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La connerie, son avenir

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Un continent entier reste à découvrir.
Tous les jours.
La connerie est partout, même là où ne l'attendrait pas. 
Dans le domaine de l'EN, par exemple, à certains moments de son histoire Mais ce n'est pas exclusif.
Par exemple, savez-nous, en néolangue, ce qu'est un mucilagineux à  effet soustractif...??
A l'éducation Nationale, on est envahi par des ''personnes en cessation d’intelligence"...!
Qui auraient suscité l'hilarité (ou la tristesse) de Molière.
  Si la majorité garde mesure et bon sens, certains pédagogos en chambre se donnent à fond dans les néologismes révolutionnaires, croyant qu'en changeant les mots on va changer le réel. 
    On se souvient de l'époque où les parents d'élèves étaient devenus d'un coup géniteurs d'apprenants  que le ballon dans la cours de récré était qualifié de référentiel bondissant...
       La sauce n'a pas toujours pris, mais il en reste des traces
   Par exemple, un bloc mucilagineux à effet soustractif est... une gomme!
       Il faut gommer les termes triviaux, qui rappelle trop l'école rance d'autrefois
   On est passé à l'ère moderne...
 ‌    Comme dit un ami, l’éducation nationale fait des progrès dans la transmission de la langue française...
    Comme les femmes de ménage étaient devenues des «techniciennes de surface »
et les aveugles des « non-voyants » , les sourds, depuis longtemps, des malentendants…!
 Poursuivre à la lettre nos nouveaux enseignements. Voilà qui devrait ravir les amoureux de la langue française...
   Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'une "évolution de la langue", mais de "prospective positive modernisée d'un mode de communication oral...!     -      Déjà cet été, j’ai adoré les campings qui ne veulent plus qu’on les appelle campings, parce que ça suscite instantanément, dans l’esprit des gens, l’image de Franck Dubosc en moule-boules ou de Roger et Ginette, à l’apéro, avec casquette Ricard et claquettes Adidas.
  Donc les professionnels de la branche demandent que l’on dise désormais :
« hôtellerie en plein air »… Ça change tout...! 
     J’ai aussi appris que je n’étais pas petit mais « de taille modeste » et qu’un  nain était une « personne à verticalité contrariée ». Si, si...! 
    Mais rendons à César ce qui lui appartient, l’empereur du genre reste le milieu scolaire et ses pédagos à gogo.
     J’étais déjà tombé de ma chaise, pendant une soirée de parents lorsque la maîtresse a écrit, sur le tableau, que nos enfants allaient apprendre à manier« l’outil scripteur » au lieu de tenir un crayon. 
   Je me suis habitué au fait que les rédactions sont des « productions écrites », les sorties en groupe, des « sorties de cohésion » 
et les élèves en difficulté ou handicapés, des « élèves à besoins éducatifs spécifiques».
      Mais cette année, sans discussion aucune, la palme est attribuée au Conseil supérieur des programmes en France et à sa réforme du collège. Z’êtes prêts...??
  Allons-y.
     Donc, demain, l’élève n’apprendra plus à écrire mais à « maîtriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement le tracé normé des lettres ». 
    Il n’y aura plus de dictée, mais une « vigilance orthographique».
       Quand un élève aura un problème, on tentera une « remédiation ».
        Mais curieusement le meilleur est pour la gym…Oups pardon !!! pour l’EPS (Education physique et sportive). Courir, c’est « créer de la vitesse », nager en piscine, c’est « se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête"  et le badminton est une « activité duelle médiée par un volant ».
     J'exagère? A peine.
   Les Précieuses Ridicules de Molière, à côté, c’est de l’urine de jeune félidé (je n’ose pas dire du pipi de chat).
     Alors, les amis, ne perdons pas ce merveilleux sens du burlesque et inventons une nouvelle catégorie :la « personne en cessation d’intelligence », autrement dit, le con.
 Un "outil scriptutaire", c'est un stylo, un "référentiel bondissant", c'est un ballon.
Comme dit une mauvaise langue, les "zzzélites", ont inventé de telles conneries, n’en resteront pas là, avant d’être tous en hôpital psychiatrique pour, voyons, voyons…!  ah...! oui j’y suis :« remédiation de cessation d’intelligence...! »
     Il faut s'y faire: la connerie est partout et elle ne manque pas d'avenir...
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Survol

Publié le par Jean-Etienne ZEN

__ Un némir particulier

 

__ Puteaux: putain!

 

__ Revanche des sectes  

__ Bolloré empire

 

__ Pour un ministre de la solitude?

 

__ Retard japonais

__ Plus de navions, na!

__  MO: stupéfiant!

__ Le virus et les bébés

__ Demain l'hydrogène?      ______________________________

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Dérives israëliennes

Publié le par Jean-Etienne ZEN

   Certains intellectuels israëliens, connus ou moins connus, ne sont pas tendres vis à vis de la politique actuelle de leur pays, celle de l'équipe au pouvoir, dont le glissement continu à droite en interne comme en externe, au niveau politique comme en matière de de culture générale et politique du pays suscite l'inquiétude de ceux qui restent vigilants, dans le conformisme ambiant résultant d'années de peurs entretenues à des fins internes et de désinformation organisée.

    Le journaliste de Haaretz, Gideon Levy, qui ne mâche pas ses mots, est une des rares voix qui osent encore analyser publiquement la situation du pays, depuis des années d'extrêmes droitisation, et en dénoncer certaines dérives.
«... Le pire fléau que nous ayons à combattre est l’indifférence. L’apathie, qui est si répandue en Israël. Alors, si j’arrive à les secouer, même un peu, à leur faire peur, à les mettre en colère contre moi… tu sais, je pense souvent que si je les mets si en colère, ça montre qu’au fond de leur conscience, ils savent que la maison brûle, que quelque chose a mal tourné. Mais il arrive qu’on ait peur, surtout la veille de la publication d’un article. Je me dis toujours : “Oh, ne suis-je pas allé trop loin cette fois-ci ?” Et puis, quand je me relis, je me dis toujours : “J’aurais dû taper plus fort ! Je pense toujours que je ne suis pas allé assez loin.”
      Les tendances dictatoriales et la police de la pensée, même à l'égard de toute critique, en inquiète plus d'un, qui voient les ultra orthodoxes gagner de plus en plus de terrain et les résolutions de l'ONU et les recommandations de certains Etats toujours plus bafouées.
    Les conflits proches rapprochent des pays que tout opposerait, comme l'Arabie saoudite, dont la tolérance favorable vis à vis de Tel Aviv n'a jamais été remarquable et où l'antisémitisme proclamé continue comme avant. Realpolitik oblige.
  La police de la pensée en vient à ne plus supporter le moindre écart dans le politiquement correct du moment.
     Jeudi soir, note Télérama, France 2 diffusait, en troisième partie de son magazine d’actualité phare Envoyé spécial, un sujet intitulé « Gaza, une jeunesse estropiée ». Un reportage réalisé dans la partie palestinienne de la zone frontalière, et qui part à la rencontre de jeunes Gazaouis, mineurs pour la plupart, amputés à la suite de tirs israéliens lors de leur Marche du retour. Des manifestations organisées chaque vendredi devant la clôture séparant Gaza et Israël. Depuis mars, on dénombre cent quatre-vingts Palestiniens tués et plus de cinq mille blessés. Avant même sa diffusion, l’ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin-Noun, a adressé une lettre à la présidente de France Télévisions pour lui demander « d’annuler la diffusion » du reportage. Au sein de la rédaction d’Envoyé spécial, on évoque une réaction « prévisible », mais on déplore qu’Israël « s’abaisse aux pratiques de l’Azerbaïdjan ».
   La censure est omniprésente et prend toutes les formes, jusqu'à l'intimidation.La culture est mise à mal, dans le domaine de la libre expression comme dans celle des arts.
   Le cinéma, souvent de qualité, n'échappe pas à une censure insidieuse.
    Une censure prise en charge officiellement, comme le reconnaît le Jerusalem Post.
Comme disait le président d'Israël en personne, dont le pouvoir est des plus réduit, «  Le moment est venu d'admettre qu'Israël est une société malade, dont la maladie requiers un traitement (...)  » 
     Ce ne peut-être qu'en interne que le remède pourrait agir. Même les condamnations formelles de l'ONU et les protestations de certaines capitales n'ont plus d'effets. Dans une indifférence de plus en plus pesante.
   Dans sa marche vers un apartheid de fait, qui arrêtera les dérives de l'Etat hébreu, qui joue contre son propre camp, oubliant les recommandations de certains de ses pères?
      Certainement pas le parrain US, qui n'a jamais été autant favorable qu'avec Trump au pouvoir.
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La bagnole, un symbole

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Du besoin (relatif) au mythe (évolutif).

                                  L'objet voiture n'es pas un un objet comme un autre.
                   Il cristallise les rêves de toute une époque, dont nous commençons à peine à sortir.


    Celle des débuts déjà, avec les voitures Ford réservées à une élite, puis aux classes les plus privilégiées. 
   Celle de notre époque, qui a banalisé l'objet, devenu le plus souvent purement utilitaire, mais qui garde toujours le rôle de marqueur social.   De la C3 à la Mercedes haut de gamme jusqu'aux rares exemplaires de voiture très haut de gamme, il y a, à travers les options et les usages (ou les non usages), toute une symbolique de la réussite.
   Même si la recherche planche sur une autre automobile, même si on en annonce la disparition.
    Le sociologue André Gorz, dans les années 70, était un des premiers à théoriser le succès irrationnel de la voiture individuelle et ses conditions de développement et aussi de son déclin programmé.
       Elle "offre l’exemple contradictoire d’un objet de luxe qui a été dévalorisé par sa propre diffusion. Mais cette dévalorisation pratique n’a pas encore entraîné sa dévalorisation idéologique : le mythe de l’agrément et de l’avantage de la bagnole persiste alors que les transports collectifs, s’ils étaient généralisés, démontreraient une supériorité éclatante...."
  Comme Yvan Illich, plus tard, qui souligne les paradoxes et les contradictions liés à son succès:
«...; L’Américain type consacre plus de mille cinq cents heures par an (soit trente heures par semaine, ou encore quatre heures par jour, dimanche compris) à sa voiture : cela comprend les heures qu’il passe derrière le volant, en marche ou à l’arrêt ; les heures de travail nécessaires pour la payer et pour payer l’essence, les pneus, les péages, l’assurance, les contraventions et impôts… A cet Américain, il faut donc mille cinq cents heures pour faire (dans l’année) 10 000 km. Six km lui prennent une heure. Dans les pays privés d’industrie des transports, les gens se déplacent à exactement cette même vitesse en allant à pied, avec l’avantage supplémentaire qu’ils peuvent aller n’importe où et pas seulement le long des routes asphaltées....; »
    Comme Roland Barthes, qui voit dans la voiture un mythe qui se renouvelle sans cesse.
   La voiture fait partie intégrante du rêve américain, largement diffusé après-guerre. S'il est singulièrement émoussé, il en reste quelque chose, notamment avec la mythique Ford Mustang, accessible à quelques happy fews rêvant encore d'aventures symboliques, qu'ils peuvent faire rugir à leur guise. L'objet ne cesse de marquer la distinction, la hiérarchie sociale: le trader de chez Barclays ne peut rouler avec le même véhicule que l'ouvrier de chez GM.
   Priorité a été donnée à la voiture, sous la pression des pétroliers, sur les transports en commun.
      Nous avons des difficultés à sortir du piège dans lequel nous sommes maintenant enfermés. Le VAE peut suffire en milieu urbain, mais moins en province, où le lieu de travail et celui de la résidence se trouvent de plus en plus éloignés. Souvent par nécessité.
     Se passer de voiture n'est pas à la portée de tous.
  Le dépassement de l'automobile n'est pas si proche que souhaitée, même si l'électrique remplace partiellement le pétrole, même si le mythe s'affrite, devenant une contrainte, dans laquelle certains n'ont plus que la ressource d'y dormir. 
    A moins que des révolutions technologiques proches obligent à repenser complètement le problème du transport, individuel et collectif...
                        Tesla, c'est pas ça. L'électrique, c'est pas magique.
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Points d'histoire

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

__ Un épisode assez mal connu de la 2de guerre mondiale:
           La bataille de l'eau lourde: une opération audacieuse en plusieurs phases, qui finit par ôter aux Allemands tout espoir d'accéder à la mise au point de la bombe atomique.
               Un des derniers résistants norvégien s'en est allé.
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__ Le directoire: une période mal connue.
                                Une consolidation des acquis révolutionnaires, mais inégale et inachevée, qui se termine mal.
                    Le Consulat mènera à l'Empire.
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__ Robespierre: contesté hier et aujourd'hui
                      Une figure plus compliquée que certaines images d'Epinal qui ont la vie dure.
  
     Injustement diabolisé, déjà par les Thermidoriens, il fut aussi instrumentalisé. avant de retrouver un statut plus historiquement fidèle.

     Un point d'histoire à revisiter, dans le mouvement révolutionnaire et sa complexité.
       
     On se dispute encore son image,pas toujours avec la rigueur souhaitée. Au delà des légendes.

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Flux financiers mondiaux

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Ils sont gigantesques

                  Qu'ils soient licites ou non. Ils vont à la vitesse de la lumière d'une place à l'autre, accélérés souvent par des robots qui fonctionnent jour et nuit. C'est le trading haute fréquence.     Ce n'est pas d'hier que l'on envisage de les taxer. Un peu. Mais sur la masse, quelle manne pourrait revenir aux Etats et à leur budget, à  leurs investissements! En toute normalité.      Une question de justice sociale et un moyen d'égratigner (si peu!) les énormes profits engrangés par les paradis fiscaux. Une question de volonté politique à l'échelle des plus grands pays.                                                                                                          ____L'idée d'une taxation des opérations financières n'est pas récente:  elle est "..suggérée au lendemain de la crise de 1929, par l’économiste John Maynard Keynes – fondateur de la macroéconomie et défenseur d’un certain interventionnisme. Il envisage cette taxe dans le but de ralentir les opérations spéculatives des investisseurs.   L’idée a été reprise en 1972 et développée par un économiste keynésien, James Tobin. Le but était de frapper la spéculation sur les marchés des changes fragilisés par l’effondrement du système monétaire international de Brettons Woods qui imposait une parité fixe des changes. Ce projet, explique Dominique Plihon, est tombé dans l’oubli jusqu’en 1998, date de fondation de l’association ATTAC – Association pour la taxation des transactions financières et l’aide citoyenne. L’objectif était de lutter contre la spéculation, qui cette fois-ci accablait les pays émergents, certains altermondialistes intégrant cette taxe dans un ambitieux projet politique.   James Tobin avait imaginé d’imposer chaque opération d’achat et de vente de devise, à 0,1 %.   Il s’agissait de décourager les cambistes – les opérateurs sur les marchés de change – et leurs multiples va-et-vient journaliers. En effet selon les calculs de James Tobin, le montant annuel de la taxe serait supérieur au gain espéré par les spéculateurs.

 

        La « taxe Tobin » est revenue sur le devant de la scène lors de la crise des subprimes en 2007-2008. Elle correspondait à deux nécessités : lutter contre la spéculation à l’échelle internationale, et dans le cadre de la crise des finances publiques, trouver de nouvelles sources de financement pour les états.   La proposition d’ATTAC repose sur une taxation de l’ensemble des transactions financières – changes, actions, obligations, options, produits dérivés etc. – à 0,1 %. Elle a un double objectif : réguler la finance en luttant contre la spéculation, et financer, grâce à une partie de l’argent collecté, les biens publics mondiaux.   Aux yeux de Dominique Plihon, les biens publics mondiaux – programmes d’éducation, de lutte contre les pandémies ou de partage et de conservation de l’eau – sont au cœur de la construction d’un nouvel ordre mondial ; tout comme l’éducation a pu être un bien public national au cœur de la fondation de la République française.   En septembre 2011, la Commission européenne a déposé un projet de directive visant à taxer toutes les transactions financières, sauf celles sur les marchés de change. Selon les experts de la Commission, cet impôt européen collecterait entre 50 et 60 milliards d’euros par an à l’échelle des 27 pays membres.    Dominique Plihon se réjouit de ce qu’il qualifie de maturation, puisque jusqu’à présent la Commission était opposée à toute taxe financière pouvant restreindre la libre circulation des capitaux, liberté fondamentale du marché unique. Mais il déplore la non-taxation des transactions du marché des changes qui est pourtant le cœur de la taxe Tobin.    Il entrevoit cependant dans ce projet, la possibilité d’une relance de la construction européenne. Si cette directive était votée, cela signifierait, à ses yeux, un renforcement du Parlement mais surtout une source de financement du budget européen – aujourd’hui représentant moins 1 % du PIB des pays membres.    Avec des fonds propres accrus, l’Union Européenne pourrait plus facilement développer et financer des investissements de long terme indispensables, comme ceux permettant la transition énergétique. L’application de cette directive constituerait, selon lui, une étape significative en direction de politiques publiques communes européennes...."    ____Mais les résistances sont encore nombreuses, pas seulement dans les paradis fiscaux, grands ou petits. Le double discours est au goût du jour. Et pourtant, ce n'est pas très révolutionnaire. IL faudra encore du temps pour créer une unanimité et pour trouver un accord commun sur les modalités de cette mesure de bon sens...    Mais ....Depuis le XVIIIème siècle, les principaux banquiers sont étroitement interconnectés entre eux et ont des intérêts communs et liés. Les activités de ces banquiers sont structurellement internationales, leurs intérêts pouvant être qualifiés d’apatrides, ou plus exactement de supranationaux, en ce sens qu’ils n’ont aucun rapport avec un quelconque « intérêt national » au sens culturel et géographique du terme «  national ».    Aussi, les USA et ses alliés ne sont plus depuis le début du XXème siècle (au bas mot) gouvernés par ce qu’on appelle un phénomène politique, qui représente l’intérêt commun, mais par un cartel d’entreprises dirigé par les principales banques globales d’investissement qui ont leur quartier général, depuis Oliver Cromwell, à la City de Londres. Précisons à propos des USA que la Réserve fédérale, la « FED  », est née, en 1913, des menées des banquiers globalistes, dont le noyau dur se trouvait à Londres ; menées auxquels les intérêts Rothschild, notamment via le banquier Warburg, n’étaient pas étrangers.   En réalité, les Etats occidentaux n’existent plus car ils ont été privatisés lorsque le contrôle de leurs monnaies est tombé dans les mains des banquiers privés, ce qui explique, en Europe, l’apparition des institutions européennes, qui ne sont que la formalisation politique (traités de Maastricht et Lisbonne) de cette capture des règles d’organisation des peuples par des intérêts privés.  Tant que le destin des monnaies restera l’apanage des banquiers mondialisés, et continuera en conséquence à échapper aux peuples qu’elles contraignent, nous assisterons à la continuation de la mise sous tutelle financière, économique, juridique et politique de ces derniers...."   ___________

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Métier à risques

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

Où va l'école?
               Certes,on n'est pas aux USA ou  à O.K.Corral.
                                                 Ni même à la journée de la jupe.
      Mais le fait, que l'on appelle divers, a tout de même de quoi inquiéter.
    Même si la question n'est pas nouvelle. Mais elle prend de nouvelles formes.

       Certes, l'enfant a des droits, cela va maintenant de soi. Mais on insiste peu sur la notion de devoir et dans de  nombreux cas celle de travail semble s'être s'évanouie.
      Oui, notre système solaire est malade et à force de valoriser la" tolérance", d'ouvrir l'école au monde, de privilégier le ludique, les dérives se sont faites de plus en plus nombreuses, à l'image aussi de la société. La bienveillance n'est pas la fausse tolérance et l'abandon des règles nécessaires à la vie en commun.
    On en est arrivé à une silence et à une chape de plomb où la notion même d'enseigner finit bien souvent par perdre son sens.
  Les témoignages ne sont pas rares d'enseignants, impuissants et isolés, qui ne peuvent plus exprimer leur vécu difficile, l'administration minimisant les faits selon une loi du silence qui doit beaucoup au carriérisme et à la myopie. Une administration qui réagit toujours trop tard et partiellement.
     Pas de vague! devient trop souvent le mot d'ordre tacite.
        La médecin refuse de voit le malade en face, les dérives quotidiennes ne peuvent que perdurer.
La question des normes et des valeurs  est souvent éludée et l'intimidation est courante.
  Le tout sécuritaire ne sera pas le remède aux dérives, car une grande partie du problème se trouve en dehors de la classe, trop peu souvent soulignée.
   Les valeurs sociétales dominantes semblent s’éloigner toujours davantage de celles portées par l’École. Pour que l’élève accède au savoir, il lui faut contrôler ses pulsions a minima, accepter au moins temporairement une discipline qui permet la réflexion et l’entrée dans le travail, s’engager dans une démarche active s’inscrivant dans la durée et réclamant sens de l’effort. Il en est tout autrement dans notre société dominée par un individualisme devenu la valeur de référence, où l’univers de la consommation donne à voir – et permet à ceux qui en ont les moyens – d’accéder au plaisir le plus vite possible, sans effort et apparemment sans limites. Ce « capitalisme pulsionnel » (Stiegler, 2006) devient le moteur de notre économie et imprègne en profondeur les comportements individuels. Il cible en particulier les jeunes, cherchant à capter leur attention à travers l’image et le son (de télévision, d’ordinateur, de téléphone portable). Langage privilégié de cette pulsion, la publicité ne cesse d’user de l’inversion des places générationnelles (Marcelli, 2003), présentant l’enfant comme tout-puissant et omniscient, l’adulte comme inconsistant, faible, ignorant et sans intérêt. Quant à la télévision, elle produit chez les élèves une attention plus fragmentée, difficilement capable d'intégrer la continuité. Plus généralement, elle cherche à garder le téléspectateur sous emprise par toutes les formes d’effets possibles et imaginables, avant de lui permettre de réfléchir et de penser (Meirieu, 2007). Un tel contexte rend l’action éducative et pédagogique paradoxale, puisqu’on reproche aux enseignants de ne plus jouer leur rôle alors même qu’une action de leur part irait à contre- courant des valeurs que notre société promeut.
        L'école républicaine  perd ses valeurs et la question des normes et la question de l'autorité et du respect est au coeur du débat.
     Les renoncements et les complaisances accumulées ne doivent plus nous étonner.
         C'est le règne quasi généralisé de l'enfants roi et des parents consommateurs plus que citoyens.
  Comme disait déjà Platon dans la République:
        « Lorsque les parents s’habituent à laisser faire leurs enfants ; lorsque les enfants ne tiennent plus compte de leurs paroles ; lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves ; lorsque finalement les jeunes méprisent les lois, parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien ni de personne, alors, c’est en toute justesse, le début de la tyrannie. Oui ! La jeunesse n’a que du mépris pour ceux de ses maîtres qui s’abaissent à la suivre au lieu de la guider. »
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Désolé!

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Desole

Je suis désolé!
                     Je ne savais pas....
Je ne l'ai pas fait exprès...
Devant le juge, je suis vraiment désolé.
L'inventeur de la Kalach est désolé, mais content quand même.
Je suis désolé pour le bruit ou de m'être énervé
Désolé de vous avoir tiré dessus!
Madoff devait être désolé d'avoir ruiné tant de monde.
Je suis désolé de vous avoir blessé, de vous avoir trompé sur un produit.
     On est désolé pour tout et à tous propos: pour le plus insignifiant ou le plus grave
On ne s'excuse plus, mon bon monsieur, on est juste désolé
Ça ne mange pas de pain.
Au lieu d'être vraiment en sympathie, on est désolé.
Au lieu de reconnaître courageusement ses torts, on est désolé.
Pour esquiver une responsabilité ou un devoir de réparation, on est désolé.
Pour justifier son manque de courage, masquer son devoir de savoir et d'attention..
    On est désolé.
Désolé, on vous dit!
       Un voile commode d'auto-justification, de déresponsabilisation parfois, qui fait partie des locutions propres à la nouvelle langue de bois d'aujourd'hui, technique d'évitement, de défense, de minoration.
  Bon, c'est décidé, je ne serai plus désolé...
    Désolé d'être désolé!
              Y'a pas de souci.
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Toujours plus vite!

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 

La vie- TGV
                Difficile d'échapper au mouvement général qui inconsciemment nous entraîne vers un avant , dont l'horizon, mal défini, ne cesse de fuir, à la mesure de notre hâte fiévreuse.
      Un phénomène historique et culturel auquel nous échappons difficilement, du moins dans la vie active. C'est tout un mouvement ou l'innovation rapide, dans le contexte d'un concurrence effrénée, devient la règle et où nos esprits sont en permanence sollicités par des aspirations sans fin, des projets toujours indéfinis et mouvants, même dans les loisirs-produits, donc des insatisfactions, des frustrations qui se renouvellent perpétuellement, si nous nous laissons entraîner comme fétus de paille dans le tourbillon de la "vie moderne".
     Nous sommes devenus malades du temps, parfois jusqu'à la pathologie, après lequel nous courrons en permanence, piégés par nos désirs qui ne peuvent être comblés, même par les tous derniers objets en pointe de l'innovation..qui ne durent guère, les toutes dernières tendances érigées en idéaux..
      Les points d'ancrage dans le présent nous font de plus en plus défaut.
        Être affamé de temps ne provoque pas la mort, rassurent John Robinson et Geoffrey Godbey, mais, comme l’avaient observé les philosophes antiques, empêche de commencer à vivre. »
    Nous finissons par ne plus être satisfaits de rien, puisque rien ne paraît avoir de fin, dans la course somnambulique qui nous projette sans cesse en avant, un horizon qui  fuit sans retour. Et nous en avons si peu conscience, sinon par intermittence.
   Comme le dit justement quelqu'un, l'essentiel d'un voyage n'est pas l'arrivée mais le chemin. rejoignant Montaigne sur ce point, qui s'efforce, par un travail sur soi, d'arrêter la promptitude du temps qui nous happe.
     Le temps d'exister se réduit subjectivement dans le maelstrom de la vie constamment investie autour de nous par le culte de la performance et de la fuite en avant. Après la 4G, la 5G...
    Dans l'univers marchand qui nous squatte, des biens qui nous possèdent, plus que nous les possédons, rien ne doit demeurer en l'état.         L'obsolescence programmée est même souvent devenue un des fondamentaux de l'univers marchand.
     Le temps blesse mais peut aussi paradoxalement réconcilier.
         Place au futur! devient le mot d'ordre dominant.
                      Il y a urgence à ralentir!
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Ecrans toxiques?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Du bon usage des écrans

                 La surabondance des écrans dans la vie quotidienne, dans tous leurs usages et leurs diversités, l'invasion du numérique dans les aspects les plus divers de la vie sociale et intime posent problème à plus d'un titre. L'utilité de la plupart de ces nouvelles technologies n'est pas à discuter dans nombre des secteurs, même si les modalités de leur introduction dans la vie quotidienne peuvent avoir des conséquences d'une grande violence, notamment sur les conditions du travail.  La présence des écrans au coeur de la vie de famille et de la vie personnelle, dans son aspect utilitaire mais surtout ludique, pose plus d'un problème. Du smartphone aux jeux vidéo, il y a un mésusage de plus en plus signalé, qui met en péril les relations familiales et sociales et, par ses aspects chronophages, compromet la disponibilité à d'autres tâches, affecte les dispositions affectives et sociales, les capacités d'ouverture aux autres et d'attention.  Les effets toxiques de la surconsommation du numérique commencent à être mieux connus, même s'il y a toujours débat entre spécialistes. Une addiction qui peut prendre des dimensions inquiétantes, psychologiquement et même physiquement. Jusqu'à la nomophobie

 

       Plus d'un spécialiste de l'enfance et du développement du cerveau se rejoignent: la consultation immodérée des écrans dès la prime enfance et à proscrire, étant donnés les effets néfastes constatés au niveau psychologique et même physiologique: le développement du cerveau, très malléable dans les premières années, est compromis à plus d'un titre.         Les enfants ne devraient pas être abandonnés très tôt  au monde numérique pour des usages ludiques ou même pédagogiques, surtout hors de toute surveillance humaine.       Ce qu'on compris les concepteurs et les vendeurs de ces objets digitaux de la SiliconValley, qui proscrivent les tablettes pour l'éducation de leurs propres enfants.  Les facultés cognitives seraient compromises par un usage abusif des outils numériques. Les recherches se poursuivent sur ce sujet. Mais on sait déjà que le développement affectif et social est atteint à des degrés divers. L'addiction caractérisée aux portables se remarque aussi chez l'adulte, mais l'emprise est bien plus marquée dans les premières années, compromettant les possibilité d' apprentissages multiples et divers et sclérosant l'attention et la vie affective.

 

       Dans son étude fouillée au titre provocateur, La fabrique du crétin digital, Michel Desmurget remarque que dès deux ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque trois heures d'écran.. Ce docteur en neurosciences parle de "décérébration" au sujet de cette consommation croissante avec l'âge, dans toutes sortes d'activités, même parascolaires.    Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…). Autant d’atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire et humaine des jeunes. Une étude encore en débat, mais qui ouvre des voies prometteuses....___________________

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