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De tout

Publié le par Jean-Etienne ZEN

(C'était il y a trois ans...°

 

 _______Silver economy
                         ___Les seniors valent de l'or!
 Un marché d'avenir...
___Le pétrole va manquer, mais l'or gris va abonder.
Un gisement à exploiter dans les nouvelles silver valley.
Il y a du pognon à se faire. Gérontobusiness....
Tais-toi, consomme et ...meure
__Consommateurs jusqu'au bout?
______Sauf si les mamies font de la résistance...
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 ________Ma bagnole!
                             Mais qu'est-ce qu'elle a ma bagnole?

Elle ne répond plus!!
__________________A QUOI SERS-JE ?
...Les voitures ressemblent de plus en plus à des ordinateurs sur quatre roues. Un chercheur en informatique américain, cité dans un reportage réalisé par Motherboard, résume :« Quand vous conduisez une automobile aujourd’hui, vous conduisez un gros système informatique, équipé de roues et d’un moteur. Dans une voiture, presque tout est informatisé. La pédale d’accélérateur ne contrôle pas directement le mélange essence-oxygène, elle dit plutôt à un ordinateur que le conducteur veut aller plus vite. »
Tout comme les ordinateurs, les automobiles sont programmées et programmables. Qui dit programmable, dit reprogrammable. Qui dit reprogrammable dit vulnérable à des programmeurs malveillants....
Nous voilà devenus de simples gestionnaires de conduite, bientôt de simples appendices...à la merci du premier hacker venu.
____On n'arrête pas le progrès...
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 ________Je suis désolé
                         Si j'aurais su... 
Qui ne fait pas de conneries?
Petites ou grandes.
      Il arrive même à des savants de regretter leurs inventions.
Oppenheimer par exemple, et bien d'autres...
      L'Inventeur Suprême n'a jamais exprimé le moindre regret.
Il aurait pu tout de même prévoir ce dont était capable son petit chef d'oeuvre, qu'on a appelé l'homme...Pour la femme, il a fait ce qu'il a pu, avec les moyens du bord...
Mais s'il pouvait parler... Y s'rait p't êt' pas fier...
Il faut lui pardonner.. Nobody is perfect...
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______Géniale Rama Yade!
                                En voilà une idée qu'elle est bonne!
   A quoi servent les vieux seniors?
Des bouches inutiles, je vous dis. Pas productifs pour deux sous.
  Et en plus, y font rien que d'samuser ou d's'em...
  Pastis et pétanque, belote ou bridge, crochet ou tea-party, voyages et siestes...
   Ils dépensent sans compter 
Il faut se bouger, les anciens! qu'elle dit Rama...
___On dit qu'ils valent de l'or!Des parasites, plutôt!
Aux USA, à 75 ans, beaucoup ont encore un métier...alors?
On pourrait les mettre au boulot et faire de belles économies: finie la crise!
    Pas seulement du petit bricolage, mais creuser le nouveau canal Nord-Seine, bâtir des logements sociaux... Ainsi ils vivraient moins longtemps.   Double bénéf'!
   Elle a des idées Rama Yade!
Elle devrait prendre la place du mou Macron 
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_______Nouvel avenir pour Cayenne
                                                    IL EST GENIAL, CHARLES!....
____ Pour redonner à la Guyane son dynamisme d'autrefois, à la belle époque des bagnards, des Dreyfus et Papillon, si bien décrit par Albert Londres..
 ...il propose un repeuplement d'office.
"Qu'on les mette sur une île, qu'on les mette loin !". a-t-il dit dans l'émission "13h15 le dimanche" sur France 2,
Un lieu d'ordre et de travail bien fait, bien plus humain et efficace que Guantanamo.....

__Efficace et prometteur, pour une terre qui végète, insuffisamment peuplée...
Avec occupations aussi diverses que variées, sans doute, en plus du repeuplement: entretien des zônes tropicales, constructions de mosquées, mises en valeur des terres, chasse aux trafiquants et aux clandestins chercheurs d'or, balayage du site de Kourou...Il y a du boulot là-bas!
_____Charles se voit peut-être déjà administrateur de ce nouvel eldorado, qui deviendra sans doute un des plus beau fleurons de notre patrimoine Outre-Atlantique...
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  ______ Auto-sex-exihibition     
 Parfois les femmes tiennent salon
  Mais il arrive que  les salons tiennent les femmes

      Des otages flamboyantes pour des affaires sonnantes et trébuchantes
   Elles sont les inévitables (super belles) potiches, les faire-valoir incontournables.
   Comme à Genève, pour attirer le regard des chauffeurs-frimeurs-voyeurs devant les machines à rêver, qui ne sont accessiblesseulement qu'aux très gros cheikhs. 
       La bagnole n'est plus (seulement) une affaire d'hommes.
Alors, pourquoi pas des hommes super-sexy-potiches?
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Pauvre Vincent!

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Les aventures de Bolloré en Afrique
                                               L'ami de Sarko au frigo?
   Si l'on en croit la presse la plus sérieuse, notre aventurier breton national aurait mis le doigt dans un grand pot de confiture.

    Après des décennies de Franceafrique quasi-officielle et fructueuse, depuis les années Foccart, que Sarkozy a annoncée terminées, d'autres ont pris le relais, à titre individuel; pour des affaires assez fructueuses, s'appuyant sur les complicités locales et des pouvoirs corrompus.
   Mais c'était jouer avec le feu et risquer de se brûler.
Pourtant, le système fonctionnait bien, jusqu'au moment où certains ont lancé: Balance ton port!
   Gros malaise à Canal+ et dans les médias du groupe.
 Mais l'accusé se défend des indélicatesses qu'on lui reproche et évoque une mauvaise chasse aux sorcières.
  Lui, le bienfaiteur de l'Afrique, où s'investit environ 20 % de l'activité du groupe Bolloré, hors intégration récente du géant des médias Vivendi
   L'empire Bolloré, ce n'est pas rien là-bas. Comme ici. Tout empire a sa face cachée.
      Le  « smiling killer » du capitalisme français est sur tous les fronts. Le poker, il adore.
  L'Afrique est devenu son dernier terrain de jeu, après maintes aventures.
  Dans les medias qu'il contrôle, il a toujours le final cut. On est patron ou on ne l'est pas.
  Comme il le disait naguère: Je ne suis pas un investisseur financier, je suis un investisseur industriel. Je dois donc avoir le contrôle de l'éditorial.... 
    Mais qui va arrêter les ardeurs de l'infatigable et ambitieux Breton? Car dans les nouvelles affaires qui le concernent, il a les moyens de faire durer les choses. Jusqu'à l'oubli? Les exemples ne manquent pas.
                            Selon que vous serez puissants ou misérables...
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Vers une dictature douce?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

 Faut-il avoir peur de la Silicon Valley?
                                                           Une soft menace plane sur nos vies et sur les pouvoirs politiques. Subrepticement. A la Tocqueville. 
-Google tisse sa toile à l'échelle mondiale et s'insinue au coeur de nos vies. 
-Amazon étend son empire.
-Les réseaux sociaux investissent de plus en plus notre vie parfois intime, et  modifient en profondeur nos rapports sociaux. Etc..

____Une idéologie qui a une histoire et s'étend à l'échelle du monde, avec des objectifs affichés de plus en plus marchands. 
      Certains s' en alarment de plus en plus officiellement, comme le Spiegel, font le point sur les risques inhérents à ce soft pouvoir sans frontières en action de par le monde.
   On porte aux nues les succès éclatants de la Silicon Valley, non sans naïveté, on utilise journellement les nouveaux outils qu'elle développe en continu, souvent fascinés, mais plutôt somnanbules, sans réaliser les pouvoirs que l'élite de cette mythique vallée idéalisée étend de par le monde, d'abord à la conquête des marchés.
   Car l'objectif n'est pas (ou plus) philanthropique. 
        Comme le signale un auteur canadien: "...Nous constatons aujourd’hui que l’Amérique elle-même risque d’être dominée, comme le reste du monde, par une poignée d’entrepreneurs prophètes rassemblés dans la Silicon Valley. Elle en est complice pour l’instant, mais elle risque d’en devenir la première victime... Un projet qui s’intègre parfaitement à la politique du Soft Power que les autorités américaines ont élaborée au lendemain de la chute du mur de Berlin. Les guerres militaires, économiques et politiques étaient gagnées. Il restait à porter l’offensive sur le plan culturel....les géants de l’Internet ne visent pas d’abord l’argent, mais une transformation à l’échelle mondiale de la façon dont les hommes sentent, pensent et vivent...Entre ces géants on observe une étonnante unité d’action: assurer le triomphe du numérique à la faveur de la mondialisation, séduire et servir les individus au risque de briser les institutions et d’enfreindre les lois dans les nations. Au risque? L’expression est faible. Il faudrait plutôt dire dans le but explicite de. Les journaux du monde entier sont sortis affaiblis de leur lutte contre Google et la bataille n’est pas terminée. Amazon nous détourne de la librairie de nos voisinages. Facebook rassemble dans un même lieu virtuel les gens que les autres acteurs du numérique ont arrachés à leurs lieux d’enracinement réel.... L’élite de la Silicon Valley n’a que faire des politiques et considère que la régulation n’est qu’un empêchement anachronique. Voici le message : si les valeurs sociétales et la vie privée bloquent la voie, il faut tout simplement développer de nouvelles valeurs.»
«La croisade technologique de ces deux mouvements s’enracine selon Spiegel dans la contre-culture des années 1960, qui furent les années de formation de Steve Jobs, le co-fondateur d’Apple. Leur vision du monde est toutefois libertarienne, dans la tradition des penseurs radicaux tels que..., Ayn Rand et Frederich Hayek. Le résultat : une philosophie politique unique en son genre qui combine la sensibilité ésotérique des hippies avec le capitalisme indécent. Cette élite ne cache pas ses plans. Ses membres admettent volontiers qu’ils veulent transformer le monde par leurs idées et ils sont convaincus que les changements déjà accomplis ne sont que le premier acte..."

         Le transhumanisme est un des fantasmes qui est le pur produit de cette idéologie.
     L'ambivalence de l'outil internet saute de plus en plus aux yeux des plus avertis, un outil à double tranchant.
   Un péril pour l'intelligence. 
         De puissants contre-pouvoirs restent encore à inventer, à une large échelle. 
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De tout, un peu

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

__ Gallica: un monde à explorer.
                                                  Ses archives et notamment Le Petit journal.

__ Fukushima, sept ans après: l’opposition japonaise se mobilise une nouvelle fois pour la sortie du nucléaire.

__ Faut-il détruire les écoles de commerce? 

__ Danger sur l'enseignement des sciences économiques et sociales au lycée.


__ Un nouveau plan banlieue et après ? Le rapport de la dernière chance?...
 

__ Laïcité en question: la Bavière impose le crucifix dans des bâtiments publics.

 

__  Chine: une Journée de la Terre sur fond de pollution massive.
             Ce n'est pas l'exploitation massive des terres rares qui va améliorer les choses.

 

__ ll y a 5.000 ans, des humains pratiquaient la chirurgie crânienne et l'expérimentation animale


__ 66 millions d'emplois menacés par les robots?
                                                            Un débat tronqué.
 
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Le Kosovo par le vide

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Un pays toujours incertain  
                                                 ...A la dérive
                Qui va de plus en plus mal depuis son artificielle formation
       L' exode massif qui vide le Kosovo de sa population en est un signe majeur:
  "... C’est un exode presque sans précédent au Kosovo. Comme s’il y avait une épidémie ou une famine. Depuis septembre 2014, le Kosovo se vide de sa population. Selon les statistiques officielles de l’Union européenne, près de 40 000 personnes ont demandé l’asile en Allemagne et en Hongrie en l’espace de six mois : il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg. Le phénomène s’est brutalement accéléré depuis le début de l’année. Aucun chiffre global n’est fiable, mais les médias kosovars estiment que 100 000 à 200 000 personnes seraient parties, soit environ 10 % de la population du Kosovo (estimée à 1,8 million d’habitants). Des experts parlent de « tremblement de terre démographique »...Paradoxalement, ce sont les accords signés à Bruxelles en 2013 sur la « normalisation » des relations entre Belgrade et Pristina, présentés comme un « grand succès » de la diplomatie européenne, qui ont facilité les procédures. Désormais, les ressortissants du Kosovo peuvent pénétrer en Serbie avec un simple document d’identité et y séjourner durant sept jours. Au poste de Merdare, sur la frontière entre Kosovo et Serbie, à quelques kilomètres de Podujevo, les policiers des deux pays sont unanimes pour expliquer qu’ils n’ont pas de consignes leur permettant d’entraver la liberté de circulation des personnes...
 « Malgré l’indépendance dont nous avions tant rêvé, notre pays n’a pas d’État, il est dirigé par des bandes mafieuses, et plus personne ne croit encore aux promesses d’avenir. » (témoignent certains)...
....« Tous les espoirs de changement se sont évanouis, les rêves de la proclamation d’indépendance sont morts le 8 décembre », lâche Bardh Frangu. En quelques mois, le Kosovo a perdu environ 10 % de sa population. Certains font des projections catastrophistes, en imaginant une poursuite exponentielle du phénomène. « Après la guerre, les réfugiés voulaient à tout prix rentrer chez eux, même si le pays était dévasté. Aujourd’hui, un seul rêve hante leurs enfants, partir », estime le politologue Belgzim Kamberi...."
       Bref, un ratage total et tragique.
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Terres rares

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Impasse et nouvelles dépendances?
                                 Le problème des terres dites rares, sans lesquelles les nouvelles technologies numériques et leurs multiples applications actuelles et à venir ne pourraient voir le jour et se développer, commence à émerger dans l'espace informatif de manière de plus en plus large, même s'il reste encore largement ignoré.

      Des livres et différentes émissions nous confrontent à un   énorme défi pour l'avenir:
     Avec la COP21, un tournant prétendait être pris pour sortir au plus vite des énergies fossiles pour gagner peu à peu en énergies vertes, comme certains pays en pointe dans ce domaine en donnaient l'exemple, pour une transition énergétique douce.
     Mais s'était-on posé le problème de l'accès à ces matériaux, que l'on trouve en quantité infinitésimale dans le sol, la roche, des traitements lourds et polluants qu'il faut pratiquer pour les extraire, de la commercialisation concentrée dans quelques pays, surtout la Chine, qui détient un quasi-monopole de fait, de la pollution massive que nécessitent leurs traitements et leur éventuel recyclage.
     La demande est exponentiellement explosive que ce soit en matière civile (téléphones portables, notamment)  ou en matière militaire (missiles balistiques, etc...)
   Nous entrons, sans y avoir réfléchi dans de nouvelles dépendances. après avoir laissé la Chine accaparer l'exploitation et le traitement de technologies décisives pour l'avenir.
    Ce que l'on considérait comme "propre" se révèle en fait "sale" et dévoreur d'énergie en amont, comme en aval (retraitement).
   Nous avons fait un pari qui ne pourra être tenu et élargi (voitures électriques, par exemple.)
     Il est temps de prendre la mesure du risque des voies que nous sommes en train de prendre, pour repenser le problème et sortir de nos naïvetés.
   "Rares", ces matériaux le seront de plus en plus et on voit déjà q'en Chine ou en Mongolie les terres rares tuent des villages.
      Un récent papier nous invitait à prendre la mesure de cette question des terres rares, ici et là, que je découvrais seulement, considérant naïvement que le tout-numérique serait notre avenir, ne voyant pas que même une éolienne demande une quantité importante de nouveaux métaux, peu à peu découverts à partir du tableau de Mendeleïev.
      Serait-ce une bombe à retardement, comme titrait le Point?  En tous cas, les aspects cachés du problème émergent peu à peu dans l'esprit des spécialistes et de certains responsables politiques.
  Vers quelle impasses allons-nous arriver à vouloir foncer tête baissés ver ce nouvel eldorado qu'on nous a fait miroiter?
     Difficile à dire. En tous cas, une réflexion s'impose, au niveau mondial, pour dépasser les intérêts commerciaux à court terme, les rapports de force que l'on a laissé s'installer.
     Plusieurs livres de bon niveau traitent la question assez complètement. J'ai apprécié celui de Guillaume Pitron: La guerre des métaux rares. préfacé par H.Védrine, dont on peut lire gratuitement sur Amazon les importantes premières pages.
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Business des faillites

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

 Le malheur des uns...
                                   ...les affaires de quelques autres.
             En France, près de 180 entreprises font faillite... chaque jour ! Depuis le début de la crise de 2008, plus de 300 000 d'entre elles ont déposé le bilan, bouleversant la vie d'un million de salariés. Mais le malheur des uns fait les affaires d'une poignée d'autres. Les entreprises en difficulté attirent une faune hétéroclite, où se croisent fonds d'investissement, cabinets d'experts, managers de crise ou mandataires judiciaires. Aujourd'hui, quelques milliers de personnes « vivent » en France de la crise des entreprises. Et elles en vivent plutôt bien.
     Ce « business » ne date pas d'hier. Dès les années 1980, des grands noms du capitalisme hexagonal tels que Bernard Arnault, François Pinault ou Vincent Bolloré ont bâti leur fortune en rachetant, sous l'oeil bienveillant des pouvoirs publics, des canards boiteux, qu'ils revendaient au prix fort après restructuration.
Depuis dix ans, la multiplication des plans sociaux a engendré une véritable industrie de la faillite. Dressant un portrait édifiant des acteurs de ce secteur en croissance et revenant sur les affaires qui ont défrayé la chronique ces dernières années (Danone, Doux, Heuliez, PSA, Samsonite, Florange, etc.).... 

     Bernard Tapie, faux self-made man, ne fut qu'un cas parmi d'autres. Peut-être seulement plus flamboyant et politiquement bruyant. 
           Les professionnels de la restructuration comme les managers de la crise font de juteuses affaires
     L'introduction de la financiarisation court-termiste à outrance et à l'échelle mondiale a accéléré et généralisé le phénomène. Belle époque pour les fonds vautours (*).
   Le cas de l'Indien Mittal,  financier plus que sidérurgiste, illustre assez bien le processus, à très grande échelle, le mécano financier dans sa splendeur, toutes frontières abolies: 
     Lakshmi Mittal se spécialise, tout d'abord, dans le rachat d'entreprises sidérurgiques au bord de la faillite ; les acquérant à bas prix, il les modernise et les restructure pour les remettre en état de fonctionnement, ce qui augmente considérablement leur valeur. Mittal a procédé ainsi notamment dans les pays de l'ex-Union Soviétique, ainsi qu'au Mexique et en Indonésie.
Créateur et actionnaire principal (88 %) de la Mittal Steel Company NV, Laksmi Mittal dirige le plus gros producteur d'acier au monde, secondé par son fils Aditya.
     D'après le magazine Forbes de mars 2014, sa fortune est estimée à 13.5 milliards de dollars américains ce qui fait de Lakshmi Mittal le 79e homme le plus riche du monde.
Depuis 2008, Lakshmi Mittal fait partie du conseil d'administration de la banque d'investissement américaine Goldman Sachs, spécialisée dans la spéculation et le conseil.
____
(*) - Ces fonds sont souvent critiqués car le fondement de leur stratégie est de parier sur l'échec de l'emprunteur puis de récupérer un maximum d'argent lorsque ce dernier est à terre, ce qui est contraire à la logique ordinaire du prêt, qui est de parier sur le succès de l'emprunteur pour optimiser ses chances d'être remboursé. Néanmoins, ces fonds ont le Droit pour eux puisque le fondement de leur action est de simplement demander à se voir rembourser le montant prévu contractuellement sur les titres de créances dont ils sont légalement propriétaires. Les tribunaux donnent ainsi souvent raison aux fonds vautours lorsqu'ils ont à juger un contentieux entre un vautour et un débiteur. (selon Wiki)

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Plantage

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

L'arbre reprendra-t-il?
                                 Si oui, quelle longueur auront les racines?
                   On peut douter qu'elle soient très longues, au vu des intérêts divergents, qui ne datent pas d'aujourd'hui.
    Pourtant, Emmanuel ne s'est pas planté à la Maison Blanche et au Congrès.
  Droit dans ses bottes, il a remporté un succès imprévu, avec sa décontraction toute yankee.
     Jusqu'à l'excès?. Il devrait se méfier. C'est à double tranchant.
         Pour l'adhésion, c'est autre chose. On a été poli.
 __Ce qui restera, c'est le chêne, au-delà des vicissitudes de l'histoire
        Même acheté chez Leaderplant, il a de l'avenir, contrairement aux traités et aux signatures officielles.
               Planter un arbre, c'est pour longtemps. Ce n'est pas pour la galerie. Et quelle symbolique!
Mais après?...
                Faut-il croire La Fontaine, pour qui retourner la terre est prometteur?
        A moins qu' Emmanuel et Donald ne creusent aussi les inégalités.
                 Pour quel avenir?
                            Tout cela reste à creuser...
 

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La faim leur profite bien

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

 Rien n'arrête l'appétit de la finance dérégulée.
                                     Elle peut spéculer sur tout, même sur la chute d'un secteur économique ou même d'un Etat.
     Et peut faire son blé sur le blé... 
              On les appelle parfois les nouveau affameurs 
      Surtout depuis une trentaine d'années, pour beaucoup de groupes bancaires, pas seulement étrangers,  les matières premières sont devenues un domaine hautement lucratif:
     Les matières premières désignent l’ensemble des ressources naturelles (l’or, le blé, le coton, le pétrole, le cuivre, etc.) utilisés dans le processus de production du secteur industriel. Ces matières premières, aussi appelés commodities, sont échangées aujourd’hui à travers des produits dérivés (futurs, options, warrants, forwards, swaps). Il est ainsi possible de négocier des matières premières  soit sur des marchés organisés (bourses, marchés à terme) soit sur le marché de gré à gré ou OTC (Over-the-counter). Les échanges de comodities s’effectuent notamment à travers le CME group, dont le CBOT (Chicago Board Trade) et le CME (Chicago Mercantile Exchange), le COMEX (New York Commodity Exchange) et le NYMEX (New York Mercantile Exchange) font partie. Au niveau européen, on trouve aussi deux places boursières très importantes dans l’échange de matières premières : l’ICE (Intercontinental Exchange) et le LME (London Metal Exchange). Ces marchés proposent une offre assez large de contrats sur matières premières.
      En France, des banques "très bien" ( le Crédit Agricole semble avoir fait quelques progrès...quand même, quand on se dit agricole!) n'ont aucun scrupule à investir sur la faim:
               "BNP Paribas, Société Générale et BPCE (Banque Populaire et Caisse d'Epargne) : Ces 4 banques continuent allègrement de se gaver en millions de millions en spéculant sur les prix des matières premières agricoles et ce malgré le fait d'être scrutées de près par l'Oxfam - Commitee for Famine Relief- une confédération d'ONG luttant sur des terrains qu'ils soient : politique, économique et humanitaire contre la pauvreté et l'injustice dans le monde... 
... lorsqu'une banque, (et ses clients) investit en centaines de millions voir en milliards dans le secteur de la spéculation sur les prix des matières premières agricoles, cela aggrave la volatilité des prix sur les marchés agricoles, et rend l’accès aux denrées alimentaires de base de plus en plus difficile pour les populations les plus pauvres du monde. Dans beaucoup de pays, s'alimenter, je parles d'un seul repas par jour, représente 75% du revenu journalier... 
          Dans un bref moment de lucidité (?), N.Sarkozy l'avait reconnu lui-même, comme le Figaro aujourd'hui:
                " La financiarisation des marchés de matières premières entraîne une volatilité dangereuse, qui peut menacer la croissance économique mondiale. «Nous avons besoin de régulation pour ne pas nous retrouver de nouveau au bord du précipice »
           Depuis les émeutes de la faim de 2008, la leçon n'a pas été comprise... 
      La souveraineté alimentaire est le problème clé . La politique commerciale de l'OMC est en question, qui favorise les multinationales de l'agrobusiness. Le milieu, la surpopulation locale, la défaillance des institutions, la corruption, les conflits...n'expliquent pas tout.
La faim n'est pas une fatalité.
        _
« La terre fournit assez pour satisfaire les besoins de chacun, mais pas assez pour satisfaire les convoitises de chacun ». Ghandi

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Gentils accompagnateurs

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

   C'est le nom qu'on donne parfois à ceux qui sont chargés, au sein d'un groupe, industriel ou de service, de se dévouer pour aller former à l'étranger un personnel destiné à les remplacer.
     Jusqu'où va le sens du sacrifice!


    Pour faire baisser les coûts, car il s'agit toujours de cela.
     Engie délocalise en catimini: Casablanca, Marrakech ou Fès : les salariés du distributeur de gaz et d'électricité Engie  acceptent de se rendre au Maroc et apprécient le soleil, les beaux hôtels et les primes de déplacement. Pourtant, d'une certaine manière, ils enterrent leur avenir : car ils sont volontaires pour former... de futurs collègues marocains. Ceux qui   demain prendront leur emploi.
   On comprend que certains au sein du groupe le vivent mal. Scier la branche sur laquelle on est assis ne se fait jamais de gaieté de coeur: "C'est un vrai problème éthique qui personnellement me rend malade." dit un membre du personnel,  parfois indifférent aux avantages à courte vue que fait miroiter le responsable du projet, profitant du chômage et des bas coûts salariaux du pays du Maghreb.
   Mais ce pourrait être la Pologne , la Roumanie, comme ce fut la Chine; l' île Maurice...Ici ou ailleurs.
  Un mouvement de fond qui affecte une grande partie de l'économie occidentale depuis des décennies.
   Le chantage à la délocalisation continue...
 Les rares relocalisations, qui ne sont jamais philanthropiques, ne ramène que très peu d'emplois.       Priorité à la robotisation.  Sur 10 emplois délocalisés on en crée un seul en relocalisant, affirme-t-on.
   C'est un aspect spectaculaire de la "concurrence libre et non faussée" à l'échelle de la planète.     D'autres le sont moins.
      On a beau répéter que les pouvoirs publics doivent anticiper ce phénomène, qui a emporté le meilleur de notre sidérurgie, presque toute notre industrie textile, a vu le bradage de quelques fleurons nationaux, parfois décisifs comme Alstom. Le pouvoir est inerte, complice, obnubilé par les  règles de l'OMC et des instances libérales de Bruxelles.
   De temps en temps, une voix se lève pour parler de réindustrialisation ou d'investissements dans des secteurs innovants, déjà largement occupés ailleurs. On fait appel à l'intelligence et à la création, mais la formation et les moyens restent en rade. L'innovation, voilà le nouveau Graal.
   Le consommateur ne voit pas toujours le problème, profitant des prix bas, mais aveugle aux conséquences sur le producteur qu'il est aussi.


  D'autres formes de mondialisation sont possibles. Quelques brèches ne suffiront pas.   C'est tout de système qui est à repenser, dans un autre cadre que celui du libéralisme forcené, de la financiarisation à outrance et des abandons de souveraineté. Comme le suggère S Sassen, traçant quelques pistes, comme d'autres économistes non aveuglés par les intérêts qu'ils servent.
  Même le FMI semble atteint de certains doutes. mais Mme Lagarde veut faire porter l'attention sur les pauvres"perdants" de la mondialisation. Son bon coeur la perdra...
     Un diplomate chilien résumait la situation ainsi : "Tout ce que nous avons fait depuis la guerre froide est d’avoir remplacé la bombe nucléaire par une bombe sociale."
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