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Mais où s'arrêtera Musk?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

L'élan d'Elon: no Limit!

                      Pas seulement dans le ciel étoilé , mais aussi dans les affaires, les très grosses affaires. Un business plus juteux que celui de Jeff Bezos.  Où s'arrêtera son ambition, son  appétit tous azimuts? Il file plus vite qu'une fusée. L'étoile brillera-t-elle longtemps dans le ciel du plus juteux busines? Méga patron et influenceur, il veut tout changer, pour le peuple...                              Il revendique une "liberté d'expression" absolue, ce qui en soi peut paraître séduisant, mais ce projet cache pas mal d'ambiguïtés, voire de dangers. Certains s'en réjouissent: "...L’annonce ravit la droite conservatrice américaine, qui reproche régulièrement aux entreprises de la Silicon Valley de favoriser les démocrates. Le sénateur républicain Jim Jordan, par exemple, a salué « le retour de la liberté d’expression » sur la plate-forme, tandis que la sénatrice du Tennessee, Marsha Blackburn, connue pour ses positions conservatrices, a déclaré qu’il s’agissait d’un « grand jour pour être conservateur sur Twitter » et qu’il était « temps que Twitter devienne ce qu’il est censé être : une plate-forme numérique ouverte à toutes les opinions ».  En France aussi, certains se réjouissent de l’événement, particulièrement à l’extrême droite. « Le rachat de Twitter par Elon Musk : une très bonne nouvelle pour la liberté d’expression ! Stop censure, on suffoque ! Vive la liberté ! », a par exemple écrit Florian Philippot, président des Patriotes et ancien bras droit de Marine Le Pen...(...une très bonne nouvelle pour la liberté d’expression !Stop censure, on suffoque ! Vive la liberté !"  )

 

                  Que veut dire une liberté d'expression "absolue"? Un mythe, un projet libertarien, où la notion de régulation, de contrôle démocratique n'a pas de sens et où les algorithmes des réseaux sociaux ne sont pas neutres.       Un projet "inquiétant » , même si c'est largement mythique, voire partisan.   "... Il faut bien comprendre qu'il existe deux conceptions de la liberté d'expression. La première, plutôt américaine, est radicale : la liberté est au-dessus de tout, ce qui signifie que tout point de vue, quel qu'il soit, peut être exprimé dans l'espace public. Y compris, donc, un point de vue raciste, xénophobe, antisémite ou la diffusion d'une fake news. La deuxième conception, plutôt européenne et française, est qu'il y a des limites légales à ce qu'on peut dire dans l'espace public.  La plupart des patrons des entreprises de la tech américaine, y compris Jack Dorsey [le fondateur et premier CEO de Twitter, qui a quitté la direction fin 2021, Ndlr] pensent que la liberté d'expression doit être totale. C'est pour cela qu'ils combattent l'idée que les réseaux sociaux sont des médias responsables des contenus qu'ils diffusent, et qu'ils se montrent si réticents à les modérer. Mark Zuckerberg [le fondateur et patron de Meta qui comprend Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, Ndlr], Jack Dorsey, ou encore les dirigeants de Google/YouTube, estiment que leur plateforme est un outil technique avant tout. Pour eux, leur rôle est simplement de mettre en relation les utilisateurs, grâce à des algorithmes qui mettent en avant des contenus liés à leurs centres d'intérêts...."                                                                                Le touche-à-tout ne manque pas d'ambitions, comme certains rêveurs californiens: il veut s'envoler vers les cieux du transhumanisme, refonder l'humanité en modifiant ses capacités cérébrales. Rien que ça!...Souriez, vous êtes (presque) sauvés!.. 😎 ____________

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Au train où ça va...

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 Incertitudes

                 De gros investissements sont promis. Seront-ils tenus? Si on veut réduire le transport automobile sur toutes distances, il serait temps de remettre sur rail un moyen de locomotion longtemps délaissé, négligé, privatisé dans de larges secteurs, démantelé en plusieurs parties. Il serait temps de ne plus donner la priorité aux trains à grande vitesse qui ne désservent que les grandes cités aux dépends des villes plus petites et des campagnes délaissées, souvent desservies autrefois. Il serait temps de remettre d'actualité le transport sur rail des poids lourds, qui a été totalement délaissé. Surtout, l'urgence est de remédier aux dysfonctionnements, de redonner à ce moyen de transport la priorité et l'aura qu'il avait avant sa gestion plus ou moins libéralisée, régionalisée, sa politique en zigzag, ouverte à la concurrence "libre et non faussée", dont la réalisation n'est même pas assurée, sinon très marginalement.   


                                                                                                                                      La première ministre s'est engagée pour de forts investissements, qui créent le doute dans le monde parlementaire. L'opacité des tarifs pratiqués crée des mécontentements légitimes, qui amènent à se demander si ce service est encore public. ________Pour l'instant, un constat: "...    Une panne géante en gare de Montparnasse, bloquant des milliers de voyageurs, a attiré l'attention médiatique ces derniers jours. L'été dernier, le trafic avait été paralysé en raison d’une panne de signalisation. Le réseau vieillissant était pointé du doigt. Le symptôme d'un abandon du service public ferroviaire.

 

➡️ La France bénéficie du deuxième réseau ferré le plus dense d’Europe, mais elle investit beaucoup moins d'argent par habitant dans ses infrastructures que ses voisins européens. Deux fois moins qu’en Italie et trois fois moins qu’en Allemagne ou en Grande-Bretagne, comme le montre l'infographie de Statista. Les néolibéraux qui répètent que le rail serait une grosse dépense pour l'État sont des menteurs. En France, le train est sacrifié.
➡️ Pourtant, il est urgent de rénover et développer le réseau ferré. En moyenne, un trajet en train émet 11 fois moins de gaz à effet de serre que la voiture et jusqu'à 130 fois moins qu'en avion. Le train est beaucoup plus écologique, mais il coûte beaucoup plus cher pour les usagers. Pour une même distance, prendre l'avion est souvent trois fois moins coûteux ! Une aberration. Pour cause : L'État subventionne l'industrie de l'aviation ! Il ne taxe pas le kérosène et réduit la TVA : autrement dit, l'argent public sert à soutenir l'aviation alors que le réseau ferré est délaissé.
➡️ En bout de course, il devient hors de prix de se déplacer en train. Le réseau fait payer aux voyageurs des «péages ferroviaires», une redevance qui représente entre 35 et 40 % du prix des billets pour les TGV et 15 % de ceux d'un TER. Cette taxe est l'une des plus élevées d'Europe. 5 fois plus qu'en Italie ou en Suède !.."
➡️
Li

       Libre point de vue:  "...Depuis les années 1980, et le sommet du lancement du TGV, quel changement! Tous les aspects du service se sont dégradés affirment les auteurs de l’ouvrage. D’abord sur le respect des horaires. «Tenir la minute» est un leitmotiv oublié, celui d’un âge d’or où les cheminots constituaient une sorte d’aristocratie ouvrière. Aujourd’hui, le cœur n’y est plus. Sur les 15.000 trains quotidiens prévus, 480 sont annulés en moyenne. Selon l’Arafer, l’autorité de régulation du secteur, un employé arrive en retard au moins une fois par semaine s’il utilise la SNCF en Île-de-France. Le facteur humain est souvent en cause. ...L'auteur détaille aussi (c’est un peu moins connu) un management kafkaïen avec des responsabilités diluées et une bureaucratie extravagante. Quant au réseau, il est l’un des plus mal notés d’Europe, juste devant ceux de la Bulgarie et de la Roumanie. Passages à niveau, signalisations, rails datant d’avant la Seconde Guerre mondiale... Vétusté partout. Un rapport fait par des ingénieurs suisses pointait dès 2005 «les prémices d’une dégénérescence», mais rien de significatif n’a été fait jusqu’à l’accident tragique de Brétigny en 2013. Depuis, les promesses d’investissement pleuvent mais les problèmes continuent, avec des pannes parfois impressionnantes comme en juillet 2018 à Montparnasse. À croire que personne ne prend la mesure du problème. À commencer par l’emblématique Guillaume Pépy, à la tête de l’entreprise depuis 2008?

         Il est là tout au long du livre. Il règne sans partage sur la SNCF, et la représente sur les plateaux de télévisions. Serait-ce lui, le grand responsable du naufrage de l’entreprise? Non, semblent répondre les auteurs, qui rendent hommage à sa connaissance profonde d’une industrie complexe, et à son désintérêt pour l’enrichissement personnel. Lui et ses équipes ont même lancé l’entreprise dans une conquête internationale coûteuse en ressources, mais réussie. Pour ce qui concerne les trains français, il reste un commis d’État, puissant certes, et capable de tenir tête à ses ministres de tutelle, mais qui se soumet aux grands choix gouvernementaux, car l’homme tient plus que tout à rester en poste.
      D’ailleurs, là où l’énarque brille vraiment selon les deux journalistes, c’est certainement dans l’art de se rendre intouchable. Sa technique? «noyauter» tout cercle d’influence. Le maître de la communication cajole les journalistes avec des séminaires improbables (cours de cuisine, etc.), et distribue des cartes «T» (une carte VIP non disponible à la vente). À la fois homme d’affaires et haut fonctionnaire, ses réseaux lui ressemblent, du Siècle à tous les ministères où il fait avancer ses protégés. Tout cela assure un soutien sans faille dans les moments critiques, comme lors de la remise en jeu de sa place de président, en 2013. Le seul vrai grief que la Cour des comptes lui adresse est finalement sa propension à une «communication étouffante et dispendieuse»: 200 millions d’euros par an, et 700 salariés dédiés. Souvent, la SNCF s’abstient même de créer des appels d’offres sur ses achats de conseil en «com’», mais l’État actionnaire ferme les yeux, soulignent les auteurs.
    Et qu’a-t-il fait, ce propriétaire, sinon fermer les yeux depuis des décennies, sur la lente dérive de la SNCF? Là se trouve peut-être le vrai nœud du problème. Les gouvernements successifs ont tous approuvé sans réserve les décisions de Bruxelles sur la libéralisation du secteur ferroviaire ; ils ne les ont jamais traduites en une stratégie nationale. La réforme ferroviaire de 2018, qui fait reprendre par l’État une partie de la dette de l’entreprise et acte la fin du statut de cheminot, redonne un peu d’oxygène au groupe, et un peu d’espoir aux usagers. Mais sur l’ouverture à la concurrence, le gouvernement continue de faire croire aux Français que rien ne va changer, expliquent Marie-Christine Tabet et Christophe Dubois.
       Or tout va changer, et dans un futur proche. L’ouvrage renvoie à l’exemple du fret, déjà libéralisé: en quelques années, la SNCF a perdu 40% du marché, les effectifs concernés ont été divisés par deux, et l’activité continue à perdre de l’argent. L’ouverture au secteur privé pour le transport de personnes va en outre rendre impossible la mission d’aménagement du territoire qui incombait au ferroviaire. Les petites communes devront payer pour maintenir la ligne qui les dessert, tandis que les liaisons entre grandes smart-cities feront l’objet de guerres commerciales acharnées. La SNCF, avec ses surcoûts et son manque d’agilité, risque bien d’y laisser les plumes qui lui restent. Les auteurs concluent d’ailleurs le livre par un chapitre d’anticipation aussi triste que réaliste sur l’entreprise «publique» en 2037, cent ans après sa création... Il laisse le lecteur pris par une amertume très viscontienne, sur ce qu’a été le rail français et ce qu’il ne sera plus jamais...."

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Il n'est pas mort, dit-il...

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Mort ou moribond?..  Avis de décès...             

                 En tout cas plus que dans un état de coma, même dépassé. Le PS est déjà mort!  Il y a longtemps que le parti a commencé son agonie, ses dérives électoralistes successives, par "réalisme"... ou mimétisme. Au nom de l'"adaptation" et du "progrès"...Amen!...Le constat est cruel mais sans appel. Un ancien ministre socialiste l'avoue, après d'autres.  Les incantations sont sans effets. Tout reste à (re)construire.    Pas étonnant:                                                                                                               "En matière de privatisations, la gauche plurielle a réalisé en trois ans un programme plus important que n'importe quel autre gouvernement français" (Revue Socialiste 07/2000)___-« C’est la gauche du Vieux Monde qui ressemble de plus en plus à la gauche américaine », ( Lipset)____ -« Le projet historique de la social-démocratie est définitivement achevé », ( Pierre Rosanvallon ) ___- Jean-Pierre Le Goff remarque les efforts pathétiques de la gauche pour « maintenir ensemble les morceaux d’une identité éclatée », oscillant sans cesse entre ses conceptions traditionnelles et « une fuite en avant moderniste » censée lui attirer les bonnes grâces des couches sociales montantes.                                                                                                                                La vague néolibérale est passée par là, ainsi que la mondialisation financiarisée et sans frein....Cela ne pouvait aller sans crises. Comment la rebâtir?  Sur de nouvelles bases, avec de nouveaux hommes?...    


                                                                                                                                                                                                            __  Points de vue:     "Dans un livre publié en 1998, un brillant sociologue affirmait : « il n’y a plus aucune alternative au capitalisme. Le débat ne porte plus que sur la question de savoir jusqu’où et par quels moyens on doit régir et réguler le capitalisme. » Ces paroles sont tout particulièrement remarquables parce que l’homme qui les a écrites, Anthony Giddens, était aussi célèbre pour être le gourou intellectuel du Premier Ministre britannique et chef du Parti travailliste, Tony Blair. En se convertissant à la troisième voie (The Third Way, titre du livre de Giddens), qu’il faut clairement comprendre comme la voie médiane évitant à la fois l’anticapitalisme de gauche et le conservatisme de droite, Blair a contribué à mettre fin à une période d’un siècle pendant laquelle la gauche européenne a été dominée par les socialistes. En agissant ainsi, lui et ses homologues du continent ont également facilité un processus qui a eu pour effet de rapprocher davantage les divisions entre les partis politiques européens de celles existant aux États-Unis où le socialisme n’a jamais vraiment pris pied..."                                                                                                                                    ______"...La crise de la gauche tient à un épuisement idéologique sans précédent et probablement sans remède. Faute de voir encore un avenir au parti socialiste, ses figures les plus marquantes le quittent. ...Cette globalisation suscite, qu'on le veuille ou non, un effet de vases communiquant, entraînant entre les grandes zones du monde une contagion des inégalités et parfois de la précarité. Qui ne voit que la tendance naturelle du libéralisme mondialisé est l'alignement par le haut des inégalités mondiales ? La globalisation du marché de l'immobilier en est un signe parmi d'autres. La course au moins disant fiscal ou au moins disant social entrave les régulations de l'Etat providence, dont les partis sociaux démocrates, même s'ils n'en avaient pas l'exclusivité, avaient fait leur fonds de commerce.  Encore cette globalisation n'aurait-elle pas eu tant d'effets si les grands partis de gauche avaient pu y faire obstacle. Or non seulement ils ne l'ont pas fait mais ils ont au contraire encouragé cette évolution, parti socialiste en tête. Ils l'ont fait d'abord parce que la gauche n'a jamais surmonté sa contradiction fondamentale : elle se veut à la fois le parti de la justice sociale et celui de l'universalisme, pour ne pas dire de l'internationalisme. C'est en raison de sa propension originelle à l'universalité qu'elle n'a pu s'opposer à un progrès des échanges de toutes sortes qui prenait le visage de l'ouverture au monde et du dépassement des frontières, sans mesurer que cette ouverture à un monde qui n'est pas encore, ni près, socialiste ne pouvait que compromettre son autre objectif, celui de la justice sociale..."                                                                    ____    "...La crise capitaliste actuelle ne laisse pas indemne le projet au nom duquel le social-libéralisme se voulait adaptation au défi de la modernité. Depuis une vingtaine d’années, l’ensemble de la social-démocratie s’accordait sur l’idée que le capitalisme était sorti vainqueur des affres du XX° siècle, que la mondialisation rendait inévitable l’acceptation de la doxa néolibérale, qu’il ne restait plus qu’à accompagner cette évolution en cherchant à en atténuer les effets les plus erratiques. Avant de devenir un penseur du sarkozysme gouvernemental, voilà des années que Jacques Attali théorise cette mutation des sociaux-démocrates en sociaux-libéraux. Il est vrai qu’il y contribua fortement en inspirant le « tournant de la rigueur » que la gauche gouvernante décréta en 1983, sous l’égide de François Mitterrand...cette gauche sans ressorts laisse le terrain totalement libre à Nicolas Sarkozy. Celui-ci peut sans risque user d’une rhétorique qui se serait écroulée à peine formulée s’il existait une opposition digne de ce nom. Il lui est même loisible de paraître occuper simultanément l’espace de la droite et celui de la gauche. Promettre d’intensifier la révolution néoconservatrice dont il a fait son projet, et se revendiquer du volontarisme en politique. La rue de Solferino en reste muette…"  _______

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Tous surveillés

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 On n'arrête pas le "progrès"...

                                    Dans le domaine de la cybersécurité, comme dans celui de la cybersurveillance, si poreux l'un et l'autre. Pour le meilleur et pour le pire. La complexification et l'extension rapide de certains cyber-outils sont tels que ça en est fascinant, mais aussi, par un autre côté, inquiétant, étant donné la quasi-absence de contrôle qui préside à leurs usages. Les usages domestiques, techniques et thérapeutiques de l'intelligence artificielle, par exemple, ne posent pas de problèmes majeurs. C'est souvent même des outil positif. Mais il y a toutes les applications à des fins de surveillance individuelle, sociale et politique, qui peuvent inquiéter à bon droit, voire même alarmer les individus et les Etats. Le cas du Maroc est exemplaire. La vie privée peut être mise en question ainsi que des documents stratégiques, des données essentielles, techniques, ou politiques. 


                    Pegasus fait partie de cette innovation qui donne des sueurs froides aux décideurs mais aussi aux politiques, parfois suivis à la trace. Des scandales récentes qui mettent en évidence la sophistication et la perversité de  ce nouvel outil ont fait le devant de la scène. La surveillance individuelle et institutionnelle atteint des sommets. Gare à vos smartphones! Ce logiciel espion, qui s'infiltre partout, n'est pas seulement politique. Sans aucun doute, c'est le plus sophistiqué de tous. Pour l'instant. "Le projet Pegasus montre à quel point le logiciel espion de NSO Group est une arme de choix pour les gouvernements répressifs qui cherchent à réduire au silence les journalistes, à s’en prendre aux militants et à écraser l’opposition, mettant ainsi d’innombrables vies en péril."   Même le gouvernement américain, par intérêt, a mis ce logiciel espion au ban de la société. La Chine, en pointe pour la surveillance de masse, aura sans doute moins de scrupules ou de retenue.   ____

 

                 *  __ Amnesty International ; Forensic Methodology Report: How to catch NSO Group’s Pegasus ; juillet 2021.    __Berthier, Thierry ; Derrière Pegasus : le mode d’emploi d’un logiciel espion ; The Conversation; juillet 2021.____Cheminat, Jacques ; Comment fonctionne le logiciel espion Pegasus ? ; Le monde informatique; juillet 2021.___Forbidden Stories ; The Pegasus Project ; Online.___Guardian, The ; Pegasus Project; Series ; The Guardian, online.__Leloup, Damien ; Untersinger ; « Projet Pegasus » : nos journalistes Damien Leloup et Martin Untersinger ont répondu à vos questions sur le système d’espionnage des téléphones ; Live ; Le Monde.____Leloup, Damien ; Untersinger ; « Projet Pegasus » : révélations sur un système mondial d’espionnage de téléphones ; juillet 2021.___Monde Europe ; Logiciel espion Pegasus: le ministre israélien de la Défense se rend à Paris (officiel) ; Le journal de Montréal ; juillet 2021.___Radio-Canada; Des diplomates américains visés par le logiciel espion Pegasu s; décembre 2021.___Reporters sans frontières; Pegasus : “un outil répugnant et sordide, prisé par les prédateurs de la liberté de la presse” ; RSF ; juillet 2021.   _________

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