Après Juncker
Jean-Claude prépare ses valises.
Marre! Il en a marre
Il broie du noir.
Il ne veut pas jouer son Barroso.
Après lui, on n'attendait pas grand chose à Bruxelles
Cela s'est confirmé
Juncker, épuisé et sans illusion, veut simplement rentrer à la maison; Il va quitter Bruxelles, où ça ne tourne plus rond, pour Luxembourg, son cher paradis
Le Brexit l'a achevé et Trump hante ses nuits. Il doute:
« Concernant Trump et le Brexit, tout le monde dit : “C’est une grande chance pour l’Europe, l’heure est venue de serrer les rangs et de marcher d’un même pas.” Je souhaite que ce soit le cas, mais est-ce que c’est ce qui va se passer ? J’ai des doutes. Parce que les Britanniques peuvent diviser sans trop d’efforts les vingt-sept autres Etats membres. » Et l’ex-premier ministre du Grand-Duché de poursuivre : « L’UE évolue dans des directions différentes selon les pays, des directions difficilement compatibles entre elles. »
Et il n'a plus les faveurs d'Angela
La Königin ne veut plus de son chambellan, qu'elle avait pourtant consacré
C'est elle qui dicte gentiment la loi dans l'Europe malade.
Il semble bien que "le machin" ne soit pas réformable.
La rencontre de Bratislava ne fut que de pure forme..
Jean-Claude est poussé gentiment vers la sortie, par certains Etats aussi:
Mais il s'accroche aux branches, et se laisse aller à de vagues promesses bien intentionnées::
...Pour Fabien Escalona, enseignant à Sciences Po Grenoble, Jean-Claude Juncker est (même) «l’incarnation presque chimiquement pure de la "post-démocratie" européenne». Elu président de la Commission européenne «après avoir été préalablement sélectionné dans des négociations de coulisses totalement déconnectées de toute influence populaire», Juncker n’a pas hésité, l’an passé, à mettre en garde la Grèce contre tout «mauvais résultat» aux élections… Les experts savent mieux que le peuple ce qui est bon pour lui.