pire des asservisseurs, conformément à la doctrine libertarienne et à au catéchisme de Tee Party.
    Il faut donc en déduire que Voltaire et Montesquieu, contemporains de la traite des noirs, racontaient des histoires....
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__ Ah! que la géographie est trompeuse!
                                                                Cachez-moi ces cartes que je ne saurais voir, dit-on au sein de la droite israëlienne.
          La vérité de la géographie politique ne paie pas.
..On a beau être un géographe réputé, comme  Khalil Toufakji,  on peut être arrêté et contesté comme un ignoble falsificateur;
              La colonisation, ça n'existe pas, puisque la terre sainte est le bien immémorial du peuple juif et qu'elle était sans hommes, comme disait déjà Golda Meir?  
          Même si des historiens israëliens contestent cette mythologie.
    "«Nous voulons démontrer qu’Israël fait plus que développer ses colonies sur notre terre, affirmait-Toufakii.. Notre travail consiste à prouver qu’il utilise tous les moyens pour gagner du terrain. Qu’il s’en approprie également en créant des parcs et des zones vertes ou industrielles. Quant à son armée, elle s’attribue de larges zones dont elle interdit ensuite l’accès sous le prétexte qu’elles sont devenues des zones d’exercice.»
    Ah! la vérité des cartes...
               La géographie, sert aussi à faire la guerre.
     On l'a vu avec les accords Sykes-Picot et plus récemment avec les projets des néoconservateurs US de reconfiguration du Moyen-Orient.
    En Israël, les annexions sans fin sont au menu des fauconv
               Pauvre Rabin!
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