Comme dans un république bananière?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

     Ebranlement au coeur (notes à chaud)

      Comment trouver encore les mots justes pour qualifier le tremblement de terre de Washington, l'agression du Capitole, événement redouté mais stupéfiant. Un événement entretenu par un Président irresponsable jusqu'au bout. Ses "gars" sont venus de partout, pour contester la chute de leur idole.       Une "farce tragique" pour reprendre un titre de presse, dont les conséquences politiques seront marquantes. Sans doute pour longtemps.     

 

          Une triste fin de barnum, où se côtoient le grotesque et le tragique, qui s'est terminé par un Go home tardif etpitoyable.. Une sédition bouffonne, qui frappe au coeur des institutions du pays, des institution malades, dont la réforme s'impose urgemment, comme le système électoral. Il n'y a pas de précédent d'une telle sédition. "...Selon les historiens, la dernière attaque contre le Capitole remonte à 1814, quand les soldats britanniques, qui avaient envahi Washington lors de la guerre de 1812, l’ont incendié. Ce 6 janvier 2021, il n’y a point eu d’incendie, mais quatre morts – une femme touchée par balle au torse dans l’enceinte du Capitole et une femme et deux hommes aux alentours. Au total, 52 personnes ont été arrêtées dans la capitale, a annoncé mercredi soir la police de Washington. De nombreux blessés et des images qui en disent long sur l’état des États-Unis en 2021, celles de parlementaires terrifiés allongés sur le sol avant d’être évacués par la police, des agresseurs qui se baladent avec le drapeau confédéré, symbole de la sanglante guerre civile de 1861, dans les couloirs du pouvoir…"                                                                                                                                                    En dehors de l'événementiel, une fois encore, se pose la question de la démocratie aux USA, ou plutôt d'une ploutocratie divisée, qui risque d'en rester une fois de plus à la stupéfaction, à la moralisation sans fin. Rien ne se perd, rien ne crée: l'élection de Trump ne tient pas de l'accident, sa fin bouffonne pouvait être anticipée. Ses soutiens resteront , tant que dureront les maux d'une Amérique de plus en plus inégalitaire et ses germes de violence. Les protestations morales se heurteront toujours à un réel dénié.      Que l'équipe de Biden s'en souvienne....

 

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