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Médocs sous contrôle

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 On attendait une révolution
                                               Il semble bien qu'on en soit loin.
Surtout en ce qui concerne les pratiques des laboratoires, leur lobbying, leurs produits et l'information qu'ils diffusent, directement et indirectement 
 Le mediator a été un tournant, mais la prise de conscience n'a été que très partielle et les mesures insuffisantes.
 Tout le système pousse à la surmédicalisation,  comme dans l'abus dans la prescription des statines, par exemple (question encore débattue
                   Arte a diffusé récemment un document édifiant, montrant "Comment l'industrie pharmaceutique fabrique des malades àgrand renfort de marketing avec la complicité des autorités et des médecins. Jusque dans les années 1980, l'industrie pharmaceutique orientait ses efforts vers la guérison des maladies existantes, même si les pathologies affectant les populations pauvres, comme la malaria, étaient négligées parce que peu rentables. Désormais, pour garantir leurs retours sur investissement et recycler leurs médicaments, les firmes inventent des pathologies, si possible chroniques. Une publicité déguisée en information médicale, doublée d'un intense lobbying, se charge de les "vendre" au grand public et aux praticiens. Ce film – auquel l'industrie a refusé de participer – démonte les mécanismes d'une médecine sous l'emprise du marché...Comment augmenter la consommation de médicaments ? En abaissant par exemple la norme du taux de cholestérol afin de promouvoir des molécules, qui, prises sans nécessité, comportent des risques sanitaires. Ou en décelant dans la population féminine une nouvelle forme de dépression cyclique (le "syndrome dysphorique menstruel"), traitée avec une version recyclée du Prozac. Au Japon, la dépression constituait un état rare, mais d'astucieux stratèges ont popularisé le concept de "rhume de l'âme" et fait décoller le marché des antidépresseurs..."
 Inventer des maladies pour vendre des médicaments, il fallait y penser... 
Les labos sont en embuscade
      En psychiatrie, en déshérence, les médicaments sont devenus la panacée. Les psychotropes règnent en maîtres. L'alliance avec les labos y est plus forte qu'ailleurs.
  Nous sommes un des rares pays développés ou la formation des médecins en pharmacologie soit à ce point négligée, et où leur formation post - universitaire soit à ce point exclusivement dépendante de l’industrie pharmaceutique.
                 C'est le savoir médical qui est lui-même sous influence.
   Selon  Mikkel Borch-Jacobsen, "... La recherche et l’information médicales sont complètement sous influence pharmaceutique, à un degré dont très peu de gens ont conscience. Ici en France, le public a été très choqué par l’affaire du Mediator, qui a mis en évidence les liens d’intérêts entre les laboratoires Servier et les experts qui étaient censés évaluer l’efficacité et la sécurité de leurs médicaments. L’affaire a été traitée sur le mode du scandale, c’est-à-dire comme une transgression et une exception à la règle. Or cette affaire est bien sûr scandaleuse – des gens sont morts – mais ce n’est nullement une exception. Bien au contraire. L’affaire du Mediator illustre une corruption de la biomédecine par l’industrie qui est devenue tout à fait courante, pour ne pas dire systémique, à travers le monde entier...
On a sciemment dissimulé ou minimisé les dangers présentés par les antidépresseurs du type Prozac, par les antipsychotiques de seconde génération, les traitements hormonaux de substitution, les antidiabétiques Rezulin et Avandia, le médicament contre reflux gastrique Prépulsid, les antalgiques opiacés comme l’OxyContin, les coupe-faim «Fen-Phen» aux Etats-Unis ou le médicament contre le cholestérol MER/29. 
La liste de ces scandales sanitaires est littéralement interminable. À chaque fois, des centaines, des milliers, voire dans certains cas des dizaines de milliers de personnes sont mortes ou présentent de graves séquelles. Or aucun de ces scandales n’aurait pu avoir lieu si les procédures de contrôle scientifiques et régulatoires n’avaient pas été défaillantes. On apprend régulièrement que les experts entretiennent des liens financiers multiples avec les laboratoires produisant les mêmes médicaments qu’ils ont à évaluer. Il en va de même pour les agences et autorités sanitaires. Non seulement elles ne peuvent pas se passer des experts pour effectuer leur travail, mais elles sont elles-mêmes en perpétuelle situation de conflit d’intérêts.
Il faut savoir que la FDA américaine et l’OMS sont financées à 50% par des fonds en provenance de l’industrie, l’agence européenne (EMA) l’est à 70%, l’agence suédoise à 95%, et ainsi de suite. Comment veut-on que ces institutions ne fassent pas preuve de bienveillance à l’égard de ce «partenaire» privilégié qu’est pour elles l’industrie? Cela peut aller très loin. L’épidémiologue et ex-député SPD Wolfgang Wodarg raconte dans notre livre comment l’OMS s’est laissée complètement manipuler par les fabricants de vaccins et d’antiviraux au moment de la fausse alerte de pandémie de grippe H1N1....
 Les Français n’ont pas besoin d’être alertés sur les méfaits de l’industrie pharmaceutique, car ils sont devenus des «e-patients» qui trouvent une information critique sur Internet. Peut-elle vraiment ignorer que cette notion d’«e-patient» vient directement de l’argumentaire des marketeurs de l’industrie? Ils la promeuvent activement depuis plusieurs années (quelques exemples ici et )?  
Big Pharma ne demande pas mieux que les patients s’informent par eux-mêmes sur Internet, car c’est sur son information qu’ils vont immanquablement tomber. Comme l’explique l’expert en santé publique Antoine Vial dans notre livre, l’information médicale a un prix et celle qu’on trouve sur les sites santé et réseaux sociaux du web n’est gratuite et immédiate que parce que des labos ou des agences de communication ont payé derrière pour placer tel ou tel contenu ou pour obtenir telles ou telles données.
Face à une information gratuite, il faut donc toujours se demander «Qui ?». Qui a payé pour le site de telle association de patients, pour telle campagne de prévention? Qui a lancé le buzz au sujet de telle pathologie, de tel médicament? Qui est derrière tel blog? Loin de constituer un contre-pouvoir à la machine à désinformer de l’industrie pharmaceutique, Internet est en permanence ventriloqué par elle.On ne peut absolument pas faire confiance au Web pour obtenir une information objective et de qualité sur les médicaments. Même l’encyclopédie en ligne Wikipédia est manipulée..."
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Points de bascule?

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Points de vue à J-2.
                               Jours incertains.
                                                     Alea jacta est! Ce sera le jeune homme aux yeux bleus, le plus vraisemblablement, celui à qui profiten la crise, l'effondrement d'un système qui semble usé, et qui semble symboliser pour certains un renouveau tant attendu.
   Mais pour beaucoup, aller aux urnes se fera sans gaieté de coeur. Un choix à reculons, pour éviter ce qu'ils estiment le pire.
      Jamais on ne vit de tels déchirements, la possibilité d'un tel choix négatif, sur fond de crise alimentant des colères le plus souvent légitimes, des colères ne résistant pas à l'appel de celle qui sait habilement capter et faire siennes des revendications de la gauche, quitte à tordre la réalité et à se contredire. A son profit. Sans cohérence ni convictions de fond, mais avec un certain succès.
             Un écartèlement, pour beaucoup, une situation qui tient du supplice , comme le dit Laurent Mauduit, au nom d' une gauche qui s'estime trahie par ceux qui ne portaient plus depuis longtemps que l'étiquette d'un mouvement prétendant encore, du bout des lèvres, se réclamer de Jaurès.
     C'est, estime-t-il, l'agonie du socialisme français dont Emmanuel Macron est en quelque sorte la borne témoin. Il symbolise à lui tout seul ce que ce quinquennat a charrié de pire. Il en est le symbole d’ailleurs à un double titre. D’abord, c’est lui qui a mis en œuvre ou porté quelques-unes des réformes les plus réactionnaires de ce quinquennat, mettant le plus gravement en cause le modèle social français. Ensuite, il est l’un de ceux qui symbolisent aussi de la manière la plus caricaturale qui soit l’adaptation des élites socialistes aux puissances de l’argent, leur intégration dans le système oligarchique français. Ces élites oligarchiques qui d’une alternance à l’autre, sous la gauche comme sous la droite, ont passé près de trente ans à répéter qu’il n’y avait qu’une seule politique économique et sociale possible : la politique économique néo-libérale.....chaque jour, le candidat d’En Marche semble s’appliquer à être la caricature de lui-même et à donner de nouveaux arguments à ceux qui n’ont pas voté pour lui au premier tour de ne surtout pas le faire au second. Et chaque jour, face à l’inconstance de la candidature Macron, face à ses aspects repoussants, on peut craindre que la victoire de l’extrême droite ne devienne possible. En 2002, elle semblait impossible ; aujourd’hui, il serait dramatiquement irresponsable de l’exclure. Bref, l’extrême droite est cette fois-ci bel et bien aux portes du pouvoir, ce qui n’était pas encore le cas en 2002...
                  Le dernier débat présidentiel, (mais s'agissait-il d'un débat?), ils sont beaucoup à l'avoir jugé piètre et indigne.
    D'un côté l'ironie mordante, l'attaque, les approximations et les coups bas. De l'autre, des généralités vagues, un posture restant volontairement dans le  flou sur le social, des propositions (quasi) inapplicables.
      Faire barrage au FN, ou le prétendre, fort bien. Mais on s'en est accommodé assez cyniquement depuis les années 80, pour l'utiliser comme repoussoir utile. Mais il fallait lutter contre l’origine du mal. Et l'on risque fort de l'alimenter encore en faisant le choix du partenaire de Marine, si la politique néolibérale continue  à produire les mêmes effets, si les institutions européennes ne connaissent pas une refonte rapide et radicale..
     Les enjeux apparaissent comme cruciaux pour certains, parlant de tenaille électorale, une tenaille dans laquelle nous sommes pris (que certains qualifient de « chantage »), nous ramène un cran au-dessous de la politique : nous sommes confrontés au politique tout simplement, à la question de la cité. Il y aurait effectivement « chantage » si ce scrutin était uniquement interprété en termes de choix d’une politique plutôt que d’une autre, et il appartiendra à Emmanuel Macron, s’il est élu, de se garder de cette interprétation (ne serait-ce que parce qu’elle lui serait politiquement coûteuse). Mais il y a, de toute façon, tenaille parce que le choix de dimanche concerne le soubassement même de l’objet politique, la manière dont il est conçu. Se sentir forcé de choisir un programme n’est pas la même chose que se sentir obligé de réaffirmer le moment politique républicain : la force est subie de l’extérieur, l’obligation est un devoir que l’on s’impose à soi-même. Cette réaffirmation n’invalide en rien l’opposition ultérieure à un programme, elle la rend plus exigeante même, mais elle n’est pas sur le même plan."
   Un passage périlleux, un dilemme, un voyage au bout du ni-ni.
           Mais on ne peut voter gris et on sait à qui profiterait le refus de vote. Le point de vue politique à long terme passe avant les choix moraux du moment. D'un côté, la réversibilité sera toujours possible, surtout après les élections législatives et les recompositions qu'elles engendreront, de l'autre, c'est beaucoup moins sûr...
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Point de bascule? P oints de vue à J-2 .                                Jours incertains.           ...

Publié le par Celmar Etienne

Point de bascule?
P oints de vue à J-2 .                                Jours incertains.                                                      Alea jacta est!  Ce sera  le jeune homme aux yeux bleus , le plus vraisemblablement, celui à qui profite la crise, l'effondrement d'...

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(Nouvelle) révolution dans l'évolution

Publié le par Jean-Etienne ZEN

 
Rien n'est simple! 
                                Nos lointains ancêtres n'ont pas choisi un chemin tranquille...
   Depuis que Lucy a pris un coup de vieux , n'en déplaise à Yves Coppens, il fallait s'attendre à d'autres surprises dans le domaine toujours mouvant de la paléontologie préhistorique.
       Une nouvelle de taille vient de tomber, même si elle se préparait dans le silence de fouilles déjà anciennes
  On a retrouvé en Géorgie un crâne de 1,8 million d'années, ce qui  révolutionne et simplifie (en partie) l'histoire de l'évolution, telle qu'on se la représentait jusqu'ici:
      «Les fossiles hominidés de Dmanisi, dans le sud de la Géorgie, sont les représentants les plus anciens du genre Homo hors d'Afrique», n'hésite pas à affirmer le Pr David Lordkipanidze, directeur du muséum national de Géorgie, à Tbilissi, premier signataire de la publication relatant cette découverte dans la revue Science . Et 5 crânes, dont 4 avec mandibule, ont été exhumés depuis plusieurs années. Ainsi, une mâchoire avait été découverte en 2000. Cinq ans plus tard, à deux mètres de là, un crâne magnifiquement conservé, sans les déformations ou fracturations qu'entraîne parfois la fossilisation, était lui aussi mis au jour. Et mâchoire et crâne s'emboîtent parfaitement. «Cette “tête” est remarquable pour plusieurs raisons, estime Marcia Ponce de Leon, de l'université de Zurich, qui a participé aux travaux. Il a un relativement petit volume crânien, 546 cm3, soit un tiers de celui d'un homme moderne. Il a une face large et prognathe, une mâchoire proéminente avec de larges dents, des arcades sourcilières très marquées. La combinaison de tous ces traits n'avait encore jamais été observée et offre donc des informations nouvelles sur ce à quoi ressemblaient les premiers Homo.» 
Reconstitution artistique
    De nouvelles questions se posent, notamment celle de savoir ce qui s'est passé entre la fin d'Homo erectus et l'arrivée d'Homo sapiens.
  On peut conclure des découvertes de ce site prometteur que nous sommes tous  Homo Erectus, même si l'analyse des crânes est déjà sujette à controverse, ce qui est normal dans la discipline.   De nouvelles pistes de recherche se profilent.
  ".... Pour Lordkipanidze et ses collègues, la diversité morphologique observée chez les fossiles d’Homo africains remontant à environ 1,8 millions d’années représente simplement les variations au sein d’une même espèce, Homo erectus. La ressemblance entre les fossiles de Dmanisi et ceux d’Afrique plaide en faveur d’une continuité génétique entre les humains primitifs africains et ceux d’Eurasie. 
Cela revient à dire qu’assez tôt après son apparition en Afrique, Homo erectus a commencé à rayonner en Europe et en Asie. Cette expansion précoce du genre Homo n’a pas nécessité une étape préliminaire d’augmentation de la taille du cerveau : apparemment, les premiers Homo erectus étaient déjà assez évolués pour voyager d’un continent à l’autre. Ils sont sortis d’Afrique, se sont établis en différents points d’Europe et d’Asie, puis ont continué à évoluer, à migrer et à se mélanger entre populations, bien longtemps avant l’apparition des hommes modernes. Nous descendons tous d'Homo erectus, par des chemins multiples qui restent à découvrir..."
      Homo georgicus n'a pas fini de faire parler de lui.
           Le créationnisme de papa est une nouvelle fois mis à rude épreuve...
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Le nucléaire demain

Publié le par Jean-Etienne ZEN

Quelques notes sur un problème escamoté                             
                                                        On en parle, mais si peu et si peu souvent.
                             Dans les échanges qui animent la campagne présidentielle, le nucléaire et son avenir ne sont abordés que marginalement et occasionnellement, il n'est pas au cœur des débats
   Alors que des choix importants se profilent devant nous, au coeur de la question de la nécessaire transition énergétique, si souvent retardée.
    Le problème est loin d' être seulement technique. Il est fondamentalement politique, comme le choix initial fait sous Messmer. Dès son début, dans son développement et ses prolongements.
       L'Allemagne a fait un choix, comme d'autres pays d'Europe. Choix parfois difficile et problématique, qui se situa dans le sillage de l' effet Fukushima.
    Des effets d'annonce n'ont pas abouti à des tournants décisifs, comme dans les débats un peu vides sur la fermeture de certaine centrales vieillissantes.
   C'est peu dire que l'avenir du nucléaire en France est incertain 
      Le lobby nucléaire a paralysé l'urgente transition énergétique.
 Les débats sur l'avenir de cette question citoyenne n'ont pas eu lieu ou restent confinés à certains cercles, étant donné, notamment, les intérêts en jeu.
   Et pourtant, le temps du démantèlement est venu ou viendra très vite pour nombre de centrales, une opération lourde de conséquences financières et de choix douloureux, faute d'anticipation, de provisions pourtant annoncées, de préparations scientifiques et techniques.
     La France est le pays le plus dépendant de l’énergie nucléaire au monde : l’atome représente 75% de sa production électrique. Pourtant, aucun réacteur français n’a jamais été complètement démantelé, même ceux fermés depuis plus de trente ans. Un rapport d’une mission parlementaire paru le 1er février accable EDF (Electricité de France), qui aurait largement sous-estimé les coûts et la difficulté de la déconstruction de ses centrales nucléaires.
      « La mission d’information a abouti à un certain nombre de conclusions qui tempèrent fortement l’optimisme des responsables d’EDF qu’elle a pu rencontrer. » Voilà, en substance, le message lancé par les parlementaires qui ont rédigé le rapport d’information sur la « faisabilité technique et financière du démantèlement des installations nucléaires ».    En cause : la sous-évaluation des coûts et des difficultés techniques des opérations. Certains postes de dépenses ne sont même pas pris en compte dans les prévisions d’EDF, comme la remise en état des sols après le démantèlement des centrales, pourtant obligatoire selon la loi, ou encore le coût social du démantèlement (licenciements).   L’entreprise a promis que les comptes qu’elle présenterait le 14 février ont été modifiés selon les recommandations de la Direction Générale de l’Energie et du Climat (DGEC) formulées l’année dernière. Mais le rapport du 1er février construit sur la base de six mois d’enquêtes demeure alarmant...Le rapport parlementaire reproche à EDF d’avoir calculé l’ensemble des coûts de démantèlement de ses réacteurs à eau pressurisée (REP) sur le modèle de la centrale de Dampierre. Or, la diversité des situations ne permet pas d’extrapoler un coût total à partir d’un seul cas particulier – même si l’électricien s’est défendu, affirmant que les comptes qu’il présentera le 14 février seront ajustés en fonction des spécificités propres à chaque réacteur.  Le physicien nucléaire Bernard Laponche, qui a été interrogé par la Commission parlementaire, le rappelle : « en France, on n’a encore jamais fini de démanteler un réacteur ». La comparaison internationale apparaît donc comme le seul moyen d’anticiper le coût des démantèlements. Au niveau européen, les exploitants mettent généralement de côté entre 900 millions et 1,3 milliard d’euros par réacteur à démanteler. EDF, par contre, ne provisionne en moyenne que 350 millions d’euros par réacteur.  Exemple marquant de la probable explosion à venir de la facture du nucléaire français : la centrale de Brennilis (Finistère). Ses réacteurs à eau lourde ont fonctionné pendant moins de deux décennies. Leur démantèlement, en cours depuis plus de 30 ans, a vu son coût multiplié par 20 par rapport aux prévisions initiales d’EDF comme le constatent les parlementaires....
        Un dossier récent du Monde explore les entrailles du démantèlement nucléaire et donne une idée de l'immense chantier qui nous attend.
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