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Faire une croix sur la Croix

Publié le par Jean-Etienne ZEN

       Il suffit de demander et d'attendre..    

               C'est le temps de la grande distribution des friandises et des ...médailles. Qui n'a pas eu sa petite (ou grande) Croix? Il suffit de demander, où plutôt d'avoir servi, ou surtout d'avoir plu au maître. Ne soyez pas jaloux, la Légion d'honneur, quelle qu'elle soit, ce n'est qu' un joujou, comme disait Napoléon lui-même, qui avait besoin de fidèles serviteurs, attachés à sa personne.    "C'est avec des hochets que l'on mène les hommes", disait le fondateur de cette nouvelle distinction, aux usages d'abord militaires jusqu'en 1816. Il s'agissait de récompenser et de s'attacher les valeureux, les "braves".         Aujourd'hui, cette distinction est accordée à tous ceux dont "on" juge en haut lieu qu'ils  se sont particulièrement distingués, quel que soit le domaine: des arts à la recherche en tous genres.         C'est ainsi que l'on voit apparaître le nom de Mme Buzin, comme future récipiendaire, dans le lot de ceux qui seront distingués. Diable! une héroïne? Qui l'eût cru? Quand on connaît son passé récent dans la très discutée gestion de la crise sanitaire à ses débuts. Certains ruent dans le brancards. On les comprend.

                            Il faut dire que l'habitude est prise en haut lieu de distribuer la médaille, grande ou petite, comme des chocolats. Certains ont depuis longtemps refusé cette distinction, qu'il jugeaient illégitime ou banalisée. Parfois empoisonnée, comme lorsqu'elle fut attribuée à des personnes peu recommandables, par diplomatie à courte vue. Un système souvent opaque. Beaucoup l'ont refusé, par principe, comme Brassens, JP Sartre et bien d'autres...Mais beaucoup cèdent au désir d'être distingués. Le ruban rouge est toujours apprécié au revers de la veste. Question de prestige ou de vanité. Le management honorifique continue malgré les critiques, parfois venues d'en haut.                                                                                                                                  Autrement dit, ils sont légions...à avoir reçu  la médaille.  Des militaires, des non militaires, des artistes, des ministres, des petits, des grands, des gros, des maigres, des copains et des ..coquins.   Des méritants, des moins méritants.  Des médiocres,  des lutteurs... (on ne rit pas!)   On la distribue beaucoup  en ce moment, en se bouchant parfois le nez  Affaires obligent......Gênée à l’idée que cela puisse déclencher une polémique, compte tenu de la personnalité pour le moins contestée de son hôte, la présidence française n’a pas révélé que, dans la foulée, François Hollande avait remis la Légion d’honneur à son invité. C'est la Saudi Press Agency, l’agence de presse officielle d’Arabie saoudite, qui l’a révélé peu après : « Après cela, le président français a remis à son altesse la médaille de l’ordre national de la Légion d’honneur qui est la plus haute distinction française pour tous ses efforts dans la région et dans le monde dans la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme..."(sic!)  C'est-y pas valeureux, ça!   Une pratique protocolaire courante, dit-on au Palais.   Napoléon n'y aurait pas pensé..

 

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Survol

Publié le par Jean-Etienne ZEN

__ Contradictions

__ Vrai débat?

__ Dans l'ombre

__ Etat fautif

 

__ IA et précarité  

 

__ Les invisibles

__ Figure ambiguë 

__ La Chine attaque

__ Transports gratuits

__ Captagon en question

__ Cinéma: le risque

__ Protocole crédible?

__ Mourir hors de prix

__ Eau: problème politique

            ___________ Revue de presse  _____________

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Allemagne à un tournant?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

urbulences.

                      On peut se le demander après les changements au commet de l'Etat, les conditions particulières qu'impose la crise sanitaire, la politique monétaire (trop?) conciliante de la BE et le début d'une tendance inflationniste  qui brise un dogme sacré de la politique économique de Berlin.   Enfin une politique plus conciliante vis à vis de ses partenaires au sein de l'EU, la fin d'une loi d'airain exigée par une politique mercantiliste à courte vue? La question se pose au coeur de profondes mises en question qui semblent se préparer dans l'espace européen, condamné à ses réinventer.  Berlin découvre ses fragilités. De mauvais souvenirs se réveillent dans le pays. Mais un réveil semble se produire. Le client chinois n'est plus cc qu'il était. Des questions de fond se posent ou se reposent.

 

               Selon un observateur, "...Vingt ans après la mise en circulation de l’euro fiduciaire, l’Allemagne est précisément aux prises avec le risque le plus redouté depuis l’abandon du deutschemark : la dépréciation de la monnaie. Au mois de novembre, l’inflation a franchi outre-Rhin la barre des 5,2 % sur un mois, son plus haut niveau depuis près de trente ans.    Dans la presse populaire et conservatrice, les illustrations d’une pièce d’1 euro en train de fondre ont refait leur apparition, symbole classique de l’érosion des économies du « petit épargnant ». Les critiques contre la politique ultra-accommodante de la Banque centrale européenne, assimilée à un quasi-financement des Etats, sont devenues plus virulentes.  Les Allemands, dans leur ensemble, auraient pourtant de quoi se réjouir : ils font indéniablement partie des grands gagnants de l’euro. En 2019, une étude du Centre de politique européenne avait conclu que c’est l’Allemagne qui avait le plus profité de l’instauration de l’euro. Le pays, très dépendant du commerce extérieur, a bénéficié de la monnaie unique pour supprimer ses coûts de transaction en zone euro, et pour vendre ses produits moins cher à l’extérieur de celle-ci, grâce à un effet de change favorable. Cet effet ne se retrouve qu’aux Pays-Bas, autre grand pays d’exportation...."                                                 L’Italie et la France, à l’opposé, sont les deux pays qui ont subi les pertes de prospérité les plus importantes. Leurs économies, privées de l’instrument de la dévaluation de la monnaie, n’ont pas su trouver leur compétitivité à l’intérieur de la zone euro, expliquent les auteurs. Mais cette thèse est discutée. Une étude publiée en 2019 par l’Institut pour l’économie mondiale de Kiel conclut que l’Allemagne n’est ni le seul, ni le plus grand bénéficiaire de l’euro. « Plus un pays est petit, plus il profite de la monnaie unique », écrit Gabriel Felbermayr, coauteur du texte, qui estime que les petites économies, qui dépendent plus fortement des échanges que de leur marché intérieur, ont beaucoup profité de la baisse des coûts de transaction...."  ___________

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Fraude fiscale (encore)

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Enfin dénoncée?

              Ce ne serait pas la première fois...La question est de savoir si la volonté réelle est là, si ce n'est pas qu'un effet d'annonce et si les moyens  annoncés seront à la hauteur, à la mesure d'un problème qui n'est pas anodin. Si on peut parler d'un pas en avant, on peut se demander quel sera l'ampleur de cette avancée et sa continuité. Car on peut y voir uns stratégie ponctuelle, un effet d'annonce lié aux circonstances. Ce que l'on peut appeler un fléau social sera-t-il demain un lointain souvenir, du moins dans ses formes les plus graves? Wait and see..... 


                                         ___ On peut douter que l'agitation présidentielle, tous azimuts, celle des "100 jours", soit capable de redresser la barre dans ce domaine comme dans le domaine de la réindustrialisation, tardivement  prise en compte. Un choix politique s'impose. « ...Faire payer ce qu’ils doivent aux ultrariches et aux multinationales », c’est avec cette promesse que le ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal, a annoncé une série de mesures visant à lutter contre la fraude fiscale, dans un entretien au Monde le 8 mai.  Certaines d’entre elles témoignent d’une vraie inflexion dans la politique du gouvernement, comme les moyens humains mis au service du contrôle fiscal, quand d’autres relèvent davantage de la communication politique. Comment distinguer les mesures efficaces des effets d’annonce ? Comment lutter concrètement contre les méthodes sophistiquées mises en place par les grandes fortunes pour échapper au fisc ?   Enfin, le gouvernement lie la fraude fiscale à la fraude sociale dans ses annonces. Les deux phénomènes sont-ils comparables en termes de sommes à recouvrer ? En quoi les lier relève-t-il d’un choix politique ?..."  Il y a, c'est vrai, un gouffre abyssal entre les petits et les gros fraudeurs. C'est bien de le reconnaître enfin: "... celle des plus puissants est impardonnable ..."    Surtout quand il s'agit de groupes bancaires qui ont pignon sur rue ou de multinationales qui ont des stratégies d'évitement sophistiquées, à l'heure où elles affichent des profits hors du commun. Il ne suffit pas de prétendre vouloir durcir la lutte. Les zônes d'ombre restent encore nombreuses...  La vigilance  citoyenne s'impose. L'enjeu n'est pas minime. C'est possible.      _______________________

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Biens au soleil

Publié le par Jean-Etienne ZEN

    Le rêve! 

           S'installer là où le soleil fait rarement défaut pendant presque toute l'année, dans des conditions immobilières favorables, là où le fisc vous fait des faveurs. Que rêver de mieux quand on est un retraité aisé? On appelle ça la fiscalité héliocentrique. Sous le soleil de l'Algarve, on peut couler des longs jours heureux, quand on a un peu de biens de côté. Pas de souci. Une sorte d'Eldorado pour jeunes et moins jeunes retraités, surtout français. Même si Lisbonne a revu à la hausse sa fiscalité de faveur, les conditions restent néanmoins excellentes. (*)  Certains ont tout vendu pour s'installer définitivement là bas. Difficile de le leur reprocher quand les incitations sont si fortes...

 

 

         Et il existe d'autres pays très accueillants pour les retraités aisés et les autres. Même si l'héliotropisme ne joue plus, mais d'autres critères entrent en jeux comme en Belgique, qui fait des faveurs fiscales, pas seulement aux artistes comme Depardieu et au grosses fortunes, comme B.Arnauld. Le Luxembourg lui non plus ne manque pas de charmes, grâce à ses institutions bancaires accueillantes, peu regardantes à vrai dire.                                                 La question que l'on était censé résoudre à Bruxelles est notamment celle d'une certaine l'harmonie fiscale, celle qui concerne les particuliers comme celle des entreprises, multinationales ou non. On est loin du compte, même si pour ce dernier point, on a fait un petit, très petit pas, pour  contrer les plus énormes discordances.  C'était l'objectif fixé au départ, mais il y a encore du chemin à faire pour s'en approcher...Mais à Bruxelles, on n'est pas à une incohérence près. Paroles...  On optimise, on optimise, comme ils disent. Il y a même des conseillers pour cela, qui ont pignon sur rue. Pour les fonds qui se déplacent à Malte, à la City, à Jersey ou aux îles Caïmans, le climat ne joue plus: avec quelques clics, les fortunes, aux origines plus ou moins claires, se baladent d'une place à l'autre au gré des intérêts du moment: miracle du l'informatique, de l'anonymat et du libéralisme financier florissant. Les grandes lessiveuses ont de l'avenir, malgré les mesures dispersées. L'évasion est un sport bien coté à l'intérieur même de nos frontières, prenant parfois des aspects "respectables". On s'évade, on s'évade...Ce sont les finances publiques qui en pâtissent, et les investissements à l'hôpital, à l'école, etc...C'est plutôt la guerre fiscale qui prévaut. A méditer...

                         ____(*)    "...Ces schémas fiscaux attirent de plus en plus de monde, relève le rapport relayé par Les Échos. Plus de 200.000 contribuables aisés profitent de régimes de faveur dans l'UE, un chiffre probablement largement sous-estimé en raison de l'absence de données récentes.  Au 31 décembre 2020, sur plus de 14 millions de retraités français, 1,2 million touchait leur pension dans un pays étranger, selon les chiffres de l'Assurance retraite (même si la plupart sont des binationaux et ne le font pas pour des raisons fiscales).   Au total, le manque à gagner fiscal pour le pays de l'UE s'élève à 4,5 milliard d'euros, l'équivalent du budget Erasmus pour les étudiants. «La concurrence fiscale entre les États membres fait peser des risques sur les finances publiques, l'égalité sociale et la cohésion sociale et politique», met en garde l'Observatoire...."______________________

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Casseroles en tous genres

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Corruptions 

               Ce fléau social et politique, pas toujours visible, pas toujours dénoncé, n'est pas un phénomène d'un autre temps. Régulièrement, il révèle son activité au sein des sociétés, à bien des niveaux, de manière le plus souvent masquée,  parfois massive. De manière généralisée et institutionnelle, comme en Russie, qu'on a pu appeler comme une kleptocratie, inquiétante, comme en Moldavie, généralisée, comme dans nombre de pays aux systèmes juridiques faibles,  du moins comme en Afrique ou dans certains pays d'Amérique Latine. La liste serait longue des pays affectés par ces phénomènes divers et variés. Il serait plus facile de compter ceux qui y échappent, du moins partiellement, quel que soit le domaine, même dans le sport. Dans le domaine de l'influence politique, les conséquences peuvent être graves au niveau de la crédibilité des institutions et de la confiance civile. Cette gangrène généralisée demande une prise de conscience, une vigilance constante  et une condamnation sans appel. Mais la tolérance à ce phénomène n'est pas la même selon les pays et le niveau d'éveil et d'éducation des populations. L'argent et le pouvoir (son corollaire) est le principal moteur de ce phénomène. Un virus mortel.                                            S'il n'est pas un problème envahissant comme dans certains pays, le phénomène de la corruption dans notre pays tient une place qu'on n'apprécie pas toujours dans son ampleur véritable:

                      Dernièrement, une nouvelle affaire de corruption éclatait dans les médias français, mettant cette fois-ci en lumière des transactions illicites pour l’obtention du permis de conduire impliquant un certain nombre de célébrités. Loin d’être la première affaire du genre, ni la dernière, elle ne constitue pour autant qu’une infime partie du phénomène de corruption qui gangrène la société française à tous les niveaux, depuis les plus modestes officiers de l’État jusqu’à ses plus prestigieux serviteurs, qu’ils soient élus ou nommés aux plus hautes fonctions.
    Toutes les affaires de corruption ne défraient pas la chronique de la même façon, et l’écrasante majorité n’est même jamais révélée au grand public. Pour autant, en se basant sur ce qui apparaît dans les procès, les confidences de certains industriels et même quelques indiscrétions de corrupteurs eux-même, des journalistes ont pu évaluer à 30 milliards d’euros par an le montant de la corruption en France. Une somme impressionnante mais qui ne serait en réalité qu’une estimation basse ne tenant pas compte des transactions les plus occultes impliquant de très hauts responsables industriels, syndicaux et politiques, et dont seule l’histoire se fera peut-être l’écho dans quelques années ou décennies.  [De quoi financer l'assurance maladie et plus !]
    Chaque année, l’ONG allemande Transparency International publie son classement des pays les plus corrompus, s’appuyant notamment sur un indice établi à partir des avis du FMI, de diverses organisations en faveur du développement et d’observateurs institutionnels. On a coutume de croire que la corruption ne concerne que les pays en développement ou encore quelques dictatures dont le régime politique favorise une oligarchie au détriment de la population. Pourtant, la France n’est pas en reste et, en 2016, elle est classée 23e seulement sur la liste des pays les plus vertueux et les plus transparents de la planète, à égalité avec l’Estonie, le Chili et les Émirats Arabes Unis...... Une corruption qui prospère avec notre argent...   


                                              _____    "...En 1992dans son livre La Corruption de la République (Fayard), l’un des rares ouvrages de référence sur le fléau des atteintes à la probité en France, l’universitaire et chercheur en science politique Yves Mény écrivait ceci : « La corruption prend appui sur des mécanismes, des valeurs et des règles parfaitement intégrés et légitimés par le système politique. La corruption n’est pas à côté ou en marge du système, elle vit en symbiose avec lui, se nourrit de ses faiblesses, s’infiltre dans ses interstices. »
        Avec la condamnation en appel de Nicolas Sarkozy à trois ans de prison, dont un ferme, et une privation de ses droits civiques pendant trois ans, on peut dire que cette corruption a, aussi, atteint le sommet de la République, la nôtre...."

                                                                   _________________ 
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Une vie de chien!

Publié le par Jean-Etienne ZEN

     Vraiment!

                    Etre chien présidentiel, ce n'est pas ce qu'on croit. Le luxe, le protocole, le beau monde, tout ça...on s'en lasse vite. C'est d'un ch...à la longue!  Je regrette d'avoir été choisi par le patron du lieu. Même si Brigitte est sympa avec moi....          C'est même une vie de chien!                         Il y a le protocole à respecter. Ça m'énerve! Par exemple, ne pas aboyer lors de l'arrivée d'un chef d'Etat, ne pas se lâcher sur la moquette du grand salon, ne pas faire de trous dans les grand jardin pour chercher le bébéte, ne pas pouvoir aller faire un tour sur les boulevards avec les copains, donner la pa-patte sur commande au premier invité venu...tout ça...Ras la truffe!               ___  Y en a marre! Je cherche un autre maître, ordinaire, dans une maison quelconque, avec une liberté normale pour un chien qui se respecte. Nom d'un chien! Pas besoin de Canigou haut de gamme ou de coussin de velours à côté du bureau du patron, dont il faut supporter les humeurs! Le luxe, c'est pas ce que l'on croit.          On a beau avoir le poil luisant, les jours sont longs à en crever, même quand on voit l'agitation qui règne en permanence au palais. Heureusement que le personnel est sympa et que j'ai le droit d'aller aux cuisines manger quelques restes de luxe. Mais la patronne a remarqué que je prenais un peu de gras et m'a mis au régime "Comme j'aime...", comme elle. L'horreur!                         Bref, j'aspire à devenir un chien ordinaire, dans une maison normale, avec des maîtres quelconques...Est-ce trop demander?      Les prisons ont beau être dorées, il y a toujours les grilles de tous côté et les gendarmes de service qui veillent au grain.   J'ai bien envie d'en parler à Brigitte (Bardot), qui pourrait peut-être faire quelque chose, si elle ose...Mais il paraît qu'elle n'a pas ses entrées ici. Trop proche du FN m'a-t-on dit.         Le Président a lui aussi une vie de chien parce qu'il en fait trop, surtout en ce moment, à deux doigts de péter un cable, je le vois bien.  Les élections, c'est pas bon pour moi non plus. Un chien ça sent des choses... Il a besoin d'un clébard pour se calmer  D'ailleurs beaucoup de présidents ont eu besoin d'un chien. Giscard, Mitterrand...Ça en dit long sur leur fonction. Trop de solitude? Pas assez d'amis? Allez savoir;.. « Si vous voulez un ami à Washington, prenez un chien. »  disait Truman.    Tout s'explique. Mais qui en souffre? Ma pomme!...Un toutou bon pour la santé?  Je demande à voir et on a beau amuser le monde, on n'est ni un jouet ni un produit de pharmacie...Au début, ça allait encore. Mais au bout de cinq ans, marre d' être une potiche, un faire-valoir! Grr!..😡

 


                                                            ______________________________

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Varia

Publié le par Jean-Etienne ZEN

__ Dissonances

__ Pénuries

__  Sas de précarité

 

__ Alerte! Ecoles                         

 

__ Reines en danger

__ Mauvaise fréquentation

__ Banques démasquées

__ Monde à l'envers

__ Rénover le libéralisme

__ Cannabis: problèmes

__ Casseroles sarkoziennes

__ Limites de l'hyperpuissance

__ Les "méchants" et les "gentils"       ________

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Vingt ans d'euro

Publié le par Jean-Etienne ZEN

  Au bout de vingt ans, les bilans

     Est-ce possible? Pour une monnaie commune encore en construction?    Même si les débats sont moins vifs que pendant la crise de 2008 et l'épisode grec, il y a toujours des divergences de points de vue sur une question qui revient spécialement aujourd'hui, où les incertitudes économiques se font sentir à nouveau.  On peut voir ça comme ça, du point de vue de l'orthodoxie bruxelloise, c'est à dire surtout du point de vue de Berlin, estimé le grand bénéficiaire d'une monnaie forte, mais sans équivalent avec son rival, le dollar: "...Qui veut tirer les bénéfices d'une adhésion à la zone euro doit muscler son économie, sinon appartenir au club se révèle très coûteux sur le long terme, car l'arme de la dévaluation n'est plus une option pour améliorer artificiellement sa compétitivité. C'est ce qui ressort d'une étude publiée, lundi, par le Centre d'études de politique européenne (CEP) basé à Fribourg, selon laquelle seuls l'Allemagne et les Pays-Bas ont véritablement gagné au change. A l'inverse, la France et l'Italie sont les deux plus gros perdants...."            La capacité de résilience  de l'euro semble faire pencher la balance du côté de ce point de vue conventionnel: si l'euro briderait certaines économies, notamment celles du Sud, ce serait la conséquence d'un manque de compétitivité, voire de valeur morale, comme on vu Schäuble accuser le Grèce au pire moment du bras de fer entre Berlin et Athènes, faisant renaître des préjugés d'un autre âge.  En tous cas, les effets de la monnaie unique restent pour l'instant encore très "contrastés".                                                                                                                   Mais les choses sont moins simples, si on tient compte d'une analyse plus large, mettant en perspective d'autres avis. La crise grecque a été révélatrice de distorsions profondes. Dès le début, des critères incertains ont plombé la crédibilité de la monnaie commune... Un costume mal taillé où l'Allemagne tira assez vite le plus de bénéfice"..."...ce qui fait une bonne partie de la compétitivité-prix de l’Allemagne, c’est une stratégie très poussée de délocalisation. En faisant appel de façon massive aux importations de biens intermédiaires produits par des sous-traitants souvent localisés dans les nouveaux pays membres (Pologne, Hongrie, République Tchèque), les industriels allemands se sont assuré une certaine modération de leurs coûts de production. Enfin, l’Allemagne est spécialisée sur des gammes de prix relativement élevées, où la compétitivité hors coût domine Les écarts de prix à l’exportation ne jouent qu’un effet très marginal (Berthou et Emliger, 2011).  La question irritante des excédents commerciaux allemands a pesé lourd dans les vifs débats sur les distorsions de concurrence....                                                                                Le débat n'est pas clos même s'il prend un tour moins vif, dû notamment aux changements politiques allemands, annonciateurs peut-être d'autres rapports intereuropéens, plus solidaires. Il y a seulement quatre ans, les points de vue étaient encore plus vivement divergents.   L'euro est un fait, semblant parfaitement intégré. Au point que certains partis dits europhobes ne le remettent plus en question, ou de moins en moins.  Il apparaît maintenant difficile de revenir aux monnaies nationales, quel que soit le jugement porté sur son origine, son opportunité et son avenir.

        La monnaie est chose complexe, sur laquelle bien des économistes peuvent être en désaccord, toujours entre violence et confiance.
    Pour plusieurs économistes américains, comme Stiglitz, la monnaie unique imposée (et non une monnaie commune avec variations nationales possibles), fut une erreur majeure. Un coup de force pour accélérer l'union et mettre au pas l'Allemagne, dans un contexte très particulier. Mais un amplificateur de crises.
   Mais peut-on maintenant envisager de l'abandonner sans risques politiques majeurs,  en semblant ignorer de plus la réalité européenne spécifique? On en débattra encore longtemps, même si une certaine souplesse, certains ajustements et modes de fonctionnement pourront être introduits dans l'avenir. Il n'est tout de même pas normal que la BCE soit hors contrôle politique, mais parfois sous injonction allemande, gérée par des enfants de Goldman Sachs et que le cour de la monnaie unique favorise autant de fait l'économie exportatrice de nos voisins d'Outre-Rhin.
    Il n'en reste pas moins que cette monnaie mise en place à la hâte, dans des circonstances bien spécifiques, est une monnaie bâtarde, pas franchement adaptée à la diversité des économies concernées, surtout sans unité politique et sans réelle convergences, souvent à l'encontre des principes émis.
    Une monnaie sans nation. D'où sa faiblesse structurelle congénitale, génétiquement problématique, malgré l'euphorie des premiers temps.
  Déjà en 2009, le statut de l'euro faisait l'objet d'âpres discussions.
   L'euro-fort-qui-ne-se-discute-pas a été depuis au centre de nombreux débats, pas seulement économiques, car la monnaie unique était d'abord un pari politique. Elle a souvent été présentée comme un parapluie ou comme un boulet, favorisant surtout la puissance exportatrice allemande, aux dépends de ses partenaires.

L’euro ne fait plus rêver

   A l'approche des élections européennes, le débat tendit à se radicaliser.
Certains, comme J.C. Trichet, jugeait que seul un saut fédéral peut sauver un monnaie recouvrant des économies si contrastées. Trichet, avait « négocié au nom de Paris chaque virgule de tous [...] les aspects monétaires » du traité de Maastricht, en 1992, confie t-il à Le Point, en octobre 2013. Le poids de la garantie apportée par Trichet à l'euro est à la mesure du prestige dévolu à ses fonctions successives, en particulier à la tête de la BCE, de 2003 à 2011. Le haut fonctionnaire Jean-Pierre Jouyet résume leur place respective : « Trichet a été au système monétaire européen ce que Delors a été à la Commission et à la Communauté européenne ».
      En octobre 1990, François Mitterrand avait prévenu qu’une monnaie unique sans gouvernement européen ne survivrait pas longtemps. Or ce projet, s'il existe un jour, n'est pour l'instant qu'un projet des plus utopiques.
   La persistance d'un déséquilibre entre le nord et le sud de la zone euro, consécutive à la crise financière de 2008, puis la crise de l'euro, est la réalisation du scénario noir envisagé par l'establishment économique américain qui, de Friedman à Krugman, s'étaient penchés sur le rapport Delors.
   Quel était la raison de ce scénario noir ? C'était le vice de l'euro, c'est à dire l'absence de mécanisme pour mutualiser le risque macroéconomique entre les états. Autrement dit, un budget fédéral capable, comme aux États-Unis, de résorber les chocs asymétriques. Et, effectivement, les courbes de chômages des différents états des États-Unis, ont traversé la crise financière de 2008 en demeurant synchrones..."
       Plus d'un économiste, parfois de premier plan, considère l'euro comme une erreur et la possibilité de s'en débarrasser comme une nécessité et une possibilité qui ne mènerait à aucune tragédie si le processus est bien préparé, concerté, maîtrisé. Comme l'écrit un ancien europèiste, l'euro relevait de la pensée magique.    Emmanuel Todd considère que la peur paralysante des élites face à une démarche techniquement possible est le principal frein qui nous empêche de passer à une monnaie commune (et non plus unique), permettant aux économies de respirer, de se développer et de sortir d'un marasme paralysant qui accentue la crise dans la plus grande dé-solidarité.
              L'euro nous pénalise et entraîne l'Europe à sa perte, disaient certains.
Selon Arnaud Montebourg, « L’euro pénalise l’industrie au lieu de la soutenir dans la grave crise de compétitivité que nous traversons. Tous les grands industriels européens dans l’aéronautique, dans l’agroalimentaire, dans les transports, et toutes les institutions économiques du FMI au Conseil d’analyse économique, lui-même placé auprès du Premier ministre, en passant par l’OCDE, défendent des politiques nouvelles et «non conventionnelles» visant à enfin faire baisser le niveau de l’euro. Pourquoi devrions-nous continuer à nous mettre la tête dans le sable» Sur ce point encore, on ne peut que partager le constat. Aujourd’hui, le taux de change de l’Euro pénalise la totalité de l’industrie française (et italienne, troisième pays de la Zone Euro). Ce taux de change accélère les processus de désindustrialisation que nous connaissons. Par ailleurs ils plongent aussi les pays de la périphérie de la zone Euro dans la déflation..." 
     Une monnaie batarde, donc?
    Les faiblesse de l'euro fort n'ont pas fini d'être soulignées, comme ses failles.
 Toujours encore en question, dans le contexte de l'après crise, l'euro longtemps apparaîtra comme une bulle cognitive.
   L'Europe, ce qu'elle deviendra demain, sera-t-elle toujours soumise à l'épreuve de la monnaie unique?
          Nul n'est prophète pour le dire...La question n'est pas (que) monétaire, purement économique.
___[Retour aux origines-  L'euro ou l'écu?- Questions-]

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Variations cartésiennes

Publié le par Jean-Etienne ZEN

           Autour du cartésianisme,

                                         A l'aube de l'époque dite "moderne", à l'heure de l'éveil de la rationalité dans le domaine des sciences naissantes, dans le sillage des Galilée, Copernic, Huygens, etc... Descartes pose les bases d'une démarche en quête de méthode et de rigueur maîtrisées, quels que soient les domaines. La raison, commune à tous, devient le seul critère pour l'avancée dans le domaine du savoir, qui ne peut connaître qu'une croissance sans fin.                                                                                                      Dans le sillage de ces exigences, quelques études récentes nous signalent le fait que des "obstacles épistémologiques" sont toujours à repérer, à élucider, à dépasser, surtout ceux qui sont inhérents au langage ordinaire, commun. 

A consulter librement
 


                                                                                                 ___ La lutte contre les stéréotypes est une condition pour accéder à une pensée plus maîtrisée, mieux informée, en quête d'une vérité toujours à construire. Vaste programme, où la liberté est engagée, dans des domaines les plus variés.        "  Le tort du stéréotype n’est pas qu’il dépose entre notre regard et la réalité un voile d’ignorance qui nous priverait de tout accès au réel, c’est qu’il nous empêche de concevoir qu’il pourrait en être autrement. Ce qu’il oblitère n’est pas la réalité, mais le changement – et, avec le changement, la possibilité même de l’émancipation. Aussi, la lutte contre les stéréotypes ne saurait-elle s’en tenir à une correction du regard, mais devrait engager « une critique des rapports sociaux qui les fabriquent », une réflexion sur la production des images, leur mode de circulation et de réception, de sorte à proposer des formes de représentations « contre-hégémoniques » ou des « anti-stéréotypes » en contrepoint aux représentations dominantes des identités..."                                                                                                   ___    La détection de ce que Bourdieu appelle le "racisme" de l'intelligence", à connotations plus sociales et politiques.  ".... Le capital symbolique désigne les ressources dont disposent les individus qui luttent pour obtenir la reconnaissance des autres, afin de leur imposer leur domination par des moyens pacifiques (ce que Bourdieu nomme « la violence douce »). L’efficacité de cette forme de domination tient au fait que tous les êtres humains ont besoin d’obtenir la reconnaissance des autres pour se se justifier d’exister comme ils existent. Cette vision « pascalienne » du monde social explique l’importance centrale que joue la question du pouvoir symbolique dans la sociologie de Bourdieu..."                                                                                                                                       ___ La mise en question, bien contemporaine, de « L’envers des mots » ou de l' Algocratie.     "...l’aboutissement d’une certaine idée de la rationalité s’incarne dans cette « gouvernementalité algorithmique » synonyme d’algocratie. D’autant que, comme le dit l’universitaire et juriste Alain Supiot, nous pensons que gouverner et exercer le pouvoir sont une seule et même chose, que le pouvoir devrait être fondé sur une connaissance scientifique de l’individu et donc « impersonnel ». Cela expliquerait la diffusion d’une « gouvernance par les nombres » où tout, y compris la loi, devient l’objet d’un calcul. L’idée d’une algocratie vient ainsi d’un mythe, celui du caractère infaillible de la technique face à la faillibilité de l’individu. L’algocratie ne considère plus une société comme étant un ensemble mais comme n’était plus que des groupes d’individus, des atomes...."                                                             _______________________________

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