Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Capitalisme numérique

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Elise a encore fait des siennes...
                                   Dans son émission bien connue sur France 2, elle s'est faite à nouveau offensive à l'encontre de certaines dérives de ce qu'on peut appeler le capitalisme numérique. D'une manière partielle et légère et parfois superficielle, certes, mais assez pour inciter le téléspectateur à aller plus loin, au delà de l'image et de la rhétorique audiovisuelle.

 


    Car ce qu'elle met en scène, bien que non récent, mérite réflexion...et action.
    Le capitalisme dit numérique n'est pas un capitalisme particulier,, mais la forme qu'il prend à l'heure de la révolution numérique et des nouvelles formes de travail qu'elle engendre. De nouvelles forces productives sont déjà puissamment  à l'oeuvre, dans la production comme dans de multiples services qui poussent comme des champignons:
    Un travail souvent de plus en plus dématérialisé, où l'algorithme règne en maître, pour le meilleur et pour le pire.
    C'est sur le pire qu'elle voulait insister, attentive à certains effets pervers de certaines pratiques, du point de vue humain, économique et social.
  Le nouveau capitalisme informationnel produit parfois des effets ou des applications sur lesquels on peut apporter de nombreuses réserves, parfois des criques fondées comme le font certains économistes ou certains responsables politiques de tous bords, au vu d'applications inquiétantes.
  En premier lieu le capitalisme dit de plate-forme, justement dans le viseur de certains Etats.
La marche forcée de cette forme de capitalisme ou d'affairisme pourrait même, s'il n'est pas sérieusement et collectivement régulé dans son développement rapide, mettre à mal le capitalisme, aux dires de certains.
  L'avenir radieux prôné par les gars de la Silicon Valley et leurs émules pourrait bien être une enfer social. Certaines applications dans des champs les plus divers ne laissent pas d' interroger, la pratique algorithmique sans bornes et sans contrôles apparaît comme inquiétante.
  Voici venir le règne des travailleurs atomisés, de nouvelles et subtiles formes d'exploitation humaine.
 Sans parler des forçats du clic sous-payés, souvent jetables, gentiment appelés collaborateurs.
   L'uberisation généralisée gagne du terrain. Et avec elle, l'avenir du travail et de tout ce qui découle d'une précarité en tous domaines...
  Le numérique produit parfois le meilleur, mais peut aussi engendrer le pire.
                                           ___________________________________________

Partager cet article
Repost0

Jz sonde, tu sondes...ils délirent.

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Un sondage tous les deus jours! Où va-t-on? 

                                Jusqu'à la folie? ... L'emballement est manifeste, alimenté par les passions et les intérêts exacerbés du moment, au coeur d'une société qui a largement perdu ses repères, dans un vide théorique sidéral où des bateleurs ont pignon sur rue. . Dire que les sondages préélectoraux sont discutables est un euphémisme. La prudence s'impose quand on connaît leurs modes de fonctionnement. Certains sont pour leur suppression, ou leur limitation stricte et encadrée, ce qui paraît plus sage, surtout quand les passions se déchaînent, si loin de l'échéanceNouvelles pythies non brevetées, au service d'organes de presse soucieux de faire du chiffre, parfois instrumentalisés, voire manipulés, les sondages, peu critiqués dans leur fabrication et leurs visées,  ne sont pas sans perturber l'opinion, sous prétexte de la tester, sans l'orienter  plus ou moins subtilement, en anesthésiant son recul critique et ses possibles choix  rationnels.

     On l'a vu clairement avec l'effet Maqueron, dont la montée rapide dans les intentions de vote apparaissait clairement comme un artifice dont s'empara une certaine presse et des groupes de pressions habilement masqués.    Les sondages politiques sont redevenus le pain quotidien, envahissant, contradictoire de notre PPF, survalorisant les chevaux de tête désignés ou autodésignés, escamotant les minoritaires, ceux dont la voix est devenue inaudible, conséquence du tam-tam médiatique et de l'effacement de l'esprit critique.  Ils submergent le débat politique de fond, brouillent ou escamotent les enjeux, nous détournent de la réflexion personnelle, informée et renforcent l' aspect de  la politique telle qu'elle est trop souvent devenue: un spectacle. Mais un spectacle non innocent.

    Un sondage chasse l'autre à la vitesse grand V, contribuant au renforcement des relativismes, à la montée de la précarité des points de vue, sans remettre en causse leur logique interne.
     La question mérite encore d'être posée, même si les effets ne sont pas toujours mesurables:  pourquoi des sondages?:
        Comme disait Pierre Bourdieu, "La soit-disant ''opinion publique" n'est qu'un instrument politique, un étandard-caméleon que brandissent les groupes d'intérêts (partis politiques, médias, corporations) en donnant l'impression qu'ils s'y soumettent alors qu'ils participent de façon non négligeable à sa construction dans l'élaboration des questionnaires, le traitement des réponses, et l'exploitation médiatique des "résultats". 
        Voilà bien le fond du problème. C'est clair pour les pseudo-sondages commerciaux, fabriqués de toutes pièces au service de la seule venté.  c'est plus compliqué à analyser au sujet des sondages d'opinions. quand celles-ci sont ondoyantes et parfois contredites par les pronostics jugés pourtant les plus fiables.
    L'opacité des sondages est rarement analysée et on oublie vite ceux qui se sont magistralement égarés.
       Comme le souligne P.Champagne, "Avant de s’interroger sur le fait de savoir si tel(le) candidat(e) a de bonnes chances d’être élu(e), il serait peut-être bon de savoir pour faire quoi. Et on peut même se demander s’il ne faudrait pas oublier totalement les sondages préélectoraux et les petits calculs plus ou moins cyniques et manipulateurs qu’ils encouragent afin d’en revenir plus classiquement à une logique inverse de celle qui tend à s’imposer aujourd’hui, à savoir que chaque parti construise d’abord un vrai projet de société en réunissant, pour l’élaborer, militants, experts, spécialistes et ensuite, mais seulement ensuite, voir qui peut, dans chaque parti, le défendre devant les citoyens avec quelques chances de succès..." (P.Campagne)
      Le bon sens même.
         Les égarements de la coyance politique n'ont plus à être soulignés, qui peuvent dans certains cas être tragiques, dans certaines circonstances.
      Les effets pervers de certains sondages, au faux aspects scientifiques, n'ont pas fini de se manifester. L'exemple américain récent vient de le monter récemment.
    Certes, il y a sondage et sondage, mais les procédures devraient être revues et les sondages de dernière minute interdits.
          Que Marine Le Pen gagne dans l'opinion, il n'est pas besoin d'être un fin analyste politique ou un professionnel des medias pour s'en rendre compte...
 Tout concourt, pour l'instant, à lui donner une certaine crédibilité par défaut, étant donné le vide politique qui s'est installé autour d'elle, les peurs ambiantes, les problèmes économiques réels de "la France d'à côté", les fantasmes entretenus, l'Europe défaillante. Le système sarkoziste aura bien alimenté sa montée, tout en prétendant la phagocyter.
  Son récent lifting récupérateur, son ripolinage de façade, son large ratissage, son habile séduction, lui confèrent une aura provisoire qui pour l'instant contribue à son ascension dans de nouvelles couches de la population, fragilisées à tort ou à raison.
      Ce phénomène sociologique et politique, une certaine presse s'en empare pour en faire ses choux gras, dans des conditions douteuses. La presse, malade, a besoin de se booster. L'l'institut Harris, d'autres demain, utilise des méthodes singulières pour stimuler les sondés et fait silence sur ses méthodes pour prétendre tester l'"opinion" à un moment donné.
_       Une opinio
n "qui n'existe pas" (Bourdieu), au sens où elle n'a nulle stabilité, nulle indépendance, nul caractère sacré . Elle est toujours mouvante, en train de se constituer, pouvant demain se modifier profondément à la faveur d'un événement majeur ou d'une renversement de situations.
__Bien sûr, il y a des tendances , provisoires, repérables (mesurables?), mais un traitement statistiques sera toujours sujet à caution. C'est plutôt rassurant...
   Mais les sondages d'opinion ont un effet pervers: ils donnent à croire à beaucoup que l'anticipation vaut la conclusion, que les intentions seraient les élections, comme si les sondés étaient déjà dans le contexte électoral projeté, comme si le "montage" des sondeurs était innocent et sans défaut...Surtout, ne pas parler de politique...
   Il y a une vérité que les instituts de sondages préfèrent ne pas crier sur les toits.
      On n'évoquera pas la guerre qu'ils se livrent entre eux.

_De plus, le "thermomètre" devient vite thermostat, finissant par réguler l'opinion elle-même, l'enfermant dans des résultats provisoires et discutables: effet feed-back pervers d'une pratique dont une démocratie peut et doit se passer. Les méthodes de marketing ne valent que dans un domaine. 
   Du moins faudrait-il, dans un premier temps réguler (enfin) les sondeurs.
A quand des règles claires ?

« [l’]injection quotidienne de sondages [...] participe à l’enterrement des débats de fond et de l’analyse des programmes. » "
     Illusion, manipulation et affairisme.

Comme le disait naguère Patrick Champagne, Les déconvenues des politiques, les erreurs d’analyse commises par les spécialistes présents dans tous les grands partis comme les « plantages » des instituts de sondage, loin de conduire à une plus grande prudence dans l’appréciation des résultats bruts produits par ces enquêtes semblent être à peine pris en compte par les milieux politique et journalistique puisque à chaque nouvelle élection, tout le monde a apparemment oublié de tirer les leçons de ce qui s’est passé quelques années auparavant...."            ________________________

Partager cet article
Repost0

Blanquérisation discutée

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Encore une réforme...
                        Les ministres se suivent rue de Grenelle et ne se ressemblent pas.
                            Enfin, pas tout à fait.
   Chacun croit de son devoir de s'atteler à "LA" réforme d'un système scolaire jugé toujours défaillant et de marquer de son empreinte le quinquennat qui passe, le plus vite possible,  même si le chantier est inabouti ou sombre vite dans une nouvelle refonte.
   Depuis les années Giscard, l'école subit des réformes successives, dont la rapidité et l'absence de continuité et de cohérence déconcertent plus d'un enseignant et plus d'un parent. Mais sans que sur le fond les choses changent beaucoup. Les finalités essentielles de la scolarité se perdent un peu plus dans le flou ou le brouillard.
       Qu'est-ce qu'apprendre? comment le faire au mieux pour tous, pour en faire des êtres plus libres et des citoyens éclairés et critiques. Depuis Condorcet, c'est le coeur nucléaire du système, qu'on dirait souvent  oublié dans les faits.. Pragmatisme, adaptabilité et recettes pédagogiques sont de plus en plus l'objet de discussions prioritaires et interminables. La forme masque de plus le fond.

    D'une école ouverte sur la vie, on est passé à une sorte d'école à la carte, où l'apprentissage "autonome" et ludique finit par primer sur l'instruction (mot banni aujourd'hui), où l'évaluation devient opaque, où le savoir n'est que peu valorisé pour lui-même (on en voit les conséquences), l'élève étant de plus en plus au centre du système, où les enseignants sont priés d'être surtout des accompagnateurs toujours bienveillants (nouveau concept cache-misère), où les maîtres (ah, le vilain mot!) doivent être d'une indulgence sans limites.
   Cette tendance se poursuit, malgré les critiques peu audibles. Même partielles. Beaucoup d'enseignants sont devenus fatalistes au cours des ans, un grand nombre ayant perdu la flamme. La succession des réformes, parfois sans cohérence ni continuité. a usé parfois les plus motivés. 
    La "révolution" en cours les inquiète justement et l'avenir de la réforme est tout sauf claire. L'ambiguïté est présente. Le pragmatisme revendiqué ne passe pas. La culture toujours attendue en prend un coup. On suit la pente déjà engagée. Par exemple, une heure et demie de français et d'histoire géo en Lep. Une aumône culturelle. La nation a-t-elle seulement besoin de bras?
   Une certaine logique managériale tend à s'imposer davantage. Une révolution conservatrice par beaucoup d'aspects.
  Bref, une réforme à réformer. Une de plus.
      Comment refonder une école réellement républicaine?
          En revoyant d'abord la copie...
______
    Une préconisation toujours bonne à rappeler, qui en dit long sur certaines dérives:
                                        ...Les conceptions de l’OCDE dans le domaine de l’éducation vont dans le sens d’une forte libéralisation du système éducatif. Dans Repenser l’enseignement. Des scénarios pour agir (dernier volume de la série « l’école de demain »), l’OCDE donne la parole à Jay Ogilvy, « grand pionnier de la réflexion prospective au sein des entreprises ». Celui-ci préconise une « décentralisation » et « une autonomie accrue des établissements scolaires, avec une influence plus forte des parties prenantes »1. Il fait l’éloge du projet anglais FutureSight, qui a consisté à renforcer le pouvoir des chefs d’établissement2. Il « préconise l’application des principes du marché contre l’excès de bureaucratie, qui risque d’étouffer l’innovation dans l’enseignement »3.
 

    Cet expert promeut l’idée d’un enseignement adapté à chaque élève. Il affirme : « À l’avenir nous disposerons d’outils d’apprentissage qui nous permettront de faire chez chaque élève un diagnostic personnalisé qui nous donnera la possibilité de mettre à sa disposition, à chaque heure de la journée, des outils d’enseignement et des préparations de leçons les mieux adaptés à ses besoins et à ses aptitudes »4. Il faut selon lui « traiter chaque école et chaque élève différemment et singulièrement en fonction de leurs besoins propres », et « individualiser [l’] enseignement. » « Pour atteindre l’équité devant l’éducation à l’ère de l’information, nous devons rompre avec le vieux modèle de production de masse d’élèves bien socialisés et identiques de l’ère industrielle. Nous devons recueillir des informations sur chaque circonscription, chaque école, chaque élève, et les utiliser pour moduler les quantités de “nutriments” – qu’il s’agisse de dollars, d’enseignants, de manuels ou d’ordinateurs – en fonction des besoins de chaque école et de chaque élève »5. Ces idées sont entièrement au diapason de celles de notre gouvernement de droite, qui veut en finir avec le collège unique, créer des collèges de haut niveau dans les centres-villes et des collèges où l’enseignement se réduirait au minimum, au « socle commun », dans les banlieues défavorisées. Les 7 piliers du socle commun de connaissances sont d’ailleurs inspirés par l’OCDE. Ce que prône l’OCDE, c’est de renoncer à l’objectif ambitieux d’une école, d’un collège et d’un lycée pour tous, et trier dès le plus jeune âge les élèves en fonction de leurs résultats ; ce qui revient en fait à les trier en fonction de leur niveau social, donc à accentuer les inégalités. Ces préconisations vont à l’encontre du caractère démocratique et universel du système éducatif.
    Dans ce long rapport pétri de langue de bois, l’OCDE préconise aussi que l’enseignement public soit désormais « concerné par les mécanismes du marché ». L’organisation déplore que « les conseils d’établissement et l’administration centrale de la circonscription fonctionnent comme des monopoles d’État. Parents et élèves n’ont pas le choix du fournisseur, comme ce serait le cas sur un marché libre ». Elle fait valoir que « dans la plupart des entreprises, un directeur peut opérer des changements pour répondre aux différents besoins d’une clientèle diverse », et conclut : « Nous devons commencer par dégripper ce mécanisme ». Elle propose en outre de « donner aux élèves et aux parents la possibilité de choisir l’école et les enseignants qui correspondent le mieux à leurs besoins. Le financement ira dans le sens du choix des élèves » ; ainsi « les forces du marché récompenseront les résultats »6. L’assouplissement de la carte scolaire, l’autonomie des établissements, l’idée de payer les enseignants « au mérite », le recrutement massif d’enseignants contractuels tandis que les places aux concours sont drastiquement réduites et que des milliers de postes d’enseignants titulaires sont supprimés chaque année, toutes ces initiatives du gouvernement trouvent leur source dans les préconisations de l’OCDE qui est aujourd’hui véritablement le fer de lance de la libéralisation des systèmes éducatifs. Il est temps de démystifier l’OCDE, de se démarquer de cette influence ultra-libérale, et d’entreprendre une politique éducative ambitieuse et démocratique, visant à la réussite de tous les élèves...

                                       _______________________________________________

Partager cet article
Repost0

Silence Total

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Et pourtant ils savaient...

                 La "discrétion" sur leurs propres pratiques est le propre des firmes multinationales, surtout quand celles-ci posent des problèmes qui concernent notamment l'environnement et l'avenir de notre planète. Des dirigeants  ont été "écologistes" bien avant l'heure mais se sont bien gardés de faire savoir le contenu de leurs études concernant les risques qu'ils engendraient. Les profits et les actionnaires d'abord. Même si l'écoblanchiment commence à devenir un nouveau souci, engendrant des réorientations opportunistes. Malgré de nouveaux attraits, en Arctique notamment, ce nouvel eldorado gazier.                                                                                                               Elf non plus, ainsi que d'autres compagnies, n'ont pas été en reste pour semer le doute pendant des années. Tout finit par se savoir. Ou presque. malgré le culot de directions avides d'affaires, leur caractère intouchable et leur lobbying massif. Ou tardivement.    "...On savait déjà que ExxonMobil, BP et Shell ont longtemps nié le changement climatique dont ils étaient pourtant certains de la gravité. Qu’à coups de milliards de dollars, les géants pétroliers américain, britannique et anglo-néerlandais ont fait circuler des fausses informations et financé des climatosceptiques. Qu’ils ont entravé de manière méthodique toute politique de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une étude publiée par deux historiens et un sociologue, dans la revue scientifique Global Environmental Change, mercredi 20 octobre, accable cette fois le fleuron français des énergies fossiles : TotalEnergies.   Elle montre que la major pétrolière était au courant de l’impact « potentiellement catastrophique » de ses produits sur le réchauffement climatique dès 1971, soit bien avant la connaissance du grand public sur le sujet. Après en avoir acquis la certitude, l’entreprise a malgré tout entrepris, durant de longues années, de semer le doute sur la réalité du changement climatique et de freiner l’action afin d’extraire toujours plus de combustibles fossiles...." 

 

                 "....L’Arctique renferme environ 30 % des ressources gazières mondiales inexploitées. Une manne de plus en plus accessible grâce à la fonte accélérée des glaces due au dérèglement climatique et qui attire les convoitises des géants énergétiques depuis une quinzaine d’années.     Les velléités prédatrices de TotalEnergies ont conduit le groupe à une cinquantaine de kilomètres à peine des installations de Yamal LNG, sur les rives de l’estuaire du fleuve Ob. Le futur site industriel Arctic LNG 2 repose sur un champ d’extraction de gaz grand comme le département du Vaucluse. TotalEnergies, qui participe au projet à hauteur de 21,6 %, doit y ériger avec son business partner russe, le gazier Novatek, une immense infrastructure pour un coût total de 21 milliards de dollars.    Elle consiste en un maillage de plus de deux cents forages, d’un terminal portuaire de 500 hectares et d’un complexe industriel composé de trois imposantes usines de liquéfaction du gaz. Le tout agrémenté d’un aéroport, de 150 kilomètres de routes automobiles, de plusieurs héliports et de pipelines.  D’après TotalEnergies, Arctic LNG 2 aura une capacité de production supérieure à Yamal LNG – 20 millions de tonnes par an – et le premier cargo de gaz, à destination du marché asiatique, est attendu pour 2023.       « La demande en gaz est en pleine croissance, notamment en Asie, et plus d’une vingtaine de pays émergents se sont dotés de terminaux portuaires GNL, précise pour Mediapart Marc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat de l’Institut français des relations internationales (IFRI). TotalEnergies est aujourd’hui le numéro deux mondial du GNL, après Shell. Et le projet d’Arctic LNG 2 est stratégique pour la compagnie car il participerait à propulser l’entreprise comme le leader international du GNL. »  Le GNL est bien pire que le charbon pour le climat. Il représente un terrible pas dans la mauvaise direction.   (Robert Howarth, chercheur à l’université Cornell (États-Unis) Ce méga-projet catapulterait de facto TotalEnergies comme le premier développeur européen – et le quatrième mondial – de projets fossiles dans le Nord polaire, une zone du monde en première ligne du réchauffement planétaire.   « L’Arctique se réchauffe trois fois plus vite que le reste de la planète, rappelle Anna-Lena Rebaud, des Amis de la Terre. Et au sein de ce territoire menacé, Arctic LNG a pour objectif de produire et exporter au total l’équivalent de vingt-sept fois la consommation française annuelle de gaz. »....  ______________

Partager cet article
Repost0

Trumpitudes

Publié le par Jean-Etienne ZEN

(C'était hier)

 

En route pour une nouvelle campagne
                                                          Le locataire de la Maison Blanche tient à y rester, quelques soient ses compétences et les circonstances.
     Et, comme d'habitude, il fait feu de tous bois, maniant sans vergogne même les propos extrêmes, qui flattent un certain public peu cultivé et encourage même les suprémacistes blancs décomplexés devant des propos racistes, souvent démentis ou atténués, par prudence, ne craignant pas de ménager  la chèvre et le chou, en reconnaissant qu'il y a des hommes biens des deux côtés. sans condamner les plus radicaux qui le soutiennent le plus ardemment.
 Tout de même quelques progrès par rapport à Reagan, qui voyait dans l'Afrique un monde peuplé de singes.
  Le propre de Trump, c'est de faire mine de démentir une affirmation, même la pire le lendemain de l'avoir énoncée. En conformité avec les dogmes établis.
   Il fait fi du droit international comme  des accords passés avec l'Iran, qui auraient pu aboutir à de nouvelles relations plus apaisées avec l'Occident.
   Il est l'imprévisibilité même, tout en maintenant une certaine logique protectionniste.
   Tout est bon pour conserver son aura et ses intérêts et apparaître comme le sauveur du peuple américain, recentré sur ses propres intérêts à courte vue.
   Passé maître en flatteries, il cache mal un narcissisme exacerbé
 Le grand Twitter a le nez dans le guidon
C'est la politique du pire, qui laisse les responsables européens sans voix, faisant le dos rond.
     Si Trump n'existait pas  ...Il faudrait l'inventer.
           In Trump we trust.
   Bull Trump fait (presque) tout ce qu'il a dit et suit son chemin, la tête dans le sable.
  Pas l'ombre d'un doute, d'une question, même de scepticisme raisonné.
     Réfléchir est une perte de temps... et de business.
   Foin des luttes environnementales et des  «finasseries écolo».
Au moins les choses sont claires
   Et, ça va de soi,  the concept of global warming was created by and for the Chinese in order to make U.S. manufacturing non-competitive...
    L’anti-écologie, c'est la voie à suivre.
        Le court-terme, voilà l'avenir!  Vive le hard power et le business tous azimuts!
            Le problème pour Trump est qu'il ne pourra pas détruire la planète à lui tout seul..
___________________

Partager cet article
Repost0

Vu de haut

Publié le par Jean-Etienne ZEN

__ Sacré Pauwel!

__ Climat: doute instillé

 

__ Pillage bancaire

 

__ Sacrés Vikings!   

__ Pauvres exilés!

__ Magistrats inquiets

__ Concours mortel

__ Frugalité automobile

__ Autoroutes sous-marines

__ Cables vulnérables

__ Voitures radars contestées

__ Tout est dans le "presque"      _________________

Partager cet article
Repost0

Homo larbinus: son avenir

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Homo larbinus:      (Bis repetita)

Espèce déjà ancienne qui semble avoir encore beaucoup d'avenir...

________Diagnostic et analyse

La servitude volontaire a encore de beaux jours devant elle
"Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux"(La Boétie)
________________
_Larbin, nom masculin. Synonyme populaire de Domestique. Il s’emploie surtout au sens péjoratif.
Sens 1 Domestique [Familier]Synonymeserviteur Anglais flunkey, servant
Sens 2 Homme servile [Familier]Anglais yes-man
_____
 
 
 

Le syndrome du larbin:                                 Chez un individu, le syndrome du larbin est un comportement pathologique visant à prendre systématiquement la défense des classes les plus favorisées au détriment de celles dont il est issu. Ce syndrome diminue les capacités d’analyse du larbin et se traduit par un blocage psychologique l’incitant à agir préférentiellement contre ses propres intérêts au profit de ceux qui l’exploitent.
__ Analyse des symptômes 
L’amour démesuré qu’affiche le larbin à l’égard des patrons, des rentiers ou des milliardaires, est l’acte de foi qui structure son discours. Le larbin agit sans discernement de ce qui pourrait être bon pour lui, il intellectualise le débat pour tenter de nous convaincre que piocher chez les riches est toujours la pire des solutions, quand bien même il en serait bénéficiaire. Les arguments économiques qu’il invoque inlassablement n’ont pas servi à forger sa conviction, le syndrome du larbin est malheureusement une vocation qui se trimbale dès le plus jeune âge et contre laquelle il n’existe aucun remède. Le larbin n’a pas choisi d’aimer les riches, il aime les riches parce qu’il est un larbin. De tendance nettement libérale le larbin est celui qui vous vante les bienfaits du bouclier fiscal alors même qu’il ne paye pas d’impôts. C’est encore le même larbin qui voudrait réduire ou supprimer l’impôt sur la fortune même s’il sait qu’il ne sera jamais concerné par la question. Un écervelé victime du syndrome du larbin n’a pas de conscience politique, il vote instinctivement dans l’intérêt de ceux qui l’exploitent pour s’attirer leur bienveillance. Le larbin estime que l’argent qui lui fait défaut, est beaucoup plus utile dans le coffre d’un riche qui pourra ainsi le réinvestir beaucoup plus utilement qu’il ne l’aurait lui même dépensé. Le larbin cautionne tous les sacrifices et les plans d’austérité dont il pourrait être l’objet comme la baisse des salaires, ou encore l’augmentation de l’âge de la retraite même si son travail ne lui convient d’aucune façon et que ses maîtres ne lui offrent aucune perspective d’améliorer sa condition.
___ Hypothèses sur l’origine du syndrome 
Deux théories principales s’affrontent pour expliquer l’origine du syndrome : la thèse génétique et la pathologie mentale.
Après des siècles d’esclavage et de féodalité, les larbins pourraient être le produit d’une sélection artificielle des soumis par leurs maitres. La transmission génétique des caractères aurait favorisée la sélection d’une souche vivace de larbins domestiques au profit d’une nouvelle espèce de primates : l’homo larbinus.
Selon cette hypothèse le mécanisme en œuvre serait similaire à la sélection des chiens et des chevaux mais directement appliqué à l’homme.
Pour les tenants de la pathologie mentale le caractère héréditaire n’est pas retenu, il s’agirait plutôt d’un trouble qui se développerait dès l’enfance. Le processus s’aggraverait au passage à l’âge adulte lorsque le sujet prend conscience de la médiocrité de sa condition, le larbin développerait des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif pour justifier l’acceptation de sa subordination. Le larbin finit ainsi par s’identifier à ses maîtres en s’imaginant appartenir au corps social qui l’exploite.
___ Quelques exemples 
Le larbin réagit vivement à toute discussion qui ose remettre en cause les privilèges des plus fortunés, incapable de se livrer à une argumentation convaincante, ses messages distillent la peur et les intimidations dont il est l’objet. En réaction le larbin brandit instinctivement une succession de termes caractéristiques qu’il essaye de glisser dans son discours tels que : communisme, bolchévisme, tirage vers le bas, la Stasi, Corée du Nord, isolement, dictature socialiste, évasion fiscale, paupérisation, millions de morts...
Les quelques messages qui suivent portent la quasi-signature "littéraire" d’un larbin digne de ce nom :
- Les riches il faut les bichonner, les câliner, si on les spolie trop ils s’installeront ailleurs.
- Le Bolchévisme ? Non merci les Russes ont essayé en 17...
- Comme en Corée du Nord ou au Zimbabwe ?
- La fortune de Bill Gates ? Ça fait 3 pizzas par Africain et après on fait quoi ?
- Si les riches disparaissent on pourra plus leur vendre des produits de luxe !
- Ma patronne paye trop de charges !
- Les parachutes dorés c’est une compensation pour dissuader de saboter davantage l’entreprise, divisé par le nombre de salariés ça fait beaucoup moins que dans une seule poche.
___Population affectée 
Le syndrome du larbin ne prolifère pas seulement chez les plus démunis intellectuellement comme on pourrait le penser, il affecte une large fourchette de la population sans corrélation apparente avec le niveau d’étude (20% de la population pense faire parti des 1% les plus riches). Les larbins sévissent en masse sur les forums d’économie dont l’étude de cette discipline semble en aggraver les symptômes. Le paysage politique avec l’élection d’un président au service des ploutocrates révèle un seuil de contamination critique dans la patrie des droits de l’homme. La situation est grave mais peut-être pas complètement désespérée et les symptômes ne cessent d’évoluer au fil de l’actualité, aussi aidez-nous à maintenir et à diffuser ce document pour lutter efficacement contre ce fléau des temps modernes. 
 __________________
NB:-Le "syndrome du larbin" n'est pas "un comportement pathologique"
____Les larbins ne sont pas forcément des cons
-Pourquoi les pauvres votent à droite
-Rêve de droite
___________________________
-Servitude (in)volontaire ?____-Dissonances cognitives__- SOUMISSION: fragile humanité ___?-Argent, ignorance et servitude____-Individualisme: positif ou négatif ?____-Consommateurs ou/et citoyens ?
-Democratie en lambeaux...

_______________

Partager cet article
Repost0

Il est temps d'investir

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Pour l'éternité..

                     La valeur durable la plus sûre qui soit.
Enfin un bonne nouvelle! L'obsolescence programmée de la vie est sur le point de régresser.
    Je sais, ça va coûter cher et tout le monde ne fait pas partie des happy fews.

Mais ça vaut le coup d'investir. Quitte à emprunter, à tenter le gros lot au grattage, à gager ses biens, voire à oser un gros coup...sans toutefois vendre son âme, malgré sa valeur en baisse.
     Car qu'est-ce que une petite vie misérable de rien du tout, où l'on passe comme un courant d'air, par rapport à la vie éternelle, souvent promise, qui annonce une perspective où le temps s'abolit, dans la félicité la plus grande. Du loisir pour surfer sans limites, dans l'euphorie. Nul risque de s'ennuyer...sauf peut être à la fin.
   L'au-delà vaut le coup de s'y mettre dès maintenant.
        Certains l'ont bien compris, qui investissent dans la quête d'immortalité, au lieu de dépenser ou de thésauriser en vain. Ils nous tracent la voie, en pionniers éclairés de la Silicon Valley ou d'ailleurs.
   Ce ne sont pas des gourous un peu fêlés, des dérangés du ciboulot,
ils ont toute leur raison et s'organisent méthodiquement , comme de vrais  et jeunes businessmen éclairés, qui voient loin, loin...
    Des start-up de Monterrey, des neurologues enthousiastes, des Peter Thiel ayant pignon sur rue, mais aussi quelques milliardaires russes sont prêts à tout pour vous aider à vous faire oublier la fatale échéance, celle que Freud avait appelée la plus grande blessure de l'humanité...
     Vraiment la mort est devenue hors d'âge et il serait indécent d'y céder encore. Une révolution biocybernétique est en marche, ne riez pas, même un médecin français y croit  Une révolution médicale et philosophique est en marche. Le combat contre la mort va s’intensifier, annonce ainsi le chirurgien-urologue français Laurent Alexandre. La mort deviendra un choix et non plus notre destin. 
      On vous demande d'y croire et c'est la foi (et beaucoup de dollars) qui sauvent, c'est bien connu.
  En 2045, Google vous le dit, on sera prêt. En attendant, patience! cryogénisez-vous. C'est un peu cher, mais empruntez ou volez, ce n'est pas rien.
   On vous réveillera, quand sonneront les trompettes de l'éternité.
 Le transhumanisme est à notre portée, mes frères en intelligence artificielle.
     Mon grand père aurait souri. Mais l'impensable d'hier paraît réalisable dans un futur proche.
  Les anciennes limites se voient repoussées, autour de nous comme en nous: l'homme augmenté est en route. Mais vers des horizons insoupçonnés. Exciting! 
__         Certains sceptiques diront que si certaines anticipations semblent prometteuses, d'autres s'apparentent à de gentilles rêveries ou à des fantasmes pervers, où l'idéal mythique de perfection humaine renoue avec une vieille tradition, recyclée au goût du néo-scientisme et du technicisme naïf triomphants.
   Hommes de peu de foi qui doutent: L'imperfection naturelle et morale de l'homme et finalement sa mortalité ne seraient-elles pas des donnée largement incontournables?
 Le transhumanisme  n'est pas une auberge espagnole aux contours flous, côtoyant le posthumanisme, véhiculant une notion de progrès revue et corrigée à l'époque de l'homme bionique.
_____ Le biologiste, Jacques Testarfait partie des esprits chagrins, ceux qui critiquent les nouveaux pionniers qui nous promettent tant pour sortir enfin de notre finitude, cette erreur de la nature.
 Dans son pessimisme christiano-kantien, il pense que, d'un côté" ....se profilent, d’abord pour de grands handicapés, des dispositifs intégrés au cerveau pour en augmenter l’efficacité ou pour lui permettre d’entrer en relation avec l’extérieur ou avec la machine, sans la médiation usuelle de la parole ou de l’écriture. Le « génie tissulaire » promet aussi de remplacer chaque organe défaillant par du neuf, régénéré in situ comme la queue des lézards ou reconstruit avec des cellules souches greffées.De tels projets vont bien au delà des gadgets, telle la puce électronique introduite sous la peau pour commander l’ouverture d’une porte, qui ne sont que des dispositifs facilitateurs transformant l’homme en robot plutôt qu’en surhomme.
    Mais il énonce aussi: Plus inquiétante, la dernière famille des propositions pour forcer les capacités humaines concerne des propriétés héritables, quand la faculté nouvelle est tellement intégrée à l’organisme qu’elle en devient indissociable et sera transmise à la descendance. Ce caractère d’héritabilité correspond à un changement d’espèce et c’est ce qui fait la gravité de tels projets.
 Les transhumanistes, puissants aux USA parmi les chercheurs les plus brillants (et bien présents mais discrètement en Europe), sont persuadés qu’à l’échéance de quelques décennies, le cerveau sera bien plus performant et aussi que l’immortalité sera possible. Les mêmes sont souvent en faveur de l’élimination de populations entières car il faudra bien faire de la place pour les surhommes inusables .Au-delà de la transgenèse et grâce à la « biologie synthétique » qui emprunte autant à l’informatique qu’à la biologie (avec un zest de physique grâce aux nanotechnologies), des perspectives glorieuses surgissent.En 2010, les médias annoncèrent que le généticien Craig Venter aurait « créé la vie » parce qu’il avait substitué un ADN de synthèse à celui contenu dans une bactérie . Sans négliger cette performance technologique on est bien loin de créer du vivant quand on se sert d’un être déjà vivant (la bactérie privée de son ADN) comme réceptacle d’une molécule inerte (l’ADN) pour reconstituer un nouvel être vivant.. Mais le délire des transhumanistes ne s’arrête pas à cette stratégie du haut vers le bas promue par C Venter, ils promettent plus fort : du bas vers le haut en assemblant des molécules inertes pour construire des organismes vivants complètement inédits, pourquoi pas des humanoïdes puisque toute frontière entre l’homme, l’animal et la machine ne pourrait que relever d’une idéologie passéiste?... 
La place de l’homme devient relative : on nous promet la création de machines intelligentes, combinaisons de l’humain et du machinique, libérées de la violence et du sexe, et capables de s’autoreproduire. La démesure mais aussi la déculturation à l’œuvre dans les projets transhumanistes, est évidente avec le MOP (macro organisme planétaire) dans lequel les individus, dépourvus d’identité, seraient reliés entre eux pour former un monstre unique dont le cerveau serait le réseau internet…"
                    Mais le salut sera californien ou ne sera pas.
                                                             Le futur a de l'avenir.
                                                                                Juste un peu de patience...
_____________________________________________

Partager cet article
Repost0

Les plus riches coûtent cher

Publié le par Jean-Etienne ZEN



On ne le dira jamais assez:
                               Les riches, les très riches sont impayables!
                                                              Impayables... si on peut dire...
    Toujours à se plaindre!
Faut dire qu'ils ont une vie compliquée.
  Déjà La Fontaine opposait l'agitation fiévreuse du financier oisif à l'activité tranquille  du savetier laborieux.
  Dans son film Le Capital, Costa Gavras fait le portrait saisissant d'un directeur de grande banque agité, courant après des performances plus ou moins douteuses, flambant sa vie jusqu'à la saturation et le dégoût.
       Etre Soros, Bill Gates ou Bettancourt, c'est pas la fête tous les jours!
Que de soucis!... 
  Ils finiraient par envier les pauvres.
Enfin, s'ils les connaissent...
   Mais ils en ont parfois entendu parler, du fond de leurs ghettos. 
S'ils sont pauvres, c'est (un peu, beaucoup) de leur faute.
     Toujours à se plaindre et y'en a que pour eux. 
 N'ont qu'à travailler! 
    Ils ont oublié de prendre l'ascenceur. 
Et puis, même avec cinq euros par jour, on peut vivre.
   Certains  ignorent leurs droits et passent à côté de sommes qu' on leur doit. Pas malins! 
Et puis, il peuvent toujours rêver...
    Ils en ont le temps, eux qui sont responsables de la dette publique...
Le ruissellement finira par les atteindre... avec le temps
____________________Etre riche, ça se mérite!
        C'est subir beaucoup de tracasseries et d'inconvénients.  
C'est parfois devoir se mettre à l'abri, voire s'exiler, parfois se protéger, dans un univers souvent impitoyable.
   Et puis tout augmente, même les yachts.
Il faut même parfois être assistés 
     Chacun pour soi, après tout..C'est le moteur de la création de richesses... un bienfait pour l'économie. 
     Et ils donnent beaucoup... 
Oui, vraiment: que de soucis pour les plus riches!
                ---------------------------------

Partager cet article
Repost0

Z sphère

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Il est partout! 

                   Ou presque. Grâce à qui? Sur le ondes de son protégé "smiling Killer", où le micro lui est généreusement offert. Tel qu'en lui-même. Et en plus, dans la multitude d'émissions  et de  commentaires qui gravitent directement ou non autour de sa personne: du pain bénit pout lui, dans sa vraie-fausse campagne qui cristallise les frustrations, les rancoeurs , les colères de toutes natures. Il sait où il va, même si ce n'est pas la victoire, il suit sciemment un chemin bien balisé, sans souci des nuances, des analyses, des mises en perspectives. Plus c'est gros, plus ça passe.                                                                             Ses habits modernes font passer dans un public, déjà acquis, les idées les plus anciennes, les plus éculées, les plus rances aussi. Depuis le général Boulanger en passant par Maurras, il fait du jeune avec du vieux quitte à tordre les faits et l'histoire. Il n'est pas à un "détail" près...quitte à faire du copié-collé. Il n'a rien inventé, quand certains crient au génie. Glorifier la royauté, absoudre Pétain et son régime, rien ne l'arrête; l'histoire est instrumentalisée selon ses voeux et ses fantasmes. L'amalgame ne tue pas, les ignorants n'y voient que du bleu, ne retenant que les paillettes. Les erreurs ne comptent pas: humanum est...Les moutons suivent, comme derrière Trump, dans l'indifférence générale, le vide politique affligeant. Il a son équipe en plus de son sponsor. On a créé un "monstre", en banalisant certains propos...L'hypermédiatisation fait de l'audience et l'audience fait du fric. In-con-tour-nable?

 

                             "...Dans cette campagne présidentielle, Éric Zemmour, sans parti et sans programme connu,  veut s’imposer par ses mots. Un déluge de mots qu’il impose depuis plus de dix ans à des médias toujours plus friands de ses saillies et de ses « dérapages ». Une logorrhée qu’il promène de plateaux de télé en studios de radio et qu’il étale aussi, en graphomane accompli, dans des pamphlets best-seller, écrits aussi vite qu’il parle : Premier sexe (Denoël, 2006), Mélancolie française (Fayard, 2010), Le Suicide français (Albin Michel, 2014) … Un discours qui ressasse sans fin les mêmes obsessions : la haine des immigrés, des femmes, des musulmans, des homosexuels, mais aussi des contre-pouvoirs, médiatiques ou judiciaires, lui qui n’a que mansuétude pour la délinquance en col blanc. Admirateur de Renaud Camus, Éric Zemmour défend depuis des années la thèse du « grand remplacement », popularisé par le théoricien d’extrême droite. Une thèse raciste et complotiste dont s’est notamment réclamé le tueur de Christchurch (Nouvelle-Zélande) qui a abattu cinquante personnes dans une mosquée.   La vague migratoire qui va submerger la France et la soumettre est la principale obsession du journaliste du Figaro.   « Nous vivons depuis trente ans une invasion, une colonisation, qui entraîne une conflagration », a-t-il affirmé dans l'émission C à vous en septembre 2016.   Lors de la Convention de la droite en septembre 2019, il avait tenu un discours explicite sur le « grand mal français ». « Aujourd’hui nous vivons une inversion démographique [entre l’Europe et l’Afrique – ndlr] qui entraîne une inversion des courants migratoires, qui entraîne une inversion de la colonisation. Je vous laisse deviner qui seront leurs indiens et leurs esclaves : c’est vous ! », clamait-il aux côtés de Marion Maréchal      « En France, comme dans toute l’Europe, tous nos problèmes sont aggravés par l’immigration : école, logement, chômage, déficits sociaux, dette publique, ordre public, prisons, qualifications professionnelles, urgences aux hôpitaux, drogue. Et tous nos problèmes aggravés par l’immigration sont aggravés par l’islam. C’est la double peine. »    Décrivant dans son dernier livre, La France n’a pas dit son dernier mot, une Seine-Saint Denis « emblème de ce grand remplacement qui n’existe pas », il campe une ville forcément inquiétante où prolifèrent les « commerces estampillés hallal (…) sans oublier les agences Western union, qui transfèrent le produit des allocations sociales françaises ou des divers trafics vers les familles restées au bled ». Car les immigrés, pour Éric Zemmour, sont au fond soit des profiteurs de la générosité de l’État français, soit des voleurs, soit les deux.                                      Le 1er octobre 2020, alors que la discussion s’engage sur le sort de mineurs migrants en France, sur CNews, Zemmour s’emporte: « Il n’y a pas de juste milieu, il faut que ces jeunes, le reste de l’immigration ne viennent plus »… « Tous ? » le relance la journaliste Christine Kelly. « Tous ! Ils sont voleurs, ils sont assassins, ils sont violeurs, c’est tout ce qu’ils sont », rétorque le journaliste. Le parquet de Paris a depuis ouvert une enquête pour « incitation à la haine raciale ».     S’il devenait président, il assure qu’il rétablirait la loi de 1803 pour interdire les prénoms non français. « Au bout de trois générations, je trouve ça triste qu’un enfant s’appelle Mohammed.     L’obsession de Zemmour à l’égard de l’islam et des musulmans, décrits comme « une armée d’occupation », empêche une recension un tant soit peu exhaustive de la haine qu’ils lui inspirent.  Un musulman français est un musulman qui se détache de sa foi : « Il faut leur donner le choix entre l’islam et la France », affirme-t-il aussi dans C à vous en septembre 2016.        Car l’islam n’est pas compatible avec la République, Éric Zemmour ne cesse de le répéter. « En Islam il n’y a pas de musulmans modérés, ça n’existe pas », poursuit-t-il face à Anne-Sophie Lapix. « Le djihad fait partie de l’islam… les soldats du djihad sont considérés par tous les musulmans, qu’ils le disent ou qu’ils ne le disent pas, comme de bons musulmans. »    « La France c’est liberté, égalité, fraternité… L’islam c’est soumission, inégalité et fraternité dans la Oumma [la communauté des croyants – ndlr] », ajoute-t-il dans la même émission.   Dans La France n’a pas dit son dernier mot, il revient sur ce thème qui lui est cher :  « L’inconscient collectif de ces populations musulmane est de coloniser l’ancien colonisateur. »                                Que faire des cinq millions de musulmans qui vivent sur le sol français, demande, le 30 octobre 2014, un journaliste italien du Corriere della Sera comprenant qu’Éric Zemmour n’en veut plus dans son pays ? « Les déporter ? », demande-t-il.  « Je sais, c’est irréaliste mais l’Histoire est surprenante. Qui aurait dit en 1940 que un million de pieds-noirs, vingt ans plus tard, seraient partis d’Algérie pour revenir en France ? Ou bien  qu’après la guerre, 5 ou 6 millions d’Allemands auraient abandonné l’Europe centrale et orientale où ils vivaient depuis des siècles ? ». Le journaliste insiste sur le caractère tragique de ces déplacements forcés et Zemmour enfonce le clou : « Je pense que nous nous dirigeons vers le chaos. Cette situation d’un peuple dans le peuple, des musulmans dans le peuple français, nous conduira au chaos et à la guerre civile. » Une déportation pour éviter la guerre civile donc…                             Car Éric Zemmour est favorable à la « remigration », il l’a dit et redit comme en janvier dernier sur le plateau de CNews. « Vouloir la remigration, ce n’est pas être raciste. C’est considérer qu’il y a trop d’immigrés en France, ça pose un vrai problème d’équilibre de démographie et identitaire (…) la France est en danger. »    Car la France est bel et bien au bord de la guerre civile ; Zemmour ne cesse de l’écrire et de le dire. S’il faut prendre les armes contre l’ennemi de l’intérieur, Zemmour n’hésitera pas, clame-t-il. « Quand le général Bugeaud arrive en Algérie, il commence à massacrer les musulmans, et même certains juifs. Eh bien moi, je suis du côté du général Bugeaud. C’est ça être Français », déclare-t-il sur CNews le 23 octobre 2019.    Dans la rhétorique d’Éric Zemmour, aux côtés des musulmans, et même si ce sont parfois les mêmes, un groupe se distingue pour menacer la patrie dans ses fondements : « Les Noirs et les Arabes ». Ils sont, pour résumer, violents, voleurs, volontiers polygames et font « d’innombrables » enfants....... pour toucher les allocations.......La haine d’Éric Zemmour à l’égard des femmes n’a sans doute d’égal que celle que lui inspirent les musulmans. Lors de la Convention de la droite, il avait expliqué que le féminisme était « non pas un mouvement de libération des femmes » mais « une guerre d’extermination de l’homme blanc hétérosexuel ».   Dans Le Premier sexe, essai intégralement consacré à ce sujet, il s’inquiète d’une féminisation de la société qui risque de faire sortir le pays de l’Histoire. « Les femmes conduisent quand la vitesse est limitée ; elles fument quand le tabac tue ; elles obtiennent la parité quand la politique ne sert plus à grand-chose ; elles votent à gauche quand la Révolution est finie. [...] Elles ne détruisent pas, elles protègent. Elles ne créent pas, elles entretiennent. Elles n’inventent pas, elles conservent. [...] En se féminisant, les hommes se stérilisent, ils s’interdisent toute audace, toute innovation, toute transgression. »    Dans Le Suicide français (Albin Michel, 2014), il estime que « le besoin des hommes » est « de dominer pour se rassurer sexuellement » et celui des femmes est « d’admirer pour se donner sans honte », de « réclamer la protection de son mari ».... (ainsi de suite..).  __________________

Partager cet article
Repost0

<< < 1 2 3 4 5 > >>