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Ces lobbies "qui tiennent la France"

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Ces lobbies "qui tiennent la France"



______Les lobbyistes, ces hommes de couloirs, ne sont pas seulement et surtout ceux qui viennent donner des conseils aux hommes politiques, éclairer leurs choix sur des questions qu'ils méconnaissent, avant de voter une loi ou de prendre une décision, ils se comportent, surtout s'ils ont de forts intérêts économiques ou idéologiques à faire valoir, comme de véritable chevaux de Troie. Comme le groupe Monsanto ou telle secte religieuse, par exemple. Tout un métier...

___Dans sa lutte anti-crise, il est arrivé qu'un président des USA se dresse avec vigueur et détermination contre leur pouvoir envahissant et contradictoire avec l'intérêt général:

_ "Lutter contre les vieux ennemis de la paix - le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l'esprit de clan. Ceux-là considèrent le pouvoir [...] comme un simple appendice de leurs affaires privées. Jamais dans toute notre histoire ces forces n'ont été aussi unies contre un candidat, unanimes dans leur haine à mon endroit. Et leur haine me fait plaisir." (Franklin Roosevelt_ discours prononcé au Madison Square Garden en octobre 1936)


___La République est perméable aux lobbies, de manière très peu apparente.

Certains, très puissants, tiennent la France et rencontrent souvent une oreille attentive, vu la porosité qui s'est installée entre le public et le privé, où s'opère la circulation des élites, et le recul du sens de l'intérêt général, par affaiblissement des institutions et plus grande soumission de l'Etat à la puissance des intérêts privés,voire à la corruption.

___En cette période de nouvelle donne politique, ils s'activent plus que jamais pour poser des jalons, tester leur pouvoir d'influence, nouer des relations utiles, comme les banquiers, la grande distribution, les grands groupes industriels, pharmaceutiques, du bâtiment...

___"... A l'ivresse rooseveltienne de défier tous les lobbys semble succéder aujourd'hui le besoin de les rassurer, l'obligation de composer avec eux. Sous surveillance - forcément négative -, le prochain président de la République, au seuil de lendemains redoutables, se prépare fébrilement à les rencontrer. Certains y verront la couardise d'une classe politique française désarmée. Peut-être. Mais ce sont surtout les lobbys qui se sont renforcés par rapport au passé. Plus nombreux, mieux organisés, plus riches aussi. Quelques chiffres suffisent à s'en convaincre : capitale européenne du lobbying, Bruxelles compte environ 30 000 lobbys, soit en moyenne 40 par député européen, et un pour deux fonctionnaires. En France, au registre légal de l'Assemblée nationale, ouvert en 2009 pour améliorer la transparence, figurent seulement 153 "pros" de l'influence. Chiffre officiel. L'Assemblé est largement ouverte aux "visiteurs". Mais rien n'empêche les lobbys non inscrits d'aller frapper à la porte d'un député. Et ils se font rarement prier..."

____________Le lobbying europeen est intense et permanent. Bruxelles en est le grand centre.

" Les cabinets de lobbying l’ont bien compris qui sont nombreux à disposer d’une représentations dans la capitale belge. 15.000 lobbyistes professionnels sont présents dans la ville pour porter la bonne parole de leurs intérêts : cela va de la région Bretagne aux producteurs de lait, aux fabricants d’acier, aux défenseurs des femmes ou à Volkswagen et aux chimistes...

Dans cette ville de pouvoirs où se négocient les futures réglementations européennes, les enjeux sont cruciaux pour quantités d’acteurs. Le grand public se désintéresse trop de cette question pourtant essentielle : comment les lois sont-elles votées ?.."

_Raoul Marc Jennar, ancien cadre européen a bien décrit ce qu'on peut appeler souvent une certaine trahison des élites.

__L'urgence, plus qu'à l'époque de Roosevelt: encadrer le lobbying, briser son pouvoir de nuisance, le cas échéant et d'abord, informer.

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La peur de la peur

Publié le par Jean-Etienne ZEN

La peur de la peur

La peur. La peur profonde,
_______ la peur généralisée, celle qui paralyse et fait sombrer la raison.
_Celle qui affaiblit ou abolit toute analyse, parfois tout bon sens.
___ Celle qui peut nous pousser à l'exaspération meurtrière et à des divisions fatales.
__C'est clairement la but recherché par les groupes meurtriers radicalisés ici et là en Europe et ailleurs, se réclamant d'un islam radicalisé sur la voie d'un recul sur le terrain, donc d'autant plus exaspéré..
__ Créer les conditions d'un état d'insécurité, générateur de tensions sociales, voire de facteurs de guerre civile, c'est sans doute ce qui est visé.
__ Plus que la peur ordinaire, qui fait partie de la texture de toute vie, cette peur, si l'on n'y prend garde, peut nous déstabiliser.
__L'effroi, surgissant de l'innommable, de l'inhumain soudain dans nos murs, celui qui s'est installée sur le terrain conquis par Daech comme celui qui régnait durant la guerre civile algérienne, d'une toute autre ampleur, cet effroi nous glace..
La peur, la grande peur, semble revenir hanter nos esprits, même si elle reste ponctuelle.
__ Ne pas céder à l'effroi reste un défi, par delà les amplifications , les lancinantes répétitions médiatiques, les récupérations bassement politiques. Sortir du bain de la terreur demande de la force, comme certains le font, parfois proches des victimes.
__ Car la peur est le terreau de l'asservissement. et peut nous mettre sur le chemin de la demande d'ordre à tout prix, de la dictature. Plus vite qu'on ne l'imagine.
D'autant qu'elle est en partie surévaluée et fantasmés, comme la Grande Peur de 1789..
__ Les épidémies et les pestes au Moyen Age.ont longtemps laissé des traces profondes.
__ La peur est plurielle et constitutive de notre existence, prête à prendre de l'ampleur en certaines occasions et à jouer contre nous.
___Ce n'est pas la peur qui pose problème, comme le reconnaissait Spinoza, lui-même finalement exclu de sa communauté, mais notre capacité à la maîtriser par la raison, individuellement, mais surtout collectivement.
_ Il y a la peur qui stimule l'alpiniste ou le combattant, mais il y celle qui fige et entraîne les pires abandons, les pires régressions.
__ Dans les périodes où gagne la panique, il est toujours bon de se rappeler les paroles de Roosevelt: ...Permettez-moi d'affirmer ma ferme conviction que la seule chose dont nous devons avoir peur est la peur elle-même — l'indéfinissable, la déraisonnable, l'injustifiable terreur qui paralyse les efforts nécessaires pour convertir la déroute en marche en avant. Lors de chacune des noires heures de notre vie nationale, un franc et vigoureux commandement a rencontré cette compréhension et ce soutien du peuple même qui sont essentiels à la victoire. Et je suis convaincu que de nouveau vous lui donnerez votre soutien en ces jours critiques...
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Indicible souffrance

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Indicible souffrance

Douleurs physiques, douleurs morales et psychiques intenses.

_Qui peut les exprimer, et que peut-on en dire, surtout quand elles sont infligées par des hommes eux-mêmes

Très mal, très peu...

Le silence attéré le plus souvent s'impose.La sidération et l'effroi, quand le corps n'est plus que douleur, que la pensée s'effondre. La déréliction absolue.

Les mots trahissent toute traduction possible.

Que l'on soit croyant ou non, la difficulté est la même.

___Seul l'art peut la rendre sensible, par le truchement des sens et de l'imagination symbolique.

Ne pouvant être dite, elle peut être suggérée, par des oeuvres aussi variées qu'expressives.

_Le thème de la crucifixion, central dans la tradition chrétienne, sert souvent d'élément porteur et expressif pour exprimer la douleur à son paroxysme, désacralisée, réduite à sa brutalité insoutenable.

__________L'oeuvre de Grünewald en est une tentative osée et forte, qui ne cède rien à l'idéalisation religieuse du crucifié souvent pacifié et glorifié, de la souffrance sauvée.

Difficile de rester insensible devant ce corps exprimant la souffrance suprême et suscitant une attraction/répulsion rare.

___Abdel Abdessemed , pourtant étranger à la culture chrétienne, s'est laissé interpelé par l'oeuvre, il " a rencontré le Christ de Grünewald en 1995, un an après avoir quitté l’Algérie. Transi de froid, arrivé en auto-stop depuis Lyon, un jour de neige et de brouillard, il raconte, encore troublé : « J’étais comme un invisible, complètement désespéré, je suis resté très longtemps, il m’a rechargé. Le cri, c’est l’essentiel de mon travail. Je viens du sud, le soleil a brûlé mes mots. »

______ A sa suite de de Matthias Grünewald, Adel Abdessemed" figure le crucifié comme une immense blessure, concentrant en un seul corps à la fois la torture et la cruauté." d'une manière très originale, à la suite d'illustres devanciers, comme Picasso.

Si l'oeuvre d' Abdessemed n'est pas toujours d'accès facile, elle reste toujours centrée sur le thème de la brutalité.
Sans doute celle qu'il a expérimentée physiquement et moralement lors de la guerre civile algérienne, quand le directeur de l'école des Beaux-Arts d'Alger, Ahmed Asselah et son fils, furent tués dans l'enceinte de l'établissement, par des barbares barbus en haine de culture.

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Merci pour ce moment

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Merci pour ce moment

Merci pour ce moment!
____ Le Brexit m'exite.
__ Sorry, vous avez fait un bout de chemin avec nous et vous nous avez beaucoup donné. Même si ce fut pas toujours l'amour fou.
__ Il faut dire que nous vous avions ouvert la porte à demi dans notre grande famille bruxelloise, qui ne cessait de grandir, heureux de suivre votre chemin, séduit par vos principes si libéraux , tout droit venu du bon Mr Hayek, de Maggie, de Tony, de leurs inspirateurs et de leurs successeurs.
Sans vous, l'Europe ne serait sans doute pas tout à fait ce qu'elle est.
__ Peut-être plus archaïque, diront certains; plus sociale, diront d'autres, plus solidaire, plus conforme à l'avant Traité de Rome et surtout de Maastricht-Lisbonne....si Giscard, Barroso, Schrôder, Sarkozy et les autres n' avaient suivi le flambeau (ordo)libéral, les appels si pressants du Grand Marché.
_ Je ne dirait pas, comme un mauvais esprit, pas gentil du tout, merci pour votre sacrifice!
Mais merci pour votre collaboration et vos précieux apports.
_ Nous vous regretterons...Vous aurez juste un mauvais moment à passer..
__ Beaucoup de sujets de sa Majesté ont voté un peu n'importe comment, croyant leurs intérêts lésés, alors que vous avez grandement contribué à façonner cette Europe et à en profiter.
_ Ne soyons pas ingrat, même si votre départ va sans doute contribuer à son délitement plus rapide, pour repenser une union politique des peuples digne de ce nom.
Grâce soit rendue aux legs britannique à l'Europe
___ Vous nous avez donné de grands hommes, dont Peter Sutherland, qui disait:L'un des paradoxes les plus désolants au sujet d'un éventuel Brexit est que Londres a remporté un grand succès en façonnant l'Union européenne libre-échangiste à sa propre image.
__ Les élites européennes avait vu dans l'UK un allié de poids, un support précieux pour leurs intérêts, pour produire du libéralisme à jet continu.
Junker, digne successeur de Barroso, nomma comme commissaire aux services financiers Jonathan Hill, surtout connu comme agent d'influence à la City et porte-parole du lobby bancaire. Pas n'importe qui, donc.
On doit beaucoup à M. Thatcher qui a formulé le plus clairement l'objectif poursuivi par l'UK: Tout le grand marché et rien que le grand marché.
___Un idéal exaltant que l'on n'a pas oublié... Après tout, le Brexit , diront des pessimistes, malgré ses malentendus et ses ambiguïtés sanctionne vingt années d’errements de la construction européenne, dont les dirigeants (Commission, Conseil, Parlement européen, Cour de Justice) ont voulu, construit, consolidé un espace économique et social mettant systématiquement les travailleurs et leurs systèmes de protections en concurrence, vue par les élites comme le moyen de dynamiter les avantages sociaux obtenus par les salariés dans le vieux monde keynésien des années 70. Dans ce combat douteux, les gouvernements britanniques de droite et de gauche ont joué un rôle moteur. C’est un commissaire anglais conservateur, Sir Leon Brittan, qui a mis au point la doctrine de la concurrence sans frein de l’Union européenne, qui a conduit au démantèlement des grands groupes industriels. C’est aussi un conservateur John Major, qui refuse la directive temps de travail. C’est le travailliste Tony Blair qui refuse la charte sociale européenne, etc… L'Europe s'est donc faite dans le dos des peuples, dans les intérêts des gagnants d'une mondialisation ultralibérale, avec la complicité des élites.
___ Merci encore pour ce moment...Bye and good Luck!
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Vrai travail ou vérité sur le travail

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Vrai travail ou vérité sur le travail

Travail et dépossession de soi

__« On ne peut pas laisser pourrir la situation dans le travail. Si on le fait, le risque, c’est une convulsion réactionnaire », prévenait la sociologue Anne Salmon.

___« Le travail a perdu de sa dimension socialisatrice et citoyenne. Depuis une vingtaine d’années, nous assistons à une individualisation systématique de la relation de chacun à son travail, de la gestion des salariés et de l’organisation du travail », observait la sociologue Danièle Linhart. « Le salarié est un ennemi à fragiliser, à affaiblir et à isoler. Il faut le mettre en difficulté pour obtenir de lui un travail à la hauteur de ce qu’attend l’entreprise. »

___« Il n’y a pas deux temps : le temps politique et le temps du travail, rappelle Laurent Vogel, de l’Institut syndical européen (Etui). Les conditions de travail sont un apprentissage quotidien de ce que sont le conflit et la démocratie. On ne peut pas être tenu dans un rapport de domination, quasi despotique, au quotidien et être un parfait citoyen par ailleurs. La conquête de la démocratie dans le monde du travail et dans la sphère politique doivent se faire parallèlement. »
Lorsque l’on est infantilisé dans son travail, que l’on doit se soumettre à des injonctions absurdes, comment se sentir citoyen et considéré comme tel dès le seuil de l’entreprise franchi ? Là où un minimum de liens de solidarité et d’espaces de débats perdurent, grâce notamment à la présence de syndicats, la tentation du vote FN semble moins forte."

_________________Le 1° Mai 20012 a vu fleurir une expression que l'on croyait d'une autre époque, d'une période sombre de notre histoire, le « vrai travail », expression inepte, mais non sans arrière-pensées dans la bouche d'un Président inspiré par le très droitier Patrick Buisson .
Expression déplacée, stigmatisante et provocatrice, où les victimes deviennent des coupables, à l'heure où le travail se raréfie et où ses conditions se dégradent fortement dans de nombreux secteurs ("Destruction des collectifs, individualisation, soumission aux logiques financières, management oppressant et incertitudes permanentes caractérisent de plus en plus le monde de l’entreprise. Nicolas Sarkozy y répond par la division, en séparant les « vrais travailleurs » des autres, les résistants, les « inaptes » ou les chômeurs....")
Quand le travail se dévalorise qualitativement, quand le précariat tend à devenir la norme, quand le management brutal (1) s'applique trop souvent, selon un logique libérale purement financière qui fait fi des hommes, considérés comme des variables d'ajustement et de simples "ressources" humaines, éventuellement des produits jetables au gré d'une mondialisation masquant la recherche de profits maximaux.________________________
-Qu’est-ce que le précariat ?-La fabrique des chiffres d'Etat
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Travail et dépossession de soi

__« On ne peut pas laisser pourrir la situation dans le travail. Si on le fait, le risque, c’est une convulsion réactionnaire », prévenait la sociologue Anne Salmon.

___« Le travail a perdu de sa dimension socialisatrice et citoyenne. Depuis une vingtaine d’années, nous assistons à une individualisation systématique de la relation de chacun à son travail, de la gestion des salariés et de l’organisation du travail », observait la sociologue Danièle Linhart. « Le salarié est un ennemi à fragiliser, à affaiblir et à isoler. Il faut le mettre en difficulté pour obtenir de lui un travail à la hauteur de ce qu’attend l’entreprise. »

___« Il n’y a pas deux temps : le temps politique et le temps du travail, rappelle Laurent Vogel, de l’Institut syndical européen (Etui). Les conditions de travail sont un apprentissage quotidien de ce que sont le conflit et la démocratie. On ne peut pas être tenu dans un rapport de domination, quasi despotique, au quotidien et être un parfait citoyen par ailleurs. La conquête de la démocratie dans le monde du travail et dans la sphère politique doivent se faire parallèlement. »
Lorsque l’on est infantilisé dans son travail, que l’on doit se soumettre à des injonctions absurdes, comment se sentir citoyen et considéré comme tel dès le seuil de l’entreprise franchi ? Là où un minimum de liens de solidarité et d’espaces de débats perdurent, grâce notamment à la présence de syndicats, la tentation du vote FN semble moins forte."

_________________Le 1° Mai 20012 a vu fleurir une expression que l'on croyait d'une autre époque, d'une période sombre de notre histoire, le « vrai travail », expression inepte, mais non sans arrière-pensées dans la bouche d'un Président inspiré par le très droitier Patrick Buisson .
Expression déplacée, stigmatisante et provocatrice, où les victimes deviennent des coupables, à l'heure où le travail se raréfie et où ses conditions se dégradent fortement dans de nombreux secteurs ("Destruction des collectifs, individualisation, soumission aux logiques financières, management oppressant et incertitudes permanentes caractérisent de plus en plus le monde de l’entreprise. Nicolas Sarkozy y répond par la division, en séparant les « vrais travailleurs » des autres, les résistants, les « inaptes » ou les chômeurs....")
Quand le travail se dévalorise qualitativement, quand le précariat tend à devenir la norme, quand le management brutal (1) s'applique trop souvent, selon un logique libérale purement financière qui fait fi des hommes, considérés comme des variables d'ajustement et de simples "ressources" humaines, éventuellement des produits jetables au gré d'une mondialisation masquant la recherche de profits maximaux.
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-Qu’est-ce que le précariat ?
-La fabrique des chiffres d'Etat
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Merci à charb

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Points du jour

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Points du jour

__ What, après le Brexit? Un discours bien ouaté en Europe.
Pas de vague. La stratégie de l'édredon. On continue comme avant.
Juste un mauvais moment à passer?


__ Qui l'eut cru? Le FMI plaide pour une relance urgente de la dépense publique.
Mais ce n'est pas la ligne allemande.
Berlin, en effet, campe sur son credo des uniques "réformes structurelles", après avoir dénoncé lors d'un précédent G20-Finances des relances budgétaires "inefficaces" et des politiques monétaires "contreproductives".
Super Mario passe mal à Berlin.
La croissance ne se décrète pas.

__ Quand l'entreprise se mêle de notre sommeil.
Pour son plus grand profit.
"Faire la sieste doit être vu comme un investissement."
Comme les Japonais?

__Etats-Unis :
le phénomène des “enfants jetables”:
L’adoption n’est pas toujours un long fleuve tranquille, et certains parents baissent les bras et préfèrent se séparer de leur fils ou fille adoptive. Scandale ? Pas aux Etats-Unis, où les familles peuvent en toute légalité rendre l’enfant ou lui trouver une autre famille.

Ainsi, comme le rapporte le site Aufeminin.com, sur 10.000 enfants adoptés chaque année aux Etats-Unis, un quart est abandonné par leur famille adoptive, selon une estimation des services publics américains. Il n’existe cependant pas de décompte précis, car le phénomène est assez récent.


__ Des Chinois en guerre contre la compétition scolaire -
Comme en Corée du Sud?

__ Contrôles de sécurité dans les aéroports aux Etats-Unis: un enfer.
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Le MUR

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Le MUR

Comment l'appeler?

:גדר ההפרדה....
___« Clôture de sécurité israélienne »? « zone de couture »?, « barrière anti-terroriste » ? « muraille de protection »? ou Mur de la honte?..

__L'appellation n'est pas neutre et relève d'un jugement politique.
"Les opposants à la barrière, y compris dans les rangs des mouvements israéliens de gauche, surnomment la construction « mur de la honte » (par analogie avec le Mur de Berlin) ou « mur d'annexion ». Certains d'entre eux s'y réfèrent également en tant que « mur de l'Apartheid », par analogie avec le régime de ségrégation aboli en juin 1991 en Afrique du Sud. Le professeur Gerald M. Steinberg, politologue et chercheur israélien, conteste ce vocabulaire employé par les détracteurs de la barrière qui relève selon lui d'une stratégie de diabolisation. D'autres opposants réduisent l'expression à « le mur » (en anglais, « the wall ») ou, dans les médias, reprennent simultanément la motivation israélienne en parlant de mur de « sécurité . Des Palestiniens (dont les médias de l'Autorité palestinienne) se réfèrent fréquemment à cette barrière en langue arabe par la définition politique suivante de « mur de séparation raciale » (jidar al-fasl al-'unsuri)..."
_______"Le coût exorbitant de cette barrière (près d'un milliard d'euros) laisse penser à certains (JC.Victor) que son tracé est définitif et qu'Israël s'en servira de base pour un futur accord sur le tracé de ses frontières avec le futur État palestinien, annexant ainsi certaines colonies, dans le cadre éventuel d'un échange de territoires. Ce n'est pas l'avis des Palestiniens, ni de la communauté internationale (Assemblée Générale de l'ONU, Cour Internationale de Justice), ni même de certaines associations de la gauche israélienne, qui considèrent que l'objectif de la barrière est bel et bien politique. Pour les Palestiniens, la barrière se situe donc dans un projet d’expansion du territoire israélien. Les objectifs sécuritaires de l’édifice ne seraient qu'un prétexte afin de s'attirer les faveurs de l'opinion israélienne. La barrière ne serait pas selon eux une mesure sécuritaire provisoire mais une stratégie pour annexer une partie de la Cisjordanie, celle contenant la quasi-totalité des colons, et imposer de facto les frontières d’un futur État palestinien.." s'il voit un jour l'existence...
___Le film Le serment donne indirectement une idée de cette géographie de la violence.
Ce document l'évoque de manière plus précise.
_____Déjà dix ans de folie, dans cette course à la sanctuarisation du territoire.
Un projet kafkaïen, pas encore terminé, dont le principe a d'abord été pensé par Zeev Jabotinsky, puis par ses épigones, toujours illégal pour l'ONU, qui renforce le complexe de Massada, encore évoqué par la droite israëlienne.
______Point de vue et analyse d'un Israëlien:
1_Les dix ans du Mur, l’imposant projet israélien!
2_«Le mur, le processus de paix et Jérusalem»3_Le plus possible de terres, le moins possible de palestiniens
4- «Piégés du mauvais côté»
5-Une nouvelle manière de résister______________
_Israël : entre mythe et histoire___ Israël : divisions et dérives___ Israël derrière son mur

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L'affligeante Christine affligée

Publié le par Jean-Etienne ZEN

L'affligeante Christine affligée

La Chicago Girl n'a pas de chance
____ Bientôt déchue, la première dame du FMI?
A l'insu de son plein gré, elle fut impliquée dans une affaire pas très claire du tout.
Qu'on peut bien appeler un scandale d'Etat.
__ Un Tapiegate menaçait.
La réussite de son protégé fut vraiment trop aléatoire.
_ Mais les amis de Nicolas sont ses amis...
__ Pour la clairvoyance, on repassera. Pour l'éthique politique, on a vu.
__ Voilà que le ministère public requiert un rejet du pourvoi en cassation de Christine.
_ Ça sent le roussi. C'est pas beau de détourner.
__ Elle qui, dans l'affaire grecque, malgré ses boulettes, proposait une modération, en disant tout de même “For the moment we are short of a dialogue, the key emergency is to restore the dialogue with adults in the room”. Elle se comptait , bien sûr, au nombre des presque-adultes, les Hellènes étant encore des enfants....
____ Au début, c'était la gloire et l'optimisme.
__e 20 août 2007, juste avant le début de la crise des subprimes et un an avant la faillite de Lehman Brothers, elle déclare penser « que le gros de la crise est derrière nous ». Son annonce d'un « plan de rigueur », quelques jours plus tard, contraint François Fillon à intervenir pour clore la polémique. Face à la montée des prix de l'essence, elle préconise, en novembre 2007, de changer les comportements et modes de consommation en utilisant par exemple le vélo,... Après avoir été classée trentième femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes en 2006, Christine Lagarde occupe, l'année suivante, la douzième position au niveau mondial, la troisième en Europe et la deuxième en France . En 2009, elle est désignée par le Financial Times comme étant le meilleur ministre des Finances de la zone euro. La même année, le magazine Time la cite parmi sa liste annuelle des 100 personnes les plus influentes au monde, de même qu'en 2010....
_____ Puis il y eu l'affaire..

__Un arbitrage prévoyant le versement par l'État de 403 millionsd'euros à Bernard Tapie dans l'affaire l'opposant au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas est rendu le 11 juillet 2008, alors que Christine Lagarde est ministre de l'Économie. Le 4 août 2011, la commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR), saisie à la suite d'une requête de députés socialistes, recommande l'ouverture d'une enquête à l'encontre de Christine Lagarde pour « complicité de faux » et « complicité de détournement de biens publics » au motif qu'elle se serait « personnellement » impliquée dans un processus qui comporterait « de nombreuses anomalies et irrégularités » Elle est entendue par la Cour de justice de la République les 23 et 24 mai 2013, puis placée sous le statut de témoin assisté Elle est mise en examen, le 27 août 2014, pour le seul motif de « négligence ». (Wiki)
__
_ Puis il y a la suite...
__ C'est cuit pour une réélection au FMI.
Espérons pour elle que le chômage ne lui sera pas trop lourd.
___Son moral risque d'en souffrir. Mais il reste le vélo...
__________________ ___

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Pourquoi les riches?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Pourquoi les riches?

...Parce qu'ils le valent bien

__Mais y a-t-il un sens à avoir tout et mille fois au-delà?...
Par exemple, les locataires de la Villa Montmorency, Liliane Bettencourt ...dont on peut s'amuser à calculer le revenu...
___Toujours plus de milliardaires.
Aux Etats-Unis, 1 % des ménages captent 23 % du revenu global et vivent "sur une autre galaxie"
__La très grande richesse, dont on a parfois pas idée, n'est pas gênante en soi, même si elle ne peut combler le plus ambitieux des hommes. Mille vies ne suffiraient pas pour profiter de tant de fortunes amassées et stériles. Autant d'argent qui ne va pas dans la production, génératrice d'emplois, et qui s'égare dans certains paradis, enfers de l'économie réelle.
____Ce qui pose problème, c'est sa coexistence avec la masse des personnes vivant de peu ou de rien, les pauvres et les précaires, ceux pour qui dix euros comptent à la fin du mois.
Comme le disait il y a peu avec un certain bon sens un certain PP, sur TF1 " Le patron de (votre) chaîne, Martin Bouygues, 2,5 milliards de fortune, c'est inadmissible !"...Il faudrait, je crois, 200.000 ans de travail pour qu'un smicard puisse gagner autant !.. "C'est pour dire la disproportion qui existe aujourd'hui dans cette société-là et on dénonce un système qui est capable de condamner des millions de gens à la pauvreté, au chômage, qui n'arrivent plus à se soigner, à se loger..."
__C'est le temps des riches, les assistés de la France d'en-haut, à la richesse ostentatoire et décomplexée, toujours en hausse.
___Dans la France des inégalités croissantes, où les riches s'enrichissent toujours plus et les pauvres
s'appauvrissent davantage.
Des riches que certains aimeraient parfois imiter, surtout ceux des ghettos de la fricosphère, qui ont parfois une certaine idée de leurs capacités de bienfaisance...____________
-____ Les riches, grands bénéficiaires des années d'avant la crise

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Tu te dopes, il se dope...

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Tu te dopes, il se dope...

Un mal général, propre à la haute compétition?
_______ Ils ne gagnaient pas tous
Mais tous étaient dopés...
_______ Non
, pas moi, disait l'un.
Pas dan
s ma discipline, disait l'autre.
Pas de ça chez nous, proclamaient-ils...
Le dopage, c'est fini. N-i, ni!
__ Et pourtant, pas une année sans qu'on ne découvre l'utilisation individuelle ou collective de magiques cocktails, anciens ou nouveaux.
__ Les contrôles, quand ils existent, ont souvent un temps de retard par rapport à l'inventivité des tricheurs, grands et petits, bénéficiant de soutiens de toutes sortes et même de professionnels de la santé pas trop regardants. Malgré les lois.
__Même si les statistiques sont difficiles à établir.
Pas seulement dans le monde du cyclisme, on le sait maintenant.
_ "Parmi les tenants de la drogue obligatoire, on trouvait en tête Jacques Anquetil, Louison Bobet, Joseph Bruyère, Freddy Maertens. Ce dernier expliquait : « qu’on n’achève pas le Tour de France en se contentant d’un bifteck quotidien. Celui qui prétend que c’est possible avec des moyens naturels est un menteur ».
Il y a ceux qui ont avoué et les autres...
____ Etre le meilleur. Les enjeux sont à la fois psychologiques, sociologiques, culturels et historiques. Economiques aussi: le sport business draine un argent de plus en plus important. Parfois politiques, quand l'Etat incite ou laisse faire, pour des raisons de prestige.
Le culte de la performance, surtout depuis la fin du XIX° siècle, avec ses enjeux financiers de plus en plus marqués, est devenu un objectif en soi.
__ A l'heure de la performance obligatoire érigée en norme, du dépassement de soi valorisé sans retenue comme valeur suprême, de la rivalité instaurée comme indépassable, de la vitesse comme seul horizon, on ne peut s'étonner de l'osmose entre les idéaux du sport de compétition tel qu'il est devenu et les valeurs socio-économiques du moment, largement intériorisées.
__ L' actualité du dopage risque de durer tant que ne s'accompliront pas des mutations socio-économiques ainsi que culturelles.. L'individu n'est pas un atome, quelle que soit son éthique propre.
___ Du sport, oui, mais comment?
_________________

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