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Pas de croissance?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

        Mais, qui a dit qu'il n'y avait pas de croissance?
                                                                                    C'est une erreur manifeste.
              On est même les meilleurs parmi les meilleurs, et même les plus meilleurs...
    On peut se vanter d'un palmarès flatteur, Bernard arrivant largement en tête.
   C'est Blomberg qui le dit. Et Challenges.
       25 milliardaires possèdent autant que la moitié de l'humanité.            C'est pas beau ça?
      C'est facile à vérifier et c'est flatteur.
  Etre très riche n'est pas facile, c'est même une source de soucis.
    A côté de cela certains ne sont que de petites pointures.
  Aux USA, certains ultra-privilégiés, qui paient proportionnellement moins d'impôts que leur femme de ménage, comme l'avoue Buffet, demandent à en payer plus.
    Ce serait un bon début...en attendant une révolution réforme qui rendent impossibles de telles richesses, et ne prive pas l'Etat du minimum pour une redistribution décente. Sans parler de l'évasion fiscale, qui atteint des sommets.
  Ce ne serait pas de la philanthropie, mais une simple mesure de justice. L'assistance doit changer de camp, comme le préconisait Roosevelt.
       ....Depuis quelques années, et notamment depuis la parution de l’ouvrage de Thomas Piketty, Le Capital au XXIe siècle, la recherche en économie et en sciences sociales a souligné l’importance des très hauts revenus dans la dynamique des inégalités. En France, bien que le retour des inégalités soit loin d’avoir les proportions proprement exceptionnelles que le phénomène connaît aux États-Unis, les travaux de Camille Landais ont montré à quel point les très hauts revenus s’écartaient des niveaux moyens ou médians. L’intérêt porté à ces catégories très étroites est non seulement légitime mais fondamental, du fait de leur poids dans l’organisation économique et sociale et leur capacité d’influence sur les choix politiques (Gilens, 2012 et Cagé, 2018 pour la France). En effet, ces groupes très restreints numériquement sont en capacité d’activer des ressources pour préserver leur capital de la taxation par le biais de l’évasion fiscale, de faire du lobbying auprès des décideurs politiques pour porter un agenda politique de libéralisation de l’économie, obtenir la baisse de la fiscalité sur le patrimoine ou les hauts revenus ou encore s’adjoindre le concours de l’appareil d’État dans une hybridation de plus en plus accentuée de la haute fonction publique et des milieux d’affaires (France, Vauchez, 2017). En rupture avec une conception limitative des classes dominantes, l’Observatoire fixe à 7995 euros par mois pour un couple avec deux enfants le seuil de richesse, soit deux fois le niveau médian (qui coupe la population française en deux) pour ce type de ménage. Selon cette mesure, les riches vont donc bien au-delà des frontières du 1%......."
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Recherche en perdition

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Allo labos bobos!

               La recherche dans notre pays est en baisse d'année en année. Ce qui ne manque pas d'inquiéter. Serait-ce au nom de l'absurde principe qu'il vaut mieux trouver que chercher.     Faire des économies se pare parfois de justifications étranges. Oui, nous sommes en déclin, comme le signalent plus d'un spécialiste. Mis à part sans doute le CNRS. C'est notre avenir économique, industriel, médical qui est en question. On vient de le voir à propos des vaccins. 

 

 

_____C'est largement confirmé:      "....C’est ce qui ressort des premières données provisoires sur l’année 2020, communiquées par l’Observatoire des sciences et techniques (OST) au Monde, portant sur le volume des publications scientifiques nationales. En 2017, l’Italie était passée devant la France, qui se retrouve désormais à la limite d’être exclue du top 10 par le Canada, l’Espagne et l’Australie, alors qu’elle en était sixième en 2009. « Décrochage rapide depuis quinze ans », écrivaient, pour qualifier la situation française, les auteurs d’un des rapports destinés à nourrir la loi de programmation pour la recherche (LPR), votée fin 2020. Celle-ci était censée stopper l’érosion mais elle a surtout réveillé les contestations d’une communauté scientifique doutant de l’intérêt des réformes structurelles, qui depuis 2005 accompagnent ce décrochage. Même si corrélation n’est pas causalité. Et derrière le flétrissement du prestige français, en termes de publications, de moyens financiers, de salaires, des fractures apparaissent au sein même de la communauté scientifique nationale, entre laboratoires riches et pauvres, vedettes et secondes lignes, titulaires et précaires… signant la fin de l’exception du modèle français dans le paysage mondial. A l’occasion des 10 ans du supplément « Science & médecine », nous avons voulu, pour paraphraser Condorcet, tenter l’esquisse d’un tableau des fractures scientifiques qui traversent le pays des Lumières.   Certes, la France, avec 1 % de la population mondiale et plus de 2,5 % de la production d’articles scientifiques (sur plus de deux millions), « fait partie des pays les plus intensifs en recherche », comme l’indique l’OST dans son dernier rapport. Mais « elle bouge moins vite que le monde », rappelle Frédérique Sachwald, sa directrice. Si bien que sa part ne cesse de décroître et son rang de baisser. Pire, si elle est encore dans les dix pays qui publient le plus, elle n’est que seizième sur un indicateur de qualité élaboré par l’OST qui prend en compte le centile des publications les plus citées, derrière la Belgique, la Suisse ou le Danemark..."                  ____La pénurie est bien là et beaucoup de jeunes chercheurs sont découragés et dissuadés de s'engager. C'est aussi l'indépendance de la recherche qui fait problème, surtout dans certains domaines cruciaux. C'est maintenant bien établi. La recherche se meurt et le déclassement menace. La politique à courte vue dans ce domaine commence à se payer cher... _____________________________

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Rien...ou si peu

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

                                                          (Bis repetita...)
Nombrilisme en question
                                      Pas le peine de faire les malins.
                                                     De se prendre pour le nombril du monde. 
           Nous ne sommes pas grand chose, disait ma grand mère, quand arrivait un coup dur. 
                    En dehors des événements heureux ou malheureux, si nous ne sommes pas le nez dans le guidon ou empli de notre suffisance, nous pouvons mesurer notre insondable petitesse, notre contingence essentielle, la fugacité de notre vie. 
            Pour ce faire, il suffit, par une belle nuit étoilée, de s'arrêter un instant, de lever la tête en l'air ou d'utiliser un télescope, comme le fait  Alfred, la tête dans les étoiles. Ce n'est pas l'encyclopédique Gérard qui le contredira, comme tant d'autres...après Pascal, qui avait lu  Galilée et  Copernic.:
"... Qu'est-ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout. Infiniment éloigné de comprendre les extrêmes, la fin des choses et leur principe sont pour lui invinciblement cachés dans un secret impénétrable, également incapable de voir le néant d'où il est tiré, et l'infini où il est englouti." 


 

Suivez le guide...
 

   __________________Notre terre, qui n'est pas une star, compte si peu, depuis que Hubble élargit notre vision de l'univers. Elle est tout à fait marginale dans notre galaxie et des galaxies, il y en a tant...
                  Voilà qui remet bien des choses en place et qui apaise. Tout le bruit et la fureur du monde se trouve du coup relativisé.. On ne s'accroche plus irrationnellement et désespérément à la vie, comme à un bien durable. Le vieux taoïsme chinois a beaucoup à nous apprendre en matière de modestie, pas seulement Lucrèce ou Diderot.
          La folle gestion du monde par l'homme, se croyant démiurge dans sa fuite en avant vers un "progrès" non maîtrisé, relève de l'aveuglement prométhéen. 
    Notre courte vue fait de nous de grands infirmes... 
                Terrien, t'es rien 
                                        Mais c'est ta grandeur de le reconnaître.  
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Angela, sans éclat

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Auf Wiedersehen!                                 

                            Mutti quitte la scène, comme une mère laisse ses enfants qu'elle a accompagnés si longtemps. Après beaucoup de mauvais jours, elle a su tenir la barre avec constance mais sans charisme, donnant le ton, imposant son style rassurant et louvoyant selon les circonstances avec un calme olympien, mais sans relief, laissant le monde des affaires suivre leur cours commercial, donnant à l'esprit Schröder les moyens de se perpétuer, aux finances l'esprit étroit et dogmatique du comptable  Schaüble,  le regard tourné vers Pékin plus que vers Bruxelles. excédants commerciaux obligent.             Finalement, la chancelière Angela est et fut beaucoup  surcotée .L'Europe a stagné pendant son mandat, mais l'ordo-capitalisme allemand s'est renforcé un peu plus, malgré les écueuils, mais sans vision d'avenir.    ".. elle achève ses quinze ans au pouvoir sans laisser derrière elle de réforme économique d'envergure. La bonne santé économique de l'Allemagne durant ses mandats est très largement due aux réformes, alors impopulaires, du marché du travail qui ont causé la perte de pouvoir de son prédécesseur, Gerhard Schröder. Elle a laissé les grippe-sous du ministère des Finances élever l'équilibre budgétaire au rang de dogme, coupant dans les dépenses d'infrastructures publiques. Il faudra des années pour rattraper le temps perdu...."

 

            Un héritage contesté donc. Une procrastination remarquable, qui n'a pas été sans effet dans l'espace européen.   "...Certains célèbrent aujourd’hui la chancelière comme celle qui a su maintenir, en dépit de tout, l’Union européenne. Ces détracteurs dénoncent au contraire une dirigeante pusillanime, subissant les événements plus que les contrôlant, qui n’a eu comme ligne de conduite que le « Merkantilisme ». Une politique marquée par la défense des intérêts allemands au point d’en oublier la solidarité et les principes européens.  Dans tous les cas, le bilan européen d’Angela Merkel, à bien y regarder au moment de son départ, est loin d’être convaincant. Elle laisse en héritage une Union européenne essorée, non pas tant par la crise du Covid-19 que par des années d’austérité, d’absence de croissance, d’ambition et de perspective. Depuis l’instauration de l’euro, certains pays, à l’instar de l’Italie, ne sont allés que de récession en stagnation. Le chômage, et particulièrement celui des jeunes, dans l’Europe du Sud, atteint des niveaux stratosphériques, nourrissant un exode de toute une jeunesse formée.   Les déséquilibres patents dès les débuts de la construction européenne n’ont cessé de s’accentuer. Les pays périphériques, dont toute l’Europe du Sud, mais aussi la Finlande et la France, ne cessent de se désindustrialiser et de s’appauvrir au profit d’un centre formé par l’Allemagne et son hinterland formé autour des Pays-Bas, de l’Autriche et d’une partie des pays de l’Europe de l’Est intégrés à la chaîne de valeur allemande.  Toutes ces questions ont soigneusement été mises sous le tapis, Angela Merkel laissant à ses successeurs le soin de les régler d’une façon ou d’une autre...."                         Le réveil du sommeil dogmatique et de l'autosatisfaction aura-t-il lieu?  Quand la Chine lâchera, quand l'ami américain s'éloignera, que deviendront les marchés allemands si ses partenaires s'affaiblissent, l'euro favorisant surtout Berlin? De nouvelles urgences s'imposent. Les épines dans le pied ne disparaîtront pas  de si vite, même si de nouvelles ambitions surgissent, comme des mises à niveau nécessaires, malgré les  pusillanimités  externes. Les coalitions durent ce qu'elles durent... Le pragmatisme à la petite semaine ne put suffire, malgré certains virages inattendus...   Le "modèle allemand", celui dont on se réclame à tous propos, survivra-t-il?_________________________

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Revoir la copie

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Le bac-à-papa, c'est fini
                                                   Il est au stade de ses derniers soupirs.
 Place à la blanquérisation du système et à l'"américanisation" de l'éducation, privilégiant la libre expression orale, quel que soit le contenu, de plus en plus dévalorisé, à l'approfondissement des connaissances et de l'esprit civique et critique. Ce qu'on osait appeler naguère l'instruction, terme à bannir aujourd'hui rue de Grenelle.


   Ce Bac à part fait toujours parler de lui...depuis des années
        Honni par les uns, louangé par les autres, redouté par certains, ardemment attendu par d'autres, il est toujours objet de débat le plus souvent passionnel, d'autant plus qu'on a laissé se dégrader une épreuve qui aurait pu être rénovée en douceur et en temps voulu..
   Mais il est devenu ouvert à toutes les adaptations et à tous les tripatouillages, les notes ayant de plus en plus perdu de fait leur sens d'indicateurs pertinents. La plupart des correcteurs lucides le diront.  Gérer les flux est devenu le mot d'ordre, la passage d'une classe à l'autre se faisant automatiquement, ce qui engendre souvent un extrême pauvreté de l'écrit, qui va bien au-delà de la terminale.
   Avoir son bac ou pas, that is the question, dans un monde impitoyable ou le chômage sévit, l'ambition de réussite sociale s'excerbe, même si l'illustre document, autrefois affiché dans les chaumières, ne suffit plus, surtout quand il se situe en bas du panier.
   Ce sujet à polémique permanente, qui ébranles nombre de familles, revient sur le devant de la scène.
Mais silence, on brade. L'illetrisme est en route...
   

 Repenser l'education nationale doit redevenir une priorité.
      La situation est préoccupante à plus d'un titre et les principes néolibéraux ont tendance à prévaloir. L'école risque de devenir de plus en plus une affaire de business privé. Des officines bien organisées, qui s'avancent ouvertement ou masquée, attendent leur heure. Un marché intarissable et lucratif.
  Jusqu'à quand l'école restera-elle (encore un peu) républicaine, ?
.....Avec des épreuves respectant l'anonymat et un minimum d'exigences et des enseignants hors du champ de le pression des parents, dans un contrôle continu biaisé.
_______
 La casse du Service public d’Éducation est bien envisagée depuis 1996 par l’OCDE. (*)
    Il n'y a pas que les profs dans leur majorité qui sont chagrins...
           A quels enfants allons-nous laisser le monde?
                          Relisons F.Buisson, à la lumière de notre époque:
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_(*) __...Les conceptions de l’OCDE dans le domaine de l’éducation vont dans le sens d’une forte libéralisation du système éducatif. Dans Repenser l’enseignement. Des scénarios pour agir (dernier volume de la série « l’école de demain »), l’OCDE donne la parole à Jay Ogilvy, « grand pionnier de la réflexion prospective au sein des entreprises ». Celui-ci préconise une « décentralisation » et « une autonomie accrue des établissements scolaires, avec une influence plus forte des parties prenantes »1. Il fait l’éloge du projet anglais FutureSight, qui a consisté à renforcer le pouvoir des chefs d’établissement2. Il « préconise l’application des principes du marché contre l’excès de bureaucratie, qui risque d’étouffer l’innovation dans l’enseignement »3.

    Cet expert promeut l’idée d’un enseignement adapté à chaque élève. Il affirme : « À l’avenir nous disposerons d’outils d’apprentissage qui nous permettront de faire chez chaque élève un diagnostic personnalisé qui nous donnera la possibilité de mettre à sa disposition, à chaque heure de la journée, des outils d’enseignement et des préparations de leçons les mieux adaptés à ses besoins et à ses aptitudes »4. Il faut selon lui « traiter chaque école et chaque élève différemment et singulièrement en fonction de leurs besoins propres », et « individualiser [l’] enseignement. » « Pour atteindre l’équité devant l’éducation à l’ère de l’information, nous devons rompre avec le vieux modèle de production de masse d’élèves bien socialisés et identiques de l’ère industrielle. Nous devons recueillir des informations sur chaque circonscription, chaque école, chaque élève, et les utiliser pour moduler les quantités de “nutriments” – qu’il s’agisse de dollars, d’enseignants, de manuels ou d’ordinateurs – en fonction des besoins de chaque école et de chaque élève »5. Ces idées sont entièrement au diapason de celles de notre gouvernement de droite, qui veut en finir avec le collège unique, créer des collèges de haut niveau dans les centres-villes et des collèges où l’enseignement se réduirait au minimum, au « socle commun », dans les banlieues défavorisées. Les 7 piliers du socle commun de connaissances sont d’ailleurs inspirés par l’OCDE. Ce que prône l’OCDE, c’est de renoncer à l’objectif ambitieux d’une école, d’un collège et d’un lycée pour tous, et trier dès le plus jeune âge les élèves en fonction de leurs résultats ; ce qui revient en fait à les trier en fonction de leur niveau social, donc à accentuer les inégalités. Ces préconisations vont à l’encontre du caractère démocratique et universel du système éducatif.
    Dans ce long rapport pétri de langue de bois, l’OCDE préconise aussi que l’enseignement public soit désormais « concerné par les mécanismes du marché ». L’organisation déplore que « les conseils d’établissement et l’administration centrale de la circonscription fonctionnent comme des monopoles d’État. Parents et élèves n’ont pas le choix du fournisseur, comme ce serait le cas sur un marché libre ». Elle fait valoir que « dans la plupart des entreprises, un directeur peut opérer des changements pour répondre aux différents besoins d’une clientèle diverse », et conclut : « Nous devons commencer par dégripper ce mécanisme ». Elle propose en outre de « donner aux élèves et aux parents la possibilité de choisir l’école et les enseignants qui correspondent le mieux à leurs besoins. Le financement ira dans le sens du choix des élèves » ; ainsi « les forces du marché récompenseront les résultats »6. L’assouplissement de la carte scolaire, l’autonomie des établissements, l’idée de payer les enseignants « au mérite », le recrutement massif d’enseignants contractuels tandis que les places aux concours sont drastiquement réduites et que des milliers de postes d’enseignants titulaires sont supprimés chaque année, toutes ces initiatives du gouvernement trouvent leur source dans les préconisations de l’OCDE qui est aujourd’hui véritablement le fer de lance de la libéralisation des systèmes éducatifs. Il est temps de démystifier l’OCDE, de se démarquer de cette influence ultra-libérale, et d’entreprendre une politique éducative ambitieuse et démocratique, visant à la réussite de tous les élèves...

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Penser à penser

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Penser ne nuit pas à la santé           [Bis, tris.. repetita...]

                                 Penser pas soi-même autant que possible aide à vivre les yeux ouverts et est un processus sans fin, parfois inconfortable, surtout quand il faut le faire à rebours des préjugés personnels et ambiants, pour une plus grande autonomie. Mais il est toujours émancipateur, souvent exaltant.
    Aujourd'hui, la tendance, le tropisme commun est devenu: je clique, donc je pense.
   Pas d'accord  aurait dit Descartes, qui ne connaissait pas Bill Gates et sa drôle de machine à cliquer, mais qui fut contemporain de Pascal, inventeur d'une géniale machine à calculer et prédécesseur de Leibnitz et de son intérêt pour la logique.formelle, pouvant à ses yeux investir le champ du langage, de Turing, traçant la voie à la machine à souris d'aujourd'hui. 

      On clique pompe beaucoup trop, même dans les universités 
         Surtout si on est danois..
  Pourquoi se fatiguer à penser quand tout nous est offert sur un plateau... numérique. Le meilleur et le pire. Mais souvent le moins digéré.
 Certes, on ne peut se constituer un savoir sans l'héritage des anciens et des références reconnues, mais il est toujours possible de l'assimiler de la manière la plus personnelle possible.    L'information (même exacte) n'est pas la réflexion. Kant le disait mieux que d'autres.
       Eduquer un  enfant par le moyen de l’ordinateur finit par le rendre dépendant de la logique binaire de la machine. Une manifestation de cet asservissement est une « fuite en avant où chaque innovation technique en appelle une autre » de sorte que nous sommes « entraînés dans un mouvement incessant » en accélération constante 
   Il faudrait penser à penser...plutôt que de penser par délégation wikipedienne ou autre.
        L'intelligence artificielle est sans doute prometteuse dans certains domaines, mais est encore au berceau et ne pourra se substituer à la pensée vivante et multifonctionnelle.
   Penser n'est pas que calculer.
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Back to the Past

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Bolsonaro est un visionnaire.
                   De plus, il aime les enfants, avec un sens aigü de la justice.
            Dans son pays, on a déjà fait des progrès, mais pas assez.
   Il faut aller résolument de l'avant!
   

 Faire travailler les enfants, en voilà une super bonne idée!
   C'est déjà leur éviter le pire: traîner dans les rues et sombrer dans la délinquance.

  Et puis, c'est une main d'oeuvre agile,docile et pas cher, ce n'est pas à négliger pour la croissance du pays, sous la houlette de son nouveau guide. D'ailleurs, les maîtres de l'industrie, partant d'un bon sentiment, le reconnaissaient déjà à l'époque bénie des débuts de l'industrialisation.
  Il veut faire comme un peu partout dans le monde.
        Et peu s'en émeuvent  beaucoup. Cela ferait partie d'un long héritage. Malgré les écrits de V.Hugo, Zola et tous les autres.
  C'est encore bien présent.  Des enfants polyvalents, bons à tout faire. Déjà dans la mine, comme le disait cette petite fille au XIX° siècle chez nous:
        Je travaille au fond de la mine depuis trois ans pour le compte de mon père. Il me faut descendre à la fosse à deux heures du matin et j'en remonte à une ou deux heures de l'après midi. Je me couche à six heures du soir pour être capable de recommencer le lendemain. A l'endroit de la fosse où je travaille, le gisement est en pente raide. Avec mon fardeau, j'ai quatre pentes ou échelles à remonter, avant d'arriver à la galerie principale de la mine. Mon travail c'est de remplir quatre à cinq wagonnets de deux cents kilos chacun. J'ai vingt voyages à faire pour remplir les cinq wagonnets. Quand je n'y arrive pas, je reçois une raclée. Je suis bien contente quand le travail est fini, parce que ça m'éreinte complètement.          
         Mais on peut faire mieux: pourquoi ne pas consommer les enfants les plus tendres, par temps de difficulté, comme le suggérait Jonathan Swift, ce qui permettrait de diminuer en outre le nombre de bouches inutiles...
      Un philanthrope, je vous dis.
 
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Les mots de Zemmour

Publié le par Jean-Etienne ZEN

L'art de brouiller (ou de clarifier) les lignes.

                   On peut le dire sans ambages: notre étoile montante a un discours clivant et ne manque pas de cohérence!! (?)   Il reste tel qu'en lui-même, droit dans ses bottes...Il est à fond dans l'alternatif, comme un certain Trump...On ne peut lui reprocher cela. Question de logique.

 

 

          Ses propos sont clairs. C'est assez rares sur nos médias, très complaisants (comme C.News) on non. On peut en juger. Même si la Démocratie est le moindre de ses soucis.  Il a ses références. Le général Bugeaud ne lui fait pas peur, pas plus que Pétain. Une référence!  Il y va à fond la caisse, quitte à casser la baraque. Reste plus qu' à trouver les moyens d'aller plus loin, mais il a quelques amis, et certains y voient une (bonne) fortune.. On verra...Personne n'est parfait.   L'Elysée botte en touche. Prudence...Ira-t-il, ira-t-il pas? That is the question...Il existe parfois d'étranges alliances.      En tous cas, l'homme ne manque pas de phobies et de fureurs.

                                                             Attila est là. Les Huns sont dans la cité!
C'est ce qu'on croit deviner en écoutant notre Zemmour national, qui, tel Ste Geneviève, vient nous alerter sur les menaces de la barbarie dans nos murs. Ils existent; il les a rencontrés.
    Un brave garçon, qui ne dit pas que des bêtises, mais un peu brouillon, assez  excessif, un peu énervé, atrabilaire, souvent pris d'urticaire identitaire...Un mal récidivant.
     Il nous prévient gentiment : "...Notre territoire, privé de la protection de ses anciennes frontières, renoue dans les villes, mais aussi dans les campagnes, avec les grandes razzias, les pillages d’autrefois, les Normands, les Huns, les Arabes.
Les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacées par des bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains, qui dévalisent, violentent ou dépouillent. Une population française sidérée et prostrée crie sa fureur, mais celle-ci se perd dans le vide intersidéral des statistiques. »
    Diable! Entendez-vous dans nos campagnes?...Ils viennent jusque dans nos bras...! ♪♫♪
Sie kommen! Des quatre coins des confins de l'Europe ou de ses marges lointaines...C'est une ligue, que dis-je! un complot. La République est en danger. Des accents de Valmy.
   Rome n'est plus dans Rome. Paris n'est plus Paris...Mais Bangui. Les Maliens sont à Montreuil.
Les Roms sont là! Halte-là!
     L'herbe ne repousse plus sous les ruées  barbares.
                Vous avez dit Barbares...?

  Nos ancêtres les barbares... Les Gaulois furent les barbares de César. Les Romains en virent passer bien d'autres plus tard...victimes eux-mêmes d'autres barbares...On est toujours les barbares de quelqu'un.
    Les Huns et les autres. Les vandales!
Rome ne survécut pas, mais laissa place à une autre civilisation, à d'autres recompositions...  "Il ne faut pas voir le remplacement de l’Empire romain par les royaumes barbares comme une invasion à l’instar de celle de la France par l’armée allemande en 1940. Il s’agit d’un phénomène migratoire, encouragé par les Romains eux-mêmes, notamment pour combler les manques dans leur armée... et Rome a gagné quelques années de survie grâce aux généraux barbares. » nous disent les historiens.
                Les barbares n'ont pas fait que passer et (parfois) détruire (un peu, beaucoup) . On en trouve encore: des descendants de Goths en Lorraine, des Normands là où vous savez, etc... Les Vikings: quelles richesses!
   Et ces Francs, franchement, ces affreux!.. qui firent la future France. Tous des barbares! Assumons l'héritage...
________________ Notre polémiste pressé stressé ose le télescopage, l' hyper-simplification et l'anachronisme.  
Sur les ondes de RTL, il faut faire vite.
  Il ne craint pas de racialiser la délinquance, qui, comme chacun sait, vient toujours de l'étranger, comme le dit ma concierge, qui a besoin de se rassurer.
      Les nouveaux Goths sont là! Le gang des voleurs de poules rôde.   Jamais un Français n'oserait braquer une bijouterie!
                                     Singulière conception de l'histoire...
     Gibbon est lu avec de drôles de lunettes.
Pas de critiques de la mondialisation en cours et du système économique qui autorise, encourage même  ce que l'auteur considère comme une déferlante.
     Il en rajoute à  Obertone lui-même , tout dans la nuance l'excès, en déclin maintenant.
_________________ "Le barbare, c'est celui qui croit à la barbarie", disait par expérience Levi-Strauss
   Il met certains à cran
Lepéniste, Zemmour? Il s'en défend, même s'il a déjeuné avec Jean-Marie, toujours aussi nuancé.
    Peut-être seulement inconséquent, xénophobe (un peu quand même...) et à courte vue, racialisant la délinquance. (*)

Une histoire grand guignol...

      Le bêtisier est impressionnant...Morceaux choisis:
    " Concernant Pétain, je réhabilite l'armistice de 1940. Au fond, le maréchal a fait la même chose qu'en 1917, il a gagné du temps pour attendre les Américains. » 
« Plus je vieillis, plus je pense que nos ancêtres étaient mieux que nous ! La littérature était supérieure aussi. A part la médecine et la technologie, je ne vois pas où sont les progrès.» , etc...
__________________On ne niera pas les problèmes liées à une immigration (souvent réclamée par la patronat) mal maîtrisée, non négociée, dans l'espace-passoire Schengen, au coeur d'une mondialisation ouverte à tout vent...
    Zemmour semble ignorer les causes d'une immigration le plus souvent non choisie.
   Mais on ne va pas pour autant guillotiner le journaliste le plus décrié du PAF ...pour son ignorance et ses élans ethnophobiques. Et paf!
      Malaise à RTL...
       La posture zemmourienne est difficile à défendre.  On peut lui conseiller de calmer ses nerfs, de se retirer du PAF et de faire un peu de sport et surtout beaucoup d'histoire, sérieusement, pas revisitée....pour ne pas nous raconter des histoires.
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(*)   Il faudrait qu'on nous démontre en quoi la diversité culturelle dans un Etat mène à la violence - je ne suis pour ma part pas du tout convaincu de cela. La violence, elle vient en partie de ceux qui n'ont pas accepté la différence, et qui au sein de groupuscules d'extrême-droite vont tout faire pour la rejeter. Faudrait-il donc changer d'identité pour être réputé pacifiste? Moi qui suis né en France de parents syriens, moi qui suis parfaitement intégré à la société française mais qui reste en partie syrien, moi qui ai appris la langue de mes parents que je parle souvent avec ma mère parce que c'est dans mes habitudes, dois-je être considéré comme un danger public à cause de mes origines? Eric Zemmour pense que les délinquant sont en grande majorité noirs et arabes. Je l'entend. Mais est-ce à dire que la majorité des noirs et des arabes sont des délinquants? Si 60% des délinquants sont noirs et arabes, est-ce à dire que 60% des noirs et arabes sont délinquants. De plus, ne faut-il pas chercher quels noirs et quels arabes sont délinquants, chercher leur origine sociale, quel facteur aurait encouragé la délinquance? Mais au lieu de cela, avec Eric Zemmour, on pointe du doigt des hommes et des femmes et on dit: « Voilà les monstres! » Si bien qu'avant même qu'elle ait agi ou qu'elle ait foulé le sol français, on pourra savoir, contre l'Etat de droit, que telle personne est destinée à être coupable...._______________________

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Finances hors-sol

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Dérives.
              Que la finance, telle quelle fonctionne, surtout depuis les années 70, soit prédatrice aux dépends des investissements dans l'économie réelle et du budget des Etats parfois en faillite, voilà qui fait encore l'unanimité chez maints économistes qui ne sont pas du sérail, surtout soucieux de diffuser la voix de son maître.
    Malgré quelques retouches et une régulation formelle, les menaces restent encore fortes
       Une crise financière peut toujours faire retour, sous une forme ou une autre.
                             Too big, too greedy, to be trusted?
_____________________________A la faveur de la crise financière, les banques les plus prospères, celles qui sont trop importantes pour faire faillite (too big to fail), donc devenues intouchables (too big to jail), bien qu'ayant été aidées très généreusement (Plan Paulson) comme Goldman Sachs, fleuron de Wall Street, ont encore gagné en taille et en puissance, en profitant notamment de la faillite des autres...Big is beautifull!

Goldman Sachs Tower N.Y.

____Il y a sur ce sujet une grande convergence des constats: la concentration financière s'achemine vers la domination de quelques mégabanques, qui se trouvent de moins en moins entravées, malgré quelques dispositions marginales et formelles.
La libéralisation financières a ouvert une boite de Pandore: " ...Des mesures libéralisant l’exercice de l’activité bancaire (mise en place du « Riegle- Neal Act » aux Etats-Unis (1994) et de la deuxième directive bancaire en Europe (1989), préparation du passage à l’Union monétaire...) constituent des éléments d’explication de l’accélération observée. La libéralisation financière s’est traduite par la disparition des barrières géographiques et par l’accentuation de la concurrence sur des marchés de plus en plus vastes où les acteurs nationaux ne bénéficient plus d’un poids significatif..." 
       Cette  concentration-globalisation financière, avec ses immenses zônes d'ombre actuelles, pose des problèmes qui risquent de mettre en péril toute tentative de revenir à une économie réelle normale, de compromettre un peu plus toute régulation politique possible et de préparer une crise de plus grande ampleur encore. Si ces puissants groupes bancaires avaient des règles claires et des pratiques relativement transparentes, ce ne serait qu'un moindre mal, mais c'est loin d'être le cas. Ils retombent dans les mêmes ornières.
____ Cela commence  à inquiéter même les penseurs économiques les plus classiques . Par exemple l'Express, dans une de ses dernières parutions, s'alarme:

Ton univers impitoyable...

"Après les subprimes,une autre crise du même genre se prépare et si les Européens ne mettent pas en place des lobbies aussi puissants que ceux des Anglo-Saxons,, nous la subirons de plein fouet."  600.000 milliards!
Oui, 600.000 milliards, soit l'équivalent de 10 fois le PIB de la planète!, si l'on en croit les chiffres donnés par Christine Kerdellant dans l'Express du 14 novembre, c'est ce que représente le montant des capitaux en jeu dans le marché des produits dérivés, dont 90% seraient opaques, échappant à une quelconque régulation. C'est le "shadow banking", un système bancaire parallèle évalué à 67.000 milliards de dollars. Même s'il n'y a pas toujours convergence sur les chiffres, ce qui s'explique par les pratiques occultes dans le milieu financiers, c'est considérable et c'est un risque énorme, non seulement un manque à investir, qui pése indirectement sur le train de vie des Etats, en manque de ressources...
 __Selon Michel Barnier , Commissaire Européen au Marché Intérieur et aux Services, "le Shadow banking représente « entre 25 et 30% des actifs gérés par l'ensemble du système financier » , soit officiellement environ 46.000 milliards d'euros."

 

____Cette estimation officielle est largement sous-estimée et Marc Roche, expert financier au Monde, auteur de l’ouvrage « Le capitalisme hors la loi » estime dans une longue interview accordée au Monde que "… la place    de ce que j'appelle le "capitalisme hors la loi", c'est-à-dire non réglementé, est désormais supérieure au poids de la sphère financière régulée et transparente. La crise des crédits à risque,subprimes de 2008-2009 a accentué le poids de cette économie souterraine, puisque ses acteurs ont pu compenser leurs pertes et garder leurs profits grâce au recours à cette finance parallèle, légale, mais profondément immorale : conflits d'intérêts, évasion fiscale, risques systémiques, impunité et âpreté aux gains. ».
A cela Marc Roche rajoute clairement «  Le recours aux paradis fiscaux, aux hors-bilans, aux sociétés offshore, à l'optimisation fiscale, aux liens étroits tissés avec les politiques ont    contribué à la crise de 2008-2009 comme à celle de la dette souveraine de nos jours. ». C’est logique, le Shadow Banking siphonne en fait l’économie  réelle en détournant délibérément l’argent du circuit traditionnel qui, lui, est surveillé et taxé....
______On parle de " de hors bilan, paradis fiscaux, sociétés offshore,  du grand fourre-tout de l’optimisation fiscale. En fait derrière ces beaux mots se cache en fait l’argent détourné aux Etats par le biais de l‘évasion fiscale et autres savantes turpitudes  financiarisées, des mafias des drogues et du sexe, des dictatures déchues, les mallettes et pots-de-vin des politiques, industriels et autres corrompus alimentent ce Shadow Banking. On doit également y trouver une part des milliards d’euros injectés par la BCE pour sauver le système bancaire traditionnel sous couvert d‘aide aux Etats européens. Il est clair qu’il doit être plus fourni en cash, si je puis dire, que le système  traditionnel alimenté par le crédit, le travail et la sueur des hommes et des entreprises de l’économie réelle. 
  Le Medef a fait clairement état de sa position à la Direction du Marché Intérieur et des Services de la Commission Européenne le 31 mai dernier dans  un un rapport de 5 pages. Le MEDEF rejoint la Commission Européenne dans « l’objectif d’assurer l’inscription dans le cadre des secteurs d’activités de financements européens de réglementations adaptées ». En fait, le shadow banking est tellement développé qu’il ne reste plus qu’à le légitimer en lui taillant un costume législatif sur mesure.
Le MEDEF reconnait que sous le terme générique de shadow banking se cache en fait une multitude de pratiques et techniques financières. C’est également la      reconnaissance noir sur blanc d’une « finance de l’ombre » comme le stipule le MEDEF. C’est aussi reconnaître que le système bancaire actuel n’est plus en mesure d’assurer une garantie  des investissements."
___________Le shadow banking est aussi dénoncé verbalement, seulement pour la forme,  par A.Merkel et la Commission européenne.
Ce système parallèle, où une douzaine de grandes banques sont impliquées, notamment Goldan Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan, Merrill lynch, Deutsche Bank, possédant de puissants lobbies. 
Même Mme Lagarde s'en est émue: " Il est curieux d'ntendre certaines dénoncer le caractère trop contraignant des nouvelles réglementations et de les voir dépenser des centaines de millions de dollars pour que des groupes de pression puissent y mettre fin." en ajoutant: "..Aujourd'hui, les structures que nous jugions nuisibles (en 2008) sont encore présentes." 
___________Au-dessus des lois, on ne soupçonne pas toujours la finance de l'ombre, la finance noire.
  La finance prédatrice ne baisse pas la garde, créant les conditions d'une nouvelles crise.
Comment cette situation pourrait-elle changer rapidement, quand la Maison-Blanche est si proche de Wall-Street? Obama évoquait naguère les "requins de la finance", mais il a semblé ensuite paralysé, impuissant, ligoté.
   Il y a des raisons d'être pessimiste.
     Mais selon Joseph Stiglitz, le Minotaure n'est pas invincible... 
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Survol

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 __ Mercenaires US

__ Dommage collatéral

__ On n'arrête pas le progrès

__ Un mariage qui rapporte

 

__ Il va bon train

 

__ Stupéfiant!                                       

__ Mineurs non désirés

__ Soutane ou Satan?

__ Des liaisons sous-marines

           * __ Revue de presse  __________________

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