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Partir... Oublier.                   Respirer un autre air ... Revenir... __________________________...

Publié le par Celmar Etienne

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La laïcité expliquée aux Uniens

Publié le par Jean-Etienne ZEN

La laïcité est un combat, une lutte pour la tolérance, toujours à (re)construire. 
                                                                                      Mais au pays où les Evangélistes et les diverses sectes ont pignon sur rue et sur les institutions, où les références religieuses, que l'histoire explique, tiennent une place fondamentale, expliquer ce qu'est la laïcité, comme nous la concevons et la pratiquons, relève du défi. 
Surtout du côté de la  Bible Belt

Aussi difficile que de faire comprendre à un Inuit les douceurs des Tropiques, ou à Bill Gates les difficultés d'un chômeur...
   Malgré une laïcité formelle, les références religieuses sont constantes, jusqu'à la Maison Blanche, jusque sur le billet vert.
L'absence de rapport à une laïcité fondée sur la tradition d'une Révolution démocratique et des Droits de l'Homme, l'histoire récente de ce pays et le communautarisme institutionnalisé peuvent expliquer que la confusion soit grande sur la notion de tolérance, notion déjà équivoque par elle-même. 
  Comme pour une "philosophe" (?), Martha Nussbaum, qui considère que la laïcité républicaine est un abus de pouvoir et qui demande de tolérer... toute manifestation culturelle ou religieuse. Pourquoi pas les pratiques sectaires?
Elle est en tous cas favorable au port de la burka. 
             "Ce professeur de Chicago, auteur des Emotions démocratiques (2011), comprend la laïcité comme une politique d'intolérance à l'égard des religions. Certes, ce contresens est diffusé à l'envi par les fondamentalistes et intégristes de tout poil. Mais on attendait justement d'une philosophe aussi réputée qu'elle défende un point de vue moins borné. Pour Nussbaum, la « laïcité à la française » est une... « Eglise d'Etat ». Rien que ça ! Dans sa simplicité sublime, l'article 1er de la loi de 1905 stipule pourtant que « la République assure la liberté de conscience ». Une liberté de conscience qui, rappelons-le, est davantage que la liberté religieuse, puisqu'elle est la liberté garantie à tous les citoyens d'avoir vis-à-vis de la religion la position de leur choix, croyance ou incroyance, la première se déclinant selon une multitude de modalités (les différentes religions), la seconde ayant deux options principales : l'agnosticisme et l'athéisme. Nussbaum ne voit pas que le principe (démocratique) de la tolérance religieuse qu'elle défend ne peut éviter d'impliquer comme une norme le fait pour un citoyen d'appartenir à une religion. Si le principe (républicain) de la laïcité lui est supérieur, c'est justement parce que, du fait de sa neutralité, il n'énonce aucune norme en la matière...
  En somme, d'après Nussbaum, l'Etat devrait garantir la liberté d'agir à des groupes religieux qui interdiraient à leurs membres la liberté d'agir... Le meilleur des mondes... "
       La tolérance ne fait pas vraiment partie du rêve américain.
La tolérance bien comprise peut faire le lit de l'inacceptable. Cette notion paradoxale, sans référence à des valeurs républicaines assurées,  peut être souvent source de confusions multiples:
".... Une tolérance absolue ne peut être exigée : la tolérance réelle est toujours finie. La tolérance est une notion seulement négative : tolérer, c’est ne pas exclure. La laïcité, si on ne la confond pas avec elle, est en elle-même une notion positive : elle ouvre un dialogue. La tolérance prépare seulement cette ouverture, et il serait bien regrettable que des communautés qui sont en situation de se tolérer ne mettent pas à profit cette situation pour aller plus loin. Comme il est même probable que dans cette situation elles ne pourront réussir une tolérance pure et exacte, il est inévitable qu’elles soient contraintes d’inventer la laïcité. Celle-ci n’est pas un simple luxe qu’on pourrait s’accorder ou dont au contraire on pourrait choisir de se passer, une fois la tolérance établie, mais la fin dont la tolérance est le premier moyen. Dès que des communautés sont en situation de se tolérer, c’est-à-dire lorsque cette situation appelle à une possibilité d’intégration, la question de la laïcité se pose puisque ces communautés ne peuvent en rester à une simple indifférence réciproque qui n’appellerait même pas la tolérance : on ne réussit à éviter de descendre au-dessous du degré zéro de la sociabilité qu’en se rendant capable de s’élever au-dessus. C’est pourquoi le « communautarisme » n’est pas une solution, mais la négation du problème et un expédient hypocrite, simple instrument de domination...
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Mieux vaut savoir

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 
En bateau avec Marine 
                                      A la pêche (aux voix)
                                              Et nous mène en bateau
        Mais où est passé le débat d'idées?
            Quelques questions à se poser:

__ Quels furent les votes du FN au parlement européen?

__ Qu'en est-il de sa politique des délocalisations?

__ Quels sont les enjeux?

__ Comment les choses se passent-elles à Hénin-Beaumont, à Béziers?

__ Et la question des frontières?

__ Quelles conséquences prévisibles pour les institutions?

__  Et la question de la précarité? du social?

__ Une des causes de la montée du FN, que son concurrent risque bien d'aggraver.

__ Que deviendrait l'économie sociale et solidaire?

__ Une écologie de façade et les vrais choix.

__ Les fausses rumeurs

__ Des identités inquiétantes

D'un côté, le choix pourra  être réversible, de l'autre, il pourrait bien ne pas l'être...
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Mieux vaut savoir En bateau avec Marine                                        A la pêche (aux voix)...

Publié le par Celmar Etienne

Mieux vaut savoir
En bateau avec Marine                                        A la pêche (aux voix)                                               Et nous mène en bateau         Mais où est passé le débat d'idées?             Quelques questions à se poser: __ Quels furent le...

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Qui aime bien...espionne bien.

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Bonne nouvelle, selon un journal américain:
                                                              Dans la rubrique: on peut voir ça comme ça, ou histoire d'en rire (jaune)... 
              ... L'espionnage serait un signe de reconnaissance et d'estime pour un pays sur écoute électronique.
  En effet, personne n'aurait d'égard pour un pays sans intérêt, de seconde zône, surtout économiquement.
Donc, réjouissons nous. Pour notre grand frère, nous sommes un pays intéressant, n'en déplaise à nos tristes déclinistes...L'Allemagne, plus encore. De quoi en être jaloux!
   On écoute aux portes, mais c'est pour notre bien!
 Si, si! Ne rions pas. 
        Obama  Les multinationales US sont pour nous pleines desollicitudecraignant une attaque terroriste surtout à l'approche des négociations sur le libre échange Nord-Atlantique, qui peut aboutir à une mise sous tutelle collaboration économique avec le Vieux Continent. Du moins c'est ce qu'on fait croire...
 Ils sont partout! A Bruxelles, à Berlin, à Paris.
Bientôt au Vatican?  
Et Obama savait, le vilain! Il va se faire tirer les oreilles. 
    On dira que l'espionnage n'a pas d'âge, que le système Echelon ne date pas d'aujourd'hui, mais les big data hyper développés en tous genres, industriels, publics ou privés, ont fait sortir l'écoute intrusive de l'âge de pierre à celui du térabit. On n'arrête pas le progrès...même en France, qui a aussi son petit Prism
  Une autre bonne nouvelle (peut-être): les mégatonnes de superdonnées accumulées sur nous, sous prétexte de lutte antiterroriste, vont être de plus en plus complexes et difficiles à traiter et les fuites à la Snowdenseront un risque de plus en plus fréquents, affaiblissant la réputation des Grandes Oreilles gulliverisées . Elles pourraient  se faire prendre plus souvent le doigt dans le pot de confiture, être piégées comme la mouche dans le web...Ça a commencé.
    Bon, cette amicale surveillance n'est pas un scoop:
« Pour les gens connaissant ce genre de problématique, le fait que les États-Unis espionnent internet n’a pas vraiment été un scoop mais plus une confirmation », explique Kavé Salamatian. « Ce qui a réellement surpris, ça a été la crudité de cette surveillance, le fait qu’elle s’est exercée sans garde-fou, sans un minimum de protection légale, et surtout avec une totale hypocrisie de la part des entreprises du Net. » 
« Ces révélations ont provoqué tout d’abord la stupéfaction, puis le réveil, de la base au sein des gouvernements mais également du côté "technique" », poursuit le professeur. « Il faut bien comprendre qu’internet est géré par des techniciens qui, jusqu’à présent, estimaient que toutes ces questions n’étaient pas de leurs compétences. Mais aujourd’hui, on ne peut plus rester neutre face à ce qu’a révélé Edward Snowden. »...
Témoignage de cette prise de conscience, le 7 octobre lors d’une réunion à Montevideo en Uruguay, les principaux organismes de régulation du net, parmi lesquels le W3C, l’Icann et l’IETF, ont publié un communiqué condamnant les exactions de la NSA et appelant à un rééquilibrage des pouvoirs au sein des instances...
Cette déclaration fait notamment part de « sa grande préoccupation concernant la perte de confiance » des internautes et appelle à une réforme du modèle multi-stakeholder afin que celui-ci inclue « tous les gouvernements, participant sur un pied d’égalité ».
« Il est clair que les révélations sur Prism ont été un choc », confirme Frédéric Donck, directeur du bureau Europe de l’Internet Society, un des organismes signataires. « C’est pour cela que la déclaration de Montevideo a été forte. Elle a été forte non seulement dans les termes dans lesquels elle a été exprimée, mais également par le nombre de participants qui l’ont soutenue : toutes les organisations qui sont actives dans la coordination et la gestion d’internet. »...
   Ces organismes sont désormais soumis à une pression extrême. Certains États semblent prêts à claquer la porte de la gouvernance mondiale et à imposer une nationalisation de leur réseau. Cette fronde est principalement menée par le Brésil dont la présidente, Dilma Rousseff, personnellement écoutée par la NSA, a fait de ce dossier une affaire personnelle. Ces derniers mois, Brasilia a annoncé toute une série de mesures visant à briser la dépendance du pays vis-à-vis des États-Unis, par exemple en imposant aux entreprises américaines de stocker sur des serveurs situés au Brésil les données qu’elles collectent sur ses citoyens...
  L’adoption d’un tel statut d’extraterritorialité d’internet, qui en ferait un bien commun de l’humanité préservé des intérêts égoïstes des États, nécessiterait un consensus international qui semble aujourd’hui hors d’atteinte. « Le Brésil est le seul porte-parole de ce discours », regrette le professeur Salamatian. « Ça ne veut pas dire que les autres ne sont pas d’accord. Mais tout le monde est très content que ce soit un autre qui prenne le flambeau et pas eux. » 
« En particulier, il est sidérant de voir que la France n’a pris aucune position », conclut-il ... « Il n’y a que la Cnil qui a réagi avec une petite mise en demeure. Mais je n’ai pas vu le ministère de l’intérieur s’insurger sur cette question. Or, cette discussion est extrêmement importante. Je suis également étonné que les partis politiques, à l’approche des élections européennes, n’aient pas pris à bras-le-corps ce problème. Il faut l’imposer sur la place publique pour qu’il devienne un élément central de la campagne électorale. »
Les informations publiées lundi 21 octobre par Le Monde sur l'ampleur des écoutes réalisées par la NSA sur le territoire français pourraient changer les choses. Jusqu'à présent plutôt discret sur la question, Manuel Valls a déjà qualifié ces informations de « choquantes » et estimé qu'elles allaient « appeler des explications ». Laurent Fabius, de son côté, a annoncé la convocation de l'ambassadeur des États-Unis à Paris..."
          Hollande a oublié ce que disait Mitterand à la fin de sa vie, malgré son atlantisme de principe"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort... apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde... C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort !"
         Alors, comment en finir avec cette pathologie inquisitoriale, comment débrancher Big Brother?
Revoyons cette émission intéressante. Relisons La Boétie et  soutenons la La Quadrature du Net!_____________
-Discrétion française... 
-On peut aussi en rire..

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Points de vue

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 
__ Les  travailleurs pauvres, un phénomène croissant, en France, en Allemagne ou ailleurs.
                                      Le contrat 0 heure: un sommet...

__ L'Europe, on la change ou elle meurt...
                     Une camisole, dans l'état actuel. Sauver l’Europe ou changer d'Europe?

__ Whirlpool, ce serait une anecdote, selon le bon Mr Attali, ce gourou bien de chez nous.

__ Turquie: sous le "oui" à la dictature, la résistance et la fracture.            
                                     Le pays est mal parti...

__ La Russie, ce pays où la gestation pour autrui est légitime
                                                                  Les lacunes du système.

__ La justice tape dur sur les prêts toxiques en francs suisses.
            Taxer, scinder, nationaliser : les banques dans le viseur de nombreux candidats.
                   Créances douteuses : ce trou noir dans le bilan des banques européennes.
 
__ Le revenu de base, levier d'émancipation collective ou nouvelle arnaque néolibérale ?
          Une idée prématurée ou irréaliste...

__ A Berlin, le gardien du temple, un oeil sur les élections françaises.
                     Mais elle respire beaucoup mieux: "...La plupart des observateurs allemands ont compris que la non-qualification du PS et de LR était sans précédent et allait chambouler le « vieux systèmes des partis » (Die Welt). Mais ils ne commencent que lentement à comprendre le casse-tête que pourrait représenter, pour un candidat sans parti politique établi, la formation d’une majorité parlementaire et d’un gouvernement capable de réformes. « La France a-t’elle voté pour un réformateur ? » s’interroge tout de même le quotidien Frankfurter Allgemeine Zeitung. Conscient des faiblesses du « pari Macron », le dirigeant écologiste Jürgen Trittin appelle de son côté la chancelière à entendre le message qui vient de France : « Si le gouvernement fédéral veut soutenir un européen comme Macron, il doit immédiatement cesser de mener une politique d’austérité anti-européenne », estime-t-il."
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Points de vue __ Les   travailleurs pauvres , un phénomène croissant,  en France ,  en Allemagne  ou...

Publié le par Celmar Etienne

Points de vue
__ Les   travailleurs pauvres , un phénomène croissant,  en France ,  en Allemagne  ou ailleurs. __   L'Europe, on la change ou elle meurt ...                      Une c amisole , dans l'état actuel. S auver l’Europe  ou changer d'Europe? __  Whirlpool, ce ...

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Elles osent tout

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 
 No drive, disent-ils....
                                   Le Prince عبد الله بن عبد العزيز آل سعود , gardien des deux saintes mosquées, n'est pas content.
    Mais pas content du tout.
                                  Les femmes n'en font qu'à leur tête
     Jamais satisfaites!
Vous leur accordez la main, elle réclament le bras!
  Elles avaient pourtant le droit de faire du vélo. 
( "A condition, bien sûr, d'être vêtues avec pudeur, d'avoir un membre de sa famille de sexe masculin à proximité, de ne pas utiliser le vélo pour aller faire les courses et de ne pas pédaler là où il peut y avoir "une forte affluence de passants hommes").  
Cela va de soi.

         Mais voilà maintenant qu'elles exigent le volant!
 Pourquoi pas bientôt les commandes d'un avion de chasse! 
   On aura tout vu!
Cela mérite bien dix coups de fouets. 
   Elles ne réfléchissent pas aux conséquences de leurs coups de tête...
(" La plupart des femmes qui conduisent régulièrement des voitures donnent naissance à des enfants qui présentent des problèmes de santé d’ordre varié")
C'est ce que disent des doctes docteurs de là-bas.
Tout le monde sait ça... 

Il ne manquerait plus qu'elles réclament le droit de travailler hors domicile conjugal, pire, le droit de vote!
Et pourquoi pas l'émancipation?!
     Heureusement, dans leur infiniesagesse, les Saoud veillent ... 
         Il faudrait revenir à la mesure et au bons sens, contre la menace subversive de la prétendue libération des femmes:
S'inspirer de St Paul, du Coran ou des Rabbins orthodoxes contre leféminisme à la Olympe de Gouges.   
     La femme n'est quand même pas un homme comme les autres... 
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Dilemme

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 
Ni, ni...mais...
                      Refuser de choisir entre ce qu'on juge être deux maux, cela peut se justifier

     La vie n'est pas toujours simple et oblige parfois à rester en retrait d'un engagement estimé périlleux.
Mais de deux maux, il faut parfois choisir le moindre, à ses risques et péril, dans l'incertitude de l'avenir, mais à la lumière de certaines valeurs jugées essentielles.
     IL faut parfois faire taire unetempête sous un crâne et prendre des risques, même à contre coeur.
  Surtout en matière politique, où une élection, qui peut être décisive, oblige à ne pas se replier sur un retrait attentiste pour ne pas faire un douloureux choix. La peste ou le choléra?
   Dans l'affrontement sur-médiatisé en cours entre Macron  des villes et Le Pen des champs,  répartition qui n'est pas le fruit du hasard, beaucoup sont tentés, et on peut les comprendre, à choisir de ne pas choisir.
     Mais si l'issue semble ne pas faire de doute, nous dit-on dans les sphères sondagières, les dangers ne sont pas nuls, si une partie importante de l'électorat favorise, sans le vouloir, par son attentisme parfois attristé  découragé ou écoeuré, ce qu'elle estime le pire, qui s'avance masqué.
        Avec l'un, on entrevoit ce qui adviendrait, avec l'autre, on risque gros collectivement, dans les décombres actuels du paysage politique, dans le brouillard parfois entretenu.
 Mais on peut franchir le pas à la manière de Raphaël Glucksmann, qui dit: Macron n’était pas mon candidat. Le syncrétisme idéologique, l’individualisme libéral, l’impasse écologique qui me troublaient hier n’ont pas subitement disparu aujourd’hui. Et pourtant je voterai pour lui le 7 mai sans la moindre hésitation.
    Il est des moments où – pour paraphraser Camus – l’enjeu n’est pas de refaire le monde, mais d’empêcher qu’il ne se défasse. Pas de préparer la révolution, mais de prévenir la contre-révolution. Pas de réinventer la République, mais de préserver le cadre dans lequel nous inscrivons nos désaccords, nos débats, nos combats. Ne pas saisir cela, c’est ignorer le tragique de l’époque. Ou opter en conscience pour la stratégie du chaos."
   Avec moins d'emphase et de dramatisation, on peut dire les choses autrement: Voter Macron: impossible! Voter Le Pen: impensable ...et pourtant voter pour le moins pire est un engagement négatif, mais un engagement quand même, éclairé par une vision collective et à long terme. De toutes façons, l'abstention est équivoque et le vote blanc, qui pourrait avoir une justification, n'a encore aucun statut politique.
      Comme dit l'autre, Macron me hérisse, mais on ne joue pas aux dés quand il s'agit de l'avenir de la République: "On ne joue pas aux dés quand il s'agit de l'avenir même de la République, on met de côté sa fierté, son aigreur et ses états d'âme, on oublie ses rancœurs aussi légitimes fussent-elles –et elles ont lieu d'être –on remballe ses colères aussi vraies et justifiées soient-elles– et elles le sont –on ravale ses regrets et on s'en va voter comme un seul homme.
   À cet instant de la vie de la nation, seule importe cette rage d'écarter celle dont on sait d'avance qu'elle précipitera le pays dans des abîmes sans fin. Celle dont l'obsession identitaire nous écœure. Celle qui porte en elle le venin du nationalisme, ce poison qui rend les gens fous et les amène à se conduire comme des monstres.
    Les futures générations nous regardent, nous leur devons d’agir non point selon nos humeurs ou nos emportements ou encore nos convictions mais selon la seule morale, cet aiguillon de la pensée qui permet à l'homme d'avancer sur le chemin de la vie sans trébucher de trop, dans le parfait respect de son humanité, loin, très loin des calculs politiciens qui tôt ou tard se retourneront contre lui.
  Si Macron n'est le candidat idéal, il n'est pas non plus le pire."
      De toutes manières, que pourra faire Macronavec l'équipe hétéroclite et opportuniste qui l'entoure et qui reconstituera vite des pôles d'opposition, surtout après les législatives, qui viendront redistribuer  les cartes sur le nouvel échiquier politique?
     La vie politique est trop imparfaite pour toujours voir s'imposer l'idéal.
               Ne pas choisir est encore choisir.
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            To vote or not to vote?

 
Voter ou ne pas voter Macron, quand on est de gauche © Mediapart     La question divise parmi les abonnés, comme au sein de la rédaction de Mediapart. Voter Macron ou ne pas voter Macron au second tour de l'élection présidentielle, quand on est de gauche ? Le refus catégorique des uns d'entrevoir l'accession du post-fascisme à la présidence se fracasse contre celui d'une injonction à « faire barrage », que d'autres ne supportent plus.
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Finance pas claire

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Arte hier soir a eu la bonne idée de rediffuser un document sur la Noire finance.
                                           Un utile rappel pour nos mémoires défaillantes,, car si le choc des subprimes est pour l'instant derrière nous, la crise n'est pas terminée et les pratiques bancaires, malgré quelquesréformettes, à valeur surtout programmatique, symbolique ou purement cosmétique, n'ont pas changé leurs tropismes spéculatifs, qui reprennent de plus belle, faisant craindre de nouvelles bulles,comme le redoute le patron de la Fed lui-même, sans en tirer les conclusions qui s'imposent sur les dérives du système, dont on ignore encore tous les pouvoirs de nuisance.
 Comme le rappelle l'ancien banquier JM.Naulot.
      La régulation bancaire reste encore un horizon lointain, exigeant un sursaut politique de grande ampleur.

   La finance opaquereflet d'une économie-casino,  qui sacrifie l'économie réelle, a encore de beaux jours devant elle, tant que dureront les hedge found, le shadow banking et les paradis fiscaux.
Les apprentis sorciers continuent.. comme ici
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