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Vide politique sidéral

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 C'est fou, le flou

          Les futures élections donnent le vertige, de par les incertitudes quelles engendrent et les craintes qu'elles suscitent: le glissement vers une extrême-droitisation de votes de plus en plus nombreux. Mais il n'y a là rien de mystérieux, même si on le déplore...trop tard. C'est largement l'aboutissement d'un phénomène sociologique et politique qui se déroule depuis une vingtaine d'années. Une modification dans le monde du travail et le glissement vers la précarisation des classes moyennes, sous l'effet d'un néolibéralisme financier qui s'est appuyé sur un déclin de l'Etat, résigné à l'abandon progressif de la chose publique, ont amené un vide politique et une défiance progressive vis à vis de la représentation nationale, dont on voit aujourd'hui les effets.


     

 

        Un phénomène de dépolitisation s'est installé peu à peu. Et comme la nature a horreur du vide...les votes protestataires se sont peu à peu rapprochés, comme souvent dans l'histoire, de ceux qui brandissent un nationalisme et un protectionnisme étriqué, comme on l'a observé Outre-Atlantique. Les frustrations et les colères sont largement le résultat de la gestion étatique sans vision et affairiste. Les forces de gauche ont cédé sous la puissance de la déferlante néolibérale, par fatalisme ou adhésion, comme à Terra Nova. Le phénomène est complexe et s'est installé à bas bruit depuis une vingtaine d'années.  Le macronisme et son ambiguïté entretenue est comme le point d'aboutissement de ce processus. Le techno-pouvoir a fait le reste. La presse a suivi, devenue hyper-concentrée autour de quelques pôles financiers de plus en plus réduits.                               ____Les dérives d'une gauche qui a perdu ses repères et ses engagements, en état de coma dépassé, n'a plus rien de proposer à part quelques options sociétales. Les aveux ont été clairs, les dérives certaines, comme le reconnaissait déjà JP Chevenement à une époque. Le hollandisme a donné le coup de grâce.   "... la France va vivre dans trois mois une élection présidentielle, le sentiment que la gauche va la perdre l’emporte assez largement. Il est d’autant plus puissant que, même dans l’hypothèse improbable où elles se retrouveraient unies le temps d’un scrutin, les diverses tendances qui composent cette « famille » n’ont plus grand-chose en partage. Comment gouverneraient-elles ensemble, alors qu’elles s’opposent sur des questions aussi essentielles que la fiscalité, l’âge du départ à la retraite, l’Union européenne, la poursuite ou l’arrêt du nucléaire, la politique de défense, les relations avec Washington, Moscou et Pékin ? Seule la peur commune de l’extrême droite les réunit encore. Mais, depuis quatre décennies, l’ascension de celle-ci s’est poursuivie alors que la gauche a exercé le pouvoir pendant vingt ans (1981-1986, 1988-1993, 1997-2002, 2012-2017). Autant dire que les stratégies déployées pour enrayer ce danger ont spectaculairement échoué. Ailleurs qu’en France, le tableau n’est pas plus reluisant. « Ce n’est pas la peine de tourner le couteau dans la plaie. Nous sommes submergés ! La gauche est détruite dans toute une série de pays », admet M. Jean-Luc Mélenchon. qui paraît faire la course en tête à gauche, mais derrière plusieurs candidats de droite et d’extrême droite. En 2002, les sociaux-démocrates dirigeaient treize des quinze gouvernements de l’Union européenne ; vingt ans plus tard, il n’y en a plus que sept sur vingt-sept (Allemagne, Finlande, Suède, Danemark, Espagne, Portugal et Malte). Un effondrement qui n’est pas sans rapport avec un paradoxe cruel que relève M. Jean-Pierre Chevènement : « La mondialisation néolibérale, à travers la liberté de circulation des biens, des services, des capitaux et des hommes, se trouve mise en cause non pas par la gauche, largement ralliée au social-libéralisme, mais par la droite dite “populiste”. ....»                                                Le "tournant socialiste" socialisme de 1983 aura été décisif. La "reconstruction" sera longue et ne se fera pas sans heurts. Mais une inversion des priorités du capitalisme, sous l'effet des crises qui nous attendent, pourraient constituer le début d'une réappropriation des valeurs démocratiques...________________________

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Varia

Publié le par Jean-Etienne ZEN

__ Ça devrait aller...

 

__ Terrible routine

 

__ Tel père, tel fils      

__ Bar à l' Ehpad

__ Pas de crise

__ Désir d'apprendre

__ Enorme pollution

__ Déchets problématiques

__ Réveil des économistes?

__ Amazon et les syndicats

__ Berlin et le nucléaire

__ Turquie en déroute?                _________________

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J'ai le blues

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 ...Depuis que le grand maître Z.... qui n'est pas toujours Zen, prône la blouse à l'école

                                C'est bien vrai ça! en voilà une réforme de fond qu'elle est bonne, comme elle est fondamentale! De quoi remettre l'institution sur les rails, du moins égalitaire. Tous pareils, que le temps soit gris ou ensoleillé. Tous égaux: pas une marque qui dépasse. Que l'on soit fils de cul-terreux ou de notaire, l'homogénéité vestimentaire sera assurée.       Finis la veste froissée, le  jean déchiré ou le blouson de marque.  Les fantaisies, voire le excentricités en tous genres, c'est terminé. Ce n'est qu'un début: on verra plus tard pour les pompes, qui crée des jalousies et parfois des bagarres. De Passy à Raon, c'est tout bon, de Dukerque à Bayonne, je ne veux voir qu'une seule  blouse. Et pas question de les importer de Chine! Les tissages vosgiens y pourvoiront. De quoi résoudre le chômage dans la vallée de la Moselle.

 

 

              La blouse comme autrefois, où il fallait se préserver des taches d'encre. Retour à la plume gauloise ou sergent-major. L'école n'est pas la parade, fini de rigoler! Les mines uniformément grises s'imposent, attentives à la voix du maître au cheveux grisonnants, qui ne sera plus le "gentil accompagnateur" inventé par des pédagogos hors-sol. Les apprenants n'ont qu'à bien se tenir!

 

 

,           Finies les tablettes. Retour au tableau, avec de la vraie craie qui crisse délicieusement sur la surface noire. Le piquet et le bonnet d'âne redeviendront d'usage.   Déblanquérisons à fond, la réforme sera annulée. Reconstruisons sur le modèle du passé: leçon de morale et calligraphie, en premier. La Révolution nationale est en marche!

 

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Fraude fiscale

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Il parle bien Mr  Attal

                             Ça ne rigole plus! Noble intention, quand on connaît (plus ou moins) toutes les richesses qui échappent au budget de l'Etat. Le problème est qu'on a déjà entendu la chanson, à l'époque de Nicolas Sarkozy, notamment. Tout devait changer. Mais en dehors des paroles visiblement déterminées, sans volonté précise et surtout sans moyens...on a vu! Une com' recyclée...destinée à calmer les esprits, sans doute. On parle surtout des "petits" fraudeurs, mais peu des plus importants, qui ont les réseaux masqués pour mettre à l'abri des regards et des recherches des sommes parfois faramineuses, qui fructifient au soleil. Pendant de temps-là, la pression sur les plus modestes ne peut que se renforcer. Il faut bien trouver de quoi financer hôpitaux, écoles, tribunaux...au budgets toujours insuffisants. C'est une question de souveraineté.


                                                                                            On fait souvent silence sur les méga-fraudes  sur la grande évasion. Elles sont discrètes, mais parfois énormes. Concernant le RSA, la fraude est dérisoire comparée à celle qui s'exerce en haut lieu: "la fraude des pauvres est une pauvre fraude..".  L'économiste Zucman parle dans  son enquête sur la richesse cachée des nations, de manière très documentée. (A lire ici) A l'heure où on supprime des moyens et des hommes pour de nécessaires recherches et enquêtes à Bercy, comment peut-on faire aboutir des dossiers même avec les meilleures intentions?   Les paradis sont partout. Des banques complaisantes sont toujours prêtes à rendre service.  Malgré les déclarations, les promesses, les G20, une esquisse d'un début de solution ne semble pas venir. Inertie? complicité? intérêts?
  Même si l'action de la justice américaine a été assez spectaculaire ( quoiqu' hypocrite: et le Delaware?), à l'égard de certaines officines de nos voisins helvètes. Pour les particuliers seulement. 
     Mais les réactions européennes, françaises surtout, dispersées, sont tardives et limitées.
Il faudra du temps pour résoudre le problème. Les inerties sont énormes.
                         On peut faire mieux que de multiplier les taxes, qui finalement rapportent peu, et on reste songeur quand on fait un drame pour quelques millions manquant pour le financement de tel ou tel effort social...Il y a  600 milliards qui manquent, selon l'enquête minutieuse de Antoine Peillon, jamais contestée jusqu'ici. Les experts cités par « The Guardian » estiment que l’argent placé dans ces paradis fiscaux et qui échappe donc de cette façon au fisc est l’équivalent du Produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis et du Japon réunis !  En France, six fois le trou de la Sécu...
           L'Etat est en plein désordre pour lutter contre la fraude fiscale 
Depuis 2009, les gouvernements successifs assurent que la lutte contre la fraude fiscale est en tête de leurs préoccupations. Pas un sommet international, pas une réunion européenne ne se passe sans que les autorités françaises rappellent leur détermination à la combattre. La fraude fiscale représente une perte pour l’État de 50 à 80 milliards d’euros par an, a encore indiqué un rapport d’une commission sénatoriale le 9 octobre. La Commission européenne évaluait récemment le coût de la seule fraude à la TVA à 32 milliards d’euros par an en France.

  Les actes, cependant, paraissent avoir du mal à suivre les paroles. (C'est un euphémisme!). Dans son dernier rapport publié le 10 octobre, la Cour des comptes dresse un tableau consternant des moyens mis en place par l’État pour lutter contre la fraude fiscale : des troupes désorganisées et mal équipées, chacune luttant pour conserver son pré carré et ses prérogatives, incapables de coopérer et d’échanger des renseignements. Pas toutes convaincues non plus, semble-t-il, que la lutte contre la fraude fiscale soit une urgence… Il y a des déroutes planifiées.....   ____________________________
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Numérique et énergie

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Il n'y a pas de neutralité carbone numérique

                                         On le pense parfois; le développement du numérique serait une voie royale pour accéder à des économies d'énergie significatives. Il va falloir réviser nos jugements : si un clic coûte très peu, l'ensemble des activités de tous les ordinateurs du monde engendre une consommation non négligeable d'électricité, ce que l'on ne soupçonne guère en général.  Rien que pour la simple gestion (fonctionnement et refroidissement) des data center en France, la consommation moyenne d'électricité équivaut à celle d'un ville comme Bordeaux, dans l'état actuel des choses.                                                                 _____L' écosystème numérique, l'ensemble des activités des appareils qui gravitent autour de cette fonction ne sont pas impact sur la consommation générale de l'électricité, de l'énergie en général. Et nous ne sommes qu'au début d'un processus:    "...L’écosystème numérique mondial est à l’origine de 2 % à 4 % – selon les études – des émissions de gaz à effet de serre sur la planète, soit jusqu’à deux fois plus que le transport aérien. Rien qu’en France, un rapport du Sénat donne 15 millions de tonnes équivalent dioxyde de carbone (CO2) par an, soit 2% du total des émissions dans l’Hexagone en 2019. Après le sentiment d’« avihonte » d’origine suédoise, le scrupule à « liker » naîtra-t-il en France, où pas moins de trois lois « anticarbone » ciblant le numérique sont entrées en vigueur le 1er janvier 2022 ?    Ce nouvel arsenal réglementaire permet de demander des comptes aux entreprises du numérique sur leur empreinte carbone. « Pour un courriel lesté d’une pièce jointe lourde, ce sont 20 grammes de CO2 qui sont émis, soit autant que 150 mètres parcourus en voiture », indique Guillaume Pitron, auteur de L’Enfer numérique. Voyage au bout d’un like (Les liens qui libèrent, 2021). Avec 10 milliards de messages électroniques envoyés par heure dans le monde, cela équivaut à 50 gigawatts, soit la production électrique horaire de quinze centrales nucléaires ! La pollution numérique provient actuellement pour les trois quarts de la fabrication de terminaux tels que – dans l’ordre de leur empreinte carbone – les téléviseurs, les ordinateurs portables, les smartphones, les box Internet, les écrans et les consoles de jeux. Contenant une cinquantaine de métaux, un smartphone ne pèse pas 150 grammes, mais 150 kilos – ce que M. Pitron appelle « le sac à dos écologique ». ..."                                                                               Nous ne sommes qu'au début d'un processus massif et mondial: la généralisation de la numérisation des sociétés, dans des domaines de plus en plus variés et élargis: de la communication privée aux plus complexes, administratives ou industrielles. La formule papier régresse inexorablement pour communiquer avec son percepteur, voire son médecin. Nous allons à marche forcée vers un monde que l'on dit de plus en plus "dématérialisé". Et la 5 G laisse entrevoir des dimensions nouvelles. Il n'y aura pas de réversibilité, on s'en doute, malgré les défaillances parfois problématiques: on le voit quand un hôpital est paralysé par un piratage inattendu, quand un service ne répond plus suite à une panne massive de réseau. S'est mis en place un système certes performant mais fragile et énergétivore, quelles que soient les précautions et les rustines.

 

 

      Mise à part cette fragilité, il y a un aspect ignoré que l'on peut appeler la "pollution numérique", car ce que nous considérons comme "'immatériel" est tout à fait matériel, avec des impacts non négligeables sur l'environnement. Le bilan carbone n'est pas neutre, loin de là, que ce soit dans l'extraction des matières nécessaires ou dans l'énergie croissante que nécessite son fonctionnement. Certains l'avaient déjà noté depuis un moment;   G. Pitron étudie le problème sous toutes ses facettes, après un travail minutieux de recherche, comme il l'avait déjà fait avec la question du "tout électrique" dans le domaine automobile, jugé déraisonnable si l'on y regarde de près. Nous allons à grands pas vers une "obésité numérique", dont nous ne sommes guère conscients, une fuite en avant inscrite dans le processus en cours, qui connaîtra, certes, des mutations, mais qui ne changera pas de nature. De ce point de vue, l'avenir peut paraître hallucinant. Le problème est que nous pourrons de moins en moins envisager un retour en arrière, ni même des inflexions significatives. Du moins avec les perspectives d'aujourd'hui. "Pour un selfie de plus..." comme note l'auteur, un like envoyé, multiplié des milliards de fois, des masses de messages et des photos envoyés à la vitesse de la lumière, nous contribuons à renforcer l'impact écologique que nous souhaitons réduire par ailleurs. Notre ignorance sur la question est savamment entretenue surtout par ceux qui vivent de ces flux numériques toujours plus importants.  ...Autant de questions que les utilisateurs d’outils connectés en tout genre ne se posent pas.                                            _____Et     Pourtant, la légèreté du net pourrait bien s’avérer insoutenable. Trois ans après sa formidable enquête sur les dessous des énergies vertes, "La guerre des métaux rares" (plus de 70.000 exemplaires toutes éditions confondues, traduit en plus de 10 langues) , Guillaume Pitron nous propose une enquête fascinante qui interroge le coût matériel du virtuel...."                                                         _ Sommes-nous au bord d'une prise de conscience sur les véritables coûts du développement incontrôlé des géants du net auquel nous participons allégrement, aveugles à la face cachée du système? Il y a beaucoup à apprendre sur les toujours croissantes consommations électriques de data center, etc...Plus de 10 % de la consommation mondiale électrique serait actuellement affecté à leur fonctionnement.

 

 

       "Les chiffres sont édifiants....« Lorsque j’ai découvert les chiffres de cette pollution, je me suis dit : “Comment est-ce possible ?” », se rappelle Françoise Berthoud, ingénieure de recherche en informatique. Les dommages causés à l’environnement découlent d’abord des milliards d’interfaces (tablettes, ordinateurs, smartphones) qui nous ouvrent la porte d’Internet. Ils proviennent également des données que nous produisons à chaque instant : transportées, stockées, traitées dans de vastes infrastructures consommatrices de ressources et d’énergie, ces informations permettront de créer de nouveaux contenus digitaux pour lesquels il faudra… toujours plus d’interfaces.  Pour réaliser des actions aussi impalpables qu’envoyer un courriel sur Gmail, un message sur WhatsApp, une émoticône sur Facebook, une vidéo sur TikTok ou des photos de chatons sur Snapchat, nous avons donc édifié, selon Greenpeace, une infrastructure qui, bientôt, « sera probablement la chose la plus vaste construite par l’espèce humaine  ».    Les chiffres sont édifiants : l’industrie numérique mondiale consomme tant d’eau, de matériaux et d’énergie que son empreinte représente trois fois celle d’un pays comme la France ou le Royaume-Uni. Les technologies digitales mobilisent aujourd’hui 10 % de l’électricité produite dans le monde et rejetteraient près de 4 % des émissions globales de dioxyde de carbone (CO2), soit un peu moins du double du secteur civil aérien mondial. « Si les entreprises du numérique se révèlent plus puissantes que les pouvoirs de régulation qui s’exercent sur elles, le risque existe que nous ne soyons plus en mesure de contrôler leur impact écologique », avertit M. Jaan Tallinn, le fondateur de Skype et du Future of Life Institute, qui travaille sur l’éthique des technologies ...."   _____[Souligné par moi]__________

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Pot-pourri

Publié le par Jean-Etienne ZEN

__ Alberta en feu

           Catastrophe sans précédent

              Région déjà ravagée par une pollution hors du commun  _______

__ EN:  un effondrement du système?  (point de vue)

 

__  Education: la quadrature du cercle? Un équilibre complexe.... 
                                                    La "bienveillance" est une notion ambiguë. Qui aime bien châtie bien?
 
__ Enfants et écrans: Les bonnes intentions ne suffisent pas. 
                                                                      Les dérives sont inquiétantes
 
__ Concentration des médias: une "bollorisation" inquiétante.
                                                                                             L'empire empire.
__ Chat GPT: le patron regrette... 
                                               Que peut ce nouvel outil? Malgré l'engouement
__ Parfois très drôle, François!
                                         Il a de bons mots. C'est pas moi, c'est l'autre...  
                                                                                _____________________________
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La prochaine fois...

Publié le par Jean-Etienne ZEN

... J'ferai mieux.

         Un brouillon! Un vrai brouillon.... 

               C'est pas du boulot. Pas très présentable. Une écriture de chat, des ratures partout, une ponctuation fantaisiste, même des taches, comme celle qu'on faisait à l'école avec l' encre de papa. En plus, c'est mal composé, ça n'a ni queue ni tête, ça part dans tous les sens. Il faut se gratter le tête pour suivre, trouver de la cohérence...                                                                                           Bref une mauvaise copie qui mériterait la poubelle, qui n'obtiendrait que la note minimale.  Voilà ce que c'est que de vivre un peu va comme j'te pousse, sans plan  préétabli, sans GPS pour trouver d'emblée le bon chemin. Au hasard Balthazar.   Si j'aurais su, j'aurais pas v'nu où j'aurais planifié un peu tout ça. Je ne vais quand même pas présenter une telle copie au jugement dernier...ce serait le purgatoire à vie assuré. Ou pire! Heureusement, je ne serais pas le seul... Il est maintenant un peut tard pour tout recopier au propre... Comme disait l'autre:  "La vie est un brouillon que l'on ne peut pas remettre au propre. " 

 

 

       La vie ressemblerait-elle à ce qu'en dit Shakespeare? Ou serait-elle un songe? Auquel cas ce serait moins grave. Je me serais bercé d'illusions?..

        La prochaine fois.... je travaillerai mieux la question, à l'aide d'un manuel de bien-savoir-vivre, et j'écrirai directement au propre...

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8 Mai

Publié le par Jean-Etienne ZEN

La fin et le début

                  La clôture en Europe d'une guerre devenue vite mondiale. Mais le début d'un conflit dont on ne prévoyait pas l'issue.    Ce ne fut pas la liesse pour tout le monde. Mais ce ne fut pas médiatisé, mais rangé pudiquement dans le département des faits divers tragiques.                                                                                        8 Mai 1945: SETIF    

                               Un autre 8 Mai. Un événement occulté.
   Silence et manipulations de l'information.
-17000 morts algériens selon les sources américaines
        Un événement encore à décrypter.
La commission d'enquête fut annulée.
       Une Algérie sans "ciment réel", sur fond d'antagonismes anciens issus du fait colonial, Ce fut le vrai début de la guerre d'Algérie.
                Le 19 avril 2015, le secrétaire d’État Jean-Marc Todeschini s'est rendu à Sétif, à 300 km à l’est d’Alger, pour rendre hommage aux victimes des massacres du 8 mai 1945 en Algérie. C'était la première fois qu'un représentant du gouvernement français venait commémorer ces tueries considérées comme le véritable premier acte de la guerre d’Algérie
Le documentaire de Mehdi Lallaoui et Bernard Langlois (55 minutes fortes d'images d'archives et de témoins retrouvés) raconte ces jours où, alors que l'Europe se libère de l'horreur, en Afrique du Nord les peuples colonisés, acteurs de la Libération espérant leur émancipation, vont connaître les massacres et la torture. Ce 8 mai 1945, à Sétif, un policier tire sur Bouzid Saâl, jeune scout musulman tenant un drapeau de l'Algérie et le tue, ce qui déclenche une émeute meurtrière des manifestants, avant que l'armée n'intervienne, suivie par les milices des colons.
Moins connus, les massacres de Guelma se déroulent dans les jours suivant la révolte de Sétif. Exécutions sommaires, massacres de civils, maisons incendiées, hameaux bombardés : dans ce documentaire de 15 minutes, les témoins se souviennent.
         Les massacres de Sétif, qui se déroulèrent entre le 8 mai et la fin juin 1945, est un terme générique qui couvre en réalité des tueries sommaires qui eurent lieu dans une grande partie du Constantinois. L’interruption brutale des cortèges populaires (à Sétif et Guelma, la police tira sur la foule), initiés par les nationalistes algériens voulant fêter la victoire sur l’Allemagne nazie et rappeler les promesses d’émancipation, fut le déclencheur des émeutes. Elles firent 103 morts chez les Européens. La répression aveugle contre la population algérienne fut terrible. Il y a 20 ans, je réalisais pour la chaîne Arte et avec la complicité de mon ami Bernard Langlois Les Massacres de Sétif, un certain 8 mai 1945. Parallèlement, « Au Nom de la Mémoire » publiait un livre de référence sur ces événements : Chronique d’un massacre. 8 mai 1945, Sétif, Guelma, Kherrata de Boucif Mekhaled...
               Les massacres de Sétif, Guelma, Kherrata commencèrent à être évoqués publiquement par les représentants de l’État français il y a une dizaine d’années seulement. En effet, il a fallu attendre soixante ans pour que l’ambassadeur de France à Alger, Hubert Colin de Verdière, parle à propos des massacres perpétrés par la France en mai juin 1945 de « tragédie inexcusable ». Quant à Michel Barnier, ministre des affaires étrangères, il déclarait trois mois plus tard: « Il est essentiel pour construire un avenir commun que nous arrivions à examiner ensemble le passé afin d’en surmonter les pages les plus douloureuses pour nos deux peuples. Cela suppose d’encourager la recherche des historiens, de part et d’autre, qui doivent travailler ensemble, sereinement, sur ce passé mutuel. »
    Le président de la République François Hollande alla beaucoup plus loin. Devant les deux chambres du Parlement algérien, il déclara en 2012, lors de son premier déplacement en Algérie : « Pendant 132 ans, l'Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal (…) et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. Parmi ces souffrances, il y a eu les massacres de Sétif, de Guelma, de Kherrata, qui, je sais, demeurent ancrés dans la mémoire et dans la conscience des Algériens, mais aussi des Français. Parce qu’à Sétif, le 8 mai 1945, le jour même où le monde triomphait de la barbarie, la France manquait à ses valeurs universelles. »...
   Le déplacement à Sétif et l’hommage aux victimes du secrétaire d’État Jean-Marc Todeschini le 19 avril sont certes à saluer, mais n’apporteront rien de nouveau. Nommer le crime sans le caractériser, sans l’identifier comme crime contre l’humanité, c’est ne faire que la moitié du chemin.
Car au-delà des phrases et des tournures « les pages douloureuses », « les drames inexcusables », « le système injuste et brutal », de quoi parle-t-on ? Nous évoquons des massacres de populations civiles par les autorités militaires et les milices coloniales dont les estimations vont de 9 000 à 35 000 morts. Nous évoquons l’utilisation de l’avion et de la marine de guerre pour réduire à néant des dizaines de villages soi-disant insurgés. Nous évoquons les jugements sommaires et les exécutions du même ordre de centaines de civils désarmés. Nous évoquons des tortures, des disparitions forcées de personnes, et des emprisonnements dont certains prendront fin au jour de l’indépendance, en juillet 1962.
    Sétif 1945 est indéniablement un crime contre l’humanité selon les définitions de la Cour pénale internationale : « Les crimes contre l’humanité incluent des actes commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque. La liste de ces actes recouvre, entre autres, les pratiques suivantes : meurtre, extermination, réduction en esclavage, déportation ou transfert forcés de population, emprisonnement, torture (…). Persécution d’un groupe identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste (…). »
     Depuis des années, les demandes de reconnaissance solennelle et officielle en France des crimes de 1945 sont restées vaines, malgré le rappel chaque année par les associations de cette exigence de justice. Cette exigence morale qui impose de mettre des mots sur les exactions commises au nom de la République en Algérie, il y a 70 ans. Ces reconnaissances qui permettent l’apaisement, la justice et la transmission de notre histoire commune ont été possibles par la voix du président Jacques Chirac7 pour ce qui concerne la responsabilité de la France dans la rafle du « Vél' d’hiv' » de juillet 1942. Elles ont été possibles par la voix de l’actuel président de la République dans la reconnaissance des crimes du 17 octobre 1961...
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On continue...

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Pourquoi se gêner?

                      La colonisation continue...Les grandes puissances se taisent, regardent ailleurs ou font juste les gros yeux Le projet de Sharon et de Netanyahou peut se poursuivre, à bas bruit. M. Gantz a pris le relai. En dépit des règles internationales, des résolutions de l'ONU...                                                                  ____ Clap de fin du projet d'un Etat palestinien? Vraiment? On peut douter de la résignation palestinienne apparente, malgré la mollesse de M.Abbas. La colère couve surtout dans le jeunesse et pourrait se montrer de nouveau  explosive: "...Il faut ici rappeler que, pour l’opinion palestinienne, M. Gantz est un criminel de guerre : il a dirigé les deux derniers conflits à Gaza, en 2014, comme chef des armées, puis, comme membre du gouvernement, en mai 2021. Si le « raïs » a pris le risque de franchir sa porte, ce n’est pas pour les quelques gages de « confiance » que la partie israélienne a prestement rendus publics. Elle a promis de régulariser la situation de milliers d’habitants des territoires sans statut légal, au titre du rassemblement familial, et d’accorder des permis de se rendre en Israël à des entrepreneurs et des membres de l’AP.   Ce que M. Abbas venait chercher, c’était « un horizon politique », a affirmé l’un des deux collaborateurs qui l’accompagnent partout et s’expriment pour lui, Hussein Al-Sheikh, le très impopulaire responsable de la coopération sécuritaire avec Israël, qui assistait à cette entrevue aux côtés de Majed Faraj, le chef du renseignement. Leur visite, estimait-il, représentait une « dernière chance, avant une explosion et que nous nous trouvions dans une impasse ».       Sur ce point, les deux parties s’accordent. L’Autorité palestinienne, en quasi-faillite, lâchée par les monarchies arabes du Golfe, obtusément autoritaire, est perçue par ses sujets comme un simple substitut de l’occupant israélien. La question palestinienne travaille indépendamment d’elle, comme l’ont montré l’explosion de Jérusalem et des villes mixtes d’Israël en mai 2021, durant la dernière guerre à Gaza. Elle déborde les institutions palestiniennes, tout comme le dogme de la solution à deux Etats – à laquelle une majorité de Palestiniens ne croit plus. Le parti de M. Abbas, le Fatah, paraît en état de mort cérébrale. Il renouvellera cependant ses cadres dirigeants en mars. M. Abbas doit donner des gages...."

 

         Il n'y a pire que l'eau qui dort. Le projet sioniste ancien se poursuit. La Cisjordanie est en miettes, rebaptisée Judée-Samarie. La colonisation par les routes continue comme jamais.Une annexion de facto. Le militarisme se renforce, n'augurant rien de bon pour l'avenir. L'ombre de Balfour continue de planer..._____ Nouvelle arme de guerre._____

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Vite fait

Publié le par Jean-Etienne ZEN

__ Enfin!

__ Un Pap contesté         __ Pfizer en cause

__ Réguler l'IA     

 

__ Bonne retraite!

__ Crise du capitalisme?

__ Manque de cuivre?

__ Enseignement privé et ségrégation

              Gros souci: quel chapeau?

                                          A chaque jour son chapeau...      ______________

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