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Des femmes

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

 Pas comme les autres.
                           Dans les luttes jamais terminées pour la libération des femmes, on a l'habitude de se référer à la figure notoire de Simone de Beauvoir et à quelques autres.
    Mais on oublie souvent des personnes plus anciennes, qui ont souvent ouvert des brèches, parfois inouïes, dans leur siècle corseté dans des pratiques et des moeurs où les hommes seuls imposaient leur lois et leurs pouvoirs.
  T. d'e Méricourt est de celle-là.
       La belle liègeoise s'impliqua dans les débats révolutionnaires, y voyant le moyen de commencer à faire bouger les choses:
   « Françaises, je vous le répète encore, élevons-nous à la hauteur de nos destinées, brisons nos fers. Il est temps enfin que les femmes sortent de leur honteuse nullité où l’ignorance l’orgueil et l’injustice des hommes les tiennent asservies depuis si longtemps ! »


    Le nom d'Olympe de Gouges nous est plus familier, même s'il ne court pas les rues, connu surtout par sa fameuse Déclaration des droits des femmes..
   Son contemporain, Robespierre, considérait le fait que les femmes soient tenues à l’écart des sociétés savantes comme « le scandale d’un siècle éclairé ». Il estimait que les êtres humains des deux sexes étaient doués des mêmes facultés et avaient donc le droit de les cultiver ensemble.
    Et tant d'autres femmes depuis, pour tant de causes variées, dans des domaines multiples, où la gent féminine était souvent absente.
   Un combat qui est loin d'être terminé, ici ou ailleurs.
       Le féminisme peut prendre bien des visages. 
            Des luttes sans fin...avec ou sans les hommes.
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Corona profiteurs

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Bercy ne répond pas

           On sait que l'épidémie en cours a accentué les inégalités.  Et, comme toujours, il y a des profiteurs de crise. "...Si l’on veut prolonger l’assimilation de la lutte contre la covid-19 à une guerre – assimilation au demeurant contestable – force est de constater qu’il y a, aujourd’hui, des profiteurs de crise comme il y a eu des profiteurs de guerre. On pense évidemment aux réseaux de vente par Internet, aux laboratoires pharmaceutiques, à certains médias, etc. Et aux intérêts financiers qui en font leur miel...."       Les géants du commerce en ligne ont vu exploser leurs ventes et parfois leurs fortune, comme Amazon. Ça va bien pour Jeff.     


                                                                                                                             De plus le  rapport Allô Bercy? dés octobre 2020 dresse un bilan sans appel de cette première année sous le signe du Covid-19 : 100% des entreprises du CAC40 ont touché des aides publiques, sans aucune condition sociale, fiscale ou écologique. La captation des aides publiques ne sont pas dénoncées. Le ruissellement s'est fait sans grand contrôle. Certains grands groupes ont fait de bonnes affaires. L'aide aux actionnaires a fonctionné  comme si de rien n'était. Qu'est-ce qui a vraiment changé?

 

 

                ______« Allô Bercy ? » Des aides publiques massives pour le CAC40, sans contrepartie
 PAR MAXIME COMBESOLIVIER PETITJEAN

    "... Dans un nouveau rapport intitulé « Allô Bercy ? Aides publiques : les corona-profiteurs du CAC40 », l’Observatoire des multinationales met en évidence les multiples sources d’aides publiques directes et indirectes dont bénéficient les grands groupes français depuis le début de la pandémie de COVID-19. Toutes les firmes du CAC40, qu’elles versent des dividendes ou suppriment des emplois, reçoivent plusieurs formes d’aides, a minima indirectes, de la part des pouvoirs publics. Et contrairement aux annonces gouvernementales, ces aides n’ont absolument aucune contrepartie.    Le rapport « Allô Bercy ? Aides publiques : les corona-profiteurs du CAC40 » montre que les promesses de modération des dividendes et de contreparties sociales et écologiques en cas de soutien public n’ont pas été tenues. Les données que nous publions sont éloquentes :    Les entreprises du CAC40 qui ont reçu des aides publiques ont versé 30,3 milliards de dividendes.   Deux tiers du CAC40 a maintenu de le versement de juteux dividendes et huit firmes ont même augmenté leurs dividendes par rapport à l’année dernière.  Un tiers du CAC40 a versé de généreux dividendes alors que des milliers de leurs salariés étaient rémunérés sur fonds publics via le chômage partiel.  Plusieurs entreprises dont l’État est actionnaire ont maintenu le versement de leurs dividendes, en contradiction avec l’engagement du gouvernement  Des groupes du CAC40 soutenus massivement par les pouvoirs publics (Renault, Airbus, Sanofi ou Schneider), veulent supprimer des dizaines de milliers d’emplois Aucune contrepartie réelle n’a été exigée des entreprises ni en matière environnementale, ni en matière fiscale : les engagements climatiques sont inexistants ou en trompe-l’oeil tandis qu’une proportion significative des filiales de ces groupes reste située dans des pays considérés comme des paradis fiscaux et judiciaires...."        ___________________

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Paradoxale Allemagne

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Allemagne incertaine
                                      [Quelques notes sur un pays qui (s')interroge]
   Si la France ne va pas bien, l'Allemagne chancelle.
         La compétitivité Outre-Rhin est en question.


 Certes, la croissance reste présente, mais semble moins assurée. Elle est au prise avec les incertitudes européennes et l'isolationnisme US du moment.
   Le secteur automobile est le plus fragile, accentué par un manque de personnel qualifié.
 Le système serait-il arrivé au bout de sa logique, étant donné le contexte international et les incertitudes politiques internes?
  Un excédent budgétaire problématique.
    Le moteur économique semble caler.
La fin de l'euphorie? comme titre un quotidien, malgré une croissance assez robuste pour l'instant.
        Mais il y a la face cachée du système, l'héritage de Schröder, une précarité et une pauvreté qui contrastent avec la rutilante façade et l'insolente résussite relative. Presque 8 millions de personnes concernées.
    Ce n'est pas le pays de cocagne pour 40% des habitants.
     La question   mérite toujours d'être posée:  avec ses contradictions, ses tensions et le nouvel horizon qui se dessine à ses frontières et en interne, où va l'Allemagne?
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L'ombre des képis

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Un "putsch" qui fait pschitt?..

         La grande muette sort de son devoir de réserve.

 

     Des étoilés en fronde, prenant le micro, c'est devenu rare dans notre vieille France. On n'est pas dans la république romaine finissante...Rien de bien subversif, dira-t-on. Juste un appel à l'ordre. Mais quel ordre?       C'est là qu'est l'ambiguïté.                                                                         Ce n'est pas les ambitions du général Boulanger, qui ont mal terminé. Ils ne mangent pas de pain-là. Ni celui 18 Brumaire dont les effets durèrent... Juste une leçon de morale  à l'adresse de politiques, par l'intermédiaire d'un journal pas comme les autres, qui a perdu toute valeur(s)...       ___Marine, pourtant ripolinée, est sortie du bois. Un signe.                                                                                        Des sanctions se préparent, symboliques sans doute...Mais la saillie des étoilés en charantaise en a surpris plus d'un. Mais de quel droit? L'armée est sommée de se plier aux valeurs de la République et ne doit pas jouer de son prestige pour s'immiscer dans les choix de la nation. Après la découverte de réseaux extrêmistes dans l'armée, on peut s'interroger.

         Ce n'est pas la première fois que la République est déclarée "en danger" et elle en a vu d'autres. Challes, Zeller and C° furent plus félons à

 

Alger, se sentant des ailes pour changer les décisions du Grand Charles. Mais la troupe n'a pas suivi. Le quarteron a échoué.

 



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Le fric et le numérique

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Adieu le cash?
                      On en parle. Il va devenir difficile de répondre à la demande inopinée:  T'as pas cent balles?
    Car le porte-monnaie vit sans doute ses dernières heures,  ce qui aura au moins pour avantage de ne plus trouer les poches ou de gonfler le porte-feuille de manière indiscrète et inesthétique.


   En route pour la modernité numérique jusqu'au bout!
        Tout le monde s'y met.  Pas que pour des raisons d'hygiène. La Suède est sur le chemin. Même l'Eglise, avec ses quêtes numériques!
  A Londres aussi. Tant pis pour les défavorisés,  pour les exclus bancaires.
      Certains voient l'accomplissement du  scénario pour 2022.
   C'est tout bon pour les banquiers, mais jusqu'où faut-il pousser le bouchon?
         À Davos, au Forum économique mondial, l'an dernier, John Cryan, le patron de la Deutsche Bank, avait produit son petit effet en prédisant que « le cash n'existera probablement plus dans dix ans. Ce n'est pas quelque chose de nécessaire, c'est terriblement inefficace et cher » - pour les banques, surtout. Les Allemands sont pourtant les plus gros utilisateurs d'argent liquide en Europe ! Les habitudes de paiement, très culturelles, ont la vie dure. Presque partout dans le monde, « cash is king» - « le cash est roi » et fait de la résistance face aux assauts de la carte bancaire, du virement par Internet ou mobile, du sans-contact, voire des monnaies virtuelles comme le bitcoin : il est encore utilisé dans 85 % des transactions (en volume) selon une étude mondiale de MasterCard. Y compris dans l'Hexagone, même si la carte est le moyen de paiement préféré des Français (plus des deux tiers des opérations seraient réalisés en liquide)....
       Mais parée de toutes ces vertus, la version entièrement numérique de l'argent peut aussi présenter de fâcheux inconvénients. Un monde où toutes les transactions seraient enregistrées, traçables, potentiellement monétisables au plus offrant (l'employeur, l'assureur, etc), pourrait prendre des allures de cauchemar orwellien, avec au choix l'État, les GAFA, ou d'autres, comme puissance sachant tout de nos moindres dépenses quotidiennes, si révélatrices de l'intime (maladie, grossesse, séparation, addiction, etc) exerçant un contrôle social sans précédent. La banque centrale verrait son pouvoir de politique monétaire démultiplié, sur des dépôts captifs : elle pourrait contraindre les citoyens à consommer en imposant des taux négatifs. Ou les inciter à investir dans une valeur refuge (l'or, une monnaie étrangère non dématérialisée).

 


    Le passage à l'argent tout-numérique devra se faire par étapes au risque d'aggraver l'exclusion bancaire, pour les populations n'ayant pas les moyens d'accéder à ces alternatives de paiement par smartphone ou ordinateur, pas formées ou rétives à ces nouveaux outils, ou bien vivant dans des régions isolées dépourvues d'Internet à haut débit. Plus largement, la perspective d'un monde des paiements entièrement électroniques pose le problème de la résistance d'un tel système aux chocs, catastrophe naturelle ou piratage entraînant un black-out électrique : le chaos ou le retour au troc ?..
      Tout semble dit.
             Alors, est-ce la fin de l'argent liquide?
      On voit mieux les limites de la mutation numérique en ce domaine, qui ne crée pas seulement des réticences affectives, pas seulement pour les Allemands attachés pour des raisons historiques à l'argent liquide.
      Le mobile ne remplacera pas complètement le porte-monnaie. Même en Suisse...
           Bitcoin ou carte bleue, le projet pour 2022, séduisant à première vue, va connaître bien des résistances, pas seulement pour des raisons affectives.
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Billet dominical

Publié le par Jean-Etienne ZEN

__ Biden et les paradis

__ EDF: le salut viendra de l'Inde?

 

__ Réalisme ou pessimisme?

 

__ A bout!

__ Dépression en question        

__ Erdogan et son covid

__ Tricastin, ça craint

__ Hongrie-Chine

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Un mur dans le tête

Publié le par Jean-Etienne ZEN

D'un mur à l'autre.      
                          Certains semblent définitivement em-murés dans des fantasmes de fausse sécurité.
        Un peu comme avec la grande muraille de Chine, le mur d'Hadrien en Ecosse,  le mur de Cisjordanie.qui furent toujours franchissables un jour ou l'autre..
 Les murs ne montent pas jusqu'au ciel.
    Trumpus Imperator veut lui aussi arrêter les hordes barbares venues du Sud,
   Au grand dam des agriculteurs californiens et des marchands de pacotilles de partout, qui réclament une main- d'oeuvre pas cher. Et qui n'a pas sa femme de ménage mexicaine ou équatorienne à bas coût?
     Mais on mur-mure que Donald va abandonner ou alléger ce projet improbable. Comme d'habitude, le maître de Washington réfléchit...après coup.
      Son obsession ferait oublier un autre mur.
  Le mur de la discorde, qui engendre la shut (down) est un mur invisible au pays de l'Oncle Sam, qui se fracture.
    Un mur ethnique parfaitement en accord, reconnaissons-le, avec la logique isolationniste de Donald.
  La facture va être lourde...
Même si le mur est impossible. 
       Comme la ligne Maginot, impressionnante, mais contournée.
   Les murs sont la solution des faibles .
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Taillables et corvéables

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Boulots à la demande

                              Bienvenue dans le capitalisme de plate-forme.                                               Il y a quelques jours, Arte a diffusé une enquête sur de nouvelles activités de service, qui tournent autour du numérique et qui sont dépendantes d'algorithmes gérant l'essentiel de leur "métier" et conditionnant leur (faible et variable) rémunération.  Une armée de gens mal payés, aux emplois aléatoires et mal protégés se déploient surtout dans les villes, surtout  dans le domaine de la gestion et de la livraison.                  __Ce capitalisme de plate-forme, c'est le domaine de la souplesse, de l'adaptabilité, de la réaction numérique, de la part de personnes baptisées pour la circonstances "autoentrepreneurs", le plus souvent sans droits, sans couverture sociale, parfois à la limite de la survie. Même si une législation commence enfin à se mettre en place dans notre pays.  Des rouleurs souvent roulés. En concurrence permanente les uns avec les autres, avec des salaires et des horaires fluctuants, suivis à la trace et renvoyés parfois du jour au lendemain: il y a assez de petites mains pour pourvoir au remplacement, notamment dans le monde des précaires, toujours disponibles. Au RU, on a même inventé l'emploi "0 heure". On n'arrête pas le progrès.... Il existe les obscurs forçats du net. Le monde de la précarité, voire de l'ultra-précarite,  n'a cessé de se développer dans les dernières années. 

                                  ___Dans une émission bien connue sur France 2, Elise Lucet s'est faite à nouveau offensive à l'encontre de certaines dérives de ce qu'on peut appeler le capitalisme numérique. D'une manière partielle et légère et parfois superficielle, certes, mais assez pour inciter le téléspectateur à aller plus loin, au delà de l'image et de la rhétorique audiovisuelle.

 

 


Le capitalisme dit numérique n'est pas un capitalisme particulier,, mais la forme qu'il prend à l'heure de la révolution numérique et des nouvelles formes de travail qu'elle engendre. De nouvelles forces productives sont déjà puissamment  à l'oeuvre, dans la production comme dans de multiples services qui poussent comme des champignons:    Un travail souvent de plus en plus dématérialisé, où l'algorithme règne en maître, pour le meilleur et pour le pire.
    C'est sur le pire qu'elle voulait insister, attentive à certains effets pervers de certaines pratiques, du point de vue humain, économique et social.
  Le nouveau capitalisme informationnel produit parfois des effets ou des applications sur lesquels on peut apporter de nombreuses réserves, parfois des criques fondées comme le font certains économistes ou certains responsables politiques de tous bords, au vu d'applications inquiétantes.
  En premier lieu le capitalisme dit de plate-forme, justement dans le viseur de certains Etats.
La marche forcée de cette forme de capitalisme ou d'affairisme pourrait même, s'il n'est pas sérieusement et collectivement régulé dans son développement rapide, mettre à mal le capitalisme, aux dires de certains.
  L'avenir radieux prôné par les gars de la Silicon Valley et leurs émules pourrait bien être une enfer social. Certaines applications dans des champs les plus divers ne laissent pas d' interroger, la pratique algorithmique sans bornes et sans contrôles apparaît comme inquiétante.
        Voici venir le règne des travailleurs atomisés, de nouvelles et subtiles formes d'exploitation humaine.
   Sans parler des forçats du clic sous-payés, souvent jetables, gentiment appelés collaborateurs.
   L'uberisation généralisée gagne du terrain. Et avec elle, l'avenir du travail et de tout ce qui découle d'une précarité en tous domaines...
  Le numérique produit parfois le meilleur, mais peut aussi engendrer le pire
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