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Google empire

Publié le par Jean Etienne

Google empire

Réjouissons-nous, mes frères!
L' avenir apparaît radieux, comme l'entrevoyait un grand poète au 19°siècle.
Le progrès indéfini de l'internet nous ouvre des horizons sans limites...
Grâce à notre Grand Frère Google, l'ami qui nous veut du bien.-(1)
« Nous croyons en un Internet ouvert et libre pour tous. (...) Nous croyons en la bonté des hommes », disait, messianique, l'ancien PDG de Google, Eric Schmidt. Tout le monde il est beau....dans la grande famille libérale-anarchiste des individualistes-consommateurs du Net, qui va changer le monde.
Amen!
C'est beau comme du Rousseau!
Il nous gâte, nous comble, en nous offrant des services multiples et variés presque gratuits et permet de nous ouvrir toutes les portes de la connaissance.
Tout ça pour quelques clics.
C'est comme un nouveau Siècle des Lumières qui s'ouvre à nous.
Le Grand Moteur " s'est donné comme mission « d'organiser l'information à l'échelle mondiale et de la rendre universellement accessible et utile.."
De la naissance à la mort ...et au-delà... Google nous assure de sa sollicitude...

Mais il y a un petit problème, un problème de rien du tout.
Cette sollicitude n'est pas désintéressée et est un rien indiscrète.
Les projets du Big Brother ne manquent pas de créer du souci.
Il étend son empire sur la Toile de manière problématique...
Google (malgré quelques ratés et faiblesses) pèse plus lourd que Coca-cola.

Il y a donc plutôt un gros problème.
Google tisse sa toile, dans une dérive monopolistique.
Il établit une hégémonie planétaire qui inquiète, dans son ambition même, devenant incontournable, jouant de plus sur l'optimisation fiscale.

Google nous aime...asservis.

On perçoit tous les dangers possibles pour la vie privée.
Même Microsoft s'inquiète.
L'emprise numérique se développe sans contrôle efficace.
Va-t-on vers une surveillance généralisée? (1)
La solution? Investir massivement dans le développement de logiciels et moteurs de recherches libres et non commerciaux, comme ici, à l'échelle mondiale et/ou européenne.
L'initiative devrait être politique, car le problème est politique, au sens large et noble. La citoyenneté ne peut aller sans respect de la vie privée. La vie ne se ramène pas à des réseaux commerciaux. Le vrai savoir ne peut se réduire à de la simple communication ni à la seule accumulation de couches infinies de connaissances
Sans contrepouvoirs, la puissance du gentil grand frère ne sera plus contournable.

Résistons, mes frères!
Ce n'est pas la quadrature du cercle...

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François au FMI!

Publié le par Jean Etienne

François au FMI!

Un pape à part
On le dit, on le sait: ce pape n'est pas ordinaire, contrairement à un certain Président bien de chez nous.
Un pape pop' qui tweete et qui aime le foot et qui le dit Orbi et tweeti...
Pas banal!
Pas révolutionnaire, certes, même très conservateur concernant les moeurs et les traditions ecclésiales, pourtant datées:
Des femmes prêtres? Niet! Le droit à l'avortement? Nunca! L'euthanasie réglementée? Not at all!...
Il ne changera pas un dogme.
Mais il faut reconnaître que, même s'il n'a pas été excessivement critique (euphémisme) à l'égard de la junte argentine et de ses crimes, il n'a pas manqué de se dresser contre les Kirchner ( Le cardinal s'est notamment farouchement opposé au mariage homosexuel, légal en Argentine depuis juillet 2010. "Ne soyons pas naïfs : il ne s'agit pas d'un simple combat politique ; il y a une finalité destructrice du plan de Dieu", avait dit l'archevêque Bergoglio avant le vote du texte) avant de se réconcilier avec Madame sur un sujet social, le "scandale de la pauvreté".)
Voilà son côté abbé Pierre.
Aujourd'hui, il s'en prend au Veau d'or, à la logique des marchés.
Oyez: : « L’adoration de l’antique veau d’or (cf. Ex 32, 1-35) a trouvé une nouvelle et impitoyable version dans le fétichisme de l’argent et dans la dictature de l’économie sans visage et sans un but véritablement humain. »
Les 85 personnes les plus riches à la surface du globe disposent d’autant de ressources que les 3 milliards et demi d’enfants, de femmes et d’hommes constituant la moitié de l’humanité la plus démunie. La victoire du Veau d’Or est désormais totale ! L’État dont le rôle devrait être de protéger les plus exposés a aujourd’hui calqué sa logique sur celle de l’entreprise, entité abstraite insensible à la qualité, asservie à la quantité sous sa forme la plus abjecte de maximisation sans limite du profit. « Ce déséquilibre procède d’idéologies qui défendent l’autonomie absolue des marchés et la spéculation financière. Par conséquent, ils nient le droit de contrôle des États chargés de veiller à la préservation du bien commun. »
Bien vu François! Voilà qui est plus sérieux et mieux ciblé que les admonestations anciennes et lénifiantes.
Et encore: " « Il n’est pas possible que le fait qu’une personne âgée réduite à vivre dans la rue, meure de froid ne soit pas une nouvelle, tandis que la baisse de deux points en bourse en soit une. »
L'autre François disait à peu près la même chose, sauf que la bourse ne marchait pas à Assise.
Le Divin Patron avait ouvert la voie et fréquentait des gens peu fortunés et parfois peu recommandables sur les bords de Tibériade
On s'étonne que l'autre François, le locataire de l'Elysée, soit quasiment muet sur ses sujets.
Ne disait-on pas qu'il était socialiste, disciple de Jaurès?
Certains mauvais esprits diront que le discours du pape est cousu de fil blanc (papal), qu'il cherche à redorer le blason d'une institution jusqu'ici trop proche des puissants, qu'il veut habilement établir un contre-feu contre tout engagement par trop marqué politiquement.
Peut-être, peut-être pas...
En tous cas, c'est dèjà mieux que la compassion traditionnelle, qui ne mange pas de pain (bénit), même si son discours est loin de celui du curé Meslier, le révolutionnaire, qui proposait carrément « que tous les grands de la terre et que tous les nobles fussent pendus et étranglés avec les boyaux des prêtres. » On n'en demande pas tant...
Pourtant , il fait trembler Outre-Atlantique. "Rush Limbaugh, un animateur de radio méthodiste très écouté, a exprimé sa «tristesse» de voir François publier un texte qui ne serait que l’expression d’un «marxisme pur». Un membre du Tea Party, Jonathan Moseley, a jugé utile de préciser que, selon lui, «Jésus était un capitaliste prêchant la responsabilité personnelle, pas un socialiste». Et un autre commentateur de la chaîne conservatrice Fox, Stuart Varney, de religion anglicane, a accusé le pape d'être un tenant du «néo-socialisme». Mein Gott!
Il est vrai que le pape se compromet avec un certain Marx, qui déclare : "Quiconque réduit l'action économique au capitalisme ne choisit pas seulement un point de départ moralement mauvais, mais fait également un choix mauvais sur le long terme du point de vue économique.Le capitalisme ne devrait pas devenir le modèle de la société, parce que - pour le dire de façon exaspérée - il ne prend pas en compte les destins individuels, des faibles et des pauvres..."
Mais au Vatican , on défend l'evangile, pas das Kapital.
Et Reinhard Marx ne va pas jusqu'à remettre en cause l'économie de marché, "nécessaire et raisonnable" tant qu'elle est "au service de l'homme". (1)
On peut voir que notre jésuite garde des traces de sa formation ignatienne.
Si François persévère toutefois, approfondit les causes de la crise, prend comme conseillers quelques économistes attérés (plus éclairés et plus rouges que des cardinaux obèses et oisifs), alors on le verra peut-être un jour siéger au FMI pour réformer plus que la Curie: l'incurie de la finance devenue folle, la prédation bancaire génératrice de crises et de détresse sociale...
Non, je blague...

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Pompes de la discorde

Publié le par Jean Etienne

Pompes de la discorde

Rififi au château
Il s'en passe des choses rue du Fbg St Honoré!
Un ténébreuse affaire de souliers et de cireurs...
Un enquêteur sur la trace de pompes de luxe...
Où va se cacher le pouvoir!
Dans les pompes élyséennes, ça fait tache.
Roland Dumas nous avait déjà fait le coup des très chères pompes.
Dis-moi ce que tu chausses, je te dirai...
En tous cas, le président est dans le cirage et n'est apparemment pas bien dans ses pompes.
Son conseiller ne le botte plus.
Aquilino, petit marquis élyséen plutôt pompeux, qui botte en touche, commençait à lui pomper l'air.
Ce n'était pas le moment!
A l'heure où Bercy s'efforce de pomper..comme diraient les chats-docs, ça tombe mal!

...Dire que l'on aurait pu avoir DSK, qui voulut être César, mais ne fut que pompé, comme disait Clemenceau, à propos de Félix Faure.
Une atmosphère loin d'être pompeuse, un peu décadente, que les plus pessimistes jugeront un peu fin de règne, genre (pompe) funèbre...
Un sacré coup de pompe!
C'est tout pour aujourd'hui...

Pompes de la discorde
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Ballon pas rond

Publié le par Jean Etienne

Ballon pas rond

Le foot est-il foutu?
Ce que dit le pape n'est pas toujours parole d'Evangile, même s'il s'appelle François (Premier ou pas), même s'il fait tout pour se rendre sympa, pour s'efforcer de fuir l' écurie la curie, les pompes vaticanes (qui le pompe), pour s'intéresser aux activités du commun des mortels.
Le foot, par exemple.
Il le suit de près. D'ailleurs, il fut très tôt un fan de San Lorenzo, dans une Argentine où ce sport est presque une religion. Il reste encore un aficionado, gardant encore des liens avec son club de Buenos Aires.
Là-bas, on l'appelait Pancho. Un fouteux pas ordinaire...
A la veille où le Brésil, pays voisin, La Mecque du foot, se prépare fébrilement au Jour J, pas tout à fait prêt, à ce qu'il paraît (le béton n'en finit pas de couler), voilà que François lance une parole peu papale, presque sacrilège, brisant un tabou, désacralisant l'activité du dieu Pelé, du saint Maradona, des (petits) dieux du stade et leurs fidèles...
Enfin, ce n'est pas une révélation. Il n'a pas eu besoin de l'inspiration du Saint-Esprit.
Publiquement, sans faire de bulles de buzz, il condamne urbi et orbi le foot-business. Oui, il a osé dire: "«Aujourd’hui, le football s’inscrit dans un gros business en raison de la publicité, des télévisions, etc. Mais le facteur économique ne doit pas prévaloir sur l’aspect sportif, parce que cela risque de tout contaminer.»
Mein Gott! On a beau être païen ou parpaillot, bouffeur de calotte ou voltairien, antipapiste ou même protestant, on peut reconnaître qu'il n'est pas dans le faux. Même si ses paroles n'ont rien d'inspirées, même si le problème ne date pas d'aujourd'hui.
Mais aujourd'hui, il est vrai, tout s'accélère.
The big fric règne en maître sur les stades et surtout ...dans les coulisses, là où les managers font la loi. où les investisseurs, anonymes ou ayant pignon sur boulevard ou sur Golfe, font leur petite ou grande cuisine...
Une étape irréversible dans l'histoire , déjà ancienne, d'une activité d'abord uniquement ludique, qui connut de modestes débuts sur les rives de la Tamise ou aux pieds des terrils de Noeux-les Mines...où on footait après le turbin.
Le poids financiers du foot mondialisé est devenu monstrueux.
L'argent fou du foot prend une place à la mesure des récents développements inconsidérés et parasites de la sphère financière hors sol.
Il arrive que l' argent sale s'en mêle, au coeur de réseaux souvent obscurs.
Une dénaturation qui gagne aussi d'autres sphères sportives.
Sans parler des ingérences et des enjeux politiques qui interviennent directement ou indirectement.
Les stars surpayées d'aujourd'hui n'ont plus rien à voir avec les Kopa, les Beckenbauer, etc...Leurs caisses de luxe, entrevues à la sortie de l'entraînement, en témoignent.
Le foot ne connaît en tous cas pas la crise.

Au Brésil, où il n'est pas toujours sans violence, on fait place nette pour ces (très) chers jeux...enfin presque!... Les pauvres devront souvent déménager et s'abstenir.
Le pays de la samba a déjà le blues du Mondial.

Platini aurait mieux fait de se taire...A-t-il déjà mis les pieds en dehors de Sao Polo ou de Rio? (Piqure de rappel...)
Place aux jeux et aux ..dollars réals !
Le ballon ne tourne plus rond
Trop souvent le spectacle est triste. Que s'est-il passé pour en arriver là ?
Relisons Juvénal et le Football, ombre et lumière d'Eduardo Galeano : « L'histoire du football est un voyage triste, du plaisir au devoir. A mesure que le sport s'est transformé en industrie, il a banni la beauté qui naît de la joie de jouer pour jouer. [...] Le football professionnel condamne ce qui est inutile, et est inutile ce qui n'est pas rentable. Il ne permet à personne cette folie qui pousse l'homme à redevenir un enfant un instant, en jouant comme un enfant joue avec un ballon de baudruche et comme un chat avec une pelote de laine. »
A quand la fin de partie?

Ballon pas rond
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0 de conduite...

Publié le par Jean Etienne

0 de conduite...

On ressert les plats...
Un sujet qui revient comme neige en hiver depuis des lustres.
Vrai problème ou rideau de fumée?
Les propositions de réforme dans l'urgence, à chaque changement ministériel, avec ses débats tapageurs et plus ou moins faussement passionnés, sont toujours à considérer avec suspicion.

Mettre en place une évaluation bienveillante, c'est supposer qu'elle était jusqu'ici malveillante, répressive, humiliante, pour les élèves les moins favorisés ou les moins motivés. Bien sûr.
Cachez-moi ces mauvaises notes que je ne saurais voir... Comme si une note, toujours relative, n'était pas qu'un indicateur imparfait d'un résultat momentané, d'un travail toujours perfectible.
La moralisation/culpabilisation au sujet des notes vient de loin et se trouve diffuse dans notre culture de l'élitisme excessif, qui n'a souvent plus rien de républicain, de la compétition parfois féroce, au coeur d'une société où la performance tend à devenir un but en soi, comme la réussite sociale et financière parfois obsessionnelle, où l'individualisme dévore la citoyenneté, où le travail, même qualifié, tend à devenir une rareté.
On peut admettre qu'une évaluation sans notes peut très bien fonctionner à l'école primaire, à condition de mettre en place un système de suivi individualisé efficace, ce qui suppose moyens et formation spécifique de maîtres bien formés.
Mais après, on risque de reconstituer un système du même type que celui qu'on dénonçait, même avec des variantes sophistiquées.
Le problème de l'école est ailleurs, surtout aujourd'hui, malgré les exigences des parents (souvent défaillants) devenant fortes, excessives, voire exorbitantes, du fait de la crise, des problèmes d'emploi et des exigences d'une société stressée, surtout les classes moyennes fragilisées.
Le problème de fond est: que transmettre et comment le faire? quelle culture? A l'heure où le système scolaire va mal, du fait surtout des dérives entamées depuis une bonne trentaine d'années sous l'influence des modes libérales devenues des dogmes, de certaines pédagogies insensées, des glissements vers des formes insidieuses de privatisation, des modalités nouvelles de dispersions du temps et de l'attention. L'école n'est plus la priorité nationale.
Tout n'est pas infondé dans le débat actuel, qui déjà fait flop.
Il y a les pour et il y a les contre.
Derrière ces questions mal posées se dessinent en pointillé des remises en question de tout un système qui ne dit pas son nom...La marchandisation de l'école guette.
L'idée d'un apprentissage sans effort, sans systématique est une utopie mystifiante.
Travail, rigueur et plaisir d'apprendre doivent pouvoir se conjuguer, sans tomber surtout dans l'hyperévaluation, qui est une dérive de notre temps.

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Horizons

Publié le par Jean Etienne

Horizons

On peut ici avoir un coup de coeur pour d'autres horizons.

Pour aider à sortir de la langue de bois et ouvrir d'autres portes.

Enfin, comme dit Jean Sairien, faut voir...

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Sacré Jean-Claude!

Publié le par Jean Etienne

Sacré Jean-Claude!

Jean-Claude est un comique

_________JC Junker promet...ah! ah!

C'est un petit cachottier

Jean-Claude Juncker, qui ne cesse de promettre depuis un mois de renforcer la lutte contre l'évasion et la fraude fiscales, a de nouveau affirmé mercredi que "l'harmonisation fiscale" était une "nécessité absolue", pour ne pas être "soumis à la seule volonté des groupes qui essaient d'échapper à l'impôt".
Il est sous pression de l'opinion publique, des ONG et du Parlement européen. Mercredi, le groupe socialiste, deuxième force politique derrière les conservateurs du PPE de Jean-Claude Juncker, lui a donné six mois. "Si cela n'est pas fait, notre groupe ne pourra plus lui accorder sa confiance", a averti son préside
nt, Gianni Pittella.

Il a bien parlé! On l'applaudit!

Parions qu'ii sera encore là dans trois ans...

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Ménage linguistique

Publié le par Jean Etienne

Ménage linguistique

Mots et maux
Il a raison Bernard.
Il est des mots inconvenants, des mots qu'on ne saurait entendre.
Des mots qui choquent, qui agressent les oreilles, qui froissent les neurones.
Cachez-moi ces mots laids que je ne saurais ouïr!
Sauf qu' il faudrait bannir de notre vocabulaire beaucoup d'autres mots.
Par exemple convenance, parce qu'il y a con...pissenlit, pour son début...Comme pétulent, chicane d'ailleurs...
Il y a urgence à aseptiser le langage, à supprimer les mots qui blessent ou créent des associations malheureuses. On ne devrait pas parler de licenciement, par exemple, ou d'austérité. Cherchons des mots moins traumatisants. Il n'en manque pas.
Il serait temps d'adoucir les mots, de procéder à la stérilisation du langage.
Prenons un exemple... si je dis « libéralisation du rail » à un cheminot de la CGT je sais que ce mot « libéralisation » va immédiatement provoquer chez lui une réaction de rejet et qu’il va me dire « grève » !
Si je dis chaque jour à des milliers de concitoyens qu’ils vont se faire virer comme de vieilles chaussettes dans le cadre d’un plan de licenciement..., ils ne vont pas bien le prendre. Non, il faut adoucir les mots pour adoucir les réactions. D’où l’idée vraiment très drôle du concept de « plan de sauvegarde de l’emploi » qui est la terminologie actuellement en vigueur pour dire que l’on se fait licencie
r.
Nos élites cherchent donc à modifier notre langage pour modifier notre mécanisme de pensée, modifier nos réactions évidemment dans le sens qui les arrange, à savoir celui du « calme ». Nous pouvons multiplier ces exemples à l’infini. Par exemple, on ne dit plus « mouroirs » mais « service d’accompagnement à la fin de vie » ou encore « unité de soins palliatifs »… Comme si on pouvait « pallier » la mort.."
Optimisons donc le vocabulaire!
S
ans aller jusqu'à la langue de bois, prenons garde aux mots qui fâchent.
Inventons la novlangue d'aujourd'hui...,celle qui ne heurte pas, en inventant d'autres vocables si les besoins (politiques) l'exigent, comme le suggérait Orwell, qui notait que propagande pouvait très bien se transformer en vérité..
Adoptons la vulgate planétaire.
Il y a les mots, il y a les choses...Quand les choses déplaisent, changeons les mots, pour masquer les maux. Ne parlons pas d'échec, mais de contre-performance, de violence, mais de troubles, d'ouvriers mais de collaborateurs....
Pour le rendre plus lisse et plus acceptable, polissons notre langage!

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Un mal étrange...

Publié le par Jean Etienne

Un mal étrange...

Un mal qui répand la terreur...
Pire que la peste!
Il faut le vivre pour pouvoir en parler.
Un mal qui vient de loin...sur lequel la volonté n'a que peu de prise. La phorophobie...
Tout petit déjà, je pâlissais à la vue d'un képi, de la casquette du facteur ou du chef de gare.
Il a fallu me contraindre pour entrer en CP. Je traînais les pieds.
L'école me terrorisait. L'instituteur faisait partie de mes cauchemars.
Toute perspective d'examen me nouait les entrailles.
Pour mon service armé, j'ai franchi à reculons la porte de la caserne et j'évitais les gradés autant que je pouvais. Les galons m'épouvantaient.
Tout ce qui me poussait en dehors du cocon familial me causait une angoisse indicible.
Le jour de mon mariage tant redouté, j'ai bafouillé devant un maire un peu désemparé.
Entrer dans un bureau de poste pour acheter des timbres me demande encore un effort inouï.
Toute démarche administrative me donne des boutons.
Un passage en préfecture me fait blémir et perdre mes moyens.
Quand je croise le maire de ma commune ou l'un de ses agents, je change de trottoir en baissant les yeux.
Une simple visite médicale renforce mes symptômes. Mon médecin s'interroge toujours sur mes tremblements.
La clinique me panique
Malgré mes scrupules et mon honnêteté reconnue, il m'est même arrivé d'oublier de payer mon loyer.
La simple vue d'un formulaire me glace le sang.
Mais par dessus tout, le simple fait de penser à mon percepteur me terrorise.
La feuille d'impôts est ma hantise. Je la remplis toujours la veille de l'échéance, la peur au ventre, y passant des heures interminables, avec la crainte permanente d'oublier une pièce essentielle.
Le plus dur (qui dira combien j'ai souffert!), ce fut d'aller un jour à l'hôtel des impôts pour réparer un oubli signalé:une prime de 50 euros non reportée sur ma déclaration. Il faut dire que la peur affecte sérieusement ma mémoire. (*)
J'en tremblais et je perdais ma voix. C'était si sérieux que je dus prendre un repos de quelques jours.
Je sais, c'est con, mais c'est comme ça. J'ai beau me raisonner, croyez-moi, c'est dur! Personne ne me comprend, même mes proches. En matière de pathologie, la condamnation n'est pas de mise.
Ce mal porte un nom, je viens de l'apprendre de la bouche même d'un compagnon de souffrance, n'en déplaise à certains spécialistes médiatiquues mal informés:
PHOBIE ADMINISTRATIVE!!
______________________ Je sais maintenant que je ne suis pas le seul à souffrir de cette pathologie funeste, cette maladie virale . Merci Thomas!
Cela me soulage (un peu)...☺

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Bricoleurs du dimanche

Publié le par Jean Etienne

Bricoleurs du dimanche

Martine a (parfois) raison...
On pensera ce que l'on veut de la loi Macron, qui mélange un peut tout. Pour faire passer la (grosse) pilule?
Certains, même au PS, estiment qu'elle ne fait que dans le détail sans toucher à des réformes essentielles (par exemple, celle annoncée mais jamais réalisée de la fiscalité) ou qu' elle ouvre la voie à une nouvelle percée social-libérale dans notre pays, qui aurait surtout besoin, plus que tout, d'envoyer des signes (souvent symboliques) d'enfant sage conformiste à notre voisine d'Outre-Rhin, qui fait la loi à la place de Bruxelles.

Même si certaines dispositions méritent débat, comme le statut de certaines professions réglementées, il en est une dont on se demande ce qu'elle pourrait bien rapporter, sinon faire plaisir aux grandes surfaces et aux boutiques de luxe parisiennes et dégrader un peu plus les conditions de travail de beaucoup, souvent précarisés. Le débat tourne surtout autour d'une des dispositions, qui peut-être, dans 10 ans, apparaîtra d'une grande banalité, sauf si elle gagne en extension et en généralisation: le travail du dimanche, serpent de mer depuis des décennies: les mastodontes de la vente surtout y tiennent. Même si cela se fait aux dépens du petit commerce, déjà écrasé par les mammouths, et de personnels surtout précaires, donc demandeurs pas nécessité, parfois manipulés:
"... En matière de communication, le secteur de la grande distribution en connaît un rayon. En 1991, l’offensive patronale s’accompagnait d’une campagne concoctée par le publicitaire Jacques Séguéla : « Monsieur le ministre du commerce, si vous avez de bonnes raisons pour interdire aux commerçants d’ouvrir librement le dimanche, c’est que vous avez sûrement de bonnes raisons pour interdire aux Français de vivre librement leur dimanche. » Son association Liberté le dimanche, discrètement financée par Ikea et Virgin Megastore, bénéficie alors d’une large couverture médiatique. « Quand est-ce que ce pays va se réveiller ? Quand est-ce qu’on va aller de l’avant ? Il y a trente ans qu’aux Etats-Unis tous les magasins sont ouverts le dimanche ! », s’exaspérait M. Séguéla au JT de 13 heures sur Antenne 2, le 14 mai 1991. En 2013, une autre agence de communication, Les Ateliers Corporate, relaie le propos des entrepreneurs du bricolage. On découvre que les salariés de Castorama et de Leroy-Merlin regroupés au sein du collectif des Bricoleurs du dimanche, si prompts à soutenir leur direction, ont reçu quelques cours de coaching financés par leurs employeurs..."
Après tout, comme tout le monde, je vais chercher ma baguette le dimanche, je suis déjà allé aux urgences le jour du Seigneur et j'ai même pris le train, parfois la tentation du restaurant me guette, j'aurais besoin des pompiers si ma maison brûle quand je suis au cinéma, etc...Donc je peux faire travailler pas mal de monde le dimanche....
Nécessité et détente obligent: le travail du dimanche s'impose ou a fini par s'imposer dans certains cas.
Mais en faire une règle universelle, aux effets incertains, non merci!. Même si c'est au début, comme promis, quelques dimanches, on sait comment l'exception finit par devenir la règle.
Selon les ardents promoteurs de l'idée, le travail dominical favoriserait la croissance et l'emploi (précaire?). Amen!
Ce n'est nullement démontré et certains pays européens ne suivent pas cette voie ou y ont finalement renoncé.
IL faut résister au totalitarisme marchand, qui est déjà assez envahissant, en faisant croire que l'on fait une politique de gauche .
Le temps n'est pas que de l'argent...
Comme dit Charles: On l’aime ou pas (Martine)peu importe. Ce qui est sûr, c’est qu’à gauche, seule Martine Aubry est audible et donne de la voix sur le sujet des 35 heures mais aussi et surtout sur le travail dominical.
«Valorisons l’être, plutôt que le tout avoir. Gardons du temps pour penser, respirer et vivre », écrit l’ancienne ministre du Travail de Lionel Jospin, qui refuse la généralisation de la société de consommation, dénonce une «régression » sociale et promet de la combattre « au niveau national et dans ma ville
».
Martine Aubry a été la seule à dire publiquement que le travail le dimanche et la loi Macron par extension c’est faire « de la consommation l’alpha et l’oméga ».
Je pense en tant qu’économiste que le disponible de pouvoir d’achat est identique qu’il soit dépensé sur 5 ou 12 dimanches ou plus dans l’année. Vous pouvez dépenser vos 100 euros sur 5 jours ou sur 7, vous ne dépenserez que 100 euros. Je pense, en tant que citoyen et humaniste, que l’homme ne peut pas et ne doit pas être réduit uniquement à sa dimension de consommateur...."

Que du bon sens, voire même de la sagesse!

La gauche n'aurait-elle à proposer comme organisation de la vie que la promenade du dimanche au centre commercial et l’accumulation de biens de consommation ? En attendant, Pierre Joxe est furieux...

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