Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Les vautours

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Toutes griffes dehors
                                    Les vautours, les bien nommés, fondent sur leurs victimes  profitant d'une récession ou de toute autre situation de détresse.
              Ils portent bien leur nom.
     On les avait oubliés, mais ils sont toujours prêts, ces prédateurs, à se jeter sur les entreprises en difficulté, même s'ils peuvent prendre des risques.
     Vivarte en est aujourd'hui une victime de choix, victime de la financiarisation et de patrons « nettoyeurs » comme Georges Plassat, actuel PDG de Carrefour.
        Les médias les surnomment parfois « fonds vautours », quand les professionnels de la finance préfèrent l’appellation anglo-saxonne plus neutre de « fonds distressed » (comme « distressed debt », c’est-à-dire dette dépréciée). Ces prédateurs sont spécialisés dans le rachat de dette d’entreprises en difficultés, une activité juteuse dès lors que l’on dispose d’une mise de départ conséquente. L’objectif est simple. Ils repèrent une entreprise potentiellement rentable mais dont l’endettement menace le bon fonctionnement, et rachètent sa dette à bas prix. Ensuite, ils s’invitent à la table des négociations aux côtés des autres créanciers. Objectif : convertir leurs créances en capital de l’entreprise (c’est-à-dire abandonner une partie de leur créances contre des actions de la société), afin d’en prendre le contrôle, et revendre leur participation au prix fort quelques années plus tard…
   On connaît ce funeste business des faillittes, au coeur de la financiarisation d'aujourd'hui, où la récolte rapide du cash prime sur le souci d'investissement à long terme et de production. Un certain B.Tapie en a été un exemple fameux.
        Là ce sont  22 000 salariés qui sont dans les griffes de vautours de la finance.
                    Sur un autre plan, on connaît le rôle qu'ils ont joué, à une autre échelle, sur les dettes d'Etat, en Afrique et en Argentine, mais qui peuvent inquiéter aussi l'Etat français.
      *  Les Fonds vautours sont des fonds d'investissements spéculatifs qui se spécialisent dans l'achat à bas prix de dettes émises par des débiteurs en difficulté ou proches du défaut de paiement, qu'il s'agisse de dettes d'entreprises ou de dettes souveraines, avec pour objectif de réaliser une plus-value soit lors de la phase de restructuration de la dette, soit en refusant la restructuration et en obtenant par action en justice le remboursement de leur créance à une valeur proche de la valeur nominale plus intérêts et éventuels arriérés de retard . Ces fonds ont par exemple racheté à très bas prix (20 % de sa valeur) la dette argentine lors de la crise économique argentine des années 2000 (dette envers de grandes banques occidentales) puis ont refusé de participer à la renégociation de cette dette. Les procédures judiciaires entre les fonds et l'Argentine continuent encore en 2016, les fonds vautours demandant un remboursement au plus proche de la valeur nominale. .Ces fonds sont souvent critiqués car le fondement de leur stratégie est de parier sur l'échec de l'emprunteur puis de récupérer un maximum d'argent lorsque ce dernier est à terre, ce qui est contraire à la logique ordinaire du prêt, qui est de parier sur le succès de l'emprunteur pour optimiser ses chances d'être remboursé. Néanmoins, ces fonds ont le Droit pour eux puisque le fondement de leur action est de simplement demander à se voir rembourser le montant prévu contractuellement sur les titres de créances dont ils sont légalement propriétaires. Les tribunaux donnent ainsi souvent raison aux fonds vautours lorsqu'ils ont à juger un contentieux entre le fond et un débiteur...
________________
Partager cet article
Repost0

Palestine: l'Europe se renie

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 
 Ambivalence
_______________ Une visite de Netanyahou en France, fort bien .
Pour rencontrer un président qu'il ne connaissait pas, pourquoi pas?
Mais une visite bien trop tranquille...
" L'ancien ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine a regretté que la diplomatie française n'ait plus rien d'original à dire sur le conflit israélo-palestinien"
Notre président n'est-il pas en train de lui donner objectivement  des gages, à la faveur d'une rencontre officielle et d'une manifestation toulousaine, qu'on peut juger déplacée dans un cadre strictement diplomatique, le chef du gouvernement hébreu demandant en aparté aux Juifs français de venir s'installer en Israël, comme si l'antésimitisme avait en France un caractère général et ravageur...Etrange visite.
Toujours le mélange des genres, cette confusion entretenue entre antisémitisme et critique légitime de la politique israëlienne du moment...
Ce que Jean Robin appelait naguère judéomanie, qui pousse par exemple un certain nombre d'hommes politiques français à cautionner le CRIF, une organisation qui approuve aujourd'hui inconditionnellement la ligne israëlienne la plus dure, par leur présence à son repas annuel, ce que beaucoup de Juifs de France ou de sympathisants réprouvent.
Cette visite n'était pas tout à fait innocente dans le contexte actuel de campagne préélectorale israëlienne: elle est porteuse d'un message implicite.
Avant les élections législatives, le chef du gouvernement israélien a besoin de montrer qu'il n'est pas isolé sur la scène internationale. D'autant plus que ses relations avec le président américain, candidat à sa réélection, Barack Obama, sont notoirement détestables." (Lénaïg Bredoux)
 Le chef du gouvernement hébreu met de plus ouvertement le cap à droite, voire à l'extrême droite, proche de Lieberman.
La "caution" de Hollande (son silence) n'est pas sans équivoque dans la stratégie du gouvernement actuel de Tel-Aviv dont on connaît déjà les antécédents. Les relations de Benyamin Nétanyahou avec Nicolas Sarkozy étaient à la fin devenues exécrables. «Je ne peux plus le voir, c’est un menteur», confiait l’ex-président français il y a un an, le 3 novembre 2011, en marge du G20 de Cannes. Et son interlocuteur Barack Obama renchérissait : «Tu en as marre de lui, mais moi je dois traiter avec lui tous les jours.» Jamais confirmé officiellement, mais jamais démenti, cet échange devant un micro resté malencontreusement ouvert 
_______Le plus grave est que l'Europe se renie.
Sa politique moyen-orientale en zig-zag, faite de condamnations, de silences approbateurs pose problème. En fait, malgré quelques protestations de circonstances sur le problème de la colonisation ininterrompue en Cisjordanie, l’Union européenne renforce le processus, suivant la ligne de la Maison-Blanche,conditionnée par le lobby de l'AIPAC.
 Ce qu'on a pu appeler la paix au rabais.
Pourtant, après la Déclaration de Venise de 1980, un récent  rapport  tout à fait officiel avait mis les points sur les "i" de la manière la plus claire.
Mais la politique menée par Netanyahou est on ne peut plus louvoyante, refusant aujourd'hui ce qu'il avait promis hier, afin de temporiser, encourageant ainsi sans le dire la colonisation rampante rendant de plus en plus insoluble la constitution future d'un Etat palestinien viable, sur fond de société israëlienne divisée et malade d'elle-même.
On aurait pu attendre de F.Hollande une parole moins consensuelle, plus courageuse pour tout dire..
____________________________________
Partager cet article
Repost0

Points du jour

Publié le par Jean-Etienne ZEN

__ Faut bien vivre...

__  On ne s'en fiche pas!
                             Mais pourquoi donc?

__  Le roi des "ploucs"

__ Calais -t-ils faire dans cette galère?

__  La Libye, plaque tournante

__  Mosoul, et après?... Déjà s'annonce le pire.

 

__ Autoroutes:  scandale d'État 
                                         Une manne bien  juteuse

__  Tepco plombé par Fukushima
                                     Un problème sans fin prévisible
;                                                                    L'addition sera lourde 

__ Qand les djihadistes étaient nos amis
                           Comme l'avoue Hillary Clinton
____________________

Partager cet article
Repost0

Le malheur et les medias

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 (C'était hier...)

Images et émotions sélectives

 

 ___New-York, New Jersey...Tout le monde a pu voir les images d'une côte dévastée, avec son cortège de destructions et de détresses humaines..
Sandy, prénom mal choisi, a frappé.
Mais elle a frappé ailleurs que sur les côtes Nord-Est des USA, là où les multiples chaînes de télévision du pays étaient massivement présentes en nous bombardant d'images jusqu'à la saturation.
_______Elle a causé des ravages comparativement bien plus importants  à  Haïti, où de graves problèmes alimentaires et sanitaires  ne vont pas tarder à se poser dans cette île des plus pauvres parmi les pauvres, déjà si durement affectée il y deux ans par une dévastation sans pareille.
L'état d'urgence est déclaré, la famine menace, mais qui le sait? La presse en a si peu parlé.

L'ouragan, le plus dévastateur depuis 50 ans, a eu aussi des effets terribles à Cuba
Des pertes humaines encore mal estimées et de grands dégâts agricoles, qui auront de graves conséquences
__Pour les USA, les 50 milliards de dégâts estimés seront faciles à trouver. c'est un toute petite partie du budget militaire du pays ou approximativement le montant estimé de la fortune d'un seul milliardaire, comme Warren Buffet.
Cuba ou Haïti surtout ne trouveront pas facilement les moyens de se relever rapidement. 

__Pas d'images, pas d'information, pas d'événements. Des victimes oubliées.
Les images pilotent notre intérêt et notre empathie. Les émotions vont au gré de ce qu'elles veulent bien nous livrer. Le désintérêt s'est vite installé après les malheurs d'Haïti, sur lesquels le silence médiatique est vite retombé
Combien de drames silencieux et quotidiens de par le monde sont dépourvus de couverture médiatique!


_______Du côté du Potomac, une surabondance d'images, mais d'images  parfois arrangées, décontextualisées, retravaillées, facebookées, sur la vérité desquelles des doutes peuvent planer, surtout quand il s'agit d'une ville comme New-York, souvent fantasmée, qui a donné lieu à un certain nombre de films de fiction  catastrophiques.
On peut s'attendre à ce que bientôt  l'événement deviennent une mine d'or pour de futures  séries hollywoodiennes postapocalyptiques ou de longs métrages, dans le genre Le jour d'après...
Les Américains adorent se faire peur et idéaliser après-coup les tragédies. 
Surtout en temps de crise, où l'horreur peut servir d'exutoire.

________________

Partager cet article
Repost0

Fin de saison

Publié le par Jean-Etienne ZEN

  Ils ont fait leur temps, comme ils disent.
       Ils se fanent et attentent doucement que l'heure sonne, en se laissant aller doucement aux derniers vents qui les portent.
  Dans le meilleur des cas.
    Avec plus ou moins de sérénité, sans avoir lu Sénèque:
      La possession ne plaît qu’autant qu’on s’est préparé d’avance à la perte
 Vers une échéance pas toujours redoutée...tout en faisant de la résistance;..
                  Les vieux 
    Ils ne sont pas toujours à la fête, même en Ehpad flambant neuf.
Il ne suffit pas de dire: Vive les vieux!.Comme le député de passage à la fête des anciens, pour le discours de circonstance.
   Il ne  suffit pas de changer les mots, de parler d'aînés, d'anciens ou de seniors.
      Ou de vivre jusqu'à 116 ans
Même dans des  mouroirs grand luxe, l'abandon et la solitude ne se guérissent pas.
 Il manque toujours des  moyensmais pas seulement des moyens.
                Pourtant la silver economy prospère
         Les seniors valent de l'or!
[Photo personnelle]
 Un marché d'avenir...
___Le pétrole va manquer, mais l'or gris va abonder.
    Un gisement à exploiter dans les nouvelles silver valley.
Il y a du pognon à se faire, du  gérontobusiness....
  Tais-toi, consomme et ...meure
      Sauf si des mamies font de la résistance...
 
__
Partager cet article
Repost0

L'égoïsme comme horizon

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Chacun pour soi...

________Tel est l'idéal éthique et politique de Paul Ryan, à l'avant garde de la droite conservatrice américaine décomplexée, partenaire de Romney et peut-être futur vice-président.
________"...Président de la commission du budget à la Chambre, il est un ardent défenseur d'une réduction des dépenses publiques, de coupes dans les programmes sociaux et d'une baisse des impôts de 20% pour tous les revenus, même ceux des plus riches.Il est également l'auteur d'un projet de privatisation de Medicare, le système d'assurance-maladie des seniors. D'ascendance irlandaise, fervent catholique, Paul Ryan est un farouche adversaire de l'avortement. Il s'y est très récemment déclaré favorable dans des cas limités --viol, inceste ou danger pour la mère--, une évolution de sa position précédente qui ne prenait en compte que la vie de la mère. Il est également contre les mariages homosexuels et défend les droits des propriétaires d'armes à feu. Fou de musculation"
Bref, un vrai blanc américain, battant, se déclarant self made man, digne de Reagan et de son idéal de libéralisme intégral", que les républicains appellent l'"intellectuel du Parti", qui s'est nourri à la fac des grands penseurs de la droite : Friedrich Hayek, Milton Friedman... et Ayn Rand, l'auteur culte de "la Grève" ("Atlas Shrugged"), roman dans lequel le héros, John Galt, se lance dans une ode de 64 pages à l'individualisme.
 Rand a profondément marqué plusieurs générations de libéraux, dont Alan Greenspan, l'ex-patron de la Réserve fédérale.  Paul Ryan affirme. "Si je devais créditer une personne pour mon engagement au service du public, ce serait Ayn Rand, expliquait ce dernier, en 2005, avant de minimiser l'influence de l'écrivain athée sur sa pensée. Ne vous trompez pas, le combat que nous menons est une lutte de l'individualisme contre le collectivisme." Ce qu'il appelle le collectivisme, c'est juste le minimum de solidarité et de redistribution nécessaire qu'un Etat doit garantir pour faire société.
Les pauvres et les précaires sont donc les seuls responsables de leur sort et ce que Ryan appelle collectivisme est juste une meilleure répartition de la richesse (quand on sait que  aux USA, les 20 % des ménages les plus pauvres ne disposent que de 3,4 % de l’ensemble des revenus, mais les 5 % les plus aisés en perçoivent 21,2 %. A eux seuls, les 20 % les plus riches perçoivent près de la moitié du revenu national  ). Les fantasmes de la guerre froide servent toujours à quelque chose...
________Ayn Rand, égérie de Ryan, même si elle ne voulait pas se dire exactement libertarienne, n'a eu de cesse de plaider la cause d'un individualisme assumé, critiquant les plans sociaux, ramenant la fonction étatique au minimum (l'état-gendarme) ne devant pas s'ingérer dans le domaine économique, sauf pour inciter les individus à réaliser leurs potentiels. Ce minarchisme
s'inspire de l'économiste libéral Frédéric Bastiat qui disait: « L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde » et de Friedrich Hayek qui dénonce l'empiètement croissant des structures étatiques sur les libertés individuelles qui aboutit à la consécration d'un régime paralysant et inefficace : l'État-providence.
 ____________________Ayn Rand, l’apôtre de l’égoïsme, inspire la droite américain, garde encore une influence certaine.
Son oeuvre "magnifie les entrepreneurs en héros des temps modernes, l'égoïsme est la vertu suprême. La seule éthique, en fait. Car l'altruisme, qui fait de l'homme un être dépendant des autres, « est une notion monstrueuse. C'est la moralité des cannibales se dévorant les uns les autres », proférait Rand. Brillante et vorace prêtresse de la liberté, y compris sur les questions sociales, Ayn Rand a fourni des ­racines morales, anthropologiques, à l'individualisme le plus débridé. Sa « philosophie pour vivre sur la terre » est une légitimation du libéralisme le plus radical, ayant inspiré Alan Greenspan, son très proche acolyte qui, nommé par Ronald Reagan, dirigea la Réserve fédérale pendant seize ans...
 . Elle aurait mené le bras de fer d'aujourd'hui. Selon le républicain Romney, deux mains se déchirent, « la main invisible du marché » contre « la lourde main de l'Etat ». Les deux visions de l'Amérique qui s'affrontent dans cette bataille électorale ont rarement été aussi opposées. Notamment en ce qui concerne la place du gouvernement et celle de l'individu dans le groupe, thèmes chéris d'Ayn Rand. Sacrifier l'individu (créateur) à la société (prédatrice) est, pour elle, un crime contre l'humanité. Quant à l'Etat, il devient le pire ennemi de l'homme s'il ne se voit pas limité. Ce serviteur est là pour fournir trois prestations, et pas une de plus, la police, l'armée et la justice..."
___Cette position, explicable partiellement par les origines de Rand et l'esprit de l'aventure économique américain dès ses débuts, est littéralement intenable à la lettre dans une politique réelle (on voit mal Romney et Ryan abandonner tout programme social, toute sécurité sociale, sous peine de déclencher une  quasi-guerre civile), mais peut marquer un infléchissement encore plus reaganien au bénéfice des plus riches s'estimant encore trop soumis à l'impôt (alors qu'il a constamment baissé ces dernières années, ce qui est une des sources des difficultés actuelles), creusant encore un peu plus les inégalités, dans un pays déjà ravagé par le chômage, la précarité, l'exclusion. .Le struggle for live ne doit pas léser ceux qui s'enrichissent aux dépends des autres. Le rêve américain doit continuer...Tant pis pour les losers, comme l'estiment les adeptes du Tea Party!
On comprend pourquoi Rand, pour qui l'altruisme est "monstrueux" et pour qui les pauvres exploitent les riches, se réfère sans cesse à la raison (celle du froid calcul égoïste) et jamais à la justice ou à la compassion...
Un essayiste français apporte sa bénédiction à cette idéologie que Roosevelt lui-même avait répudiée comme perverse et génératrice de crises.
Cette folle prétention à vouloir s'accomplir en dehors de tous liens, contredisant les données de l'anthropologie la plus basique, contient des germes  destructeurs pour leurs propres zêlateurs.
La solidarité est un combat, seule condition d'une paix sociale acceptable.
L'individualisme véritable, non exclusif, ne peut se réaliser en dehors des liens sociaux qui nous font être ce que nous sommes et qui peuvent nous rendre plus humains.
_____________________Alors, y a-t-il lieu de sauver le soldat Ryan?

Partager cet article
Repost0

Premier Novembre 1916

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 
 Point d'histoire
                           Le 1er novembre: le calme règne... sur le front. Très temporairement et très relativement.   
            Il reste encore deux ans d'enfer.
       Deux années interminables..avant la fin.
     Mais il ne le savent pas.
Les illusions du début sont perdues depuis longtemps.
      La folle offensive de la Somme se termine
                     Un saignée pour un gain de..10km!
  Cela avait commencé le 1er Juillet 
              Il y a 100 ans
    L'année où Verdun fut une hécatombe, avec ses attaques titanesques, infernales et vaines.
Une année d' apocalypse.
    Avant de reconstruire les corps.
          1917 s'annonce comme un futur épisode meurtrier...
 Le somnambulisme collectif, la course au désastre se poursuivent.

_________
          Pour suivre jour après jour les mouvements des armées sur le front ouest: le 1er novembre 1916
 [Cartographie 1914 - 1918]
______________________________________ 
Partager cet article
Repost0

<< < 1 2 3 4 5 6